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• 20 déc 2023

  Paris

  Appel à contribution - Études urbaines

  Genre(s), identité(s) et espace(s) dans l’Espagne du XXe et XXIe siècles

  Ce colloque a pour objectif d’étoffer les connaissances autour du rapport historique entre espace et genre dans l’Espagne du XX^e et du XXI^e siècles en s’appuyant sur les résultats de différentes études traitant ce sujet. Il serait intéressant d’explorer la construction historique des identités de genre. L’éclosion des identités au regard de cette perspective et le genre considéré comme la catégorie qui examine la manière dont se (re)produisent les significations attribuées au sexe et à la différence sexuelle, seront des éléments à aborder. La seconde perspective invite à s’interroger sur la place de cette séquence identitaire dans l’espace.

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• 31 mar 2022

  Limoges

  Appel à contribution - Europe

  Les espaces urbains dans les fictions criminelles espagnoles

  (Dé)cadrer la ville à l'écran et dans la bande dessinée

  De nombreuses études évoquent les destins croisés de la bande dessinée et du cinéma. Notre projet portera plus spécifiquement sur les productions audiovisuelles et graphiques de l’aire espagnole. C’est la manière dont réalisateurs et auteurs s’emparent de la ville en tant qu’espace représenté et construction diégétique se déployant à travers un espace de représentation qui sera analysée ici : nous observerons les déclinaisons du cadre et du (dé)cadrage afin de montrer en quoi ces procédés visuels et narratifs sont générateurs de sens, et catalysent les valeurs que revêt la ville espagnole dans la construction du discours qui sous-tend les fictions criminelles.

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• 01 avr 2014

  Champs-sur-Marne

  Appel à contribution - Histoire

  La guerre d’Espagne, entre vide et trop-plein

  Répercussions, représentations et reconstructions d’un conflit marqué par l’excès (1936-2014)

  Par son déchaînement de bruit et de fureur, la guerre d’Espagne a affecté les acteurs du conflit aussi bien que ses victimes et ses témoins, entraînant l’intervention de puissances étrangères, l’engagement d’intellectuels du monde entier et l’exode massif de citoyens espagnols. Son retentissement a été tel qu’elle a inspiré une définition officielle de la notion de guerre civile lors des conventions de Genève de 1949 afin de combler un vide juridique et de définir un cadre légal qui protège les civils des excès de ce type d’affrontement. Ces dernières années, la guerre civile espagnole a été étudiée sous différents angles, mais jamais ses représentations n’ont été analysées dans une perspective pluridisciplinaire qui s’attache au traitement de l’espace et des acteurs en mettant en regard tout ce qui a, intentionnellement ou non, disparu, laissé une trace ou été surexposé. Penser la guerre d’Espagne revient à poser la question de l’excès, que celui-ci soit une vacuité exacerbée traduisant l’absence – figurale, mémorielle, architecturale ou verbale – ou un trop-plein marqué par une prise de position ou une sur-médiatisation de faits, d’acteurs et d’espaces.

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