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Paris
Guerres et expériences européennes
Convergences, transferts et circulations (1900–1950)
Dans nos imaginaires, les temps de guerre correspondent généralement à un fort repli sur soi, sur des positions nationales, voire nationalistes. Or, aucune société ne fonctionne en vase clos, même dans de telles circonstances. Le développement considérable des moyens de transport et de télécommunication dans la seconde moitié du XIXe siècle a rapproché les différentes régions du continent européen et amplifié l’interpénétration des espaces économiques et d’information. Durant les guerres de la première moitié du XXe siècle, les liens transfrontaliers et transnationaux se maintiennent au-delà des clivages, frontières et fronts, pour participer, par la circulation d’informations et d’idées venues d’ailleurs, de la constitution – ou du maintien – d’une conscience, voire d’une communauté transnationale.
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Paris
Appel à contribution - Langage
Face au storytelling du dominant
Pratiques contre-narratives au prisme du genre et du fait colonial
La contestation des assignations identitaires, qu'elles soit genrées ou racialisées, est un ressort majeur des pratiques artistiques et littéraires « contre-narratives », bien étudiées par une assez longue tradition d'études féministes dans un cas, d'études postcoloniales dans l'autre. Depuis les années 1980, des notions comme l'intersectionnalité ou la décolonialité ont en outre émergé pour penser l'intrication des facteurs de domination pesant sur certains groupes minoritaires. Or, les nouveaux discours militants sont confrontés aux apories héritées de traditions qui ont « invisibilisé » les rapports de force internes qui les divisaient (par exemple féminisme vs antiracisme). Que fait la littérature de ces apories ? N’est-elle pas un moyen privilégié de penser, de mettre en œuvre ce que le discours militant intersectionnel ou décolonial n’arrive pas à formuler sans se contredire ?
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Rennes
Appel à contribution - Histoire
Guerres et artefacts : de l’objet de guerre au fétiche (1795-1995)
Depuis la fin du XVIIIe siècle la guerre a produit un nombre considérable d’objets. Conçus par souci d’efficacité, transformés souvent par les combattants, ils prennent une dimension politique dans la culture contestataire. Ils constituent des trophées d’États ou privés (pour les vétérans) avec des mises en scènes ou en mémoire. La fin d’une guerre ne signifie pas leur destruction. Recyclés, disséminés (avec les risques encourus), ils alimentent les surplus, servent d’outils de travail (véhicules), de loisirs (camping), d’emblèmes de modes (blousons, vareuses etc.), sans oublier les jouets. Ils deviennent objets de collections et de muséographies aussi bien totalement anarchiques que raisonnées. Enfin, leur absence, leur conservation ou leur dangerosité nécessitent de multiples précautions, des savoirs experts et des aptitudes au récit. Sous ces diverses formes, l’objet de guerre dit notre rapport profond à la violence.
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Paris
Guerre et déplacements de populations
Regards croisés sur l’Europe aux XIXe et XXe siècles
La guerre a toujours été une cause majeure de mouvements de troupes et de populations civiles, faisant de la mobilité une expérience largement partagée. L’arrivée en Europe des réfugiés des zones de guerre en Irak et en Syrie à l’heure actuelle est le dernier exemple de ce phénomène. En revanche, les raisons, les formes, ainsi que les effets et conséquences de ces déplacements en temps de guerre ont varié au fil du temps tout comme les formes de mobilités se sont superposées ou succédées dans le même espace voire au cours d’une et même vie.
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Paris
Échos contemporains de la première guerre mondiale
Enjeux de frontières
Le passé n'est pas un temps clos. Les traités conclus à la suite de la première guerre mondiale, qui ont établi de nouveaux confins au sein des anciens empires et encadré l’expulsion et l’échange de populations nombreuses, continuent à nourrir les querelles historiques et mémorielles dans plusieurs pays d’Europe et du Moyen-Orient. Les tentatives d’apaiser les conflits liés au passé par des médiations politico-diplomatiques ou par des initiatives encourageant la coexistence de mémoires discordantes n’ont pas toujours été opérantes. Dans cette journée d’étude, on envisage de revenir sur la mémoire de la Grande Guerre dans les zones frontalières – incertaines, mixtes, etc. – où acteurs politiques et acteurs sociaux ne cessent de rappeler les « injustices » de l’histoire et de mettre en cause l’état présent des confins nationaux.
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Paris
Guerres et expériences européennes : convergences, transferts et circulations (1900–1950)
Aucune société nationale ne fonctionne en vase clos. Le développement considérable des moyens de transport et de la télécommunication dans la seconde moitié du XIXe siècle a rapproché les différentes régions du continent européen et a amplifié l’interpénétration des espaces économiques et d’information. Ce processus de convergence transcontinentale constitue le point de départ de ce que l’on pourrait qualifier de « communauté des Européens ». Cette évolution s’accompagne cependant du mouvement inverse, marqué par la montée des sentiments nationaux et des nationalismes, qui aboutissent à la fondation de nouveaux États en Europe centrale, de l’Est et du Sud-Est en 1918 et à l’aggravation de la question des minorités. On observe ainsi une évolution à première vue contradictoire : rapprochement d’une part et repli sur soi de l’autre.
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Toulouse
Depuis l’époque des drogmans, traduction et géopolitique sont indissociables, mais les bouleversements qu’a connus ce début de siècle (guerre contre le terrorisme, guerre d’Irak, printemps arabe, guerres en Libye, en Syrie, en Ukraine et autres conflits aux enjeux internationaux, mais aussi la montée des extrêmes en Europe) ont considérablement affecté et modifié les conditions d’exercice des métiers langagiers en général et de celui des traducteurs en particulier. Depuis toujours, les langues servent aussi à parler des ennemis et avec les ennemis. On assiste notamment à une politisation accrue des acteurs et à une instrumentalisation des produits de la traduction et de la communication multilingue à des fins politiques ou idéologiques, à la fois sur le terrain réel et virtuel.
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Rennes
Séminaire du groupe de recherche Ermine
Le groupe de recherche Ermine (CRBC EA-4451) organise un séminaire mensuel sur les thèmes suivants : concevoir la diversité : réflexion théorique sur les questions d’altérité, diversité, ethnicité, identité, minorité, nation, etc ; observer le monde : étude de cas concrets de minorités ou comparaisons entre minorités ; penser la Bretagne : analyse de la société bretonne contemporaine.
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