AccueilCatégoriesPériodesÉpoque moderneXVIIe siècle
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Grenoble | Lyon
Les produits dérivés de l’opéra (XVIIe–XVIIIe siècles)
Dès le début de son histoire, l’opéra français suscite la fabrication et la diffusion de nombreux objets, parallèlement aux représentations de l’Académie royale de musique : morceaux choisis d’airs à chanter ou à jouer, arrangements et transcriptions font la joie des amateurs de musique, tout en représentant d’intéressantes opportunités commerciales pour les éditeurs, arrangeurs et copistes. Parodies profanes et spirituelles donnent une nouvelle vie à de nombreux fragments d’opéras. Estampes ou gravures conservent et diffusent le souvenir visuel des spectacles. Cette importance des produits dérivés reste encore peu étudiée pour les XVIIe et XVIIIe siècles. Elle soulève diverses questions que les six séances de ce séminaire envisageront tour à tour.
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Paris
Séminaire de recherche sur les Lumières
Le département d’histoire moderne de l’Institut historique allemand (IHA) et l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris invitent à participer au séminaire de recherche sur les Lumières. Le séminaire est animé par Thomas Maissen et Antoine Lilti et nous y discutons des projets actuels de la recherche sur les lumières, particulièrement en Allemagne et en France.
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Versailles
« AteCop » : les premiers ateliers français de copistes en musique
À côté des imprimeurs et des graveurs, les copistes sont des maillons essentiels de la production des sources musicales. Ils peuvent travailler dans un atelier très productif (celui de Philidor et Fossard en est l’exemple typique), ou à l’inverse être des copistes occasionnels, chargés de préparer l’exécution d’une œuvre particulière. Leur production peut s’inscrire dans une visée commerciale (comme chez Foucault et Loulié) ou dans une ambition patrimoniale. Jusqu’ici, leur production a surtout été considérée par le biais des études sur les collections musicales ou dans l’étude des sources d’un compositeur dont on prépare une édition critique. Leur travail est d’autant plus difficile à apprécier que leurs copies sont rarement signées ni datées, de sorte que leur identification est parfois difficile. Outre la graphie elle-même, leur travail peut être qualifié avec les outils de la codicologie (papiers, collation, reliure...) comme de la rastrologie (mise en page, mesures, encres...).
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Vichy | Paris
Thermalisme et politique (XVIIe–XIXe siècle)
Année 2021
Ce séminaire vise à interroger les enjeux politiques autours des eaux minérales et des villes thermales de l’époque moderne. La médecine des eaux s’organise différemment selon les pays d’Europe : en France, elle se développe autour d’institutions multiples (hôpitaux, sanatoriums, fermes d’exploitations thermales). L’État cherche à assurer le contrôle de celui de l’eau elle-même et institutionnalise le thermalisme en développant un savoir d’état sur ces pratiques, qui s’accompagne de politiques de santé publique pour en faciliter l’accès. En Angleterre, l’assistance est agencée par des souscriptions, les sociétés de bienfaisance et des hôpitaux privés (Borsay, 1999). Par ailleurs, cette médecine s’exporte dans les colonies : les colons créent des stations thermales dans les colonies, et reviennent soigner leurs maladies coloniales aux eaux nationales (Jennings, 2009). La question de la propriété de l’eau, un bien commun (commons), est centrale dans tous ces développements institutionnels et entrepreneuriaux : à qui appartient l’eau ? La ville, l’état, les usages, les exploitants ?
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Paris
Fictions et économie au siècle des Lumières
Si la littérature, sous la forme du roman, du théâtre ou de la fable, peut instruire l'économie, elle vient aussi, sous celle de la fiction, et à l'intérieur même des textes économiques les plus classiques, donner à penser ce que la rationalité discursive peine, voire échoue à appréhender. Telle est l'idée au point de départ de ce séminaire ouvert à tous, qui accueillera, à chaque séance, deux chercheurs invités à présenter et à discuter l'un ou l'autre de ces deux aspects de l'articulation entre littérature et économie.
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Paris
Le monde de l’imprimé en Europe occidentale (vers 1470-vers 1680)
Ateliers-conférences pour les agrégatifs
Pour accompagner les agrégatifs dans la préparation de cette nouvelle question du programme d'histoire, les conservateurs de la bibliothèque Mazarine ont conçu plusieurs ateliers-conférences. Le principe est d’aborder l’histoire de l’imprimé dans ses divers aspects (production et marchandisation, régulation, fonctions, réception et usages…), à la faveur de séances thématiques organisées autour de pièces sélectionnées dans les collections. Une attention toute particulière sera consacrée à la manufacture, à la matérialité et aux mutations formelles des objets imprimés.
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