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  • Béja

    Appel à contribution - Histoire

    Frontières et régions frontalières

    La notion de limite d’État est présente dès l’Antiquité. En effet, l’Empire romain est bordé, à partir du Ier siècle, par un limes, ligne de postes fortifiés permettant de contrôler et de repousser les populations « barbares » vivant de l’autre côté. Par endroit, il s’agit d’une ligne continue. Ainsi, entre 122 et 127, l’empereur Hadrien fait édifier un mur de 117 kilomètres entre l’Angleterre et l’Ecosse actuelles. Au VIe siècle, l’historien byzantin Procope de Césarée distingue bien la romaion gè (terre des Romains) et les autres régions situées au-delà. Le mot « frontières » apparaît en français au XIIIe siècle. Il dérive du terme militaire « front » désignant la zone de contact avec une armée ennemie. L’acception actuelle se fixe progressivement à partir du XIVe siècle, à mesure que les pouvoirs étatiques se renforcent et qu’ils soumettent les territoires dépendant d’eux à des lois et à des impôts. Le progrès des techniques cartographiques et les travaux des ingénieurs topographes qui se développent à l’époque moderne permettent aux dirigeants de mieux définir les limites de leurs territoires et de mieux les contrôler. Cependant la fixation des frontières n’est pas uniforme dans le temps et, au XXe siècle, certains pays, en proie à des difficultés politiques ou économiques, n’ont pas encore exactement précisé l’emplacement de leurs confins.

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  • Béja

    Appel à contribution - Géographie

    Entre abondance et rareté : eau et sociétés dans le monde arabo-méditerranéen et les pays du Sud

    L’eau, c’est la vie, ou la base de la vie. Cette affirmation, dictée par le bon sens et fréquemment érigée en proverbe, mériterait-elle que l’on s’y attarde si la crainte (fondée ou non) de voir l’humanité un jour privée d’eau ne lui conférait une lancinante actualité ? En fait, il s’agit là d’une manière réductrice de poser la question. Que les plus grands spécialistes parviennent à démontrer rigoureusement qu’aucune pénurie globale d’eau douce n’est à redouter dans un avenir prévisible devrait certes soulager la conscience de la partie de l’humanité qui jouit d’un confort matériel minimal. Par contre, que changerait une telle nouvelle au sort de tous ceux qui ne disposent pas d’un accès régulier à l’eau potable ou qui sont exposés aux multiples maladies transmises par l’eau, aux catastrophes naturelles liées à l’eau, etc. ? Raisonner exclusivement en termes de disponibilités physiques revient à éluder le caractère éminemment social des règles d’accès à l’eau, quels que soient les lieux et les époques.

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