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In vivo arts, n° 1

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Publicado el lunes 08 de agosto de 2022

Resumen

Après la publication d’un numéro-pilote dédié aux Crise(s), et d’un numéro spécial Dépasser les binarités : représentations et performances des genres et des sexualités, le collectif In vivo arts lance un appel à contribution pour le premier numéro de la plateforme consacré aux Animaux. En suivant la même démarche transdisciplinaire annoncée lors du lancement de la plateforme, les contributions reçues vont harmoniser les différents clusters disciplinaires : esthétique(s), philo-performance(s), humanité(s), queerness, pluralité(s), et dialogue(s).

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Argumentaire

Après la publication d’un numéro-pilote dédié aux CRISE(s), et d’un numéro spécial Dépasser les binarités : représentations et performances des genres et des sexualités, le collectif IN VIVO ARTS lance un appel à contribution pour le premier numéro de la plateforme consacré aux ANIMAUX. En suivant la même démarche transdisciplinaire annoncée lors du lancement de la plateforme, les contributions reçues vont harmoniser les différents clusters disciplinaires : ESTHÉTIQUE(s), PHILO-PERFORMANCE(s), HUMANITÉ(s), QUEERNESS, PLURALITÉ(s), et DIALOGUE(s).    

Le dernier film du norvégien Eskil Vogt, Les Innocents, montre, parmi d’autres, un chat qui se fait torturer par des enfants, et qui est ensuite jeté du haut d’un escalier, afin de tester son endurance. La scène montrant le chat boitant, avec sa patte renversée, agresse la perception visuelle du public, d’autant plus que, finalement, la tête du chat est écrasée par les mêmes enfants.

Dans une esthétique diamétralement opposée – tant du point de vue du médium d’expression artistique que de la portée du sensible – au théâtre des Bouffes du Nord de Paris, le couple d’artistes Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias réalise le spectacle Là. Mêlant danse et acrobatie, le spectacle a la particularité d’introduire comme personnage un corbeau pie bien vivant, appelé Gus. Scrutant la salle des Bouffes du Nord, Gus s’inscrit dans le « réel » scénique et, malgré lui, nous fait formuler des questionnements dépassant largement sa nature animale. « Chaque scène où les animaux interviennent garde une part d’improvisation », rappelle Camille Decourtye, réinvestissant ainsi la question de la « mimésis » et de la part du « réel » dans la représentation scénique.

Entre ces deux pôles esthétiques, à l’ère du transhumanisme, de l’anthropocène, de la collapsologie et des dérives écologiques, pour ce premier numéro, le collectif In Vivo souhaite rassembler des réflexions sur l’usage et le recours aux animaux dans les arts du spectacle vivant. Certes, les animaux sur les scènes et les écrans ne datent pas d’hier ou d’aujourd’hui, et les « performing species » (Una Chaudhuri et Holly Hughes) opèrent ce « tournant animal » (animal turn) dont parlent les spécialistes en sciences humaines et sociales. Sur cette toile de fond, nos questionnements sont les suivants : Comment les animaux réinvestissent les scènes et les écrans quand ceux-là deviennent leurs nouveaux espaces de vie (ou de mort) ?  Est-ce que les animaux trahissent (ou provoquent) une crise de la représentation dans les arts du spectacle vivant ? À quel nouvel acte de contemplation (regard) font-ils appel ?

La problématique des animaux dépasse, bien entendu, la dimension de la représentation, car on constate l’articulation (ou du moins, l’émergence) d’une éthique visant à appréhender l’usage et le recours aux animaux dans les arts de la scène et de l’écran. Comment comprendre et, surtout, comment théoriser cette éthique sans porter atteinte à la liberté (quasi)totale du geste artistique ? Quid du rapport des institutions et des ONG quant à ces pratiques artistiques ? Comment s’accordent les moyens de production artistique aux normes qui structurent les droits des animaux ? La réflexion pourrait donc soulever des questionnements d’ordre éthique, anthropologique, voire historique, à en tenir compte aussi de l’écart qui s’établit entre la façon de concevoir la protection des animaux d’une culture à une autre, dans un contexte des pluralités sociétales.

De Robert Bresson (Au hasard Balthazar, 1966) à Jerzy Skolimovski – récemment primé à Cannes pour son dernier film E.O. (Hi-Han) –, de Roméo Castellucci à Bartabas, ou encore de Steven Cohen à Rébecca Chaillon, notre volonté est d’harmoniser des réflexions sur les animaux tels quels, en accordant une bien moindre attention aux problématiques liées au symbolisme animal (par exemple, le recours au déguisement par les artistes). De ce fait, nous serions particulièrement sensibles aux propositions visant à explorer exclusivement la présence concrète des animaux (vivants ou résultant des processus de taxidermie) et des matières dérivées (viandes, organes, sang, fourrures…) sur les scènes et les écrans. L’approche pourrait être historique – des arènes aux arts circassiens et aux performances scéniques et filmiques – ou centrée sur des études de cas spécifiques.

Modalités de soumission

Les propositions d’articles, essais, ou entretiens (300 – 400 mots), en anglais ou français, accompagnées d’une courte biographie doivent être envoyées par courriel, à l’adresse invivoarts@gmail.com

au plus tard le 30 novembre 2022, à minuit (heure de Paris).

Les contributions retenues (lesquelles seront communiquées courant décembre 2022) feront l’objet d’une publication dans le premier numéro In Vivo – ANIMAUX. À ce titre, la version définitive de la publication devra être envoyée au plus tard le 15 avril 2023, à minuit (heure de Paris), la sortie du numéro étant prévue en juin 2023.

La longueur des contributions se décline ainsi :

  • Articles scientifiques / études de cas : entre 5 000 et 10 000 mots
  • Essais : entre 3 000 et 5 000 mots
  • Comptes rendus (livres, spectacles, films) : entre 1 500 et 2 500 mots
  • Entretiens : entre 3 000 et 5 000 mots

L’équipe In Vivo accepte et encourage les propositions venues de la part des chercheur.e.s, dès le niveau Master. Dans l’esprit In Vivo, l’appel à contributions est également ouvert à l’ensemble de la communauté artistique, qu’il s’agisse de personnes engagées dans la création ou des spécialistes situé.e.s du côté de la production et de la promotion artistiques.

Nous vous prions de bien vouloir préciser dans votre courriel le cluster auquel vous souhaitez contribuer.

Coordinateur du numéro

Alexandru Bumbas – IRET (Université Sorbonne Nouvelle) / INALCO

Comité scientifique

  • Mélissa Bertrand – LIRAA (Université Sorbonne Nouvelle)
  • Mathilde Baïssus – Université Saint-Denis
  • Doina-Anca Cretu – Institut Masaryk, Prague
  • Larissa Luica – CEREFREA/Université de Bucarest
  • Nadin Mai – fondatrice The Arts of Slow Cinema (https://theartsofslowcinema.com/)
  • Marie Marquelet – HCTI (Université de Bretagne Occidentale)
  • Andreï-Simionescu Panait – Université Polytechnique de Bucarest
  • Anca Pop – Université de Warwick
  • Bérengère Rocher – Université Sorbonne Nouvelle
  • Laura-Florina Stan – Université Hankuk des Études Étrangères, Seoul

Fecha(s)

  • miércoles 30 de noviembre de 2022

Palabras claves

  • animal, art, spectacle vivant

Contactos

  • Bumbas Alexandru
    courriel : invivoarts [at] gmail [dot] com

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Bumbas Alexandru
    courriel : invivoarts [at] gmail [dot] com

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Animaux », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el lunes 08 de agosto de 2022, https://doi.org/10.58079/19d0

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