AccueilTemporalités des expériences de recherche en géographie

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Publié le mercredi 26 octobre 2022

Résumé

Ce numéro des Carnets de géographes intitulé « Temporalités des expériences de recherche en géographie » souhaite explorer la place que l’on accorde à l’expérience du temps dans la manière dont se construisent nos catégories et savoirs géographiques. Il s’inscrit dans la continuité des travaux de sciences sociales réfutant l’idée d’une extériorité du chercheur à sa recherche en plaçant la focale sur le temps de l’expérience, le temps vécu, matérialisé. Il s’agit donc de mettre en dialogue la littérature sur la production de savoirs situés et les travaux qui explorent ce que le temps de l’expérience de recherche fait à la géographie.

Annonce

Coordination du numéro

  • Claire Aragau,
  • Marie Bridonneau
  • Mathilde Jourdam-Boutin
  • Khadidja Medani
  • Amandine Spire

Argumentaire

Ce numéro des Carnets souhaite explorer la place que l’on accorde à l’expérience du temps dans la manière dont se construisent nos catégories et savoirs géographiques. Il s’inscrit dans la continuité des travaux de sciences sociales réfutant l’idée d’une extériorité du chercheur à sa recherche en plaçant la focale sur le temps de l’expérience, le temps vécu, matérialisé. Il s’agit donc de mettre en dialogue la littérature sur la production de savoirs situés et les travaux qui explorent ce que le temps de l’expérience de recherche fait à la géographie.

À quel moment l’expérience du temps s’intègre dans la démarche géographique, déplace le regard, transforme nos approches, met en lumière des objets n’ayant pas, jusque-là, suscité notre intérêt ? Comment le temps social et politique modifie-t-il la manière de penser et de construire nos objets et démarches de recherches ? A quel moment et comment ces temporalités modifient-elles la manière de penser nos objets de recherches ? Quelle réflexivité peut-on avoir sur les expériences du temps dans la construction, l’écriture et la transmission des savoirs géographiques ? Ce sont autant de questions que ce numéro souhaite soulever. En dialogue avec la réflexion sur la lenteur comme relation au temps ancrée dans l’espace (Godillon, Lesteven, Mallet, 2015), les travaux sur la mémoire comme registres de légitimité des lieux (Didier, 2018) et ceux sur la dimension spatiale des valeurs patrimoniales attribuées au temps (Gravari-Barbas, Guichard-Anguis, 2003), ce numéro appelle à une réflexion critique sur ce qui, dans le temps comme expérience, contribue à la production de savoirs géographiques.

Carnet de recherches :  Enjeux épistémologiques de l’intégration du temps de l’expérience dans la construction de savoirs géographiques

Le dernier congrès de l’UGI « le temps des géographes » invitait la communauté des chercheurs à identifier l’articulation entre échelles spatiales et temporelles dans la conduite de leurs travaux. De la géographie historique (Claval, De Planhol, 1988), à la time-geography, en passant par la géohistoire (Grataloup, 2015) pour saisir le lien entre l’espace et le temps dans la conduite de toute action (Hägerstrand, 1970), la lecture des paysages (Pitte, 2020) ou l’étude des espaces urbains (Huyssen, 2003), la perspective du temps s’inscrit à différents titres dans la pensée géographique. Ce numéro ne souhaite pas aborder le temps sous toutes ses facettes : il invite à placer la focale sur l’expérience du temps et les différentes manières dont les temporalités sociales et politiques s’inscrivent dans la pensée géographique.

Il s’agit donc de saisir le poids de l’expérience du temps dans les positionnements et les tâtonnements des chercheurs au gré des évènements politiques (quand le temps s’accélère), des évolutions de société (quand le temps s’étire), de la répétition ou du retour (quand le temps est cyclique) : autant de contingences qui transforment problématiques et terrains (les questions demeurent ou se reformulent). C’est tout l’espace de la recherche mais aussi de vie des chercheurs qui subit des transformations liées au temps, entre résilience et perte, temps fort et temps d’attente, temps de fermeture, voire de renoncement. Quatre principaux axes sont proposés afin d’inciter à se saisir de ces questions :

Temps choisi et temps subi des recherches en géographie

La recherche en géographie croise nécessairement le temps de l’actualité, du fait social, du fait politique. Certains moments nécessitent alors de refonder les positionnements, de les complexifier et par là-même de redessiner le rapport du chercheur à son objet. A l’extrême, les situations de crise, de guerre imposent de questionner la possibilité, si ce n’est la nécessité de poursuivre une recherche (Agier, 1997). Enfin ces situations dites d’exceptions, nous permettent d’aborder la question des contingences institutionnelles comme une part non négligeable du temps subi et imposé au chercheur et à sa recherche. Une option peut être celle de se retirer d’un terrain ou d’une recherche dans des moments incompatibles avec leur poursuite. Peut alors se poser, dans un deuxième temps, la question du retour sur un terrain : qu’est-ce que les temps de rupture et de retour permettent de penser que l’expérience continue ne donnerait pas à voir ? Quels sont les temps où une recherche faite sens ? Y a-t-il Des moments opportuns pour débuter une recherche ou y mettre fin ? et aux yeux de qui ? Comment intégrer la part de ces temps, subis, dans l’orientation de nos objets de recherches ?

La familiarisation, interroger les temporalités longues d’une recherche

La connaissance et la familiarité acquise avec un objet et/ou un terrain de recherche au cours du temps ne minore pas les enjeux de positionnement scientifique. Cette temporalité, celle du temps long de la vie, professionnelle comme personnelle, et de la construction d’un objet de recherche sur plusieurs années (Bridonneau, 2021), sur une vie (Chapuis, 2007), voire sur plusieurs générations de chercheures est aussi en partie subie. Or elle influence pleinement la relation des chercheurs à l’objet de recherche. De plus, au fil de la recherche, les terrains, les espace d’études, s’émaillent de lieux de vie et d’expériences intimes. L’espace d’étude devenu familier, la mise à distance et l’objectivation sont plus difficiles à opérer. L’œuvre de la géographe Renée Rochefort, par exemple, « illustre en quoi le terrain relève d’une expérience qui est celle du rapport entre un objet d’étude, une méthode, une aire d’étude et un(e) chercheur(e) lesquels s’organisent et évoluent en fonction d’affects donnés » (Labussière, Aldhuy, 2012). Dans une perspective réflexive, comment donner à voir les transformations de l’objet de recherche avec l’expérience du temps ?

Ajuster la recherche aux temporalités des autres ?

Au-delà des outils mobilisés pour figurer, mesurer, qualifier le territoire, la pratique située des acteurs influence la construction des savoirs géographiques, au gré de la fréquentation du terrain d’étude et de la redéfinition des rôles comme des implications du chercheur dans le temps. L’intensité de cette problématique est d’autant plus vive dans le cadre des méthodes de recherches participatives, des expériences de recherche-action mais aussi lorsqu’il y a convergence entre recherche et engagement politique (Opillard, 2019). Dans ces démarches, les chercheurs ont des multi-pratiques dont les temporalités ne s’accommodent pas toujours de celles de la recherche : le temps long des pratiques et des habitudes, le temps du changement et des bascules, le temps de la transformation et de la crise... Comment se positionner au sein de ces différents rythmes ? Comment construire de la continuité dans le travail quand le temps des uns se suspend (fin d’un mandat, fin d’un projet associatif, etc.) ou s’accélère (agenda politique, situation d’urgence, etc.) ? En quoi les différents positionnements (observateur, militant, expert, médiateur...) jouxtant ou se superposant à celui de chercheur s’articulent-ils au cours du temps transformant de fait l’objet de recherche ?

Quelle place pour les récits de vie des chercheurs ?

Ces reconfigurations ont d’autant plus d’impacts chez les géographes dont les recherches reposent sur des pratiques de terrain qui font de ce dernier un espace où se jouent des expériences personnelles, vécues et représentées, alimentées par des relations interpersonnelles. Ces dernières sont constitutives de la recherche qui se précise et s’affine en fonction des rencontres, des interactions. Les géographes hésitent encore à interroger leur démarche au regard de leur trajectoire personnelle, même si certains exercices académiques, à l’instar de l’habilitation à diriger des recherches, les y encouragent. L’impact du temps et de l’expérience sur une recherche ne pouvant être réduits à une mise en récit de soi, ce ne sont pas tant des récits d’égo-géographie (Calbérac, Volvey, 2014) que nous sollicitons ici que des éclairages sur les effets de l’imbrication de différents espace-temps dans la production de la recherche : quelle part de la trajectoire du chercheur peut, au contraire, être explicitée ou intégrée à l’analyse pour saisir le sens donné à une recherche dans la durée et dans une perspective réflexive ? Quelle part d’intimité le chercheur peut-il, ou doit-il, conserver ?

Carnets de terrain :  enjeux méthodologiques et éthiques liés aux temps de et dans l’enquête

Les carnets de terrain proposent de rassembler des contributions selon deux axes distincts.Un premier axe, réflexif, interroge la prise en compte du temps de l’enquête comme constitutif de l’expérience du chercheur sur son terrain. Un deuxième, méthodologique, questionne l’opportunité pour le géographe de s’intéresser à l’outil biographique afin d’examiner le temps dans l’enquête.

Le temps de l’enquête

Intégrer la pluralité des temps dans la construction d’un terrain revient à considérer qu’un terrain préexiste à l’arrivée du chercheur, c’est-à-dire que le chercheur déploie sa recherche dans un espace construit, pensé, vécu par d’autres que lui. Nous encourageons ici les textes examinant les tensions et opportunités produites sur un terrain par l’imbrication des temps académiques, politiques et personnels dans la conduite de l’enquête. Comment négocier le temps et la distance réflexive nécessaires à la production d’une recherche face aux demandes – le plus souvent pressées - de résultats par des acteurs associatifs, des travailleurs sociaux, des acteurs politiques, économiques ? Le géographe sur le terrain n’est pas extérieur au jeu d’acteurs qu’il cherche à déceler sur un territoire : comment peut-il maintenir sa présence sur un terrain qui se transforme ? Comment les pratiques et méthodes de recherche s’ajustent-elles aux fluctuations sociales, économiques, politiques d’un terrain donné ? Comment ces différents rôles permettent-ils de négocier les relations de pouvoir induites par la présence prolongée sur le terrain ? Ces tensions peuvent, par exemple, apparaître particulièrement vives dans le cas des thèses CIFRE ou encore lors de missions d’expertise influençant choix méthodologiques, pratiques du terrain et agenda du chercheur.

Enfin, tous les terrains ne se valent pas dans le paysage scientifique. Certains terrains sont balisés, connus, voire sur-étudiés (Chossière, Desvaux, Mahoudeau, 2021) : sur ces terrains, les chercheurs héritent d’une relation et des pratiques plus ou moins acceptées, reconnues de et par leurs prédécesseurs. Son entrée sur le terrain peut être perçue par ses interlocuteurs comme un retour, celui du chercheur qui pose des questions, observe, etc. A l’inverse, d’autres terrains sont plus hermétiques, voire oubliés soit parce que l’accès y est considéré comme dangereux, et y est donc interdit par l’administration de la recherche (essentiellement pour des raisons de sécurité), soit qu’ils sont exclus des découpages épistémiques (Müller, 2021) ou des traditions disciplinaires. Dans tous les cas, le chercheur doit gérer les temporalités qui encadrent celle de son enquête, composer avec le passé. Comment ces contraintes liées au passé, présent et futur modifient-elles le choix ou la conduite d’une enquête ?

Le temps dans l’enquête

Cet axe propose un espace de réflexion sur l’attention que les géographes accordent aux expériences individuelles dans l’enquête de terrain. Si les géographes ont innové en mettant en place des techniques spécifiques pour recueillir les événements majeurs qui composent une biographie (par exemple les matrices utilisées dans l’étude des systèmes résidentiels, cf. Imbert, Dubucs, Dureau, 2014), on peut se questionner sur le faible recours aux récits de vie. Quelle appropriation par les géographes de cette technique d’enquête qui implique de formuler a posteriori des liens entre des événements pour élaborer une narration biographique ? Comment restituer la dimension spatiale de cette narration en incorporant les transformations liées au temps (vécu et politico-social) et donc reconstruits (Spire, 2014) ? Comment les expériences à l’échelle d’une vie renseignent-elles les dynamiques spatiales qui intéressent le géographe ? Comment les expériences individuelles mises en récit peuvent-elles dépasser le cas individuel et contribuer aux savoirs géographiques ? Comment les lieux se reconstruisent-ils à travers leur mise en récit par les enquêtés eux-mêmes ? Les propositions pourront aussi porter sur l’apport des « biographies d’objets » comme option méthodologique pour intégrer le temps dans l’enquête de terrain. Que nous apprennent les trajectoires d’objets sur les possibilités d’intégrer le temps dans l’écriture des lieux ?

Carnets d’enseignements : Situer, recevoir et transmettre les expériences construites dans le temps

Ce numéro souhaite enfin décliner les expériences du temps dans la construction des savoirs géographiques sous l’angle des enjeux de transmission entre générations de chercheurs, ou encore entre professionnels et étudiants que ces passations soient tacites ou explicites.

Qu’hérite-t-on en s’engageant sur un sujet donné ? 

C’est d’abord la dimension collective des transmissions que nous nous souhaitons questionner dans la perspective de ce numéro, à l’échelle des passages successifs des chercheurs d’une génération à l’autre. Outre les pratiques ou les sujets, nous proposons par exemple de questionner la place d’acteurs peu visibles des transmissions de savoirs géographiques : les assistants de recherche, les interprètes ou les personnels des centres de recherche. C’est là l’occasion de mentionner, aussi, les outils matériels de cette transmission et tout ce qu’ils offrent comme potentiels de savoirs plus ou moins inscrits dans des dispositifs institutionnels. Des fichiers de verbatim issus d’enregistrements aux carnets de notes manuscrites, de la photographie au film (qui rejoignent les dispositifs de la sociologie visuelle) en passant par les relevés cartographiques et traitements de données statistiques, c’est tout un ensemble de dispositifs d’écriture du terrain qui engagent les chercheurs, mais aussi les médiateurs dans les traces qu’ils laissent, transmettent ou effacent. C’est aussi l’environnement de la recherche qui s’y lit pour comprendre la construction de données en situation. Que laisse-t-on de sa recherche sur le terrain ? Que laisse-t-on de soi dans la transmission d’un terrain ?

Les temporalités de la transmission professionnelle

Dans cette rubrique, nous souhaitons aussi réfléchir aux changements de pratiques d’enseignements en lien avec l’intégration dans les formations de géographie de l’expérience, et notamment de l’expérience vécue d’une pluralité d’acteurs. En quoi les réformes de concours et de la préparation des enseignements modifient les pratiques pédagogiques dans la manière d’intégrer l’expérience du temps dans la transmission des savoirs géographiques ? La professionnalisation récente des formations de géographique, très débattue, a conduit au renforcement des liens entre les acteurs du monde dit professionnel et les salles de cours de l’université (Pichon et al., 2017). Qu’est-ce que le contact direct entre les étudiants, les enseignants, les chercheurs, d’un côté, et les acteurs du territoire, publics comme privés, de l’autre, apporte à la formation en géographie ? Comment la transmission directe d’expériences, de vies professionnelles, de savoirs non-universitaires fait évoluer le rapport de chacun à notre discipline et son enseignement ? Quel est le rôle de l’enseignant dans cette mise en relation ? Quels savoirs émergent de ces entrées et sorties de l’université ? Quelles limites aussi ? La question des temps imbriqués se pose alors à nouveau : comment s’intègrent les temporalités de l’enseignement, de l’apprentissage et de la professionnalisation ? La généralisation des ateliers et stages professionnalisants au sein des cycles de formation nécessite sans doute des ajustements des modes et temporalités d’enseignement de chacun (Carriou, 2018). Enfin, les réformes récentes des concours de l’enseignement et la refonte des programmes s’inscrit également dans un processus de « professionnalisation » de la formation des enseignants du secondaire. La coexistence de générations d’enseignants en géographie et de leurs relations respectives à la recherche et aux savoirs géographiques, nous semble ainsi un dernier élément à questionner.

Modalités de soumission

Pour soumettre un article, l’auteur·ice doit envoyer :

  • une version électronique de l’article au format Word (*.doc) ou Rich Text Format (*.rtf), incluant les illustrations et les tableaux à l’emplacement où ils doivent être reproduits, et réalisée autant que possible à partir du modèle de document Carnetsdegeo.rtf, qui est conforme aux normes de mise en forme typographique proposées par la revue ;
  • les fichiers originaux des illustrations incluses dans l’article, chaque fichier contenant une illustration et portant le nom de la référence de l’illustration dans l’article (voir ci-dessous : « Illustrations ») ;
  • le cas échéant, l’ensemble des documents constituant les annexes électroniques de l’article et destinés à la publication sur le site internet de la revue, aux formats proposés par la revue (voir ci-dessous : « Annexes électroniques »).

Ces documents doivent être envoyés à la revue sous forme électronique à l’adresse : carnets.de.geographes@gmail.com

jusqu’au 1er février 2022.

Modalités de sélection

Les propositions de contribution aux rubriques Carnets de recherches, Carnets de terrains et Carnet d'enseignements font l’objet d’une procédure d’évaluation en double aveugle, mobilisant des relecteurs extérieurs et des membres des comités scientifiques et de rédaction de la revue. Les autres propositions (lectures, soutenances) sont soumises à la seule relecture du comité de Direction, chargé de veiller à la cohérence de la proposition avec la ligne éditoriale.

La première version d’un article peut être acceptée à la publication, sans modifications ; acceptée à la publication avec une demande de modifications mineures ; soumise à une demande de modifications majeures, ce qui implique une nouvelle évaluation, après modifications ; refusée à la publication.

Le cas échéant, la seconde version du texte devra faire apparaitre de manière explicite les modifications (par l’usage d’une autre couleur de police et/ou du suivi de modifications) et présenter de manière synthétique, dans un feuillet ouvrant le texte les réponses aux questions posées par les évaluateurs.

Consulter la composition des comités de rédaction et de lecture.


Dates

  • mercredi 01 février 2023

Mots-clés

  • temporalité, dimension spatiale, géographie, science sociale, récit de vie, production des savoirs, terrain, carrière, vie de la recherche, temps de la recherche

Contacts

  • Amandine Spire
    courriel : amandinespire [at] gmail [dot] com
  • Claire Aragau
    courriel : claire [dot] aragau [at] parisnanterre [dot] fr
  • Mathilde Jourdam-Boutin
    courriel : m [dot] jourdamboutin [at] gmail [dot] com
  • Marie Bridonneau
    courriel : bridonneaumarie [at] gmail [dot] com
  • Khadidja Medani
    courriel : khadidja [dot] medani [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Mathilde Jourdam-Boutin
    courriel : m [dot] jourdamboutin [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Temporalités des expériences de recherche en géographie », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 26 octobre 2022, https://doi.org/10.58079/19st

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