AccueilFormes discursives. Évoquer le passé et répondre aux enjeux contemporains

AccueilFormes discursives. Évoquer le passé et répondre aux enjeux contemporains

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Publié le lundi 30 janvier 2023

Résumé

Le passé et le présent sont inévitablement liés. Leur relation nous permet de comprendre et d’exprimer quels sont les moyens les plus adéquats d’accueillir et de faire face à l’avenir. Le passé aide souvent notre compréhension du présent, tout en essayant de trouver des solutions à ses problèmes et défis. Cette conférence en ligne offre un espace de discussions sur la diversité des formes discursives utilisées pour évoquer le passé, les nombreux problèmes mondiaux et crises planétaires qui nous ont affectés et nous affectent encore aujourd’hui, et sur la manière dont ceux-ci ont été reflétés, communiqués et modifiés dans les médias de masse et les réseaux sociaux grâce à l’emploi de stratégies de més/désinformation.

Annonce

Argumentaire

Le passé et le présent sont inévitablement liés. Leur relation nous permet de comprendre et d’exprimer quels sont les moyens les plus adéquats d’accueillir et de faire face à l’avenir. Le passé aide souvent notre compréhension du présent, tout en essayant de trouver des solutions à ses problèmes et défis. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses formes d’expression évoquent le passé, le réinterprètent et le revisitent, dans le but de révéler, de critiquer et de chercher à réparer des problèmes contemporains d’une grande pertinence et d’un grand impact. À la lumière des événements les plus récents de l’histoire mondiale et européenne, faire face aux crises à plusieurs niveaux est devenu crucial. Si nous partons de l’affirmation de Sir Winston Churchill selon laquelle « les difficultés maîtrisées sont des opportunités gagnées », il est d’autant plus notable d’aborder l’importance du lien entre le passé et le présent, tout en regardant avec optimisme vers l’avenir. Cette conférence en ligne offre un espace de discussions sur la diversité des formes discursives utilisées pour évoquer le passé, les nombreux problèmes mondiaux et crises planétaires qui nous ont affectés et nous affectent encore aujourd’hui, et sur la manière dont ceux-ci ont été reflétés, communiqués et modifiés dans les médias de masse et les réseaux sociaux grâce à l’emploi de stratégies de més/désinformation. En outre, la conférence tente d’analyser et d’apporter des réponses ou des solutions aux problèmes résultant des crises mondiales dans les domaines des médias et de la communication, de la linguistique, de la littérature et de la culture. Nous encourageons les propositions dans les domaines de la linguistique, de l’analyse du discours, des études littéraires, des études de communication, des études culturelles, de la sociologie, de la philosophie, des arts, du journalisme, etc. Les propositions de communication se rapporteront essentiellement sur les sujets évoqués ci-dessous :

Réception des mythes

De nombreuses productions des industries culturelles contemporaines reprennent des récits mythiques anciens tels que les mythes grecs, égyptiens, nordiques, les légendes arthuriennes et bien d’autres. En témoignent les nombreux livres, films, jeux, bandes dessinées ou séries télévisées mettant en scène les panthéons de ces mythologies, leurs dieux et leurs héros. Ces reprises montrent donc un intérêt certain pour ces matières narratives souvent rattachées aux passés de nos sociétés contemporaines (Di Filippo, 2020). Ce faisant, elles participent aussi à construire des images et des visions de ces récits qui ne correspondent pas toujours à ce que les sources nous apprennent (Di Filippo, 2019). Ces histoires sont parfois vues comme des récits fondateurs dans une vision romantique, voire même servent des idéologies politiques néo-romantiques ou d’extrême droite. L’usage de récits anciens peut aussi permettre d’évoquer des problèmes sociaux et politiques actuels. Dans son très bel ouvrage Ragnarok, l’auteur danois Villy Sørensen, reprend les mythes nordiques pour mettre en scène l’opposition entre les deux blocs au moment de la crise des euromissiles durant la guerre froide. Ce même récit médiéval scandinave de la fin des temps sert aujourd’hui de référence pour évoquer les problèmes écologiques dans la récente série télévisée Norvégienne Ragnarok. Les questions de féminisme et de la place des femmes sont également évoquées, par exemple à travers les réécritures des mythes grecs donnant une place plus importante aux personnages féminins (Martigny, 2022). Hans Blumenberg (2005 [1971], 1979, 2016 [2014]) appelle les transformations des mythes au fil du temps le « travail sur le mythe ». Dans cet axe, il s’agira donc de s’intéresser aux manières dont les mythes et mythologies sont utilisés comme des évocations de récits passés permettant à la fois de reconstruire des images des temps anciens et d’aborder des questions de société contemporaines.

Médiévalisme

Ces dernières décennies ont également vu croître un intérêt pour la période médiévale (Besson, Blanc, Ferré, 2022), mise en scène dans de œuvres sur de multiples supports médiatiques. Ces réinventions de la période médiévale peuvent prendre la forme de récits historiques plus ou moins fidèles ou bien de mondes de Fantasy, comme ceux du Seigneur des Anneaux de J. R. R Tolkien adapté de nombreuses fois, celui de Game of Thrones de Georges R. R. Martin ou d’univers de nombreux jeux vidéo comme celui du récent Elden Ring, du studio From Software. L’intérêt pour le Moyen Âge se manifeste aussi dans les reconstitutions médiévales ou les Art martiaux historiques européens – AMHE (Tuaillon-Demésy, 2013). Ce phénomène, appelé par les chercheurs le « médiévalisme » depuis la fin des années 1970 (Ferré, 2010 ; Utz, 2017) se retrouve aussi bien du côté des productions érudites que du côté des productions culturelles renvoyant à l’imaginaire ou aux cultures populaires. Les usages du Moyen Âge peuvent également être politiques (di Carpegna Falconieri, 2015) et utilisés dans un sens péjoratif, comme celui des temps barbares, ou dans un sens positif, en opposition au progrès technologiques et leurs effets sur l’environnement. Dans cet axe, il s’agira donc d’aborder le médiévalisme comme « un phénomène complexe, tant politique que littéraire, tant économique que social ou culturel » (Besson, Blanc, Ferré, 2022 : 5). Dans leur Dictionnaire du Moyen Âge Imaginaire, les directeurs soulignent les variations spatiales et temporelles que peuvent prendre les médiévalismes à travers le monde. Poursuivant cette idée, dans le cadre de ce colloque, les propositions portant plus spécifiquement sur les médiévalismes français, anglais et roumain seront les bienvenues.

Problèmes et crises mondiaux contemporains

Un certain nombre de crises ont assailli ces dernières années la scène mondiale, allant du monde de la politique, de l’économie et des finances, des aspects sociaux, de la santé, à l’environnement et à l’éducation (Lomborg, 2009 ; Cottle, 2009 ; Reifer, 2014). L’histoire mondiale récente a été marquée par des problèmes et des défis interconnectés à grande échelle liés à la migration, à la discrimination, à la guerre et au déplacement, au terrorisme, à l’instabilité et à la crise (géo)politiques (Cottle, 2009 ; Davis Cross, 2017), aux problèmes et préoccupations sociaux ou économiques (comme la pénurie alimentaire, la famine et la pauvreté, le chômage, la violence et les conflits, le problème de la diversité et de l’appartenance (le manque d’empathie et de solidarité), le traitement des minorités, la crise écologique, l’inégalité des sexes, les crises psychologiques, les épidémies pandémiques et leurs effets, les crises humanitaires, la relation entre culture et changement climatique (Douglas & Fardon, 2013), voire les crises culturelles, conduisant in fine à une crise identitaire touchant les personnes à de multiples niveaux. Même si ces crises ont touché un grand nombre de personnes, elles peuvent parfois être un « moteur nécessaire pour (…) le développement » (Lehne, 2022). Il y a des décennies, Jean Monnet, l’un des architectes de l’UE, a dévoilé le potentiel « créatif » des crises, affirmant que « les gens n’acceptent le changement que lorsqu’ils sont confrontés à la nécessité, et ne reconnaissent la nécessité que lorsqu’une crise les touche directement » (Lehne, 2022).  Les contributeurs s’interrogeront sur les causes, les formes et les caractéristiques, ainsi que sur les réponses et les solutions à ces problèmes mondiaux, tels qu’ils sont reflétés dans une variété de discours en sciences humaines et sociales.

(Més/Dés)informations. Communication. Médias

Les crises, telles qu’elles sont décrites ci-dessus, sont des phénomènes qui peuvent (négativement) affecter les individus localement et/ou globalement et ainsi créer des expériences qui peuvent être transférées et partagées et/ou liées. Très souvent, surtout dans les cas où l’expérience pratique fait défaut, les gens apprennent les phénomènes par la communication, c’est-à-dire par le processus d’échange d'idées oralement ou sous forme écrite. Ce processus d’échange d’informations est de nature dynamique car il peut transférer, créer ou modifier des réalités (Paltridge, 2021 ; Fairclough, 1992, 2017). Ainsi, par exemple, des personnes qui n’ont jamais vécu de tsunami, prennent connaissance de cet événement en participant à ce processus d’échange d’informations, soit en personne, soit par le biais d’un intermédiaire utilisant diverses sources d’information. Les médias sont définis comme des moyens d’information par certains (Paltridge, 2021), tandis que par d’autres, ils sont considérés comme le quatrième pouvoir, leur conférant ainsi le pouvoir de créer, d’altérer ou d’annihiler les réalités (Fairclough, 1992, 2017 ; van Dijk, 2006, 2013 ; Chomsky, 2002). La plupart des informations dont nous disposons nous sont parvenues via les médias ou via les réseaux sociaux. Nous construisons nos représentations du monde sur la base de ce que nous entendons ou voyons et souvent notre point de vue est déformé car les médias servent des élites puissantes (van Dijk, 2006, 2013) qui dictent ce qui est publié et ce qui est laissé de côté, donc volontairement mal informer ou désinformer la société. La distinction entre les deux est principalement liée à l’intention, c’est-à-dire que la première est essentiellement associée à des informations fausses ou inexactes, tandis que la seconde, avec le recours délibéré à un contenu malveillant qui vise à effrayer les gens et est fréquemment associée à la propagande (Chomsky, 2002). La més/désinformation a tendance à créer des images négatives et à orienter l’opinion publique dans une direction particulière. Nous avons vu cela très concrètement utilisé pour dénigrer des groupes ethniques minoritaires particuliers et les présenter comme effrayants, non civilisés et arriérés (Said, 1979). Les propositions de communications de cette section seront axées plus particulièrement sur les thématiques suivantes : le pouvoir des médias, les formes de (més/dés) information rencontrées dans les médias de masse ou les réseaux sociaux, les fausses nouvelles et leur régulation, les représentations médiatiques de divers phénomènes, les études de discours, tout en explorant les problèmes et, respectivement, offrant des solutions dans le vaste domaine des médias et de la communication.

Modalités de contributions

Les propositions pourront être rédigées en anglais ou en français. Elles seront évaluées en double aveugle. Une sélection des meilleures communications seront publiées dans les revues Interstudia, Cultural Perspectives, Studies in Linguistics, Culture, and FLT (SILC), et Lyuboslovie.

Merci de bien vouloir adresser par courriel à : formesdiscursives2023@gmail.com une fiche d’inscription au format .doc ou .docx sur laquelle seront précisés :

1) les coordonnées des auteurs

  • Nom et prénom :
  • Titre scientifique et grade :
  • Affiliation :
  • Thématiques de recherche personnelles :
  • Publications représentatives (max. 3) :
  • Courriel :
  • Téléphone :
  • Adresse postale :

2) la proposition de communication

  • Titre de la communication :
  • Langue de présentation :
  • Langue de publication :
  • Thématique (dans laquelle s’inscrit la proposition) :
  • Cinq mots-clés :
  • Résumé (250 mots) :
  • Équipement technique nécessaire :

avant le 15 mars 2023.

Calendrier

  • Première diffusion de l’appel à contributions 15 janvier 2023
  • Date limite de réception de la fiche d’inscription 15 mars 2023
  • Acceptation, confirmation de la participation fin mars 2023
  • Diffusion du programme 20 avril 2023
  • Conférences et ateliers en ligne (plateforme Microsoft Teams) 27-28 avril 2023
  • Publication des actes décembre 2023

Comité scientifique

  • Brînduşa-Mariana Amălăncei, Université Vasile Alecsandri de Bacău – Roumanie
  • Silvia Antosa, Université pour étrangers de Sienne – Italie
  • Veronica-Loredana Balan, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Ahmet Beşe, Université turco-kirghize de Manas – Kirghizistan
  • Iulian Boldea, Université Petru Maior de Târgu Mureş – Roumanie
  • Elena Bonta, Université Vasile Alecsandri de Bacău – Roumanie
  • Dumitru Borţun, École Nationale d’Études Politiques et Administratives, Bucarest – Roumanie
  • Desislava Cheshmedzhieva-Stoycheva, Université Konstantin Preslavsky de Shumen – Bulgarie
  • Cristina Cîrtiţă-Buzoianu, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Elena Ciobanu, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Paul-Claudiu Cotîrleț, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Mihaela Culea, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Jean-François Diana, Crem, Université de Lorraine – France
  • Mircea Diaconu, Université Ştefan cel Mare de Suceava – Roumanie
  • Laurent Di Filippo, Crem, Université de Lorraine – France
  • Luminiţa Drugă, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Felicia Dumas, Université Alexandru Ioan Cuza, Iaşi – Roumanie
  • Anca-Daniela Frumuşelu, Université de Lérida – Espagne
  • Mihaela Gheorghe, Université Transilvania, Braşov – Roumanie
  • Lidia Lo Schiavo, Université de Messine – Italie
  • Elisabetta Marino, Université Tor Vergata de Rome –  Italie
  • Simina Mastacan, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Nadia-Nicoleta Morărașu, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Pierre Morelli, Crem, Université de Lorraine – France
  • Sergio Piraro, Université de Messine – Italie
  • Carmen-Nicoleta Popa, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Alina-Elena Romascu, Laboratoire Lisa – UMR 6240, Université de Corse Pasquale Paoli – France
  • Adriana-Gertruda Romedea, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Luminiţa Roşca, Université de Bucarest – Roumanie
  • Petronela Savin, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Justine Simon, Elliadd, Université Franche-Comté – France
  • Maricela Strungariu, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Vasile Spiridon, Université Vasile Alecsandri, Bacău – Roumanie
  • Audrey Tuaillon Demésy, Université Franche-Comté – France
  • Mükremin Yaman, Université Atatürk, Erzurum – Turquie

Organisation

Conférence organisée par L’université Vasile Alecsandri de Bacău, Faculté des Lettres, Centres de recherche Interstud et Cetal (Roumanie)

en collaboration avec :

  • L’université de Lorraine, Centre de recherche sur les médiations (France)
  • L’université de Messine (Italie)
  • L’université Tor Vergata de Rome (Italie)
  • L’université pour étrangers de Sienne (Italie)
  • L’université Konstantin Preslavsky de Shumen (Bulgarie)
  • L’université de Lérida (Espagne)
  • L’université Atatürk, Erzurum (Turquie)
  • Le projet ANR AIȎN – Socio-anthropologie de l'imaginaire du temps. Le cas des loisirs alternatifs (France)
  • L’Agence universitaire de la francophonie
  • L’Association pour le développement de la francophonie de Bacău (Roumanie)

Bibliographie

Besson, Anne; Blanc, William; Ferré, Vincent (dirs), Dictionnaire du moyen Âge imaginaire. Le médiévalisme, hier et aujourd’hui, Paris, Vendémiaire, 2022.

Blumenberg, Hans, La Raison du mythe, trad. fr. Stéphane Dirschauer, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de Philosophie », 2005.

Blumenberg, Hans, Arbeit am Mythos, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1979, rééd. 2001.

Blumenberg, Hans, Préfiguration. Quand le mythe fait l’histoire, trad. fr. Jean-Louis Schlegel, Paris, Seuil, « Ordre Philosophique », 2016 [2014].

Chomsky, Noam, Media Control: The Spectacular Achievements of Propaganda, 2nd ed., New York, Seven Stories Press, 2002.

Cottle, Simon, Global Crisis Reporting. Journalism in the Global Age, Berkshire, McGraw Hill, Open University Press, 2009.

Davis Cross, Mai’a K., The Politics of Crisis in Europe, Cambridge UP, 2017.

Di Carpegna Falconieri, Tommaso, Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, trad. fr. Michèle Grévin, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2015.

Di Filippo, Laurent, « Fantasy et panthéon nordique dans Donjons et Dragons », Fantasy Art and Studies, n° 6, 2019, pp. 67- 76, [En ligne].

Di Filippo, Laurent, « Mythes », in : Fleurey B, Lecolle M., Walter J. (eds), Publictionnaire, Dictionnaire encyclopédique et critique des publics, Metz/Nancy, Université de Lorraine, 2020, [en ligne].

Douglas, Mary; Fardon, Richard, Cultures and Crises: Understanding Risk and Resolution, London, Sage Publications, 2013.

Fairclough, Norman, “CDA as Dialectical Reasoning”, in J. Flowerdew & J. E. Richardson (eds.), The Routledge Handbook of Critical Discourse Studies, London and New York, Routledge, Taylor & Francis Group, 2017, pp. 13-25. https://doi.org/10.4324/9781315739342-2.

Fairclough, Norman, Discourse and Social Change, Cambridge, Polity, 1992.

Ferré, Vincent, « Introduction (1). Médiévalisme et théorie : pourquoi maintenant ? », in Vincent Ferré (dir.), Médiévalisme. Modernité du Moyen Âge, Paris, L’Harmattan, « Itinéraires. Littérature, textes, cultures », 2010, pp. 7-25.

Lehne, Stefan, “The EU and the Creative and Destructive Impact of Crises”, October 18, 2022. https://carnegieeurope.eu/2022/10/18/eu-and-creative-and-destructive-impact-of-crises-pub-88145

Lomborg, Bjørn (ed.), Global Crises, Global Solutions: Costs and Benefits, 2nd edition, Cambridge UP, 2009.

Martigny, Cassandre, « Réinterpréter les mythes antiques grâce à la voix des oubliées », communication présentée au colloque Les Mythes au XXIe siècle, Besançon, mai 2022.

Paltridge, Brian, Discourse Analysis: An Introduction, 3rd ed., London, New Delhi, New York, Sydney, Bloomsbury, 2021.

Reifer, Thomas, Global Crises and the Challenges of the 21st Century, London and New York, Routledge, 2014.

Said, Edward W., Orientalism, New York, Vintage Books, 1979.

Tuaillon-Demésy, Audrey, La Re-création du passé : enjeux identitaires et mémoriels. Approche socio-anthropologique de l’histoire vivante médiévale, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, « Thésis », 2013.

Utz, Richard, Medievalism. A Manifesto, Kalamazoo/Bradford, Arc Humanities Press, 2017.

Van Dijk, Teun A., Politics, Ideology, and Discourse, Universitat Pompeu Fabra, Barcelona, Spain, Elsevier, 2006.

Van Dijk, Teun A., “Ideology and Discourse”, in Freeden, M.; Sargent, L.T. & Stears, M. (eds.), The Oxford Handbook of Political Ideologies, Oxford, Oxford University Press, 2013, pp. 174-196.

https://www.winstonchurchillquotes.com/quote/fe79b/difficulties-mastered-are-opportunities-won

Lieux

  • Bacău, Roumanie

Format de l'événement

Événement uniquement en ligne


Dates

  • mercredi 15 mars 2023

Mots-clés

  • discours, patrimoine, mémoire, mythe, mythologie, moyen âge, enjeu, société, défi, crise, information, désinformation

Contacts

  • Laurent Di Filippo
    courriel : laurent [at] di-filippo [dot] fr

Source de l'information

  • Laurent Di Filippo
    courriel : laurent [at] di-filippo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Formes discursives. Évoquer le passé et répondre aux enjeux contemporains », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 30 janvier 2023, https://doi.org/10.58079/1afr

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