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Photographie d’architecture

建築写真

Architectural photography

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Publicado el martes 07 de febrero de 2023

Resumen

La « photographie d’architecture (kenchiku shashin 建築写真) » est un sujet vaste et protéiforme, puisque cette notion sera envisagée différemment par les architectes, les urbanistes, les décorateurs d’intérieur, les promoteurs, les éditeurs, les photographes amateurs, les photographes professionnels commissionnés, ou encore les artistes photographes, pour ne citer que quelques profils. C’est justement cette confrontation des acceptions et des utilisations qui nous intéresse. Trois séances permettront de commencer à aborder ces approches différentes à partir de photographies d’architecture du XIXe, du XXe et du XXIe siècle, certaines en relation avec un contexte urbain ou paysager.

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Séminaire thématique du réseau scientifique thématique JAPARCHI 2023

Présentation

Alors que la photographie d’architecture fait preuve d’une monstration large et régulière depuis le XIXe siècle, par le biais d’albums, de magazines dédiés, de publications en série, d’ouvrages ponctuels et d’expositions, il n’existe aujourd’hui aucune étude approfondie qui en permette une compréhension globale. Nous souhaitons donc ouvrir un projet de recherche pour définir cette notion en englobant toute sa complexité.

Programme

18 février 2023

9h30-12h (Paris time) / 17h30-20h (Tokyo time)

En ligne

  • Introduction par Cecile Laly (université de Kyoto Seika)
  • Jean-Sébastien Cluzel (Sorbonne université), Survival Boogie Woogie. Néo-japonisme et photographie d’architecture

Quels sont les liens entre l’œuvre inachevée de Piet Mondrian, Victory Bougie Woogie (1942-1944), et la photographie d’architecture japonaise et japonisante d’après-guerre ?

Dès le milieu des années 1950, critiques et photographes relient volontiers la peinture de Mondrian avec l’architecture japonaise moderne. Deux décennies plus tard, des historiens soutiennent que Mondrian aurait lui-même été influencé par l’architecture japonaise traditionnelle… Ces associations puissantes ont concouru au rapprochement de la modernité architecturale de l’Occident avec celle du Japon. Elles sont également un pilier de la survivance du japonisme architectural, autrement dit un pilier du néo-japonisme qui se développe après-guerre. Or cette relation entre l’abstraction de Mondrian et l’esthétique de l’architecture japonaise se perçoit peu dans l’architecture, mais plutôt dans la photographie d’architecture. Cette communication, qui pose un regard oblique sur la toile de Mondrian, interroge les œuvres des plus grands photographes d’architecture japonais et américains pour expliquer les mécanismes de la japonisation du monde architectural entre 1945 et 1985.

  • Véronique Brindeau (INALCO), La photographie d’architecture selon Sugimoto Hiroshi

Architectures est le titre d’une série argentique en noir et blanc entreprise en 1997 par le photographe Sugimoto Hiroshi. Né en 1948 à Tokyo, également formé au design et à l’architecture, son champ d’activité s’étend à la réalisation d’installations et de scénographies, en particulier de théâtre nô. Dans la lignée des séries Dioramas, Seascapes ou Theaters, Architecture s’attache à une représentation d’emblèmes de l’architecture moderne – Villa Savoye de Le Corbusier, Maison Schröder de Rietveld, Église de lumière d’Ando Tadao, entre autres. Le parti pris d’un flou radical fait apparaître ces lieux comme des sépulcres anonymes, rapportés à leurs composantes essentielles, entrevus au filtre du temps. « J’ai entrepris de retracer les débuts de notre époque à travers l’architecture. En poussant la distance focale de mon vieil appareil grand format à deux fois l’infini, j’ai découvert que l’architecture ‘superlative’ résiste à l'assaut de la photographie floue. J’ai donc commencé à tester sa résistance à l’érosion pour en vérifier la durabilité en faisant fondre différents bâtiments à travers ce processus. » (Sugimoto Hiroshi)

S’inscrire pour cette séance :

https://univ-lille-fr.zoom.us/meeting/register/tJcuc-mrqjoiHdHDKzm1UedRRn_QAQiSJkBO

Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.

20 mai 2023 

10h-12h (Paris time) / 17h-19h (Tokyo time)

Hybride : à Tokyo et en visioconférence

Modération Cecile Laly (univ. Kyoto seika, Sciencescope), Catherine Grout (ENSAP de Lille, Japarchi)

  • Jérémie Souteyrat (photographe), La place de la photographie documentaire en architecture (tokyo no ie et autres projets)

Si l’histoire de la photographie a commencé avec l’architecture et des sujets immobiles, elle s’est rapidement ouverte à d’autres horizons, incluant notamment l’humain qui se trouvait dans les parages. Avec Eugène Atget à Paris et Berenice Abbott à New York, la photographie d’architecture humaniste a pris son envol, avant que l’humain ne prenne une place plus importante que les bâtiments dans les travaux des photographes de rue les plus célèbres de l’époque, comme Henri Cartier Bresson ou Robert Doisneau. La photographie d’architecture est-elle depuis réduite à des images sans vie destinée à la communication ou des jeux d’ombres et lumières mettant en valeur ses plus belles courbes ?

Ma série tokyo no ie cherche à réconcilier l’humanité de la photo de rue avec la rigueur de la photo d’architecture, en photographiant 54 maisons du 21e siècle à Tokyo dans leur environnement. À travers cet exemple et d’autres projets, j’essayerai d’aborder la place du réel et du documentaire dans la photographie d’architecture aujourd’hui.

  • Gilles Mastalski (CRCAO), La redécouverte du fonds photographique de Wakaji Matsumoto (1889-1965). Un nouveau regard sur Hiroshima et le Genbaku dōmu 原爆ドーム avant le bombardement atomique

Si de nombreux clichés nous permettent d’appréhender ce qu’était l’espace urbain d’Hiroshima avant le 6 août 1945, un fonds d’environ 2000 photographies prises par Wakaji Matsumoto (1889-1965), retrouvé en 20081, nous fait redécouvrir de façon saisissante la ville d’avant le bombardement atomique et redonnent par ailleurs visuellement au Genbaku dōmu2, l’édifice emblématique de l’architecte Jan Letzel (1880-1925), la place qui était la sienne de 1915 à 1945.

Ses parents ayant émigré en Californie, Matsumoto devient photographe professionnel à Los Angeles puis, après son retour au Japon en 1927, à Hiroshima, où il ouvre un studio – en activité jusqu’à 1942 – à Naka-ku, près du Hall d'exposition commerciale de la préfecture (Hiroshima-ken Bussan Chinretsukan 広島県物産陳列館), aujourd’hui dôme de la bombe atomique. Son épouse Tei, décédée en 1995, avait conservé dans la maison familiale de Jigozen, Hatsukaichi, non loin d'Hiroshima, une collection de photographies, de négatifs et de plaques de verre de son mari qui n’a été redécouverte qu’en 2008 par Hitoshi Ohuchi, leur petit-fils, lui-même photographe. Ce dernier décide alors d’en faire don aux Archives municipales d’Hiroshima, où le fonds est désormais conservé.

De nombreuses photographies, rapportées de Californie, mettent en lumière la vie de la communauté nippo-américaine de Los Angeles avant la Seconde Guerre mondiale, mais ce sont les clichés d’Hiroshima pris avant le bombardement atomique qui retiennent ici notre attention. Le nombre total de photographies de la ville que nous possédons aujourd’hui a en effet, grâce à ce fonds, été décuplé, des quantités importantes de clichés ayant été détruites par le bombardement. Les photographies de Matsumoto, désormais accessibles aux chercheurs/chercheuses, ainsi qu’au grand public grâce à des publications en ligne, par leur nombre, leur qualité et leur originalité – le photographe ayant souvent recours à des angles de vue inédits –, permettent incontestablement de redécouvrir les caractéristiques architecturales et urbanistiques d’une ville presque entièrement reconstruite après 1945, et de reconsidérer la place occupée dans l’espace urbain d’Hiroshima par le Genbaku dōmu de Letzel – ainsi qu’on le nomme généralement aujourd’hui, entre son inauguration en 1915 et sa destruction partielle à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

S’inscrire pour cette séance :

https://univ-lille-fr.zoom.us/meeting/register/tJwpdu6urj8jH9VUuW0Qcly8UQr7f-KcaUSB

Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.

3 juin 2023 

10h-12h (Paris time) / 17h-19h (Tokyo time)

Hybride : à Kyoto et en visioconférence

Modération Cecile Laly (univ. Kyoto seika, Sciencescope), Sylvie Brosseau (univ. Waseda, Japarchi)

  • Chihoko Andō (Kyoto Institute of Technology), Old Japanese Castles and Photographs: An Examination of the Meanings of the Genre of “Castle Photograph” in the Dawn of Japanese Photography

A unique genre of “castle photograph” was developed in 19th-century Japan. The pioneers of photography, the feudal lords, foreign photographers, and Japanese photographers who studied photography with foreigners, left numerous photographs of castles. They were taken for various purposes, such as documents of historical architecture at the historical turning point in late 19th century Japan or as subjects for the photo postcards that were popular in early 20th century Japan. In particular, a castle functioned both as a military base and a residence for feudal loads. Therefore, while they took a panoramic photo to grasp a complete view of the outside of the castle exactly, they took an interior photo to enjoy a partial view of the inside of the castle intimately. Thus, castle photography seems to have important implications for the history of Japanese photography. However, the significance of the genre of castle photographs has not been fully considered yet. Therefore, this presentation takes notice of photographs of castles taken in 19th century Japan to begin to discuss the meanings of the genre of castle photographs in the history of Japanese photography.

  • Hiromi Matsugi (International Research Center for Japanese Studies), État des lieux de la recherche sur la photographie d’architecture (titre provisoire) (en cours)

S’inscrire pour cette séance :

Envoyer une demande d’inscription en anglais ou en japonais avant le 25 mai à l’adresse : symposium@nichibun.ac.jp avec les informations suivantes obligatoirement :

  1. event title: Seminaire JAPARCHI
  2. online (zoom) or on-site participation (Nichibunken, 3-2 Goryo Oeyama-cho, Nishikyo-ku, Kyoto)
  3. your name
  4. your affiliation and status
  5. your country of residence

Lugares

  • Kioto, Japón
  • Tokio, Japón

Formato del evento

Evento híbrido (en línea y presencial)


Fecha(s)

  • sábado 18 de febrero de 2023
  • sábado 20 de mayo de 2023
  • sábado 03 de junio de 2023

Palabras claves

  • architecture, photographie, Japon, interprétation

Contactos

  • catherine Grout
    courriel : c-grout [at] lille [dot] archi [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • catherine Grout
    courriel : c-grout [at] lille [dot] archi [dot] fr

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Photographie d’architecture », Seminario, Calenda, Publicado el martes 07 de febrero de 2023, https://doi.org/10.58079/1ahk

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