AccueilTemporalités imaginaires et images du temps. Des temps rêvés aux mémoires falsifiées

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

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Publié le mercredi 05 avril 2023

Résumé

Ce colloque s’intéressera moins au temps en tant que concept, tel qu’ont tenté de le saisir philosophes et physiciens, qu’aux imaginaires du temps et à la notion de « temporalité », qui est avant tout une construction socioculturelle. Résolument interdisciplinaire, ce colloque privilégiera des approches variées et sera sensible aux études originales sur les temporalités imaginaires ou les images du temps : le temps et les représentations qui lui sont associées (cercle, ligne, flèche…) ; les temps rêvés (uchronies, mythes, millénarismes religieux, parousies, apocalypses…) ; les imaginaires du passé (entre nostalgie et répulsion), les périodes de l’histoire revisitées (médiévalisme)…

 

Annonce

24 et 25 mai 2023 à Epinal

Argumentaire

Pour sa quatrième édition, le CERII (Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires sur l’Imaginaire), dirigé par Céline Bryon-Portet, organise avec le soutien de la ville d’Epinal et du CRI2i dirigé par Jean-Jacques Wunenburger, un colloque scientifique sur le thème « Temporalités imaginaires et images du temps », les 24 et 25 mai 2023, à l’occasion du Festival des Imaginales (organisé par la ville d’Epinal, du 25 au 28 mai 2023).

Ce colloque s’accompagnera d’un hommage au chercheur Georges Bertin, qui fut co-directeur du CERII et dont bon nombre de publications, sur la légende arthurienne et le graal notamment, s’inscrivent dans la thématique traitée.

Ce colloque s’intéressera moins au temps en tant que concept, tel qu’ont tenté de le saisir philosophes et physiciens (de Saint Augustin à Stephen Hawking, en passant par Emmanuel Kant, Henri Bergson et Albert Einstein), qu’aux imaginaires du temps et à la notion de « temporalité », qui est avant tout une construction socioculturelle.

François Hartog a bien montré que la temporalité diffère en fonction des cultures, évolue d’une époque ou d’un continent à un autre. Ainsi a-t-il analysé les divers « régimes d’historicité » ou « ordres du temps ». Conçus comme des représentations et expériences particulières du temps, les régimes d’historicité expriment des rapports et traitements singuliers du passé et, plus largement, traduisent des « modes d’articulation des trois catégories du passé, du présent et du futur ». Vision cyclique du temps chez les Anciens ; conception plus linéaire du temps avec l’apparition du christianisme ; valorisation du passé avec la scolastique ; rupture avec le passé sous la Révolution française et émergence d’une temporalité futuriste avec l’avènement de l’Âge moderne, soutenu par l’idée de progrès ; accélération (Hartmut Rosa), « culte de l’urgence » (Nicole Aubert) et primat du présentisme dans les sociétés contemporaines occidentales (Zaki Laïdi), diversement qualifiées selon les chercheurs : postmodernes, hypermodernes, ultramodernes, surmodernes...

Toutefois, les catégories du temps précédemment évoquées – passé, présent, futur – sont elles-mêmes soumises à des variations en tant qu’elles sont entourées d’un imaginaire, chaque culture les appréhendant à sa manière. Le présentisme de certains philosophes de l’Antiquité, affirmé dans la fameuse formule « Carpe Diem », était solidement ancré dans la tradition ; il avait peu à voir avec le présentisme contemporain, coupé des liens intergénérationnels, instable et flottant, marqué par un turn-over permanent que favorisent les nouvelles technologies de l’information et de la communication, à commencer par internet. Autre exemple, qui souligne le fait que notre conception du temps est souvent spatiale (voir à ce sujet les pages écrites par Vladimir Jankélévitch dans L’Irréversible et la nostalgie), les Maoris pensent que le futur est derrière eux, et non devant eux (François Hartog). Il ne suffit donc pas de dégager des catégories temporelles dominantes, encore faut-il en comprendre la teneur et la valeur.

La temporalité, on le voit, est travaillée en profondeur par l’imagination. Des images symboliques et représentations singulières accompagnent chaque régime d’historicité : le cercle pour la vision cyclique ; la ligne ; la flèche ascendante (ou descendante lorsqu’il est question de « décadence » ou de « déclin » de l’Occident) ; la métaphore aquatique associée à l’instabilité du monde contemporain (la « liquidité » selon Zygmunt Bauman), etc. Le temps lui-même, personnifié par le dieu Chronos, est représenté sous la forme d’un vieillard pourvu d’une paire d’ailes sombres et doté d’un sablier, qui n’hésite pas à dévorer ses propres enfants quand s’opère une confusion ou un glissement sémantique vers le dieu homophonique Cronos.

Ces logiques imaginaires qui traversent les temporalités peuvent également être explorées à travers le prisme des temps rêvés. De même que les utopies rêvent de lieux qui n’existent pas, sauf lorsqu’elles deviennent des utopies vécues ou pratiquées, les uchronies et les mythes rêvent de temps autres ou alternatifs : mythes de l’âge d’or, millénarismes, parousies, apocalypses, etc. (les discours apocalyptiques s’affirment d’ailleurs sous une forme originale, dans la société ultra-technologique qui est la nôtre, à travers la « collapsologie » – ou théorie de l’effondrement – et les mouvement survivalistes). Des ordres du temps différents, attachés à des catégories contradictoires, sacré / profane, imaginaire / concret, coexistent quelquefois ou entrent en tension dans certaines communautés religieuses, comme Danièle Hervieu-Léger l’a montré, dans Le temps des moines, à propos du monachisme, qui s’articule autour du temps de l’Église ; du temps du Royaume à venir ; et du temps de la société. Les intégrismes et fondamentalismes religieux, qui connaissent un nouvel essor depuis une quarantaine d’années (Gilles Kepel, La Revanche de Dieu), mobilisent eux aussi un rapport imaginaire au temps (volonté de renouer avec les origines et les messages des fondateurs), dont les effets, quant à eux, sont bien concrets puisqu’ils sont susceptibles de modifier le réel ; les attentats islamistes en sont une illustration. Dans une perspective différente, les auteurs de science-fiction et de fantastique imaginent également des temps autres (Natacha Vas-Deyres et Lauric Guillaud), accueillant des modèles de société utopiques ou dystopiques qui inspirent les générations futures.

Certaines périodes de l’Histoire sont tout particulièrement soumises à ce travail de l’imagination et investies d’une forte charge onirique. Dès la Renaissance, le Moyen Âge a ainsi été revisité, dans des proportions parfois importantes, comme dans le cas du genre « medieval fanstatic ». Il a donné naissance à des images tantôt négatives, renvoyant à des temps ténébreux, dominés par la violence et l’ignorance, tantôt positives, résultant d’une idéalisation qui prend appui sur la constitution d’un univers empreint de magie ou féérie et s’accompagnant d’un désir de « réenchantement » du monde. En témoigne cette source d’inspiration inépuisable que constituent les chevaliers de la table ronde (Bertin 2014), mais aussi les druides (Verdier et Bertin, 2012), qui bien qu’antérieurs à la période médiévale, ont été médiévalisés. Le « médiévalisme », défini par Tommaso di Carpegna Falconieri comme « la représentation, la réception et l’usage postmédiéval du Moyen Âge dans tous ses aspects, des revivals jusqu’à ses actualisations politiques », après avoir gagné la littérature, avec des œuvres comme Ivanhoé de Walter Scott, s’est emparé des jeux vidéo et des fictions audiovisuelles notamment, parmi lesquelles les séries télévisées. Umberto Eco identifie jusqu’à « Dix façons de rêver le Moyen Âge ». On peut évidemment s’interroger sur les raisons et les modes d’expression de cet engouement, entre sentiment nostalgique et élans créateurs.

Enfin les mémoires, en tant que (re)constructions personnelles ou socioculturelles, sont refaçonnées et transformées (Maurice Halbwachs), inconsciemment, ou consciemment lorsqu’elles sont portées par un projet littéraire – comme celui de Proust avec À la recherche du temps perdu – ou encore par une idéologie sociopolitique. Les régimes totalitaires excellent dans l’annihilation des mémoires, l’effacement des traces et des témoins qui peuvent en rendre compte, ainsi que le rappelle le roman de Georges Orwell, 1984. Des pans entiers du passé furent supprimés des livres d’histoire, réécrits pour les rendre conformes à l’idéologie du parti et forger une réalité plus acceptable. L’Allemagne nazie et l’URSS ont mis en œuvre de tels procédés de contrôle, d’amnésie volontaire et de réécriture de l’histoire officielle. Le nom de Trotski fut soustrait des récits de la révolution russe (voir Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme) ; a contrario, d’autres éléments furent ajoutés, et peu à peu, un mensonge se substitua à la réalité des faits. De nos jours, les islamistes opèrent de la même manière. Des statues et œuvres d’art du passé, antérieures au prophète Mahomet et adorées comme des idoles – du point du vue des islamistes – furent récemment détruites. En mars 2001, les statues géantes des Bouddhas de la vallée de Bâmiyân ont été dynamitées par les Talibans. La cité de Palmyre a été saccagée. L’État islamique a aussi détruit une grande quantité d’objets archéologiques abrités dans le musée de Mossoul, en Irak…

Les mémoires collectives, parfois se concurrencent, rivalisent, entrent en conflit et se font une guerre symbolique (par exemple, la mémoire des pieds-noirs et celle des Algériens ayant participé à la guerre d’Algérie diffèrent radicalement en ce qui concerne cette dernière). Même quand elles ne sont pas instrumentalisées par des partis politiques, il arrive qu’elles s’inscrivent dans des stratégies de reconnaissance identitaire ou de revendication communautaire et fassent subir des torsions à l’histoire. La problématique de l’esclavage est à cet égard assez illustrative. Depuis 2006, en France, le 10 mai est la journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition. Elle a fait suite au vote de la loi Taubira de 2001, qui reconnaît comme crimes contre l’humanité la seule traite occidentale et fait donc de l’homme blanc l’unique responsable des horreurs du passé. Or la vérité historique est toute autre. L’historien Olivier Pétré-Grenouilleau déchaina les passions lorsqu’il publia Les traites négrières, ouvrage dans lequel il montre qu'il existait non pas une mais trois traites négrières, toutes très meurtrières (traite atlantique ou occidentale, traite arabo-musulmane et traite interafricaine). L’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye a lui aussi abordé cette question dans Le génocide voilé, où il explique que la traite des Noirs effectuée par les Arabo-musulmans a été minimisée voire passée sous silence depuis qu’une grande partie de l’Afrique noire est devenue musulmane, une solidarité s’étant installée entre les anciens ennemis afin d’occulter le génocide, tandis que la traite occidentale continue à être violemment dénoncée.

Le wokisme et la « cancel culture » affichent également une posture de négation voire d’effacement de l’Histoire, de façon souvent partisane et au risque d’interprétations anachroniques : statues déboulonnées, auteurs de littérature frappés d’interdit, pièces de théâtre censurées, etc. Il convient, là encore, de mettre au jour les représentations et formes symboliques qui accompagnent ces courants, d’en comprendre les logiques et les objectifs.

Résolument interdisciplinaire, ce colloque privilégiera des approches variées et sera sensible aux études originales sur les temporalités imaginaires ou les images du temps. Les communications pourront porter, notamment, sur :

  • le temps et les images / représentations qui lui sont associées (cercle du temps cyclique des Anciens ; ligne du temps historique ; flèche du progressisme moderne ; ligne descendante avec l’idée de décadence…)
  • les temps rêvés (uchronies, mythes, millénarismes religieux, parousies, apocalypses ; rythmes diégétiques des récits romanesques ; temps singuliers des œuvres de science-fiction et de fantastique…)
  • les imaginaires du passé, entre nostalgie (âge d’or) et répulsion (obscurantisme) ; les périodes de l’Histoire soumises au travail de l’imagination (les sociétés d’Antiquaires ; le new celtic revival; le Moyen Âge avec le médiévalisme, allant du gothique au genre « medieval fanstatic »…) ; les imaginaires du futur (anticipation, futurologie, prospective…)
  • la mémoire narrative, le storytelling ; les mémoires manipulées et l’histoire falsifiée (totalitarismes, effacement des traces et réécriture de l’histoire ; négationnisme ; cancel culture…)

Modalités de soumission et calendrier

Les propositions devront comporter entre 3000 et 5000 signes (espaces compris), et fournir une bibliographie indicative ainsi que les titres, fonctions et appartenances institutionnelles de leur(s) auteur(s). 

Les textes sont à adresser à celine.bryon-portet@univ-montp3.fr

avant le 17 avril 2023.

Ils seront évalués par le comité scientifique, qui livrera le résultat de ses expertises avant le 25 avril 2023. Une publication des actes est prévue à l’issue du colloque, après évaluation des versions définitives des textes.

Responsabilité scientifique

  • Directrice scientifique : Céline Bryon-Portet (Professeur des universités, université Paul Valéry – Montpellier 3)
  • Co-directeur scientifique : Jean-Jacques Wunenburger (Professeur émérite, université de Lyon3), directeur du CRI2i

Comité d’organisation

  • Céline Bryon-Portet

Président d’honneur

François Hartog (Professeur des universités, Université de Poitiers / Directeur d’études EHESS)

Comité scientifique

  • Martine Arino (Docteur en sciences sociales)
  • Jean-Michel Besnier (Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne)
  • Jean-Marie Brohm (Professeur émérite, Université de Montpellier)
  • Christian Bromberger (Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille)
  • Céline Bryon-Portet (Professeur des universités à Montpellier, Société d’ethnologie française)
  • Tommaso Di Carpegna Falconieri (Professeur des universités, Université d’Urbino)
  • Bruno Chaouat (Professeur des universités, University of Minnesota – USA)
  • Yves Chevalier (Professeur émérite, Université de Bretagne Sud)
  • Florence Dravet (Professeur émérite, Université catholique de Brasilia, Brésil)
  • Lauric Guillaud (Professeur émérite, Université d’Angers)
  • François Hartog (Professeur des universités / Directeur d’études, EHESS)
  • Damien Karbovnik (Maître de conférences, Université de Strasbourg)
  • Véronique Liard (professeur des universités, Université de Bourgogne)
  • Jean-Marc Ramos (Maître de conférences, Université de Montpellier)
  • Annamaria Rufino (professeur des universités, Université de Naples – Luigi Vantivelli, Italie)
  • Jean-Paul Willaime (Directeur d’études émérite à l’EPHE-Université PSL)
  • Jean-Jacques Wunenburger (Professeur émérite, université de Lyon3)

Partenariat

CRI2i (Centre de recherches internationales sur l’imaginaire)

Bibliographie

Besson Anne, William Blanc et Vincent Ferré, Dictionnaire du Moyen Âge imaginaire. Le médiévalisme, hier et aujourd’hui, Paris, Vendemiaire, 2022.

Amalvi Christian, Le Goût du moyen âge, Paris, Plon, 1996.

Arendt Hannah, Les Origines du totalitarisme, Paris, Gallimard, 2002.

Aubert Nicole, Le culte de l’urgence. La société malade du temps, Paris, Flammarion, 2009.

Balandier Georges, « Temps et imaginaire », Du social par temps incertain, Paris, PUF, 2013, p.54-63.

Bauman Zygmunt, La vie liquide, Paris, Hachette Pluriel, 2013.

Bellio Alfonsina, Audrey Tuaillon Demesy, Inga Kuzma et Laurent Sébastien Fournier, Imaginaires du temps. Religion, politique, loisirs, Paris, L’Harmattan, 2022.

Bertin Georges, La quête des chevaliers et dames de la table ronde, Lyon, éditions du Cosmogone, 2014.

Bryon-Portet Céline et Daniel Keller, L’utopie maçonnique. Améliorer l’homme et la société, Paris, Dervy, 2015.

Bryon-Portet Céline, « Les bouleversements de l’espace-temps : vers une redéfinition des pratiques commémoratives et de leurs lieux consacrés à l’ère des NTIC », Communication, vol.30, n°1, 2012.

Bryon-Portet Céline, « Les super-héros, nouvelles figures mythiques des temps modernes ? », Quaderni, n°93, 2017, p.75-84.

Bryon-Portet Céline, « La chevalerie, un mythe à l’ère de la communication », Quaderni, n°70, 2009, p.111-119.

Di Carpegna Falconieri Tommaso, Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, 2015.

Durand Gilbert, « Les mythèmes du décadentisme », in Jean-Jacques Wunenburger (dir.), Décadence et Apocalypse, Cahiers du C.R.I.S.M., Dijon, Université de Bourgogne, Dijon, 1986, p. 3-16.

Eco Umberto, Ecrits sur la pensée au Moyen Âge, Paris, Grasset, 2016.

Ferré Vincent, Médiévalisme. Modernité du moyen âge, Paris, L’Harmattan, 2010.

Guillaud Lauric, Le sacre du noir : Imaginaire gothique, imaginaire maçonnique, Lyon, éditions du Cosmogone, 2019.

Halbwachs Maurice, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Librairie Félix Alcan, 1925.

Hartog François, Les régimes d’historicité : présentisme et expériences du temps, Paris, Seuil, 2003.

Hervieu-Léger Danièle, Le temps des moines, Paris, PUF, 2017.

Hubert Henri, Mauss Marcel, « Étude sommaire de la représentation du temps dans la religion et la magie », Mélanges d’histoire des religions, Paris, Librairie Félix Alcan, 1905.

Kepel Gilles, La Revanche de Dieu. Chrétiens, Juifs et Musulmans à la reconquête du monde, Paris, Seuil, 1991.

Laïdi Zaki, Le Sacre du présent, Paris, Flammarion, 2000.

N’Diaye Tidiane, Le génocide voilé. Enquête historique, Paris, Folio, 2017.

Pétré-Grenouilleau Olivier, Les traites négrières. Essai d’histoire globale, Paris, Gallimard, 2004.

Rosa Hartmut, Accélération. Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte, 2010.

Vas-Deyres Natacha et Lauric Guillaud (dir.), L’imaginaire du temps dans le fantastique et la science-fiction, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2011.

Verdier Paul et Georges Bertin, Les druides. Histoire et spiritualité des origines à nos jours, L’Apart, 2012.

Wunenburger Jean-Jacques, L’imaginaire, Paris, Presses Universitaires de France, "Que sais-je ?", 2003 (mise à jour, 2020).

Wunenburger Jean-Jacques et Lambros Couloubaritsis (dir.), Les figures du temps, Strasbourg, Publications Universitaires de Strasbourg, 1997.

Wunenburger Jean-Jacques, « Le comble et la catastrophe : pour une histoire héraclitéenne », Revue européenne des sciences sociales, Genève, 1986, tome XXIV, n° 73, p.125-135.     

Wunenburger Jean-Jacques, « Les rythmes du temps. Pathos et logos de l’apogée » in "L’Apogée. Actes du colloque du LAPRIL des 4-6 mars 2004", Bordeaux, Eidolon, n° 69, septembre 2005, p.9-17.

Lieux

  • Grand Salon - Hôte de ville
    Épinal, France (88)

Dates

  • lundi 17 avril 2023

Mots-clés

  • temps, temporalité, imaginaire, mémoire, médiévalisme, uchronie, millénarisme

Contacts

  • Céline Bryon-Portet
    courriel : celine [dot] bryon-portet [at] univ-montp3 [dot] fr

Source de l'information

  • Céline Bryon-Portet
    courriel : celine [dot] bryon-portet [at] univ-montp3 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Temporalités imaginaires et images du temps. Des temps rêvés aux mémoires falsifiées », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 05 avril 2023, https://doi.org/10.58079/1awq

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