Dans le paysage de la recherche, de nombreux défis façonnent la manière dont nous abordons nos enquêtes et nos études sur le terrain. Ceux-ci sont variés, allant de l’accès aux terrains éloignés à la nécessité de repenser nos positionnalités en tant que chercheur·euses. Ils englobent également des questions éthiques, des engagements personnels et la quête de solutions pour traduire la recherche en actions concrètes. Notre époque voit se multiplier des recherches mobilisant des perspectives politiques et épistémologiques non hégémoniques notamment féministes et décoloniales. Dans ce contexte, pour les chercheur·euses, la réflexivité est devenue un impératif, les amenant à questionner en permanence leurs rôles et leurs impacts. Ce séminaire vise à explorer ces enjeux, à identifier des approches pour les aborder et à encourager une introspection profonde sur le travail de recherche dans un monde en évolution constante.

Présentation

Dans le paysage de la recherche, de nombreux défis façonnent la manière dont nous abordons nos enquêtes et nos études sur le terrain. Ceux-ci sont variés, allant de l’accès aux terrains éloignés à la nécessité de repenser nos positionnalités en tant que chercheur·euses. Ils englobent également des questions éthiques, des engagements personnels et la quête de solutions pour traduire la recherche en actions concrètes. Notre époque voit se multiplier des recherches mobilisant des perspectives politiques et épistémologiques non hégémoniques notamment féministes et décoloniales.

Dans ce contexte, pour les chercheur·euses, la réflexivité est devenue un impératif, les amenant à questionner en permanence leurs rôles et leurs impacts. Ce séminaire vise à explorer ces enjeux, à identifier des approches pour les aborder et à encourager une introspection profonde sur le travail de recherche dans un monde en évolution constante.

Ce séminaire offre un espace pour explorer ces questions complexes, partager des expériences et des stratégies, et promouvoir une recherche plus informée, réflexive et éthique. Il encourage également les participant·es à être flexibles et ouvert·es aux changements inattendus sur le terrain, car c'est souvent dans ces moments que se trouvent les opportunités les plus riches pour la recherche. En somme, cette rencontre sera une occasion précieuse de réfléchir sur nos manières de faire de la recherche et d'approfondir notre compréhension des enjeux liés à la relation au terrain, à la positionnalité, à la co-construction des connaissances et au rapport entre la recherche et la pratique.

Destiné à un public diversifié, ce séminaire s'adresse à la fois aux étudiant·es de master, qu'ils débutent leur mémoire ou sont sur le point de le terminer ; aux étudiant·es de bacheliers, désireux d'élargir leurs horizons académiques ; aux doctorant·es qui auront l'occasion d'approfondir leur compréhension des enjeux de recherche et aux enseignant·es-chercheur·euses qui pourront enrichir leur expertise.

Programme

17h00-17h15 : Introduction

17h15-17h55 : Session 1. Défis et difficultés d’accès au terrain et aux données : pistes et solutions

• Chloe Karakatsanis : « Le quartier des femmes : un espace de vie nue en résistances ? Immersion dans la prison de Mons : négociations et confiance »
• Célia Carlier : « La fabrique de la résilience dans le Rwanda rural post-génocide. Comprendre, s’adapter à son terrain et à ses difficultés »

17h55-18h35. Session 2 : Positionnalités et engagements militants

• Apolline Dupuis : « Incidences du capitalisme, de la mondialisation et du patriarcat sur les ouvrières de la production industrielle au Népal, au Bangladesh et en Belgique : co- construction d’un terrain d’enquête à l’étranger, à partir d’une posture engagée et du point de vue des subalternes »
• Zoé Marlier : « Genre et travail dans les organes d’administration des coopératives. Construire et mener sa recherche en accord avec ses propres convictions (féministes) »

18h35-19h15. Session 3 : Se situer entre recherche et pratique(s)

• Florence Delhaye : « Vécus et pratiques de premier·ères concerné·es « sans-papiers » comme outils de lutte et de résistance. Enjeux épistémologiques, méthodologiques et éthiques de la recherche pour ne pas déposséder, ni dépolitiser »
• Sarra Latreche : « L’Irrationalité Rationalisée : L'enfermement des Femmes dans la Santé Mentale. La position de praticien chercheur : de la pensée à l’action. »

19h15-19h55. Session 4 : S’impliquer et se positionner sur le terrain

• Axel Nicodème : « De la catastrophe aux fractures. Expérience d’une enquête ethnographique – Comment faire parler l’enquête ? »
• Benoît Decellier : « La FGTB voit-elle son avenir chez les jeunes  ? Réflexions sur les liens chercheur-terrain et l’insertion professionnelle »

19h55-20h10 : Conclusions

Par David Jamar (Sociologue, Service de Sociologie et Anthropologie, UMONS) et Fabienne Leloup (Politiste, ISPOLE, UCLouvain).

20h10-21h30 : Verre de l’amitié et discussions

Comité scientifique

• Carlier Célia – Doctorante au Service de Sociologie et Anthropologie, Université de Mons
• Marlier Zoé – Doctorante à HEC Liège, Management School of the University of Liège
• Jamar David – Sociologue, Service de sociologie et anthropologie, Université de Mons. Président du Jury du Master en Transitions et Innovations Sociales.
• Jamoulle Pascale – Anthropologue, SOC&TER/LAAP, Université de Mons et UCLouvain, enseignante du Master en Transitions et Innovations Sociales.
• Leloup Fabienne – Politiste, ISPOLE, UCLouvain. Présidente de Comité de gestion du Master en Transitions et Innovations Sociales.

 Comité d’organisation

• Carlier Célia – Doctorante au Service de Sociologie et Anthropologie (Université de Mons)
• Marlier Zoé – Doctorante à HEC Liège, Management School of the University of Liège

Avec le soutien de l’Université de Mons, l’Université catholique de Louvain, la HELHa, la HEH et la HEPH – Condorcet.