HomeMigrations, mobilisations, et éthique(s)
*  *  *

Published on Monday, April 08, 2024

Abstract

À partir d’un regard pluridisciplinaire les migrations seront abordées sous l’angle des mobilisations, articulées à l’éthique. Généralement associées à une dimension politique, ou tout du moins politisée, en quoi les mobilisations dans le cadre migratoire relèvent-elles également de l’éthique ? Autrement dit, quelle part d’éthique les mobilisations comportent-elles ? Qui mobilise ? Que mobilise-t-on ? Comment les mobilisations se construisent-elles ? Avec quels moyens ? Et selon quelle éthique ? Celle de « responsabilité » ou celle de « conviction », pour reprendre la célèbre grille d’analyse élaborée par Max Weber ? Ou encore selon une autre perspective éthique ?

Announcement

Dans le cadre du projet MOBIL (Mobilités, migrations, mobilisations)

Université catholique de l’Ouest – Angers, 26 juin 2024

Argumentaire

Suite à la journée d’études qui s’est tenue le 13 juin 2023 à l’UCO sur la thématique « Migrations, mobilités et éthique(s) », nous lançons un nouvel appel à communications pour une seconde journée d’études le 26 juin 2024. À partir d’un regard pluridisciplinaire les migrations y seront cette fois abordées sous l’angle des mobilisations, articulées à l’éthique. Généralement associées à une dimension politique, ou tout du moins politisée, en quoi les mobilisations dans le cadre migratoire relèvent-elles également de l’éthique ? Autrement dit, quelle part d’éthique les mobilisations comportent-elles ? Qui mobilise ? Que mobilise-t-on ? Comment les mobilisations se construisent-elles ? Avec quels moyens ? Et selon quelle éthique ? Celle de la « responsabilité » ou celle de la « conviction », pour reprendre la célèbre grille d’analyse élaborée par Max Weber ? Ou encore selon une autre perspective éthique ?

Les mobilisations sont ici entendues comme des actions collectives ou personnelles en vue de soutenir une cause, revendiquer ou défendre des intérêts ou des droits (Lefebvre 2017). Elles peuvent être supranationales, transnationales, nationales ou locales (Kastoryano 1994, Chimienti et Solomos 2020), institutionnelles (Baudot et Revillard 2014), politiques (Tilly 2008, Calabrese et al. 2022), associatives (Martin 2017, Pette 2023), citoyennes (Delépine et d’Halluin 2021, Véniat 2021) ou encore familiales (Grysole 2020). Peuvent également être envisagées les manifestations artistiques à caractère politique (Andrieu et Rinaudo 2023), les mobilisations numériques (Sedda 2021) ou médiatiques (Neveu 2011 ; Heller et Pezzani 2014).

En réflexion liminaire nous formulons l’hypothèse que les actes de mobilisation se conforment, toujours ou presque, à une éthique. (Se) mobiliser signifie, par conséquent, (se) mobiliser éthiquement. L’éthique peut s’envisager ici à travers le prisme de la reconnaissance (Taylor [1994] 2019, Honneth 2020), la dignité (Fleury 2023), l’hospitalité (Boudou 2017), le care (Apitzsch 2014), la compassion (Sorrentino 2019). Pour approfondir la réflexion nous explorerons les mobilisations effectuées par, pour ou contre les populations migrantes. On privilégiera des mobilisations inédites dans leur objet ou dans leur forme, pas ou peu explorées.

Nous proposons quatre axes de questionnement :

1) Mobilisations des migrant.e.s

Nous nous intéresserons ici aux mobilisations « endogènes » qui se déroulent en amont et en aval de la migration : des mobilisations de départ (Gueye 2007) à celles de l’installation, en passant par les liens entretenus avec le lieu d’origine. Les mobilisations collectives de migrant.e.s pour revendiquer l’égalité de traitement ou l’obtention de droits sont anciennes (Combes et al 2011). Ces contestations émanent de différentes catégories de migrant.e.s, souvent marginalisé.e.s telles les femmes migrantes (Miranda et al. 2011, Arab et Azaitraoui 2024), les travailleur.se.s (Hmed 2008), les personnes en situation irrégulière (Barron et al. 2011), les détenu.e.s ou ex-détenu.e.s en centre de rétention administrative (Clochard 2016). Quelle dimension éthique ces mobilisations collectives soulèvent-elles ? Nous pourrons, par ailleurs, interroger l’éthique des mobilisations de migrant.e.s en recourant à d’autres paramètres d’analyse tels que les réseaux mobilisés lors de la trajectoire migratoire, les transformations sociales sur les territoires de la mobilité (Dureau, Hily, 2009), les mobilisations religieuses (Mossière et Bava 2021), ou encore les mobilisations économiques via les transferts de fonds vers la famille ou la localité d’origine (Grysole et al. 2022).

2) Mobilisations en faveur des migrant.e.s

Il s’agira ici de mettre au jour les valeurs éthiques promues par les mobilisations « exogènes » : société civile, associations, collectifs et organismes locaux, nationaux ou internationaux engagés dans la défense ou la solidarité envers les migrant.e.s. Il serait intéressant d’examiner les ressorts des actions collectives, leur effervescence et leurs effets, telle la protestation en France contre la loi dite « immigration », les politiques d’expulsion ou d’externalisation de l’asile ; en Espagne contre les conditions de travail et de vie des saisonnières agricoles (Arab, 2023) ; ou en Allemagne, très récemment, contre le discours de « remigration » porté par le parti d’extrême droite AfD (Sebaux 2024). Comment des engagements relevant d’une éthique de la solidarité et de l’humanisme autour de valeurs à portée universaliste sont-ils mobilisés dans ces contextes politiques ? En quoi ces actions collectives mobilisent-elles les corps et les esprits, les affects (empathie, compassion) et les valeurs (politiques et/ou religieuses) ? Quelles sont les limites, à travers l’analyse des catégories du droit par exemple, de l’assistance portée aux demandeur.se.s d’asile, aux MNA, aux débouté.e.s ?

3) Mobilisations contre les migrant.e.s

Comment aborder les questionnements éthiques lorsque la visée idéologique des mobilisations est inversée, faisant valoir le refus d’accueillir des migrant.e.s sur le territoire national (Simonneau et Castelli Gattinara 2019, Belhadi 2023) ? À quelle rhétorique éthique les partis nationalistes identitaires se réfèrent-ils ? Les démonstrations d’hostilité envers les migrant.e.s se multiplient en Europe (Dublin en février 2024, Dresde en janvier 2024, Knowsley (R.U.) en mars 2023, Calais en 2015 et 2016). En quoi ces mobilisations anti-migrants ont-elles à voir avec le ressentiment ou l’amertume (Fleury 2020) ? Quelles sont les conséquences éthiques, les préjudices de ce refus des populations étrangères, et plus particulièrement des groupes ethnicisés et racisés ?

4) Mobilisations des professionnel.le.s et des chercheur.e.s

Nous chercherons à voir ici comment les éthiques professionnelles s’articulent avec les politiques migratoires (d’Halluin-Mabillot 2012 ; Bouquet et Jaeger 2011), comment se mobilise le/la chercheur.e ou professionnel.le « engagé.e » et pourquoi. Quel lien opérer avec les dimensions socialisatrices et les parcours personnels ? Dans quelle mesure l’éthique professionnelle et la déontologie des travailleurs sociaux est-elle mise à mal ? De récents travaux sur la migration (Corso 2022) semblent augurer un personal turn dont on pourrait examiner l’importance. Le/la chercheur.e ou le/la professionnel.le pourrait décrire les effets que ses engagements ont stimulé et continuent à stimuler chez lui/elle : doute, espoir, découragement, épuisement, etc. La dimension des affects conduit à questionner la mobilisation physique du corps à travers les notions de posture impliquée (Verquère 2024), de corps sentant (Tremblay/Malbois 2024) ou de corps comme « outil de recherche » (Gonçalves 2024).

Cette journée d’études s’intéressera donc aux mobilisations collectives et individuelles dans le champ migratoire, sous toutes leurs formes. En quoi le prisme épistémologique de l’éthique peut-il éclairer leur caractère antagonique (« pro- » versus « anti-migrants ») ? Permet-il de mieux en comprendre la genèse, les leviers, les finalités et les effets ? Pour tenter de répondre à ces questions nous sollicitons une approche pluridisciplinaire : histoire, civilisation, sociologie, sciences politiques, droit, sciences de l’information et de la communication, philosophie etc. La participation de professionnel.le.s est souhaitée. Par cet apport croisé, à travers le prisme de l’éthique, nous espérons éclairer les dynamiques de mobilisation face à l’enjeu migratoire.

Modalités de contribution

Les propositions de communication (titre, résumé de 400 mots et bref CV) sont à envoyer

avant le 30 avril 2024

à William McKenzie (wmckenzie@uco.fr), Amélie Puzenat (amelie.puzenat@uco.fr) et Gwénola Sebaux (gsebaux@uco.fr).

Un retour sera fait aux participant.es le 15 mai 2024 au plus tard.

Comité d’organisation

William Mckenzie (MCF en littérature comparée, Université catholique de l’Ouest)

Amélie Puzenat (MCF en sociologie, Université catholique de l’Ouest)

Gwénola Sebaux (Professeure en histoire et civilisation de l’Allemagne contemporaine, Université catholique de l’Ouest)

Comité scientifique

Chadia Arab (Chargée de recherche CNRS HDR en géographie sociale, Université d’Angers)

Mustapha Azaitraoui (Professeur en anthropologie, Université de Khouribga, Maroc)

Olivier Bonnewijn (Titulaire de la chaire « Éthique et innovation », Université catholique de l’Ouest)

Katell Brestic (MCF en histoire et civilisation germanophone, Université d’Angers)

Samuel Delépine (MCF en géographie sociale, Université d’Angers)

Rocío Gonzalez-Naranjo (MCF en littérature comparée, Université catholique de l’Ouest)

Thomas Hoang (MCF HDR en sciences de l’information et de la communication, Université catholique de l’Ouest)

William Mckenzie (MCF en littérature comparée, Université catholique de l’Ouest)

Hélène Jarousseau (Professeure en anthropologie, Université catholique de l’Ouest)

Brigitte Pirastru (Dr en civilisation allemande, Université catholique de l’Ouest)

Ingrid Plivard (MCF en psychologie sociale, Université catholique de l’Ouest)

Amélie Puzenat (MCF en sociologie, Université catholique de l’Ouest)

Gwénola Sebaux (Professeure en histoire et civilisation de l’Allemagne contemporaine, Université catholique de l’Ouest)

Bettina Severin-Barboutie (Professeure en histoire contemporaine, Université Clermont Auvergne)

Sheena Trimble (MCF en histoire et civilisation nord-américaines, Université catholique de l’Ouest)

Meryem Youssoufi (MCF HDR en anthropologie et sociologie, Université Ibn-Zohr, Maroc)

Bibliographie

Andrieu, S. & Rinaudo, C. (2023), « Migrations artistiques. Un état des lieux ». Hommes & Migrations, 1342, 8-11. https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.15639

Apitzsch, U. (2014), « Le care, la migration et l’ordre de genre ». Revue des sciences sociales 52/2014, 94-101. https://doi.org/10.4000/revss.3229

Arab, C. (2023 [2018]), Dames de fraises, doigts de fée : les invisibles de la migration saisonnière en Espagne, En toutes lettres.

Arab C., Azaitraoui M. (2024) : “Intersection between silence, resistance and mobilization of temporary Moroccan migrant women in Spain”, International Journal of Migration and Border Studies, Rupaleem Bhuyan, Lindsay Larios & Sonia Ben Soltane (coord.).

Barron, P., Bory, A., Chauvin, S., Jounin, N., & Tourette, L. (2011), On bosse ici, on reste ici ! Éditions La Découverte. On bosse ici, on reste ici ! - Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, Nicolas Jounin, Lucie Tourette - Éditions La Découverte (editionsladecouverte.fr)

Baudot, P. & Revillard, A. (2014), « Entre mobilisations et institutions : les politiques des droits dans l'action publique ». Gouvernement et action publique, 3, 9-33. https://doi.org/10.3917/gap.144.0009

Belhadi, M. (2023), « La représentation populiste. Du leader au peuple : identification, incarnation et hybridités. Le cas des affiches électorales du Front/Rassemblement national ». Dans Roitman, M. et al., The New Challenges of Populist Discourses in Romance Speaking Countries (p. 105‑122). https://doi.org/10.16993/bcj.f

Boudou, B. (2017), Politique de l’hospitalité, une généalogie conceptuelle. HospitAm. https://doi.org/10.58079/pp75

Bouquet, B. & Jaeger, M. (2011), « Tensions entre mise en œuvre des politiques migratoires et questions éthiques du travail social ». Hommes & Migrations, 1290, 10-21. https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.729

Calabrese, L., Gaboriaux,G., Veniard, M. (2022), « L’accueil en crise : pratiques discursives et actions politiques ». Mots. Les langages du politique, 2022/2 (n° 129), p. 9-11 [Introduction au dossier « Migration et crise : Une cooccurence encombrante »]

Chimienti, M., Solomos, J. (2020), « The Transnational Mobilization of ‘Irregular Migrants’ ». Dans Spencer, S., Triandafyllidou, A. (eds) Migrants with Irregular Status in Europe. IMISCOE Research Series. Springer, Cham.

The Transnational Mobilization of ‘Irregular Migrants’ | SpringerLink

Clochard, O. (2016), « Révoltes, protestations et « résistances du quotidien » : Des étrangers à l’épreuve de la détention ». Migrations Société, 164, 57-72. https://doi.org/10.3917/migra.164.0057

Combes, H., Hmed, C., Mathieu, L., Siméant-Germanos, J. & Sommier, I. (2011), « Observer les mobilisations : Retour sur les ficelles du métier de sociologue des mouvements sociaux ». Politix, 93, 7-27. https://doi.org/10.3917/pox.093.0007

Corso, A. (2022), « Judgment, Doubt, and Self-Doubt: A Reflexive Turn from the Borderland of Lampedusa ». Public Anthropologist 4, (208-32). 

Delépine S., d’Halluin E. (2021), « L'accueil des primo-arrivants par des associations et collectifs locaux en France : enjeux et formes de l'engagement citoyen », dans Sebaux, G., Youssoufi M. (dir.), Les frontières de la citoyenneté. Enjeux de l’accueil des primo-arrivants, Presses universitaires d’Ibn Zohr, Agadir, 181-197.

D’Halluin-Mabillot, E. (2012), Les épreuves de l'asile. Associations et réfugiés face aux politiques du soupçon, Paris, EHESS, coll. « En temps & lieux ».

Dureau F., Hily M.-A. (2009), Les mondes de la mobilité, Presses Universitaires de Rennes.

Fleury, C. (2020), Ci-gît l’amer : Guérir du ressentiment, Gallimard.

Fleury, C. (2023), La Clinique de la dignité. Seuil.

Gonçalves, K. (2024), « Le corps du chercheur en tant qu’outil de recherche et média de coproduction de sens dans l’enquête ethnographique en terrain religieux charismatique », intervention dans « L'approche ethnographique en sciences de l'information et de la communication. Enjeux et perspectives », Journée(s) d’étude(s) 17 - 18 janvier 2024, Université de Lorraine.

Grysole A. (2020), « Fabriquer des enfants redevables. Pluriparentalité transnationale entre les Etats-Unis et le Sénégal », Revue des politiques sociales et familiales, 134, 11-24.

Grysole A., Mbodj-Pouye A., Hawk T., Lambert N., Bahoken F. (2022), « Des circuits économiques auto-organisés par des migrants ouest-africains en France », Atlas des migrations dans le monde, Armand Colin.

Gueye, D. (2007), « Les mobilisations pour le départ migratoire ». Migrations Société, 109, 11-26. https://doi-org.srvext.uco.fr/10.3917/migra.109.0011

Heller, C. et Pezzani, L. (2014), « Traces liquides : enquête sur la mort de migrants dans la zone-frontière maritime de l’Union européenne ». Revue européenne des migrations internationales, 30(3 et 4), 71-107.

Hmed, C. (2008), « Des mouvements sociaux « sur une tête d'épingle » : Le rôle de l'espace physique dans le processus contestataire à partir de l'exemple des mobilisations dans les foyers de travailleurs migrants ».  Politix, 84,145-165.

https://doi-org.srvext.uco.fr/10.3917/pox.084.0145

Honneth, A. (2020), La reconnaissance. Histoire européenne d’une idée, Gallimard.

Kastoryano, R. (1994), « Mobilisations des migrants en Europe : du national au transnational ». Revue européenne des migrations internationales, 10 (1), 169-181. https://doi.org/10.3406/remi.1994.1397

Lefebvre, R. (2017), « Pourquoi se mobilise-t-on ? ». Dans R. Lefebvre, Leçons d'Introduction à la Science politique, Paris : Ellipses, 202-207. https://doi.org/10.3917/elli.lefeb.2017.01.0202

Martin, J-P. (2017), « L’accueil des migrants, une alternative sociale solidaire », Vie Sociale et Traitements, 134, 68-72. 

Miranda A., Nouria O., Kergoat D. (2011), « Les mobilisations des migrantes : un processus d’émancipation invisible ? Introduction », Cahiers du genre, 51, 5-24.

Mossière, G., Bava S. (2021), « Mobilités et parcours religieux dans l’islam et le christianisme : variations, transformations et transgressions », Migrations Société, 184, 13-24. https://doi.org/10.3917/migra.184.0013

Neveu, E. (2011), Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte.

Pette, M. (2023), « (Tout) contre la préfecture : associations et militants de la cause des étrangers aux prises avec l’État ». Revue européenne des migrations internationales39. 4, 125-147.

Sebaux, G. (2024), « L’alternative pour l’Allemagne (AfD) et la question migratoire ». Allemagne d’aujourd’hui, 247 (janv-mars), 88-105. https://doi.org/10.3917/all.247.0088

Sedda, P. (2021), « La mobilisation numérique : entre émancipation et rationalisation ». Approches Théoriques en Information-Communication (ATIC), 3, 53-74. https://doi.org/10.3917/atic.003.0053

Simonneau, D. & Castelli Gattinara, P. (2019), « Prendre part aux logiques d’exclusion : les mobilisations anti-migrants en France, en Italie et aux États-Unis ». Critique internationale, 84, 105-124. https://doi.org/10.3917/crii.084.0105

Sorrentino, V. (2019), Face aux migrants : le silence et le regard : Pour une Europe de la compassion, Les pérégrines.

Taylor, C. (2019 [1994]), « La politique de reconnaissance » dans M. Wieviorka, Charles Taylor. Multiculturalisme. Différence et démocratie, Paris, Flammarion, 2019 [Aubier 1994], 55-133.

Tilly, C. (2008), Contentious Performances, Cambridge University Press.

Tremblay, B. et Malbois, F. (2024), « Du corps sentant au sujet de discours. Quelques implications d’une ethnographie sensible », intervention dans « L'approche ethnographique en sciences de l'information et de la communication. Enjeux et perspectives », Journée(s) d’étude(s) 17 - 18 janvier 2024, Université de Lorraine.

Véniat, C. (2021), « S’engager face aux politiques de non-accueil des migrants. Mobilisations des acteurs et catégorisations en expérience », SociologieS. https://doi.org/10.4000/sociologies.17533

Verquère, L. (2024), « D’une posture impliquée à une posture engagée sur son terrain. Expérience heuristique d’une restitution de résultats de recherche », intervention dans « L'approche ethnographique en sciences de l'information et de la communication. Enjeux et perspectives », Journée(s) d’étude(s) 17 - 18 janvier 2024, Université de Lorraine.

Projet MOBIL

https://recherche.uco.fr/programmes/mobil-mobilites-migrations-mobilisations

La Journée d’études du 26 juin 2024 est corrélée à la Journée d’études « Migrations, genre et éthique » (25 juin 2024, Université d’Angers) du projet annuel Mig’Get en lien avec le projet MOBIL.

https://msh-ange-guepin.univ-nantes.fr/la-recherche/migget-migration-genre-et-ethique-au-maroc-regards-croises-et-perspectives-transnationales

Places

  • Amphithéatre Bonadio, rdc, batiment Volney - Université Catholique de l'Ouest, 3 place André Leroy, Angers
    Angers, France (49000)

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Tuesday, April 30, 2024

Attached files

Keywords

  • mobilisations, migrations, éthique(s)

Contact(s)

  • William McKenzie
    courriel : wmckenzie [at] uco [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • William McKenzie
    courriel : wmckenzie [at] uco [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Migrations, mobilisations, et éthique(s) », Call for papers, Calenda, Published on Monday, April 08, 2024, https://doi.org/10.58079/w6m2

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search