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Langues, interculturalité et environnement

Pour une éducation à la citoyenneté et à l’éthique à l’ère du numérique

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Publicado quinta, 13 de março de 2025

Resumo

Les langues façonnent notre vision du monde et sont essentielles à la culture et au développement. L’interculturalité et l’éducation sont cruciales pour une cohabitation harmonieuse. À l’ère du numérique, la citoyenneté, l’éthique et l’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation sont des enjeux majeurs.

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28 mai 2025

Argumentaire 

L’une des forces des langues, et d’ailleurs un critère prépondérant qui les distingue les unes des autres, réside dans leurs capacités à créer, innover, écrire, conserver et archiver l’histoire, à contribuer au développement de l’économie, à produire des œuvres littéraires et à porter, vulgariser/diffuser des idéologies politiques ainsi qu’à véhiculer des valeurs, des croyances et des représentations des groupes et communautés linguistiques et culturelles. Ce pouvoir  majoritairement acquis au fil du temps, avait été jadis perçu par le philosophe Wilhelm von Humboldt (1767-1835, 1820), puis repris par les anthropologues Sapir –Whorf (autour des années 50)  avec l’hypothèse de la relativité linguistique  et aujourd’hui développé par des linguistes de renom comme Gerda Hassler (2015), de la cognistiviste Lera Boroditsky (2001, 2011, 2020)), entres autres. Malgré la disparité disciplinaire des chercheurs, ils restent unanimes sur l’idée selon laquelle « les langues véhiculent une vision du monde propre à chaque communauté humaine » (Anne-Marie Chabrolle-Cerretini, 2017) ou mieux, « la langue est façonnée par la culture et reflète les activités quotidiennes des individus. Ainsi, grâce à la langue, la communauté linguistique arrive à catégoriser l’univers et à le représenter. C’est en souscrivant à ce postulat  que le psychomécanicien Ronald Lowe (2017) associe aux langues la fonction de représentation, première sur celle de communication. Ce sont autant de paramètres, voire qualités qui valorisent les langues d’une part et les rendent en même temps compétitives sur le marché linguistique de Pierre Bourdieu (1982). Lesquelles valeurs, d’ailleurs, dépendent largement des caractéristiques du milieu ou de l’environnement dans lequel elles évoluent. L’environnement assimilable au milieu et davantage au contexte peut avoir diverses natures (géographique, physique, linguistique, sociologique, anthropologique etc.), plusieurs caractéristiques (formel, informel, privé etc.) et une histoire forte qu’il importe de considérer pour saisir la richesse et la diversité culturelle de même que le poids et la force des langues. En plus,  aujourd’hui, avec le phénomène de multilinguisme que connaissent la majorité des pays du monde, les langues sont en permanence en interaction les unes avec les autres. Techniquement, ce sont des situations/conditions qui favorisent la densification du corpus et poussent les langues à occuper différents statuts et diverses fonctions au sein des communautés. Comment les langues conçoivent-elles leurs corpus ? Qu’est-ce qui définit réellement leur statut ? Quelles sont les ressources des langues ? 

Dans un tel environnement où se côtoient les langues et les cultures, pour que la cohabitation soit pacifique, l’interculturel est une attitude à préconiser et à adopter ; surtout si l’on voudrait créer, voire instaurer un climat harmonieux pérenne. Face à cette perspective de dialogue, l’éducation perçue comme la « mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain » ou mieux « le travail de la société sur ellemême » (Durkheim, 1858/1917), se présente comme un instrument approprié pouvant favoriser son implémentation. Aussi faudrait-il encore souligner que l’éducation ne peut se réaliser efficacement que par la prise en compte de certaines conditions (culturelles, contextuelles, et environnementales…). Sachant la dynamique impulsée par ce triptyque (langues, interculturalité et environnement) et les sociétés, ainsi que les individus en mobilité permanente, il est impératif de favoriser et d’encourager la formation à la citoyenneté et à l’éthique. Le premier terme est une manière d’être ou de revêtir la qualité d’un citoyen, lequel est nanti de droits et tenu par des devoirs. Le second terme, l’éthique, subsidiaire au précédent, est une discipline menant des réflexions sur les valeurs sous-tendant nos actions. Ainsi, l’éducation à la citoyenneté et à l’éthique est une visée salutaire en ce sens qu’elle pourra permettre aux citoyens de se façonner culturellement, d’assumer leur identité et d’améliorer la vie en communauté. Cette dernière est devenue tellement sensible, délicate et exposée avec l’avènement du numérique où de nouveaux modes et formes de communication de masse sont privilégiées et même enseignées. À ce sujet, la citoyenneté numérique est un module de l’éducation à la citoyenneté dispensé aux élèves en vue de leur apprendre à travailler et à vivre avec des environnements numériques de manière positive. Toutefois, les fonctionnalités, ne garantissant pas toujours/souvent la sécurité, laissent parfois la liberté à des personnes malveillantes de porter atteinte à la vie privée de certains citoyens respectables. Il est clair qu’il y aurait un sérieux travail de sécurisation numérique à faire dans le but d’améliorer la qualité de la communication et sécuriser la vie privée des utilisateurs du numérique. Comment les langues contribuent-elles au bien-être social et à une meilleure vie en communauté? Comment les langues, outil de communication, lorsqu’elles sont culturellement enracinées peuvent-elles favoriser une éducation à la citoyenneté et à l’éthique proche des réalités des individus ? Comment concilier langue et éducation à la citoyenneté et à l’éthique ? Quelles sont les composantes de l’environnement à prendre en compte pour une meilleure éducation ? Comment les professionnels, les hommes de l’armée, les éducateurs, les informaticiens, les juristes, entre  autres, peuvent-ils utiliser les subtilités du triptyque afin d’améliorer la vie en communauté ?

Quel est le poids de l’environnement dans la  mise en place d’un meilleur dispositif éducatif ? La recherche des pistes de réponses à ce questionnement invite à la réflexion et aux débats pour l’atteinte des objectifs de ces journées études.  

Axes de recherche 

Axe n° 1 : Dynamiques des langues en contexte interculturel : De l’aménagement corpusculaire aux changements statutaires

Cet axe est ouvert aux réflexions visant l’exploration des moyens, mécanismes et stratégies de conception et de développement des corpus des langues. Au-delà de l’élaboration corpusculaire des langues, de l’exploration de ses ressources et ses opportunités d’usage (outil de proximité, d’ouverture et de collecte des données, etc.), l’examen des conditions et critères de définition des statuts et du fonctionnement des langues constituent un point essentiel de cet axe. 

Axe n° 2: Sens de la citoyenneté et de l’éthique en milieux éducatif et professionnel africain

Sont attendus dans cet axe les travaux relatifs à la mise en évidence des valeurs et du poids que la citoyenneté et l’éthique acquièrent d’un milieu à un autre. Les professionnels sont ainsi invités à proposer des études qui rendent comptent des pratiques/manifestations citoyennes et éthiques vécues/expérimentées dans leur milieu de travail et en déduire les nouveaux sens générés, voire ses représentations sous l’effet des différents contextes.

Axe n° 3 : Ethique environnementale à l’ère du numérique : méthodes de résilience

L’éthique environnementale se préoccupant des devoirs que nous avons à l’égard du monde dans lequel nous évoluons, il s’agira de proposer dans cet axe des réflexions relatives à la protection de l’environnement, notamment celles portant sur les enjeux écologiques, la préservation et la conservation de la biodiversité ainsi que les priorités et pistes à privilégier pour un développement durable et maîtrisé de l’Afrique sous le prisme du numérique.

Axe n° 4 : L’IA : pour ou contre le respect de la citoyenneté et de l’éthique dans l’éducation

Cet axe accorde la priorité aux travaux qui mettent en relation l’intelligence artificielle et l’éducation. Sachant que c’est au cours de la formation scolaire/académique que les valeurs citoyennes et éthiques sont transmises, il est question d’apprécier la contribution ou pas de l’IA dans ce processus d’acquisition, sans négliger le rôle fondamental des différents acteurs.

Format de propositions des communications 

Les propositions de communication s'inscriront dans au moins un des axes ci-dessous. Elles devront aussi mettre en relation pratiques professionnelles et résultats de recherches où sont capitalisées les relations langues, éducation à la citoyenneté et interculturalité. Dans cette perspective, les interventions pluri catégorielles (par exemple, associant un enseignant et un chercheur), pluri disciplinaires sont les bienvenues.

Des transcriptions d’échanges langagiers, d’observation d’actions d’élèves (vidéos, textes) seront appréciées. Les contributions attendues peuvent être de différentes natures : recherche empirique, témoignage questionné, état de l'art.

Les propositions de communication préciseront dans quel axe (1, 2, 3 ou 4) et dans quelle catégorie (recherche empirique, témoignage questionné, état de l'art) la contribution s’inscrit. Elles devront répondre aux normes suivantes :

  • Nom, prénom du ou des auteurs ;
  • Institution (s) de rattachement ;
  • Adresse de messagerie ;
  • Titre de la communication proposée ;
  • Axe dans lequel elle s’inscrit ;
  • Mots clés (maximum 5)
  • Résumé de la proposition de 3 000 signes (espace compris) présentant les questions abordées, leur inscription dans les axes du colloque, le corpus et la méthodologie (pour une recherche empirique),
  • Une référence bibliographique (5 au maximum),
  • Langues de rédaction et de communication : français, anglais

Adresse d’envoi : jefalshun1@gmail.com

Calendrier

  • Lancement de l’appel à contribution : 13 février 2025 
  • Date limite de réception des propositions : 25 mars 2025 

  • Retour aux auteur.e.s : 15 avril 2025 
  • Date limite de soumission de la version complète de la communication : 25 mai 2025 
  • Journée d’étude : 28 mai 2024 

Lieu du colloque : Décanat de la FALSH/Salle des Actes La participation au colloque est gratuite.

Publication : La publication d'un ouvrage est prévue à partir des communications retenues lors de la journée d’études.

Comité de Coordination 

  • Pr NDINDA Joseph (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr MAMOUDOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr HAMOUA DALAÏLOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr PARE DAOUDA (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr WOUNFA Jean-Marie (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr FALNA Taubic (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr CALAÏNA Théophile (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr WILLIE MUSHING TAMFUH (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre ATOUKAM TEFENJEM Dalis Liliane Epse KAPSEU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr SAÏDOU ALI (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr MOUADJAMOU AMADOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr MBELE ABBO Félix, (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr SEHOU AMADOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr BINDZI Lucien (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr ELOUNDOU ELOUNDOU Girex (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  •  Dr DZENE EDZEGUE Joseph (Université de Ngaoundéré, Cameroun)

Comité scientifique

  • Pr ABDOURAMAN Halirou (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr AOUDOU DOUA Sylvain (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre AYINA Clarisse (Université de Douala, Cameroun)
  • Pr BILOA Edmond (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr BOUBA Dieudonné (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr BRING (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr DILI PALAÏ Clément (Université de Maroua, Cameroun)
  • Pre EWANE Christiane Epse ESSOH (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr FARIKOU AMADOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr FENDJI Jean Louis (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr FOFIRI NZOSSIE Eric Joël (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr GONNE Bernard (Université de Maroua, Cameroun)
  • Pr HAMADOU ADAMA (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr HAYATOU DJOULDE (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr IYA MOUSSA (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre LONGO Fridette (ENS de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr MAÏRAMA ROSALIE (Université de Maroua, Cameroun)
  • Pr MEDIEBOU CHINDI (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr METANGMO-TATOU Léonie (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr MOHAMADOU GUIDADO (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr MOKAM David (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr NDAME Joseph Pierre (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre NGO ELOMA Marie-Madeleine (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre NGO LEMBA Esther (ENS Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pre NGOU DJOU Jacquette-Hortence (Université de Dschang, Cameroun)
  • Pre NGUIAMBA Véronique, Université de Douala, Cameroun
  • Pr NOUMSSI Gérard-marie (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr NTSAMA KAMENI Salomé Chantal (Université de Yaoundé 1, Cameroun)
  • Pr OUMAROU TOUMBA (The University of Buea, Cameroon)
  • Pre RAIMOND Christine (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)
  • Pre ROUKATOU (Université de Garoua, Cameroun)
  • Pre TEGNA Edith M. (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr WATANG ZIEBA Félix (Université de Maroua, Cameroun)
  • Pr WOUNFA Jean-Marie (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pre YAOUDAM Elisabeth (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Pr ZOUOGBO Jean-Philippe (Université de Paris Cité, France)
  • Pr ZOUYANE Gilbert (Université de Maroua, Cameroun) 

Comité d’organisation

Responsables :

  • Pre GUEMDJOM KENGNE Candice (Université de Ngaoundéré, Cameroun) 
  • Pr ASSANA BRAHIM (Université de Ngaoundéré, Cameroun) Dre MABOULOUM Anne-Marie (Université de Ngaoundéré, Cameroun)

Autres membres : 

  • Dr ANABA BANIMB Robert Christian (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dre NANGANG Sandrine (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr BAÏBAVOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dre KAHOU NZOUYEM Jasmine Laurelle (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr MOUSSA ADAMOU (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr MENA Marin Sylvère Marie (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr NGAOURI Landry (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr GABANA Jean Francis (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr FOFACK Fulbert (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr ANDJENG Honoré (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dre MBETOUMOU Marceline, (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dre DADDA ASTABARKA (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dre TELAKNE Bernadette (Universite de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr DJOUBEIROU Narcisse (Université de Ngaoundéré, Cameroun)
  • Dr YADJI Paul, (Université de Ngaoundéré, Cameroun)

Références bibliographiques

Bourdieu, P., 1982, Ce que parler veut dire : l’économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard.

Chabrolle-Cerretini A.-M. (dir.), 2017, Paradigmes et concepts pour une histoire de la linguistique romane, Limoges : Lambert-Lucas. -          Dictionnaire Robert en ligne.

Durkheim, E., 1963, L’Education morale, PUF.

Hassler, G., 2015, «  La vision linguistique du monde : mythe et réalité de l’utilisation d’une notion homboldtienne au XXe siècle », Dossiers d’HEL, SHESL, 2014, Linguistique d’intervention. Des usages socio-politiques des savoirs sur le langage et les langues, Pp. 10, <http//dossierhel.hypotheses.org/>.

Lowe, R., 2007, « Psychomécanique du langage et rééducation orthophonique », Connaissances surdités, troisième trimestre, n° 9.

Mcluhan, M., 1993, Pour comprendre les médias. Les prolongements technologiques de l’homme, Bibliothèque Québécoise, Science humaine.

Métangmo-Tatou, L.,2019, Pour une linguistique du développement, Essai épistémologique sur l’émergence d’un nouveau paradigme en sciences du langage, édition Science et bien commun, Québec.  

Meyran Régis, 2019, «  Edward Sapir et Benjamin L. Whorf. La langue est une vision du monde », in Les Grands penseurs du langage, CAIRN.INFO, Pp 55-58.

Locais

  • Salles des Actes de la FALSH, Université de Ngaoundéré
    Ngaoundéré, Camarões

Formato do evento

Evento híbrido (online e no local)


Datas

  • terça, 25 de março de 2025

Palavras-chave

  • culture, langue, environnement, éthique, interculturelle, éducation, citoyenneté, numérique

Contactos

  • Anne-Marie Mabouloum
    courriel : amabouloum [at] gmail [dot] com
  • Assana Brahim
    courriel : assana2brahim [at] yahoo [dot] fr

Fonte da informação

  • Candice GUEMDJOM KENGNE
    courriel : candicekengne2016 [at] gmail [dot] com

Licença

CC-BY-4.0 Este anúncio é licenciado sob os termos Creative Commons - Atribuição 4.0 Internacional - CC BY 4.0.

Para citar este anúncio

Candice Guemdjom Kengne, Anne-Marie Mabouloum, Assana Brahim, « Langues, interculturalité et environnement », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quinta, 13 de março de 2025, https://doi.org/10.58079/13gm8

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