HomeLes pratiques de l'urbanisme et de l'aménagement dans un contexte d'incertitude et de complexité

Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences

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Published on Wednesday, September 24, 2025

Abstract

La complexité et l’incertitude sont désormais des constantes auxquelles les acteurs de l’urbain doivent donner des réponses alors que la ville se transforme en chantier permanent. Elles deviennent des dimensions structurelles des politiques publiques et actions publiques qui investissent la fabrique des villes et des territoires. Ce constat est particulièrement prégnant dans les pays des Suds comme le Maroc, où s’entrecroisent les effets de dynamiques urbaines et territoriales accélérées, des mutations et restructuration des systèmes productifs, des transformations économiques et sociales, des changements climatiques et risques environnementaux, qui posent autant de défis à relever et d’enjeux à gérer par les acteurs de la ville et de l’urbain.

Announcement

Argumentaire

Les contextes urbains en évolution dans lesquels interviennent les professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement reflètent des transformations importantes dans les conditions sociales et institutionnelles de formulation, de formalisation et d’énonciation de la commande ainsi que les façons de répondre aux besoins sociaux et/ou collectifs. Ces contextes sont ainsi marqués par la remise en cause de l’urbanisme de plan, la montée en puissance de l’urbanisme de projet, l’affermissement des injonctions au développement durable et à la participation citoyenne, et la diffusion de nouvelles façons de faire la ville allant de l’urbanisme de la convivialité à l’urbanisme tactique, à l’urbanisme réflexif. Autant de pratiques et de modèles urbains qui sont censées répondre au règne de l’incertitude et du risque.

Ces mutations, changements et transformations concernent une période où, comme le soulignent Baietto et Frebault, les logiques de production de la ville sont de plus en plus : « soumises aux conditions du marché, [et] sont totalement bouleversées : elles sont de plus en plus variables, multiples, mobiles sur les produits, les localisations et les volumes » (Jean-Paul Baietto et Jean Frebault, 1996)

Ces composantes seraient l’illustration d’une transition entre trois périodes, entre trois incertitudes, chacune marquée par des approches particulières de la planification et de la transformation des espaces urbains (Pascal Amphoux, 2022). La première concerne « l’urbanisme programmatique », issu du mouvement moderne, reposant sur une organisation fonctionnelle rigide de l’espace, du temps et des usages, la prévision et la programmation. La deuxième concerne « l’urbanisme de projet », qui s’affirme à partir des années 1990, se basant sur des approches plus flexibles et itératives de l’urbanisme. La troisième concerne « l’urbanisme de l’incertitude où « il ne s’agit plus d’opposer programme et projet, ni d’ignorer l’incertitude en prétendant la conjurer ni de la glorifier en prétendant s’y adapter, il s’agit de jouer avec elle en hybridant justement programmation et projétation, prévision statistique et vision prospective, solution technologique et implication humaine » (Ibid).

Or, derrière cet urbanisme de l’incertitude se cachent des situations urbaines et politiques multiples qu’il s’agit de prendre en compte. Elles imposent de déplacer le regard porté sur le rôle de l’urbanisme et de ses acteurs, d’autant plus que « les déterminismes anciens se dérobent, les utopies urbaines font défaut, l’incertitude et le sentiment de complexité saturent l’espace du débat » (Thérèse Spector et Jacques Theys, 1996).

La complexité et l’incertitude sont désormais des constantes auxquelles les acteurs de l’urbain doivent donner des réponses alors que la ville se transforme en chantier permanent. Elles deviennent des dimensions structurelles des politiques publiques et actions publiques qui investissent la fabrique des villes et des territoires. Ce constat est particulièrement prégnant dans les pays des Suds comme le Maroc, où s’entrecroisent les effets de dynamiques urbaines et territoriales accélérées, des mutations et restructuration des systèmes productifs, des transformations économiques et sociales, des changements climatiques et risques environnementaux, qui posent autant de défis à relever et d’enjeux à gérer par les acteurs de la ville et de l’urbain.

Les villes sont par conséquent engagées dans des processus de recomposition en permanence, non seulement par les politiques publiques et grands projets d’aménagement et d’équipement, mais aussi via des formes plus diffuses et spontanées qui se font souvent au gré et en marge des cadres réglementaires formelles. Elles deviennent des espaces de plus en plus hybrides façonnées à la fois par les actions de la planification réglementaire, par les interventions publiques structurantes, que par des actions informelles qui se décident et se déploient au fil de jeux complexes des acteurs concernés.

Parallèlement le développement de la ville néolibérale (attractivité par l’offre, urbanisme de projet, financiarisation) reste tributaire de l’investissement étranger plus ou moins relayé localement (T. Sager 2011, O. Aoun et J. Teller, 2015) alors qu’il provoque des mobilisations et résistances de populations des territoires concernés, souvent exclues des processus décisionnels (N. Semmoud et P. Signoles, 2020). Les passages par les procédures dérogatoires pour l’ouverture de nouvelles zones à l’urbanisation s’ajoutent alors à l’informalité dans la fabrication de la ville. Enfin, les risques climatiques et environnementaux (sécheresse, inondations, séisme, incendies..) deviennent prégnants. Plusieurs chantiers sont engagés simultanément sans que les planificateurs et les différents acteurs institutionnels ne maitrisent ni la localisation et les échelles spatiales ni la temporalité et les durées d’action. (Signoles, 2014). Ceci, alors que plusieurs pays des Suds, dont le Maroc, adoptent toujours une planification urbaine centralisée dans des contextes où l’État a perdu une grande part de ses réserves foncières sans avoir introduit des outils de régulation.

Organisé par l’Institut National d’Aménagement et d’Urbanisme, le Centre Jacques Berque, l’Ecole Nationale d’Architecture de Rabat et Centre de Recherches en Urbanisme avec le soutien du Ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, le colloque international « Les pratiques de l’urbanisme et de l’aménagement dans un contexte d’incertitude et de complexité » sera l’occasion pour comprendre comment, en pratique, les acteurs de l’urbanisme et de l’aménagement appréhendent et intègrent les incertitudes et dans quelle mesure sont-ils capables de produire des interventions cohérentes et efficaces sur les systèmes complexes que sont les villes et les territoires.

Ce colloque croisera les regards des chercheurs et témoignages de professionnels marocains et étrangers. Il sera l’occasion d’approfondir les réflexions sur les nouvelles pratiques de l’urbanisme et de l’aménagement dans un contexte globalisé, incertain et complexe.

Cette manifestation scientifique s’adresse aux chercheurs et aux praticiens, acteurs publics, privés, associatifs… de l’urbanisme et de l’aménagement, étudiants en master et doctorat. Il s’agit d’explorer les approches conceptuelles, les retours d’enseignements des études de cas et des expériences de terrain qui permettent de comprendre comment les différents protagonistes des actes de fabrique de la ville interagissent avec les défis posés par la complexité et l’incertitude.

Ce colloque permettra d’aborder ces questions autour de trois axes qui forment autant d’étapes dans la réflexion :

Axe 1 : Apports des Sciences Humaines et Sociales pour faire face à la complexité et à l’incertitude

Cet axe a pour objectif de s’interroger sur les apports des différentes sciences humaines et sociales (sociologie, science politique, économie, droit, géographie…) pour faire face à l’incertitude. Ces sciences produisent des connaissances, des analyses et des réflexions qui peuvent être mises à la disposition des praticiens et des décideurs pour améliorer la gestion de l’incertitude et de la complexité. De plus, le recours aux outils, méthodes et approches issus des SHS (interdisciplinarité, transdisciplinarité, pluridisciplinarité, approche systémique, approche écologique, approche stratégique, etc.) se révèle tout aussi indispensable.

De quelles connaissances s’agit-il ? Comment peut-on les mettre à la disposition des décideurs et des praticiens ? Comment développer davantage le dialogue recherche-action pour affronter l’incertitude ?

Cet axe servirait d’introduction aux retours d’expériences visant à y répondre.

Axe 2 : Retours d’expériences. Rôles et stratégies des acteurs face à la complexité et l’incertitude

L’objectif de cet axe consiste à interpeller des situations concrètes, où des acteurs professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement sont confrontés à des situations d’incertitudes.

Autant de question s’imposent à ce niveau dont notamment celle de savoir comment les acteurs agissent pour éventuellement réussir à s’entendre dans une situation où ils ne peuvent plus compter sur la seule rationalité scientifique, technique, juridique ou bureaucratique qui organisait l’accord autour de la situation (B. Latour, 2007)

Quelles sont les sources d’incertitudes et comment les caractériser ? Quelles sont les stratégies à adopter pour gérer les incertitudes ? Quels sont les leviers d’action ? Comment s’articulent les rôles des différents acteurs et comment se configurent les coalitions entre ces derniers pour surmonter les incertitudes ?

Autour de cet axe, il s’agit d’examiner les différentes manières et approches que proposent ou développent les acteurs urbains pour pallier aux incertitudes et à la complexité qui marquent la fabrique urbaine. Ces approches peuvent relever d’expériences prises dans des contextes de planification urbaine centralisée ou pas, que de pratiques innovantes liés à des types de territoires spécifiques (friches urbaines, territoires en déclin, etc). Elles peuvent également s’inscrire dans les opportunités liées à un urbanisme de projet (appui sur la participation citoyenne, expériences sur l’enjeu climatique ou énergétique) ou des modèles de villes servant d’alibi à la ville néolibérale. Loin de toute volonté d’établir un inventaire exhaustif de l’ensemble de ces pratiques censées répondre au défi de la complexité et de l’incertitude, cet axe a pour but d’ouvrir les professionnels de l’urbanisme dans nos différents pays sur des expériences novatrices. Bien entendu, ces dernières sont à replacer dans leur contexte sociopolitique et culturel afin d’en dégager des principes d’action plus généraux.

Axe 3 : Les formations dans les domaines de l’urbanisme et de l’architecture face à la complexité et l’incertitude

Dans un contexte marqué par l’incertitude, le développement d’un milieu professionnel de haute qualité, bien structuré et ouvert sur les changements opérés dans la société s’avère une nécessité primordiale. Dans ce sens, l’ingénierie humaine de par son rôle dans l’amélioration et de l’adaptation des cadres cognitifs et des dispositifs organisationnels juridiques revêt une importance particulière au vu notamment de son apport à la définition et redéfinition des problèmes dans la pratique professionnelle (A. Bourdin, 2010), ce qui amène à mettre en évidence l’importance de la formation aussi bien initiale que continue des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement.

Il devient nécessaire de savoir dans quelle mesure les futurs acteurs de l’urbanisme et de l’aménagement peuvent-ils par la formation ou par l’autoformation, développer les pratiques adaptées à des contextes spécifiques, adéquates à chaque situation (la contingence) ? Comment développer davantage l’interdisciplinarité ou plutôt la transdisciplinarité ? Comment favoriser et renforcer l’autonomie des étudiants, leur capacité de réfléchir de manière critique, d’expérimenter et de réagir aux incertitudes? Comment intégrer dans la pratique de l’enseignement la gestion du flou, du doute et de l’ambiguïté? Comment ces questions peuvent être ou sont traités dans les curricula ? Dans les masters d’urbanisme. Dans les cursus des architectes. Quels retours d’expériences peut-on dégager des dispositifs pédagogiques mobilisés en réponse aux défis de la complexité et de l’incertitude.

Modalités de contribution

  • Date limite de soumission des propositions : au plus tard le 15 décembre 2025.
  • Réponses aux auteurs : 30 novembre 2025.
  • Confirmation et diffusion de la programmation officielle : 15 octobre 2025
  • Date du colloque : 14 et 15 mai 2026.

Les propositions de communications doivent être envoyées par e-mail dans l’une des trois langues du colloque (français, arabe et anglais) au format Word à l’adresse suivante : colloqueincertitudes@gmail.com. Ils doivent comprendre les éléments suivants :

les noms des auteurs et co-auteurs avec les informations de filiation (nom, prénom, statut, institution) ainsi qu’une courte notice biographique pour chacun (3 lignes) ;

  • les coordonnées des auteurs et co-auteurs (courriel) ;
  • un titre ;
  • une liste de cinq mots clés ;
  • un résumé d’environ 2500 caractères (espaces compris);
  • une orientation thématique clairement identifiée ;
  • une bibliographie indicative de 8 références.

Modalités de sélection

Chaque proposition sera évaluée par les membres du comité scientifique du colloque. Une sélection d’articles sera publiée dans un numéro spécial d’une revue scientifique internationale.

Les trois langues du colloque seront le français, l’arabe et l’anglais.

Bibliographie indicative

Albrecht David et Guarnay Maurice. La ville en négociation. Une approche stratégique du développement urbain. Editions de L’Harmattan. 2008 ;

Aljem Sanae. Politique des grands projets et gouvernance urbaine à Casablanca. Thèse de doctorat en urbanisme, Gouvernance Urbaine et Territoire, INAU, 2016 ;

Aoun Oula et Teller Jacques « Limites de la grille de lecture de l’urbanisme néolibéral. Le cas de Dubai » in Bennafla Karine (éd.). Acteurs et pouvoirs dans les villes du Maghreb et du Moyen-Orient Paris, Karthala, 2015 ;

Amphoux Pascal. « Vers un urbanisme de l’incertitude ». Raison présente, 2022, pp.49-58. ⟨hal-04123258⟩ ;

Ascher François. « La nouvelle révolution urbaine : de la planification au management stratégique urbain », dans Masboungi A (dir.), Fabriquer la ville, Paris, La Documentation française, 2001, pp. 21-32 ;

Ascher François. Les nouveaux principes de l’urbanisme. La fin des villes n’est pas à l’ordre du jour. La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube intervention, 2001 ;

Beck, U., (2001). La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité. Aubier, Paris.

Berry-Chikhaoui Isabelle et Deboulet Agnès. « Les compétences des citadins : enjeux et illustrations à propos du monde arabe », « L’Homme & la Société », 2002/1, n°143-144, pp. 65 à 85;

Biau Véronique et Tapie Guy. La fabrication de la ville. Métiers et organisations, Marseille. Editions, Parenthèses, 2009 ;

Bourdin Alain, Lefeuvre Marie-Pierre, Melé Patrice. Les règles du jeu urbain, entre droit et confiance. Descartes & Cie, 2006;

Bourdin Alain. L’urbanisme d’après la crise. Editions de l’Aube, 2010 ;

Callon Michel, Lascoumes Pierre, Barthe Yannick, 2001, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique.

Cattedra Raffaele, « introduction. Territoires et politiques dans les périphéries des grandes villes du Maghreb », les Cahiers de l’EMAM, 17/2000;

Chalas, Y. (dir). (2004). L’imaginaire aménageur en mutation : cadres et référents nouveaux de la pensée et de l’action urbanistiques. L’Harmattan.

Chalas, Y. (2004). L’urbanisme dans la société d’incertitude, in l’imaginaire aménageur en mutation. L’Harmattan. pp 231-269.

Chalas Y, Gilbert C. & Vinck D. (2009). Comment les acteurs s’arrangent avec l’incertitude. Editions des archives contemporaines.

Chalas, Y., Soubeyran, O., (2009). « Incertitude, environnement et aménagement. Quelle rupture ? », dans : Comment Les Acteurs S’arrangent Avec L’incertitude. Éditions des archives contemporaines, pp. 135–160.

Claude Vivienne. Faire la ville. Les métiers de l’urbanisme au XX° siècle. Marseille. Editions. Parenthèses. 2006 ;

Genestier Philippe (dir.). Vers un nouvel urbanisme ? La documentation française, 1996.

Iraki Aziz et Mohamed Tamim. « Réforme institutionnelle récente, refontes politico-administratives des territoires et nouvelles formes de gouvernance urbaine », Les Cahiers de l’EMAM n°17, mars 2009, pp. 58-114 ;

Latour Bruno. Changer de société, refaire de la sociologie. La Découverte Poche/ Sciences humaines et sociales, 2007 ;

Mouloudi Hicham. « Les projets d’aménagement des fronts d’eau de Rabat (Maroc). Systèmes d’action et stratégies d’acteurs », Les Cahiers d’EMAM ,22 | 2014 ;

Moussalih Abdellah. Du projet urbain à la production des espaces publics : usages, pratiques et représentations sociales. Cas de Rabat-Salé. Thèse de doctorat en Urbanisme et Aménagement, INAU, 2018 ;

Philifert Pascale. « Maroc : des études urbaines saisies par le changement ? », Géocarrefour [En ligne], Vol. 85/4 | 2010;

Pinson Gilles. Gouverner la vile par projet, Urbanisme et gouvernance des villes européennes, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 2009 ;

Rouchdi Abdelfattah. Les milieux professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement face à la complexité des projets urbains au Maroc. Thèse de doctorat en Urbanisme et Aménagement, INAU, 2019 ;

Sager Tom « Neo-liberal urban planning policies: a literature survey 1990-2010 » Progress in planning, vol 76, n°4 p147-199. 2011

Semmoud Nora et Signoles Pierre. « Exister et résister dans les mages urbaines ». Editions de l’Université de Bruxelles, 2020 ;

Signoles Pierre (éd.). Territoires et politiques dans les périphéries des grandes villes du Maghreb, Paris, Karthala, 2014 ;

Wiel Marc. Planifier les villes autrement. Paris, L’Harmattan, 2007

Zaki Lamia (dir.). L’action urbaine au Maghreb, enjeux professionnels et politiques. Paris, Karthala, 2011.

Partenaires scientifiques : INAU (Maroc), ENA Rabat (Maroc), ENA Tétouan (Maroc), ENA Agadir (Maroc), AIGF (Monde), EPFL (Suisse), Université de Nanterre (France), ENSA Toulouse (France), Université de Grenoble (France), Université de Nice (France),

Partenaires institutionnels: Ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville (MATUHPV), Centre Jacques Berque (CJB)

Places

  • Rabat, Kingdom of Morocco

Event attendance modalities

Full on-site event


Date(s)

  • Monday, December 15, 2025

Keywords

  • urbanisme, aménagement, incertitudes, complexité, acteurs

Contact(s)

  • Abdellah Moussalih
    courriel : colloqueincertitudes [at] gmail [dot] com

Information source

  • Abdellah Moussalih
    courriel : colloqueincertitudes [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Les pratiques de l'urbanisme et de l'aménagement dans un contexte d'incertitude et de complexité », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, September 24, 2025, https://doi.org/10.58079/14qhd

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