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De mauvais publics ?

Les épreuves croisées de la relation d’accompagnement

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Publicado el miércoles 24 de septiembre de 2025

Resumen

Tout ne se passe pas toujours comme prévu dans le travail mené au sein des structures de l’intervention sociale qui accompagnent du public. Dans certains cas, les difficultés rencontrées lors de l’accompagnement sont associées à l’idée qu’il existerait, au-delà de la singularité de chaque situation, des catégories de personnes accompagnées « rétives »,« complexes », « incasables », etc. Ce sont celles et ceux que ce colloque propose de regrouper sous le label de « mauvais publics ». Comment ces « mauvais publics » sont-ils définis ? Par quels processus ? Quelles sont les catégories mobilisées ? Qu’en font les acteur·rices de terrain ? Comment ceux-ci adaptent leurpratique/leur cadre d’intervention ? Et de l’autre côté, comment ceux ainsi désignés font-ils avec ces étiquettes et leurs effets ?

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Argumentaire

Tout ne se passe pas toujours comme prévu dans le travail mené au sein des structures de l’intervention sociale (au sens large) qui accompagnent du public. Dans certains cas, les difficultés rencontrées lors de l’accompagnement sont associées à l’idée qu’il existerait, au-delà de la singularité de chaque situation, des catégories de personnes accompagnées « rétives »,« complexes », « incasables », etc. Ce sont celles et ceux que nous proposons de regrouper icisous le label de « mauvais publics ».

Si cette expression n’est pas utilisée par les professionnel.les de l’accompagnement social, médical ou éducatif, elle nous semble pertinente pour l’analyse pour au moins deux raisons :

  • Elle permet la comparaison entre une grande diversité de situations, d’institutions et de secteurs d’activité,
  • Son usage, délibérément provoquant, conduit à expliciter les jeux de pouvoirs et les formes de normativité qui traversent les relations d’accompagnement ;

Comment ces « mauvais publics » sont-ils définis ? Par quels processus ? Quelles sont les catégories mobilisées (ethnoculturelles, psychiatriques, médicales, etc. selon les milieux professionnels) ? Qu’en font les acteur.rices de terrain ? Comment ceux-ci adaptent leur pratique/leur cadre d’intervention ? Et de l’autre côté, comment ceux ainsi désignés font-ils avec ces étiquettes et leurs effets ? Sous quelles conditions parviennent-ils à tisser un lien avec ceux qui les « accompagnent » ? Ou, inversement, fuient la prise en charge ou la font échouer ? Ces relations heurtées avec l’institution, ces échappées, blocages, refus ou soustractions de la part des personnes accompagnées mettent à l’épreuve les formes courantes del ’accompagnement et, ce faisant, mettent à jour les logiques sociales plus générales de normalisation et de domination qui les traversent, mais aussi la négociation, le bricolage etl’inventivité qui s’y déploient.

Programme

  • 9h : Accueil café
  • 9h30 : Mot de bienvenue de Christophe Verron, Directeur général de l’ARIFTS des Pays-de-la-Loire
  • 9h45 : Présentation du collectif et introduction de la journée, Alexandra Clavé-Mercier (2PS/Université Catholique de l’Ouest, CITERES/Université de Tours), Gérald Houdeville (2PS/Université Catholique de l’Ouest, Cens/Université de Nantes, CED/Université de Bordeaux)
  • 10h15 : Retour sur expérimentations : réceptions de la notion de « mauvais publics » chez des travailleurs sociaux en formation, David Puaud (LAP, IRTS Poitou-Charentes), Yves-Marie Le Ber (GEPPS, Angers), Pierre-Yves Chiron (2PS, ARIFTS Angers)
  • 10h45 : Roms et gens du voyage : le « bon mauvais public » ? Martin Olivera (LAVUE, Université Paris 8)

11h15 : pause

  • 11h30 : Autrices de violences conjugales : le « mauvais bon public » ? Pascale Moulévrier (CENS, Nantes Université), Nicolas Rafin (CENS, Nantes Université)
  • 12h : synthèse par Delphine Bruggeman, responsable de l’Observatoire départemental de la protection de l’enfance et de la lutte contre les violences intrafamiliales, Département du Nord+ échanges

12h30 : pause déjeuner

  • 14h30 : Aux marges de l'école : les alternatives éducatives comme observatoires des « mauvais publics » scolaires, Florence Bouillon (LAVUE, Université Paris 8), Benjamin Denecheau (LIRTES, Université Paris Est Créteil), Julien Long (CRHIA, Nantes Université)
  • 15h15 : Les enfants placés en situation de handicap : des mauvais publics au carré, Olivier Mandonnet, directeur départemental (Vendée) de l’observatoire de la protection de l’enfance et des étudiants du Master sciences sociales et criminologie de Nantes Université
  • 16h : synthèse par Delphine Bruggeman, responsable de l’Observatoire départemental de la protection de l’enfance et de la lutte contre les violences intrafamiliales, Département du Nord

+ bilan et perspectives

Lugares

  • ARIFTS, 10 rue Darwin
    Angers, Francia (49)

Formato del evento

Evento en presencial


Fecha(s)

  • martes 07 de octubre de 2025

Palabras claves

  • accompagnement, travail social, handicap, école, violence conjugale, gens du voyage, norme, domination

Contactos

  • Alexandra Clave-Mercier
    courriel : aclavemercier [at] uco [dot] fr
  • Gérald Houdeville
    courriel : ghoudevi [at] uco [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Florence Bouillon
    courriel : florence [dot] bouillon [at] gmail [dot] com

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« De mauvais publics ? », Jornada de estudio, Calenda, Publicado el miércoles 24 de septiembre de 2025, https://doi.org/10.58079/14qhj

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