Plus que jamais les images filmées jouent un rôle prépondérant dans la construction de l’imaginaire et la transmission des savoirs. Les films de cinéma ou de télévision façonnent la représentation que l’on se fait des sociétés du passé. Cette place qu’occupent les films dans la transmission de l’histoire mérite d’être questionnée. Par ailleurs, depuis les années 1970, les historiens sont directement sollicités par les réalisateurs ou les maisons de production.

Plus que jamais les images filmées jouent un rôle prépondérant dans la construction de l’imaginaire et la transmission des savoirs. Les films de cinéma ou de télévision façonnent la représentation que l’on se fait des sociétés du passé. Cette place qu’occupent les films dans la transmission de l’histoire mérite d’être questionnée. Par ailleurs, depuis les années 1970, les historiens sont directement sollicités par les réalisateurs ou les maisons de production.

Pour ces deux raisons, les historiens ne sauraient rester insensibles au cinéma et il faut plaider pour qu’ils reconnaissent ce domaine comme un de leurs champs d’investigation scientifique. Or, le plus souvent, le rapport qu’ont les historiens au cinéma est ambigu : la cinéphilie reste souvent privée et c’est généralement avec circonspection et non sans une certaine gêne que les historiens intègrent le cinéma dans leur pratique de chercheurs ou d’enseignants. Méfiance face aux films dits de reconstitution historique, scepticisme quant à l’idée que l’on puisse comprendre une société à travers sa production cinématographique, que le film puisse prétendre à dévoiler le réel et révéler les non-dits d’une société.

Définir les liens qui unissent le cinéma à l’histoire, tel est l’objet de ce séminaire. Quels sont les liens entre le travail du cinéaste et celui de l’historien ? Quel intérêt présentent les sources cinématographiques pour l’historien ? Quelle place réserver au cinéma dans la transmission du savoir historique et, au premier chef, dans l’enseignement ? Telles sont les questions qui continueront de guider ce séminaire, pour la deuxième année consécutive.

Le séminaire est ouvert à tous.

CALENDRIER 2004-2005

27 octobre 2004
Cinéma et politique : le 7e Art en URSS sous Staline
Invitée : Natacha Laurent (Université de Toulouse Le Mirail), auteur de L'oeil du Kremlin. Cinéma et censure en URSS sous Staline (1928-1953), Toulouse, Privat, 2000.

17 novembre 2004
La République islamique d'Iran et son cinéma
Invitée : Agnès Devictor (Université d'Avignon et des Pays du Vaucluse), auteur de Politique du cinéma iranien. Le cinéma iranien de l'âyatollâh Khomeyni au président Khâtami, Paris, CNRS Editions, 2004.

2 décembre 2004
(exceptionnellement, séance le jeudi)
Les documentaires français des années noires
Invité : Jean-Pierre Bertin-Maghit (Université Bordeaux III), auteur de Les documenteurs des années noires. Les documentaires de propagande. France. 1940-1944, Paris, Nouveau Monde, 2004.

15 décembre 2004
(sous réserve)
Napoléon à l'écran
Invité : Jean-Claude Bonnet (CNRS), co-auteur de L'Empire des muses. Napoléon, les arts et les lettres, Paris, Belin, 2004.

13 janvier 2005
(exceptionnellement, séance le jeudi)
Le cinéma italien de l'entre-deux-guerres : un cinéma fasciste ?
Invité : Jean Gili (Université Paris I), auteur de Le cinéma italien à l'ombre des faisceaux (1922-1945), Perpignan, Institut Jean Vigo, 1990.

2 février 2004 Programme non encore défini
2 mars 2005 Programme non encore défini
16 mars 2005 Programme non encore défini
30 mars 2005 Programme non encore défini