EHESS, salle 6, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris

1. L’écriture spirituelle à l’époque moderne (Pierre-Antoine Fabre, directeur d’études)

Pourquoi la fin du XVIe et le XVIIe siècle européens sont-ils le temps du développement singulier d’une littérature “ spirituelle ” qui ne se confond ni avec le discours philosophique, ni avec le discours théologique, ni avec les institutions religieuses, qui entretient un rapport particulier avec le modèle de la conversation et avec la circulation manuscrite, qui s’ouvre aussi bien sur la sphère des conduites privées que sur celle de l’action publique? Comment réfléchir l’histoire de la spiritualité moderne dans le champ des sciences sociales ?

2. Recherches sur l’ancienne Compagnie de Jésus : sources, histoire, historiographie (Pierre-Antoine Fabre et Antonella Romano, chargée de recherches au CNRS, Centre Alexandre Koyré) [Les séances concernant ce thème sont précédées d’un astérisque]

Lieu de rencontre des travaux actuels, en France et dans le monde, sur la Compagnie de Jésus à l’époque moderne comme laboratoire et observatoire du monde catholique et de ses nouvelles frontières, ce séminaire, après plusieurs séries de séances centrées sur les XVIe et XVIIe siècles, réunira pour une part cette année des dossiers plus spécifiquement attachés au XVIIIe siècle : les jésuites et le monde des Lumières, la phase finale de la Querelle des rites chinois, la crise des “ réductions ” américaines, le processus d’expulsion et de suppression de la Compagnie de Jésus dans la deuxième moitié du siècle. Pour une autre part, il poursuivra l’enquête amorcée dans les années précédentes sur les modalités et les effets scientifiques, culturels, intellectuels et spirituels de l’expansion mondiale de la Compagnie de Jésus.

Les séances ont lieu, sauf indication contraire,

le mardi de 17 heures à 20 heures, salle 6,

105 bd Raspail, 75006 Paris.

4 janvier 2005

Autour de La jouissance et le trouble de Jacques Le Brun (Genève, Droz, 2004), avec la participation de Jacques Le Brun, Muriel Pic et François Trémolières.