Ce colloque constitue la cinquième et dernière rencontre du programme de recherche sur les sociétés méditerranéennes face au risque, coordonné par la Casa de Velázquez (Madrid), l’Ecole française d’Athènes, l’Ecole française de Rome, l’Institut français d’archéologie orientale (Le Caire) et l’UMR Telemme (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence).

Colloque : « La représentation des risques dans l’espace méditerranéen »

Aix-en-Provence, MMSH, salle G. Duby

22 – 24 mars 2007

Ce colloque constitue la cinquième et dernière rencontre du programme de recherche sur les sociétés méditerranéennes face au risque, coordonné par la Casa de Velázquez (Madrid), l’Ecole française d’Athènes, l’Ecole française de Rome, l’Institut français d’archéologie orientale (Le Caire) et l’UMR Telemme (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence). Après avoir exploré la notion de risque, et les spécificités qu’elle pouvait représenter dans les sociétés méditerranéennes (Madrid 2003), les risques liés à la frontière (Le Caire 2004), les risques alimentaires (Athènes 2005), les risques économiques (Rome 2006), ce programme de recherche international se clôturera en mars 2007 avec une rencontre à Aix-en-Provence sur la représentation des risques dans l’espace méditerranéen.

On s’intéressera notamment aux finalités et usages des représentations des risques : caractère informatif, fonction de prévention ou de conjuration, aspect mémoriel chargé d’entretenir ou de raviver le souvenir, visée pédagogique d’éducation aux risques. On s’arrêtera aussi sur le lien entre ces diverses fonctions représentatives et leur temporalité par rapport au risque décrit : avant, pendant, immédiatement après, ou plus loin dans le temps.

Cette étude de la représentation des risques s’ouvrira sur la difficile question de la sensibilité au risque dans une société donnée. A travers les représentations se construisent en effet des sensibilités évolutives aux risques : ce qui ici peut être perçu comme un événement ou un aléa de la vie peut, ailleurs, ou à une autre époque, être vécu comme un risque dont on cherche à se prémunir, voire même comme un risque jugé insupportable. C’est donc vers une lecture sociale, et sociétale, des risques dans les pays et les espaces méditerranéens au cours des derniers siècles que les communications devront s’orienter.

On ne pose pas de limite a priori concernant les supports utilisés pour ces représentations des risques, ni d’ailleurs sur la nature de ceux-ci. Ainsi par représentation, on entend aussi bien les récits oraux ou écrits, les textes de nature diverse (rapports, enquêtes, témoignages, articles de presse, textes littéraires…), que les images (dessins, photographies, peintures, films, reportages télévisés…) ou encore les scénographies. On prendra en compte les conflits de représentation, voire les oublis. On sera attentif également au caractère individuel ou collectif des représentations, aux auteurs et aux destinataires, et bien évidemment aux liens qui peuvent exister entre ces différentes formes de représentation et la nature et la gravité des risques représentés. Les approches pourront être globales ou ponctuelles, mais elles devront, au-delà des exemples évoqués, chercher à dégager comment ces représentations contribuent à façonner une culture du risque dans les sociétés méditerranéennes.

Les propositions de communication au colloque « La représentation des risques dans l’espace méditerranéen » devront être adressées avec le nom de l’auteur, l’institution de recherche à laquelle il appartient, le titre et un résumé de dix lignes à Marie-Françoise Attard, UMR TELEMME, Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, B.P. 647. 13094 Aix-en-Provence cedex 2, avant le 10 septembre 2006.

Courriel : attard@mmsh.univ-aix.fr