InicioL’Afrique face au défi du développement : analyse de l’intervention des institutions financières internationales

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

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Publicado el viernes 15 de mayo de 2009

Resumen

Le rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde 2000-2001, marque la volonté des institutions financières internationales de faire évoluer leurs interventions vers le nouveau cadre d’action qu’est la lutte contre la pauvreté. Aux plans d’ajustement structurels succèdent ainsi les stratégies de lutte contre la pauvreté.

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FIKIRA Revue Africaine de Lettres, Arts, Sciences Humaines et Sociales

Appel à contribution du numéro 7

Numéro coordonné par :

 - Roger NGUEMA-OBAME, E.H.E.S.S : rnguema2003@yahoo.fr

- Diadié DIAW, Université de Rouen : diadie_diaw@yahoo.fr

- Céline BADA, Université de Rouen : celinebada@yahoo.fr

- Co-rédacteurs en Chef Babacar Mbaye DIOP, Doudou DIENG

- Secrétaire Administratif : Alexandre DEHAIS

 

Le rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde 2000-2001, marque la volonté des institutions financières internationales de faire évoluer leurs interventions vers le nouveau cadre d’action qu’est la lutte contre la pauvreté. Aux plans d’ajustement structurels succèdent ainsi les stratégies de lutte contre la pauvreté.

 

Celles-ci se veulent  une approche globale du développement :

  • quant à l’appréhension du développement dont elles prétendent envisager les différentes dimensions (économique, social, politique, environnemental).
  • quant aux opérateurs impliqués dans la mise en œuvre des stratégies de lutte contre la pauvreté.

 

La conception de cette nouvelle approche accompagne, en effet, les objectifs de développement du Millénaire dont celui de « développer un partenariat global pour le développement ». Sont ainsi appelés à intervenir indistinctement les acteurs institutionnels comme les acteurs privés ; dans ce cadre, la société civile et les bailleurs de fonds deviennent des interlocuteurs de l’État.

 

La logique de collaboration inhérente aux stratégies de lutte contre la pauvreté trouve sa traduction dans le triptyque « empowerment, accountability, self-ownership » (participation des populations à la définition des politiques affectant leur existence ; responsabilité de l’État vis-à-vis de ses populations ; appropriation par l’État de sa stratégie de lutte contre la pauvreté).

 

Il convient toutefois de noter que si les politiques de lutte contre la pauvreté touchent aux préoccupations des autres institutions onusiennes en matière de protection des droits de l’Homme, elles sont en même temps un moyen de ramener ces questions dans le giron des institutions de Bretton Woods et de les subordonner aux objectifs statutaires de ces institutions.

 

Cette spécificité nourrit l’analyse critique des interventions de la Banque mondiale et du Fmi auprès des Ped. Elle soulève entre autres la question de l’instrumentalisation de la pauvreté et celle de l’efficacité des interventions de ces institutions pour faire véritablement reculer la pauvreté en Afrique.

Ces interrogations trouvent d’autant plus leur intérêt depuis 2007. En effet, la crise alimentaire qui a frappé le continent, et la crise financière dont les effets se propagent, placent plus que jamais les pays africains dans une situation de vulnérabilité économique et sociale.

Ainsi, face aux difficultés que rencontrent les pays africains pour sortir de la trappe du sous développement, la Revue Africaine, dans ce numéro, propose une démarche pluridisciplinaire pour analyser les interventions des institutions financières internationales. Les contributions pourront aborder les questions ci-dessous, dont la liste n'est pas exhaustive.

- Pour reprendre Bruno Losch et Bonnie Campbell, avec ce nouveau cadre de lutte contre la pauvreté, les pauvres seront-ils les véritables bénéficiaires ou les otages de cette stratégie ? Pourquoi les politiques antérieures ont-elles échoué ? Quelle est la part des organismes internationaux ? Quelle est la part des États africains ?

 

- La définition de la légitimité des IFI appelle tout d’abord à définir ce qu’est un bon modèle. Dans leur démarche, les IFI se basent sur le principe que les pays administrés doivent suivre leurs recommandations qui sont censées être les bonnes pour sortir du sous-développement. Se pose donc la question du modèle de développement qu’il faut aux pays africains : au-delà de l’approche proposée par les institutions financières internationales, d’autres voies alternatives ne seraient-elles pas envisageables pour sortir le continent africain de son désarroi ?

 

- Les contributions pourront porter sur les raisons d’être initiales de ces institutions, traiter des missions de ces institutions et de leurs mutations au fil des années. Sont connexes à ces questions les exemples de réussite ou d’échec des IFI pour un pays ou une zone donnée, mais également, les origines de la dette des pays africains et son impact sur les politiques de lutte contre la pauvreté.

 

- Il sera important d’étudier par exemple si le libre échange peut vraiment aider les pays d’Afrique dans leur processus de développement économique. Si le FMI et la BM préconisaient l’ouverture commerciale dans leur PAS, c’était parce que d’un point de vue théorique la libéralisation des échanges serait porteuse de croissance et de développement économique.

 

- On pourra s’intéresser à l’environnement institutionnel aménagé par le cadre de la lutte contre la pauvreté ; cette nouvelle approche  pose aussi en filigrane la question de la légitimité des institutions financières internationales.

Dernier délai : le 31 décembre 2009.

CONSEILS PRATIQUES AUX AUTEURS

TEXTE

L’article ne doit pas dépasser 15 pages maximum.

Le corps des caractères à utiliser est de 12

La police des caractères doit être du Times New Roman.

Ces polices doivent s’accompagner d’un interligne simple.

Les signes de ponctuation uniquement suivis d’un espace sont : , .

Ceux précédés d’un espace et suivis d’un espace sont : ? ! ; : - « »

Pour les guillemets de ce type " " “ ” et les parenthèses, il n’y a pas d’espace à l’intérieur.

Le point avant ou après les guillemets :

 - Quand la citation est comprise dans une phrase, le point final viendra en-dehors du guillemet : Phrase "citation".

- Quand la citation est une phrase complète, le point est dans le guillemet: "Phrase-citation."

- Quand la citation est introduite par deux points, les deux sont possibles : Quand la citation est longue et par exemple : comporte plusieurs phrases, il est plus logique de mettre le point à l'intérieur du guillemet. Quand la citation est un mot ou très courte, on peut mettre le point à
l'extérieur (il dit : "viens".).

- Pour une phrase en français les guillemets doivent être de ce type :

« Phrase-citation »

- Pour une phrase en anglais :  "Phrase-citation"

Accentuer les "À", les "É" et  "Ê" majuscules. Par exemple : À ce propos, École, Être, etc.,

NOTES DE BAS DE PAGE

Deux choix sont possibles (mais il faut choisir l’un ou l’autre pour tout le texte) : 

- Les notes peuvent être placées

* soit en bas de page.  Le corps à utiliser est de 2 points de moins que le corps du texte (9). Les appels de note placés dans le texte doivent avoir le même corps que les rappels et le texte des notes.

* soit signalées dans le texte selon le système Auteur-date, par exemple : (Ricœur 2000 : 35).

À la fin du texte, elles seront dactylographiées à un interligne et demi, en respectant le protocole suivant (y compris la ponctuation) :

– Livre, nom de l’auteur, initiale du ou des prénoms, année de publication, titre. Lieu d’édition, nom de l’éditeur.

Bonte P. et M. Izard (dir.), 1991, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie. Paris, Presses Universitaires de France.

– Article, nom de l’auteur, initiale du ou des prénoms, année de publication, « titre de l’article », nom de la revue, volume, numéro : première et dernière pages de l’article.

Verdier Y., 1976, « La Femme-qui-aide et la laveuse », L’Homme, XVI, 2-3 : 103-128.

– Texte dans un ouvrage collectif, nom de l’auteur, initiale du ou des prénoms, année de publication, « titre du chapitre » : première et dernière pages du chapitre, in initiale du ou des prénoms et nom du ou des directeurs de publication, titre du livre. Lieu d’édition, nom de l’éditeur.

Dupire M., 1990, « Le modèle sereer ndut de diversification des alliances et ses transformations » : 79-123, in F. Héritier-Augé et É. Copet-Rougier (dir.), Les complexités de l’alliance. Volume I : Les systèmes semi-complexes. Paris, Éditions des Archives Contemporaines.

– Document Internet, comme les rubriques ci-dessus et, à la place du lieu d’édition et du nom de l’éditeur, la mention : Consulté sur Internet (adresse du site), le (date).

Conseil européen de Nice, 2000, Conclusions de la Présidence, 7, 8 et 9 décembre. Consulté sur Internet

(//europa.eu.int/council/off/conclu/dec2000/dec2000/_fr.htm), le 15 mai 2001.

Categorías


Fecha(s)

  • jueves 31 de diciembre de 2009

Fuente de la información

  • FIKIRA-Revue Africaine
    courriel : fikira [at] revueafricaine [dot] com

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« L’Afrique face au défi du développement : analyse de l’intervention des institutions financières internationales », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el viernes 15 de mayo de 2009, https://doi.org/10.58079/e2f

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