Il n’est guère facile aujourd’hui de concevoir l’enseignement des langues, en l’occurrence aux niveaux collégial et universitaire, sans tenir compte de la présence, voire de l’omniprésence, des nouvelles technologies. Cette composante demeurant incontournable, on peut dès lors s’interroger quant à son influence sur nos méthodes pédagogiques et plus précisément sur la pratique de l’oral au sein de nos programmes. Qu’il soit question de compréhension (travail de laboratoire, écoute de documents audio et vidéo, etc.), d’expression spontanée (interactions conversationnelles, tâches communicatives, etc.) ou d’expression préparée (groupes coopératifs, exposé oral, etc.), comment nos préoccupations d’ordre technologique nous ont-elles amenés à renouveler, sinon faciliter, le passage à la parole chez des apprenants issus de la génération internet ? Ont-elles engendré l’adoption de nouvelles tâches langagières ? Ont-elles entraîné de nouveaux réflexes, de nouveaux défis chez ces adeptes du cyberespace ? Quelle incidence ces mêmes préoccupations ont-elles eue sur nos rôles de pédagogue et d’évaluateur, sur notre devoir de rétroaction ? En somme, et la question nous apparaît des plus opportunes, comment la pratique de l’oral dans nos cours a-t-elle évolué pour s’adapter au virage technologique et ainsi mieux suivre le cours de la modernité ?

Les personnes intéressées feront parvenir une description d’environ 200 mots en français ou en anglais, accompagnée de leurs nom, adresse postale, courriel, numéro de téléphone et institution d’appartenance au Comité organisateur journee-etude.eflc@mcgill.ca 

au plus tard le 24 janvier 2010.

La durée des présentations est d’environ 20 minutes.  Les propositions seront soumises au comité organisateur qui délibèrera le 5 février.

Comité organisateur et scientifique :

• Sue Laver, Université McGill
• Natallia Liakina, Université McGill
• Suzanne Pellerin, Université McGill
• Jean-Yves Richard, Université McGill
• Marion Vergues, Université McGill