Organisé par Nathan Schlanger, le Centre de l’Université de Chicago à Paris, et la Société Française d’études Durkheimienne

La contribution d’Henri Hubert à l’archéologie, la sociologie et la philosophie a jusqu’à présent été envisagée essentiellement dans la perspective de sa collaboration bien connue avec Marcel Mauss. Pourtant, son œuvre mérite en soi une attention particulière. Ce colloque soulignera la vitalité de cette œuvre considérable en examinant comment ce penseur polyvalent relève de domaines variés : archéologie, philosophie et sociologie durkheimienne. L’accent sera mis sur le projet politique d’Hubert, visant à remythologiser la République Française à travers ses recherches scientifiques et historiques sur les Celtes et la civilisation celte. On s’intéressera aussi à la relation entre les dimensions sociologique et philosophique de son travail et son engagement politique.

Nous étudierons ainsi la place d’Hubert dans l’histoire de l’archéologie (et de l’archéologie « nationale »), la sociologie et la vie politique, en nous demandant si Hubert peut aujourd’hui encore nous apprendre quelque chose. En outre, ce colloque donnera l’occasion à des archéologues, des sociologues et des politologues de réfléchir ensemble à l’œuvre et la vie éminemment tranverversales d’Hubert.

Les contributions pourront traiter des thèmes suivants :

1.      Hubert et la mythologie républicaine

2.      Celtes et Germains

3.      Identité nationale et archéologie

4.      Hubert et Mauss

5.      Hubert et le durkheimisme

6.      Hubert archéologue, Hubert sociologue, Hubert archéologue.

Merci d’adresser vos questions et propositions de contributions à S. Romi Mukherjee (s.mukherjee@unesco.org) avant le 1 Mai 2010.