AccueilL’étude des aqueducs et des ouvrages hydrauliques romains et médiévaux
L’étude des aqueducs et des ouvrages hydrauliques romains et médiévaux
Nouvelles approches en Bourgogne et dans les régions voisines
Publié le lundi 03 mai 2010
Résumé
Annonce
Résumé :
Les études des aqueducs et des ouvrages hydrauliques romains et médiévaux se sont multipliées depuis plusieurs années en France.Traditionnellement, les aqueducs sont appréhendés comme des entités singulières et
autonomes, détachées de la ville et des structures qu’elles pourraient desservir. L’analyse du
tracé, du nivellement et des ouvrages d’art est généralement privilégiée.
Cependant, les approches tendent à se renouveler. En effet, la multiplication des types
d’ouvrages, leur spécificité morphologique et constructive mais surtout, la difficulté d’accès
aux structures archéologiques le plus souvent souterraines, ont conduit à réviser les approches et à développer de nouvelles méthodes de recherche propres à ces ouvrages afin de les analyser convenablement. Dans ce contexte, la Bourgogne et les régions septentrionales de la France ne font pas exception.
Ces méthodes sont de natures diverses : il peut s’agir d’analyses non agressives telles que des prospections pédestres associées à des relevés au GPS ou au radar et des photographies numériques systématiques. L’archéologie du bâti favorise également une analyse architecturale plus poussée des élévations. Par ailleurs, la réalisation de sondages réguliers livre à la fois des informations relatives aux techniques de construction (maçonnerie, coffrage en bois…) mais aussi à l’organisation du chantier (différentes équipes, zone de stockage des matériaux…). La prise en compte de la géologie associée à l’étude des matériaux constitutifs (analyses pétrographiques ou des mortiers, des charbons, des dépôts carbonatés) contribuent à une analyse plus fine des données. Les méthodes ne sont pas exclusives mais adaptées aux problématiques de recherche et aux moyens mis en œuvre.
Ces nouvelles approches, tout en intégrant les méthodes traditionnelles, livrent des résultats
parfois inattendus et élargissent les problématiques. Elles permettent notamment d’affiner la
chronologie de certains ouvrages, de définir des techniques de construction spécifiques et de
mettre en relation les ouvrages hydrauliques avec les autres édifices dans un contexte plus
large (zone rurale, site urbain, espace civil ou cultuel).
Ainsi, il paraît nécessaire de diffuser les résultats et de confronter les différentes approches
développées récemment en Bourgogne et dans les régions voisines.
Programme :
Matin
10h : INTRODUCTION par Vincent Tabbagh (Professeur d’Histoire médiévale à l’université de Bourgogne, responsable de la section MAM, UMR 5594 ArTeHiS)10h15 : Benoit Rouzeau (Doctorant à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 8589): Les structures hydrauliques mises en place par les moines blancs de Morimond dans leur abbaye et dans leurs granges du XIIe au XVIIIe siècle.
10h45 : Gilles Rollier (archéologue INRAP, UMR 5138, archéométrie et archéologie): Les réseaux hydrauliques médiévaux de Cluny
11h15 : Anne-Sophie Vigot (archéologue Eveha): L'aqueduc de Clermont-Ferrand
11h45 : Laetitia Borau (Doctorante à l’université de Paris IV-Sorbonne, ATER à l’université de Bourgogne) : Analyse des équipements hydrauliques d’Augustodunum-Autun.
12h15 : Discussion
12h30 : Repas
Après-midi
14h : Marianne Surgent (Doctorante à l’université de Paris X-Nanterre, Chargée d’Etudes pour le SRA Centre): L'alimentation en eau par les aqueducs des chefs-lieux de cité : Bourges, Tours, Chartres et Orléans.14h30 : Frédéric Rivière (Chercheur associé UMR 5594 ArTeHiS): L'apport d'une analyse
pétroarchéologique des mortiers à l'étude des aqueducs antiques : l'exemple de l'aqueduc de Traslay (Cher).
15h : Aldo Borlenghi (Docteur en archéologie classique à l’université de Rome 1 et Aix-Marseille 1, ATER à l’université de Bourgogne) : L'aqueduc du Gier à Lyon: l'application des méthodes de l'archéologie du bâti
15h30 : Claire Chomer (Doctorante à l’université Lumière-Lyon 2, ATER à l’université du Littoral-Cote d'Opale) : L'alimentation en eau de Lugdunum : le dossier des réservoirs
16h : Discussion
16h15 : CONCLUSION : Jean Burdy (Spécialiste des aqueducs romains)
Lieu :
Université de Bourgogne,UFR de Sciences Humaines.
Bâtiment Droit-Lettres,
Salle 223, 2e étage
4 Boulevard Gabriel, 21000 DIJON
Accès en bus: depuis la Gare SNCF, prendre la ligne de bus « Liane 5 » et descendre à l’arrêt
« Mansard » (durée 20 minutes).
Entrée Libre
Catégories
- Épistémologie et méthodes (Catégorie principale)
- Périodes > Époque moderne > XVIe siècle
- Périodes > Préhistoire et Antiquité
- Périodes > Moyen Âge > Haut Moyen Âge
- Périodes > Moyen Âge > Bas Moyen Âge
- Périodes > Moyen Âge
- Périodes > Préhistoire et Antiquité > Histoire romaine
- Esprit et Langage > Épistémologie et méthodes > Archéologie
Lieux
- Université de Bourgogne, Bâtiment UFR Sciences Humaines, 2e étage, Salle 223, 4 Boulevard Gabriel, 21000 DIJON
Dijon, France
Dates
- jeudi 06 mai 2010
Fichiers attachés
Mots-clés
- aqueduc, hydraulique, réseau hydraulique, méthode archéologique
Contacts
- Laetitia Borau
courriel : Laetitia [dot] Borau [at] u-bourgogne [dot] fr - Aldo Borlenghi
courriel : aldo [dot] borlenghi [at] univ-lyon2 [dot] fr
Source de l'information
- claire chomer
courriel : claire [dot] chomer [at] univ-lyon2 [dot] fr
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« L’étude des aqueducs et des ouvrages hydrauliques romains et médiévaux », Séminaire, Calenda, Publié le lundi 03 mai 2010, https://doi.org/10.58079/gcu