AccueilViolence latente versus violence explosive dans les villes américaines

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Violence latente versus violence explosive dans les villes américaines

Latent Violence Versus Explosive Violence in American Cities

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Publié le mercredi 07 juillet 2010

Résumé

Cette journée d’études, organisée par le Lisst-Cieu à l'Université de Toulouse Le Mirail, visera à amorcer des réponses à des questions concrètes sur les conditions et les modalités du basculement de la violence latente vers la violence explosive. À partir de l’analyse de différentes études de cas, de plusieurs situations concrètes, nous nous attacherons à penser l’émergence de cette violence explosive dans le cadre de relations de pouvoir qui s’expriment dans l’espace et l’organisation des villes américaines. Est-il possible de dégager des constantes? Quelles leçons pouvons-nous tirer des facteurs spécifiques à chaque situation ? Existe-t-il des conditions politiques spécifiques propres à favoriser ou au contraire à freiner la montée de la violence ? Les médias jouent-ils un rôle dans ce basculement ?

Annonce

Journée d’étude / vendredi 25 février 2011

LISST-Cieu / Université Toulouse le Mirail

Sous le patronage de Martín Almada

Prix Nobel alternatif de la Paix 2002.

Organisation :

  • Frédéric Leriche (LISST-Cieu, UTM),
  • Eve Bantman (LISST-Cieu, UTM)

Comité scientifique :

  • Eve Bantman (LISST-Cieu, UTM),
  • Sophie Body-Gendrot (Paris IV),
  • Françoise Coste (UTM),
  • Frédéric Leriche (LISST-Cieu, UTM),
  • Richard Marin (Framespa, UTM),
  • Alain Musset (EHESS),
  • Angelina Péralva (LISST-Cieu, UTM).
 Les médias projettent volontiers au sujet des villes des Amériques des images teintées de violence. Dans le cadre de cette journée d’étude, nous envisageons la violence qui trouve à s’exprimer dans l’espace des villes des Amériques à travers deux catégories ; une violence qualifiée de « latente » ou « sédimentaire » (c’est-à-dire omniprésente, quotidienne, mais sourde) et une violence qualifiée d’« explosive » ou d’« éruptive » (c’est-à-dire rare, ponctuelle, mais spectaculaire). Partant du postulat – qui peut être discuté à l’occasion de cette journée – que la violence latente est consubstantielle à la vie sociale, qu’elle est donc finalement inévitable, l’objet de cette rencontre est de réfléchir aux facteurs déclenchant la violence explosive ; en d’autres termes, l’ambition de cette journée d’étude est d’éclairer les facteurs provoquant le « basculement » – si basculement il y a – d’une forme de violence à une autre.

Nous nous attacherons à penser l’émergence de cette violence explosive dans le cadre de relations de pouvoir qui s’expriment dans l’espace et l’organisation des villes américaines. En effet, si les médias représentent la violence urbaine comme la manifestation d’une culture propre à certaines catégories de la population – représentation des conflits qui « naturalise » la lutte sociale – la violence urbaine répond aussi à une organisation de l’espace qui reflète et entérine les formes d’inégalité qui tendent à séparer les classes privilégiées des moins favorisées.

En termes plus prosaïques, la journée d’études visera à amorcer des réponses à des questions concrètes sur les conditions et les modalités du basculement de la violence latente vers la violence explosive. À partir de l’analyse de différentes études de cas, de plusieurs situations concrètes, est-il possible de dégager des constantes, des facteurs génériques permettant de comprendre pourquoi des situations de tension sociale dégénèrent soudainement, de manière explosive, en conflit ? A contrario, quelles leçons pouvons-nous tirer  des facteurs spécifiques à chaque situation ?
Mais aussi, est-il possible d’identifier des situations de violence latente qui se maintiennent en l’état, sans basculement dans l’univers de la violence explosive ? Existe-t-il des conditions politiques spécifiques propres à favoriser ou au contraire à freiner la montée de la violence ? Les médias jouent-ils un rôle dans ce basculement ?

La journée d’étude, organisée dans le cadre des séminaires du LISST-Cieu, se déroulera le vendredi 25 février 2011, en deux demi-journées.

Les propositions de communication sont à envoyer à Frédéric Leriche (lerich@univ-tlse2.fr)
et à Eve Bantman (bantman@univ-tlse2.fr), avant le 5 décembre 2010.
La réponse du comité d’organisation, après avis du comité scientifique, sera communiquée au 12 janvier 2011.

Catégories

Lieux

  • Université Toulouse le Mirail
    Toulouse, France

Dates

  • dimanche 05 décembre 2010

Mots-clés

  • villes américaines, violence, Amérique du Nord, Amérique Latine

Contacts

  • Eve BANTMAN
    courriel : bantman [at] univ-tlse2 [dot] fr
  • Frédéric Leriche
    courriel : frederic [dot] leriche [at] uvsq [dot] fr

Source de l'information

  • Eve BANTMAN
    courriel : bantman [at] univ-tlse2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Violence latente versus violence explosive dans les villes américaines », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 07 juillet 2010, https://doi.org/10.58079/got

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