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Mongolian Space and Heritages

Espace et patrimoines mongols

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Published on Wednesday, June 29, 2011

Abstract

Le colloque s’intéressera à la diversité des acteurs et de leur perception, évoluant en contexte mongol. Chaque élément constituant l’espace et les patrimoines mongols (social, culturel, économique, politique, religieux, etc.) s’intègre dans des interactions complexes qu’il s’agit de définir. Nous invitons à penser ces deux concepts l’un par rapport à l’autre, notamment en considérant l’espace et ses savoirs-faires comme un patrimoine, ou inversement, en considérant les patrimoines (culturel, écologique, etc.) comme un espace socioculturel. Le colloque sera organisé autour de ces deux axes de recherche : Espace et Patrimoines. L’espace comme les patrimoines peuvent ainsi être considérés comme co-émergents à l’activité humaine qui, en s’y inscrivant, la constitue. Il apparaît légitime de s’interroger sur les processus socialement organisés de constitution, transmission, conservation, et «patrimonialisation ». Une réflexion sur le pastoralisme et le nomadisme devrait accompagner l’interrogation sur le rapport de ces populations à leurs espaces. Un examen historique et méthodologique du rapport à l’espace, du rapport au patrimoine ainsi que de leurs évolutions récentes (rapport au modèle de l’Etat-nation, implication croissante d’acteurs internationaux) sera également bienvenu. Quatre tables rondes, invitant à prendre en compte la diversité des acteurs et l’épistémologie des concepts, permettront de synthétiser ces échanges et de favoriser le dialogue interdisciplinaire entre les acteurs de la recherche et du milieu associatif : « Rapports aux terrains », « De quels espaces parle-t-on ? », « Détenteurs, acteurs, décideurs… L’appropriation du concept de patrimoine en Mongolie », « Conclusions du colloque ». Les propositions de communication (3000 signes au plus) doivent être envoyées par courrier électronique avant le 10 août 2011 à l’adresse suivante : otasie@gmail.com.

Announcement

Colloque international interdisciplinaire, académique et associatif : « Espace et patrimoines mongols », Paris, mai 2012

Objectifs

Le colloque est organisé par le groupe d’études « Réflexions d’Asie » de l’Association OTASIE, composé de jeunes chercheurs appartenant à l’EHESS, l’EPHE, l’Inalco et aux Universités de Paris VII, Paris VIII et Rennes II. Il sera intégré dans une manifestation plus ample accompagnée d’expositions, de concerts, d’un forum associatif et d’ateliers, visant la promotion de la culture et civilisation mongoles. La tenue concomitante de ces événements devrait permettre des rencontres et dialogues entre les chercheurs et les acteurs du terrain.

La recherche interdisciplinaire et les échanges entre chercheurs occidentaux et mongols sont restés trop cloisonnés. A travers ce colloque, nous cherchons à tisser des liens que les distances géographiques, institutionnelles, méthodologiques ou disciplinaires empêchent trop souvent de nouer. Seront donc prises en compte les propositions de spécialistes internationaux de différentes disciplines scientifiques, afin de créer les conditions d’une rencontre et d’un dialogue interdisciplinaires.

Le colloque s’intéressera à la diversité des acteurs et de leur perception, évoluant en contexte mongol. Chaque élément constituant l’espace et les patrimoines mongols (social, culturel, économique, politique, religieux, etc.) s’intègre dans des interactions complexes qu’il s’agit de définir. Par contexte mongol, nous entendons les populations mongoles vivant ou ayant vécu en dehors et au sein du territoire de l’actuelle République mongole comme les Bouriates, les Khalkha, etc., ainsi que les populations non mongoles inclues dans cet espace, comme les Kazakh de Mongolie, etc.

Nous invitons à penser ces deux concepts l’un par rapport à l’autre, notamment en considérant l’espace et ses savoirs-faires comme un patrimoine, ou inversement, en considérant les patrimoines (culturel, écologique, etc.) comme un espace socioculturel. Le colloque sera organisé autour de ces deux axes de recherche :

1 –Espace :

 L’espace est un milieu idéal indéfini contenant l'ensemble de nos perceptions et des objets existants ou concevables. Mais comme le temps, il est également une portion pouvant être quantifiée, qui instaure une distance entre différents éléments. Il peut être aussi considéré comme une étendue que l’on parcourt. C’est aussi le lieu des phénomènes sonores et un univers extérieur à l'atmosphère terrestre, le ciel. La notion d’espace recouvre donc une diversité de notions, y compris celle d’environnement, qu’il s’agit ici d’étudier et de confronter aux perceptions qu’en ont les populations évoluant en contexte mongol, à travers les périodes historiques.

2 –Patrimoines matériels et immatériels en Mongolie :

Comment les populations évoluant en contexte mongol, devant l’implication de différents acteurs à différentes échelles (pasteurs, ONG, État, etc.), et face à l’évolution des délimitations politiques et culturelles, organisent-elles la définition, la conservation et la transmission de leurs patrimoines matériels et immatériels ? Quel rapport le patrimoine entretient-il avec la mémoire collective, l’histoire, l’archivage ou d’autres formes de conservation et de transmission ? Quelle pertinence cette notion « occidentale » et également politique a-t-elle pour les Mongols ?

L’espace comme les patrimoines peuvent ainsi être considérés comme co-émergents à l’activité humaine qui, en s’y inscrivant, la constitue. Il apparaît légitime de s’interroger sur les processus socialement organisés de constitution, transmission, conservation, et « patrimonialisation ». Appliquées au contexte mongol, de telles questions devraient contribuer à mettre en jeu une réflexion sur la pertinence et l’extension de « l’aire culturelle mongole ». Une réflexion sur le pastoralisme et le nomadisme devrait accompagner l’interrogation sur le rapport de ces populations à leurs espaces. Un examen historique et méthodologique du rapport à l’espace, du rapport au patrimoine ainsi que de leurs évolutions récentes (rapport au modèle de l’Etat-nation, implication croissante d’acteurs internationaux) sera également bienvenu.

PREMIER AXE : Espace

Thématique 1 – Espace et mobilité

L’espace est un angle d’approche pertinent pour comprendre la mobilité dans le pastoralisme nomade mongol : si les pasteurs doivent bouger pour satisfaire les besoins élémentaires du bétail, leur mobilité n’a rien d’erratique. Au contraire, des savoirs-faires et des relations complexes se tissent entre le pasteur et l’espace. Les connaissances pratiques d’une part, liées au comportement du bétail, au choix des estives et des hivernages, à l’organisation de repères spatiaux notamment, le prestige associé à ces connaissances, et d’autre part la spatialité des lieux-repères et surtout, le maillage spatial des réseaux humains témoignent d’une perception organisée spécifique de l’espace. L’architecture, l’habitat, mais aussi le chant, la danse, la peinture, témoignent d’une façon d’habiter l’espace qui en fait un paysage, c’est-à-dire un tout co-émergent à l’activité et au regard des humains.

De plus, l’opposition fréquente entre sédentaire et pasteur nomade est trop souvent réduite à la question de la mobilité ; un nouveau critère doit pouvoir se construire autour d’un rapport différent à l’espace affectant le mode de vie, la culture, le social, l’économique, l’individu, la sphère familiale et l’univers cosmologique. En effet, la mobilité n’est pas l’apanage des pasteurs nomades. Il s’agit donc d’analyser sa place au sein de cet espace mongol. Pour sortir de cette opposition dans les modes d’occupation de l’espace, une réflexion autour de la dialectique parcourant les sciences humaines et sociales entre nomadisme et sédentarité doit être menée de manière pluridisciplinaire afin d’envisager une définition de ces deux modes de vies complémentaires qui coexistent depuis plusieurs siècles.

Thématique 2 – Organisation de l’espace

Cet espace à la fois semé de repères fixes et mobile au gré du regard, semble mal s’accommoder de l’espace territorial politique, enclos dans des frontières sur le modèle récent de l’État-nation. Il convient de rendre compte avec pertinence de la distribution géographique des populations mongoles : on posera ainsi la question de la délinéation géographique, culturelle ou ethnique de l’appellation « mongol ». Vu l’internationalisation des réseaux selon une spatialité discontinue, on pourra discuter les insuffisances des définitions géographiques larges comme celle d’Asie centrale, Asie orientale, Haute-Asie, Asie Intérieure, etc.

Derrière la notion d’espace, se cache celle d’environnement, dans sa dimension analytique, mais aussi politique : ce qui entoure l’homme, sa ressource, devient aussi une ressource à gérer, à protéger. On parle alors parfois de développement. Mais ces notions évoluent au gré des vicissitudes économiques et politiques. Il s’agit dès lors de saisir leur réalité historique et leur interaction avec l’espace mongol. En quoi l’organisation économique et sociale de cet espace est-elle le reflet de ces évolutions ? Quels rôles ont pu avoir les puissances asiatiques, russes et occidentales dans ce processus ?

Thématique 3 – Espace et modernité

Aujourd’hui de nouvelles situations, de nouvelles problématiques émergent. Qu’advient-il de l’espace du pasteur nomade à l’heure du tourisme, de la mondialisation, de l’exploitation des ressources du sous-sol et de la protection de l’environnement ?

Les populations évoluant en contexte mongol se sont-elles emparées de la notion de développement, et comment ? Dans quelles mesures peut-on l’appliquer à cet espace ?

Comment articuler pensée scientifique et pratique de terrain pour faire émerger des concepts opératoires susceptibles d’aider à comprendre les enjeux actuels ?

Le recours à l’histoire comme à l’épistémologie des concepts ou à la linguistique, ainsi qu’à des disciplines techniques de savoirs de l’environnement sont fortement encouragés.

SECOND AXE : PATRIMOINES

Il s’agit d’étudier les liens entre la constitution, l’évolution, la mémoire et la conservation d’un patrimoine tant matériel qu’immatériel et les changements socio-économiques qu’a connus la Mongolie au fil des siècles. Quels mots le mongol utilise t-il pour nommer ces processus et notamment le terme de patrimoine ?

Thématique 1 - Patrimoines matériels

D’une part, nous entendons par « patrimoine matériel » les objets mais aussi l’écosystème du pastoralisme nomade mongol et sa conservation ou modification par les activités humaines elles-mêmes, par d’autres besoins (sélection et entretien d’un type de pâturage, constitution du bétail, etc.) ou par d’autres facteurs (État depuis le XXe siècle, ONG au XXIe siècle), le recensement et la reconstitution du patrimoine naturel (faune et flore) et historique (politique de définition des monuments historiques et de leur conservation ; disparition, mobilité, abandon, destruction, conservation, restauration des monuments au fil du temps), le patrimoine urbain et ses traces (archéologie des « empires des steppes » (Grousset, 1965), urbanisme contemporain, etc.).

Thématique 2 – Patrimoines immatériels

D’autre part, par « patrimoine immatériel », nous entendons l’ensemble des pratiques artistiques, intellectuelles et symboliques, les savoirs, techniques et savoir-faire, tels que croyances et pratiques religieuses dont le chamanisme, médecine traditionnelle, symbolique de la nomadisation du troupeau, conception de l’espace, musique, performances orales, sports et jeux, danses, etc., ainsi que l’évolution de ces pratiques culturelles et leur mode de transmission.

Il est également question de s’intéresser à l’évolution des perceptions indigènes vis-à-vis du patrimoine propre à l’espace mongol : mémoire, réflexion et recherche, conservation etc.

Tables rondes

Dans le cadre des axes développés préalablement, des tables rondes permettront de synthétiser ces échanges et ainsi de faire émerger de nouvelles problématiques, invitant à prendre en compte la diversité des acteurs et l’épistémologie des concepts. Ces tables rondes seront organisées pour favoriser le dialogue interdisciplinaire entre les acteurs de la recherche et du milieu associatif.

  • Rapports aux terrains : on discutera des concepts à l’étude, des questions linguistiques et des méthodes de travail pour réfléchir aux échanges possibles entre les disciplines, et au niveau international, faire progresser la recherche et la connaissance du terrain.
  • De quels espaces parle-t-on ? Le concept d’espace recouvre une diversité de notions et de perceptions. Ainsi son caractère indéfini s’oppose a priori à son appropriation par les hommes qui l’habitent. Le débat portera sur la manière dont la notion d’espace et celle de ces constituants sont perçues à différents niveaux par les individus, les hommes politiques, les ONG, les chercheurs, etc.
  • Détenteurs, acteurs, décideurs… L’appropriation du concept de patrimoine en Mongolie : celui-ci pouvant avoir un sens différent en fonction des acteurs, il s’agit de s’interroger sur le rapport entre les détenteurs d’un patrimoine matériel ou immatériel, le processus de patrimonialisation, et le monde politique qui décide de ce qui sera patrimoine ou non.
  • Conclusions du colloque, avec propositions concrètes de collaboration entre les différents domaines.

Modalités de participation

Les propositions de communication devront comporter la référence à l’axe de réflexion pressenti, un titre et un résumé de 3000 signes au plus.

  • Devront figurer à la suite, l’institution de rattachement et les coordonnées du ou des participants.
  • Les langues de rédaction sont le mongol, le français ou l’anglais, et éventuellement le russe.
  • Le document doit être envoyé au format « .doc » sous la forme «nom.initialeduprénom.doc » (ex : martin.j.doc ; ou en cas de plusieurs auteurs, martin.j_penzin.a.doc, ou martin.j.1.doc en cas de plusieurs contributions d’un même auteur)

Réception des propositions par courrier électronique à l’adresse suivante : otasie@gmail.com

avant le 10 août 2011

Certaines contributions, du fait de l’impossibilité du contributeur d’être physiquement présent ou de leur caractère marginal seront cependant étudiées en vue d’une publication ultérieure à la tenue du colloque.

Une réponse à chacune des propositions sera envoyée le 20 septembre 2011 au plus tard pour les propositions en mongols, le 20 novembre 2011 pour les autres. Elle précisera les frais de participation au colloque ainsi que ceux pris en charge par le comité d’organisation.

La contribution finale, doit être envoyée au plus tard le 10 novembre 2011 pour les contributeurs mongols dont nous finançons le déplacement, le 20 janvier 2012 pour les autres intervenants, et selon les mêmes modalités que précédemment. Afin de laisser aux traducteurs le temps nécessaire, la date est de rigueur. Aucune communication ne sera acceptée au-delà de cette date.

Comité d’organisation

Association OTASIE[1] -53, rue de la Chapelle - 75018 Paris
Courriel : otasie@gmail.com
Site internet : http://otasie.over-blog.com
Tél. + 33.1.83.56.46.66 ou + 33.6.15.90.58.35

  • Marie BERTRAND : Master, anthropologie (Paris VIII, EHESS)
  • Raphaël BLANCHIER : Master, anthropologie (danse) (EPHE, ENS)
  • Johanni CURTET : Doctorat, ethnomusicologie (Rennes II)
  • Léa MACADRE : Master, ethnologie-architecture
  • Charlotte MARCHINA : Master, anthropologie (EPHE, INALCO)
  • Laura NIKOLOV : Doctorat, histoire (Paris VII, INALCO)

Comité scientifique de sélection

  • André BOURGEOT, Directeur de recherches (CNRS)
  • Isabelle CHARLEUX, Chargée de recherches (CNRS)
  • Grégory DELAPLACE, Maître de conférences des Universités (Univ. Paris-Ouest)
  • Anne DUCLOUX, Maître de conférences des Universités (EHESS)
  • Roberte HAMAYON, Directeur de recherches (EPHE)
  • Gaëlle LACAZE, Maître de conférences des Universités (Univ. de Strasbourg)
  • Jacques LEGRAND, Directeur de recherches (INALCO)

Quelques références bibliographiques

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  • BULAG Uradyn, Nationalism and Hybridity in Mongolia, Oxford, 1998, 302 p.
  • CHARLEUX (Isabelle), Temples et monastères de Mongolie-Intérieure, Paris, 2006, Ed. du Comité des travaux historiques et scientifiques, 373 p.
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  • GROUSSET (René), L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Éditions Payot, 1965, Paris, 657 p.
  • HAMAYON Roberte, La chasse à l'âme, Esquisse d'une théorie du chamanisme sibérien, Publications de la Société d'ethnologie, Nanterre, 1990, 880 p.
  • HEISSIG Walter, Les Mongols. Un peuple à la recherche de son histoire, traduit de l’allemand par M.P. Mathieu, éd. J.C. Lattès, 1982, 297 p.
  • HUMPHREY Caroline et Sneath David, The End of Nomadism ? Society, State and the Environment in Inner Asia, éd. Duke University Press et White Horse Press, coll. Central Asia book series, Durham, Cambridge, 1999, 355 p.
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  • The Anthropology of Landscape: Perspectives on Place and Space. E. Hirsh & M. O’Hannon éd. Clarendon Press, Oxford 1997.
  • TRIFT Eric, Problématique de la sauvegarde du patrimoine culturel mongol, mémoire de DEA sous la dir. de Jacques Legrand, INALCO, Paris, 2004, 165 p.

L'association OTASIE

OTASIE, créée le 9 septembre 2009, est une association à but non lucratif dont les objectifs principaux sont la diffusion à un large public, des connaissances sur la Haute-Asie, en particulier sur la Mongolie.

Places

  • Paris, France

Date(s)

  • Wednesday, August 10, 2011

Keywords

  • Mongolie, espace, patrimoine

Contact(s)

  • Laura Nikolov
    courriel : laura [dot] nikolov [at] gmail [dot] com

Information source

  • Laura Nikolov
    courriel : laura [dot] nikolov [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Mongolian Space and Heritages », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, June 29, 2011, https://doi.org/10.58079/iri

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