HomeVendre, promouvoir, éduquer : expositions et sociétés dans les colonies françaises, de 1830 aux indépendances
Published on Friday, October 14, 2011
Abstract
Announcement
VENDRE, PROMOUVOIR, ÉDUQUER : EXPOSITIONS ET SOCIÉTÉS DANS LES COLONIES FRANÇAISES, DE 1830 AUX INDÉPENDANCES
Argumentaire
Ces journées d’études entendent examiner les différents agents et facteurs qui contribuent à préparer, à structurer et à stimuler le marché de l’art contemporain – l’expression désignant ici l’art occidental ou d’inspiration occidentale – dans les colonies françaises, de 1830 aux indépendances. Cette thématique entrecroise deux champs de recherche prospectés par les historiens de l’art du Centre François-Georges Pariset : l’étude du marché de l’art et celle du domaine colonial.
Quels sont les acteurs du marché de l’art dans le domaine colonial français ? Les premières sociétés recensées à ce jour apparaissent sous le Second Empire, se développent sous la IIIe République et se multiplient dans la première moitié du XXe siècle. Que doivent-elles à ce modèle éprouvé que sont les sociétés des amis des arts, épine dorsale du développement du marché de l’art en province ? Quel a été le rôle respectif de la puissance publique, des élites locales et des artistes dans la création et le développement des sociétés ou des expositions dans les colonies ? Voit-on se développer parallèlement des galeries privées ? Quelle a été l’attitude des artistes vis-à-vis de ce marché, qu’il s’agisse des artistes de métropole, de ceux qui ont choisi de vivre et de travailler sur place, ou des artistes indigènes, formés localement ? Comment ces sociétés évoluent-elles et que deviennent-elles après les indépendances ? Le développement de la vie artistique dans les colonies recouvre bien des enjeux sensiblement différents d’un contexte à un autre, enjeux qu’une analyse critique des discours générés par cette activité permettra de mieux cerner.
L’histoire des sociétés et des expositions dans les colonies ne peut se faire sans une mise en relation avec les structures métropolitaines, comme la Société des peintres orientalistes français ou la Société des artistes coloniaux, et les institutions qui encadrent le développement de la vie artistique, en particulier celles qui ont une vocation d’enseignement. Il semble aussi nécessaire d’examiner les rapports entre ce champ d’étude et des manifestations n’ayant pas eu comme but principal le développement du marché de l’art mais qui apparaissent en relation avec les objectifs généralement poursuivis par les organisateurs d’expositions : la promotion d’un modèle artistique, le développement du goût pour les arts ou l’éducation artistique.
Modalités pratiques
Journées d’études, 3-4 novembre 2011
AUDITORIUM DU MUSÉE D’AQUITAINE
20 cours Pasteur, 33000 Bordeaux
UNIVERSITÉ MICHEL DE MONTAIGNE, BORDEAUX 3
CENTRE FRANÇOIS-GEORGES PARISET EA 538
Comité sceintifique
- Dominique JARRASSÉ, professeur d’histoire de l’art contemporain, Bordeaux 3
- Laurent HOUSSAIS, maître de conférences en histoire de l’art contemporain, Bordeaux 3
Programme
JEUDI 3 NOVEMBRE
- 14h30 : présentation de la journée
Laurent HOUSSAIS, Dominique JARRASSÉ, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
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15h00 Expositions et sociétés coloniales dans la presse nationale
par Laurent HOUSSAIS, maître de conférences en histoire de l’art, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
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15h30 : Les premiers Salons algériens (1851-1880)
Adrien EUDELINE, master 2 recherche, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
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16h00 L’Association des peintres et sculpteurs du Maroc (1922-1948)
Mylène THÉLIOL, docteur en histoire de l’art Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
16h30 : discussion
VENDREDI 4 NOVEMBRE
-
9h00 Deux artistes normands au Salon tunisien : Auguste (1830-1917) et Cécile Bougourd (1857-1941)
René-Augustin BOUGOURD, chercheur indépendant
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9h30 Critique d’art et culture artistique en Tunisie (vers 1880-vers 1930)
Alain MESSAOUDI, professeur agrégé, Centre d’histoire sociale de l’Islam Méditerranéen, EHESS
10h00 : pause
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10h30 La Société des amis des arts de Dakar (1928-1939) : état d’une recherche
Marion LAGRANGE, maître de conférences en histoire de l’art Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3
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11h00 La Foire d’Échantillon de 1923 : premier pas vers une structuration du marché de l’art à Madagascar ?
Pauline MONGINOT, doctorante en histoire de l’art Université Paris 7-Denis Diderot, Sedet
11h30 : discussion
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14h00 Le salon artistique de Pointe-à-Pitre : un mirage politique ?
Christelle LOZÈRE, maître de conférences en histoire de l’art Université des Antilles et de la Guyane, EA 929 AIHP-GEODE
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14h30 La section métropolitaine des Beaux-Arts à l’exposition internationale de Hanoï en 1902-1903
Catherine MÉNEUX, maître de conférences en histoire de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA, EA 4100
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15h00 Le marché de l’art indochinois : entre pragmatisme et idéal universaliste
Caroline HERBELIN, maître de conférences en histoire de l’Asie Université, Toulouse II Le Mirail
15h30 : discussion
Subjects
- Representation (Main category)
- Periods > Modern > Nineteenth century
- Periods > Modern > Twentieth century
- Mind and language > Representation > History of art
- Periods > Modern
- Zones and regions > Europe > France
- Society > History
Places
- musée d'Aquitaine, 20 cours Pasteur
Bordeaux, France
Date(s)
- Thursday, November 03, 2011
- Friday, November 04, 2011
Attached files
Keywords
- marché de l'art, expositions, critique d'art, éducation artistique, colonialisme
Contact(s)
- Laurent Houssais
courriel : odilonredon2016 [at] gmail [dot] com
Information source
- Laurent Houssais
courriel : odilonredon2016 [at] gmail [dot] com
License
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To cite this announcement
« Vendre, promouvoir, éduquer : expositions et sociétés dans les colonies françaises, de 1830 aux indépendances », Study days, Calenda, Published on Friday, October 14, 2011, https://doi.org/10.58079/j97