Página inicialL'agriculture a-t-elle le droit d'être moderne ?

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L'agriculture a-t-elle le droit d'être moderne ?

Les dix-huitièmes controverses européennes de Marciac

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Publicado terça, 03 de julho de 2012

Resumo

Après la formidable réussite de la modernisation de l’agriculture, dans les années 1960, au regard des objectifs du Traité de Rome, notre société assimilerait désormais l’agriculture « moderne » aux excès des pratiques intensives et industrielles. Cette modernité là se trouve aujourd’hui critiquée, du fait notamment de la remise en question d’un certain modèle de développement capitalistique, des crises sanitaires, économiques et environnementales, sans oublier les effets de la mondialisation. Une modernité, enfin, qui a longtemps avancé masquée en matière de productions agroalimentaires, sur lesquelles le marketing a plaqué des images de terroir et de tradition. Avec ce paradoxe : la seule figure contemporaine acceptable pour une partie de l’opinion publique des pays développé ne serait-elle pas celle du retour au « petit paysan » ?

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Les 18èmes Controverses Européennes de Marciac : « L’agriculture a-t-elle le droit d’être moderne ? », 1eret 2 août 2012, à Marciac (Gers)

Ces 18èmes controverses sont dédiées à la mémoire de Jean-Claude Flamant,  président de la Mission Agrobiosciences, qui nous a quittés le 19 juin 2012.

Présentation

Après la formidable réussite de la modernisation de l’agriculture, dans les années 60, au regard des objectifs du Traité de Rome, notre société assimilerait désormais l’agriculture « moderne » aux excès des pratiques intensives et industrielles. Cette modernité là se trouve aujourd’hui critiquée, du fait notamment de la remise en question d’un certain modèle de développement capitalistique, des crises sanitaires, économiques et environnementales, sans oublier les effets de la mondialisation. Une modernité, enfin, qui a longtemps avancé masquée en matière de productions agroalimentaires, sur lesquelles le marketing a plaqué des images de terroir et de  tradition. Avec ce paradoxe : la seule figure contemporaine acceptable pour une partie de l’opinion publique des pays développé ne serait-elle pas celle du retour au « petit paysan » ?

Moins caricaturalement, l’agriculture bio et de terroir a-t-elle le droit, dans les représentations actuelles, de faire appel aux avancées de la science et aux innovations technologiques? Les agriculteurs se voient-ils accorder le droit de produire plus ? Comment prendre en compte leur désir de modernité sociale, voire d’urbanité ? Où sont les résistances au changement et les nouveaux conservatismes ? Quelles sont les nouveaux profils de l’agriculteur moderne en Europe ? Autant de questions qui ne sont pas sans interroger la place et les fonctions de l’agriculture dans nos sociétés, mais aussi le statut, les attentes et l’identité de ses acteurs.

Avec la participation de Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Et de Martin MALVY, président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, et de Philippe MARTIN, président du conseil général du Gers.

PROGRAMME

MERCREDI 1er AOUT

09H30/10H00 : Accueil

10H00/10H15 : Ouverture

10H15/11H45 EN TOILE DE FOND

En dialogue :

  • La crise de la modernité technique.
    HELENE TORDJMAN, économiste au CEPN, Université Paris XIII.
  • L’agriculture et les agriculteurs sont-ils voués à la nostalgie ?
    Par le philosophe et historien OLIVIER ASSOULY, responsable de la recherche à l'Institut français de la mode.

En dialogue. 11H00/11H40

  • -L’agriculture et les sciences, un couple inavouable ?
    ETIENNE HAINZELIN, agronome et docteur en sciences du végétal, directeur de la recherche et de la stratégie du CIRAD, professeur invité à la Faculté des sciences sociales d’Ottawa.
  • L’agriculture a-t-elle déjà été moderne ?
    Gilles ALLAIRE, agronome et socio-économiste, directeur de recherche Inra.

11H40/ 11H50- TEMOIGNAGE

Les droits de l’agriculteur en questions… Par un représentant du Groupe local de réflexion

11H50/12H30- DEBAT

12H45/14H15 : déjeuner

14H30/16H00. CERCLES D’ECHANGE

Autour du sujet « l’agriculture…et les agriculteurs ont-ils le droit d’être modernes ?» ? L’ensemble des participants et intervenants, répartis en une dizaine de groupes, explorent les différents aspects du sujet pour déceler, à travers les arguments des uns et des autres, les points communs et les dissensus.

Chaque cercle, rassemblant une quinzaine de personnes, bénéficie d’un animateur et d’un rapporteur. Le travail de réflexion est ensuite restitué en séance plénière et donne matière de nouveau à un débat et aux réactions de certains intervenants.

16H30/16H30 - PAUSE

16H30/17H30 – RESTITUTIONS ET DEBAT

Avec notamment : Jean-Luc BENNAHMIAS, député européen, Tomas GARCIA AZCARATE, fonctionnaire à la Commission européenne, Jacques LOYAU, parlement européen, Michèle MARIN, présidente du centre Inra Toulouse…

17H30/18H00 – RELECTURE PAR ESTELLE DELEAGE, ingénieur agronome et sociologue, Université de Caen et REACTION DES INTERVENANTS de la matinée

JEUDI 2 AOUT

10H00/10H30 – DOCUMENTAIRE

  • Quand les agriculteurs réclamaient le droit de vivre comme les autres, de rompre la solitude, d’accéder aux progrès techniques…
  • Un document proposé par la Cinémathèque du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
  • Commentaires de Jean-Marie GUILLOUX, directeur de la Mission Agrobiosciences et de Marc GAUCHEE, essayiste.

10H30/10H50 TEMOIGNAGES

  • L’agriculture de conservation : une technicité désavouée.
    Par Gérard RASS, Association pour la promotion d’une agriculture durable (APAD).
  • L’image de terroir et l’export…
    Par un représentant des Producteurs Plaimont.

10H55/11h55- TABLE RONDE

Qui sont les nouveaux conservateurs ?

Jean-Jacques DELMAS, agriculteur, François PURSEIGLE, sociologue, Jean-Louis RASTOIN, agroéconomiste, Arie VAN DEN BRAND, président du Groupe de Bruges.

12H00/12H30 DEBAT

12H45/14H15 – DEJEUNER

14H30/14H50- TEMOIGNAGES

  • La modernité, c’est la coopération !
    Par un représentant de la coopérative agricole SICASELI (Lot).
  • La modernité, c’est la rénovation des institutions !
    Par Istvan Feher, ancien Secrétaire d’Etat à l’agriculture (Hongrie)

14H50/15H40 TABLE RONDE

Quelles sont les nouvelles figures de l’agriculteur moderne en Europe ?

Alain POULIQUEN, spécialiste des Pays d’Europe centrale et orientale, TOM LINES, économiste et consultant britannique,  Christophe DEBAR, spécialiste des Etats-Unis (sous réserve), Dimitri GOUSIOS, professeur en développement et aménagement de l’espace rural, Université de Thessalie (Grèce) (sous réserve).

15H40/16H00– DEBAT

16H00/16H30  La coopération européenne Nord/Sud : quelle modernité pour le développement agricole et rural ?

Avec Jacques PRADE, DG ECHO, et Omar BESSAOUD,  agroéconomiste, Ciheam/Iamm

16H30/17H00 - RELECTURE PAR DEUX GRANDS TEMOINS

Patrick DENOUX, professeur en psychologie interculturelle, Université d’Amiens, et Bertrand HERVIEU,  sociologue, Inspecteur général de l’agriculture.

17H00/17H45 – CONCLUSIONS

STEPHANE LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

Locais

  • Marciac, França

Datas

  • quarta, 01 de agosto de 2012
  • quinta, 02 de agosto de 2012

Palavras-chave

  • Agriculture, modernité

Contactos

  • Lucie Gillot
    courriel : lucie [at] agrobiosciences [dot] com

Fonte da informação

  • Lucie Gilot
    courriel : lucie [at] agrobiosciences [dot] com

Licença

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Para citar este anúncio

« L'agriculture a-t-elle le droit d'être moderne ? », Colóquio, Calenda, Publicado terça, 03 de julho de 2012, https://doi.org/10.58079/lbn

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