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Urban planning in the metropolis: the urban planners response?

Aménager les métropoles : quelles réponses des urbanistes ?

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Published on Wednesday, February 06, 2013

Abstract

Le développement de grandes métropoles, mis en évidence depuis de longues années par la plupart des travaux universitaires, vient interroger le métier d’urbaniste. Il ne s’agira pas ici de revenir sur un phénomène universel, notamment induit par les pressions démographiques d’un monde toujours plus urbain, le développement de la société mobile ou les impératifs de la compétition entre les villes notamment, mais de réfléchir sur les leviers d’action opérationnels dont nous disposons face à cette nouvelle échelle aujourd’hui incontournable.

Announcement

Journée de l’APERAU Internationale 29 et 30 mai 2013 à Aix-en-Provence, Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional - IUAR - Université d’Aix-Marseille, 2 avenue Henri Poncet, 13100 Aix-en-Provence. 

Les journées APERAU 

L’APERAU internationale est une association comprenant 24 institutions universitaires qui ont pour point commun de proposer une formation en aménagement et en urbanisme. Les programmes des formations sont périodiquement évalués par la Charte APERAU qui fonde ses principes pédagogiques sur la pluridisciplinarité et la recherche d’un équilibre entre considérations théoriques et exercices opérationnels.

Les journées APERAU ont lieu tous les ans et son organisées par l’un des membres de l’APERAU. Le but de ces journées est de permettre les échanges entre les membres et plus largement avec les étudiants et les personnes concernées par l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Cette année les participants aux journées seront accueillis par l‘Institut d’urbanisme et d’aménagement régional d’Aix-en-Provence. Chaque édition s’organise autour d’un thème particulier qui peut être un sujet d’actualité ou une thématique majeure. Pour les journées APERAU 2013, les participants aborderont le thème : Aménager les métropoles : quelles réponses des urbanistes ?

Argumentaire

Le développement de grandes métropoles, mis en évidence depuis de longues années par la plupart des travaux universitaires, vient interroger le métier d’urbaniste. Il ne s’agira pas ici de revenir sur un phénomène universel, notamment induit par les pressions démographiques d’un monde toujours plus urbain, le développement de la société mobile ou les impératifs de la compétition entre les villes notamment, mais de réfléchir sur les leviers d’action opérationnels dont nous disposons face à cette nouvelle échelle aujourd’hui incontournable.

Les réflexions pourront à la fois porter sur la construction de projets stratégiques globaux, sur la mise en avant de projets métropolitains emblématiques ou de politiques plus sectorielles. La question de l’échelle des projets métropolitains est ici une variable fondamentale.

Trois entées pourront notamment servir de point de départ à ces réflexions dont l’ambition est de comparer les pratiques, les défis et les expérimentations à la fois au nord et au sud.

1 – Changement d’échelles spatiales

De nombreux phénomènes métropolitains ont été mis en évidence par la littérature récente, et notamment :

  • La décentralisation de certaines activités en périphérie des villes
  • Les nouvelles polarités autour des infrastructures
  • L’habitat toujours plus lointain et diffus
  • Des centres villes qui perdent de la population au profit des marges
  • L’insularisation des espaces naturels et agricoles
  • La course au gigantisme pour exister dans l’économie monde
  • La construction de nouveaux pouvoirs métropolitains…

Ces multiples formes de dispersion territoriale, à des échelles et selon des logiques diverses, induisent des réflexions et des modes d’action nouveaux. Il s’agira de réfléchir à la gestion de cette dispersion territoriale dans la perspective d’un aménagement durable. Autrement dit interroger ce dialogue paradoxal entre les enjeux de la ville dense et la métropolisation extensive des territoires.

Un premier débat concerne la multiplication des initiatives visant à travailler à l’échelle des régions urbaines, avec les notions de « Grand » : Grand Paris, Grand Montréal, Grand Bangui, Grand Ouagadougou… sans que ces nouvelles échelles soient nécessairement bien définies.

Le second concerne les formes d’organisations alternatives, voire de résistances à la métropole, autrement dit de considérer la métropole depuis les « marges » en interrogeant les effets politiques de ces changements d’échelles. Bien des pays ont mis des années à construire une représentation partagée de l’échelon communal comme lieu d’expression démocratique d’un projet collectif. A une échelle plus micro on assiste en parallèle depuis quelques décennies à une multiplication des mécanismes de concertation à l’échelle plus fine du quartier, du cadre de vie immédiat ou du projet urbain. Les débats sur la construction d’un projet métropolitain viennent aujourd’hui ajouter une troisième échelle de participation citoyenne qui reste en grande partie à construire pour que la représentation des enjeux dépasse le cercle fermé des élus locaux, des services de l’Etat et des différents experts. Ce point interroge en définitive la naissance d’une identité métropolitaine.

2 – Les outils de l’urbanisme opérationnel traditionnel sont-ils encore adaptés ?

Le double phénomène d’étalement/éclatement urbain et de contraction des finances publiques dans une grande majorité des Etats contribue aujourd’hui à modifier les pratiques et à fragiliser les outils traditionnels de l’aménagement urbain. Dans un contexte où les frontières institutionnelles tendent à s’estomper et où les formes de partenariats public/public et public/privé sont devenues la norme, la construction de consensus politique et d’outils techniques de coopération est devenue incontournable.

Ces phénomènes donnent lieu à de multiples expérimentations qui peuvent être politiques, procédurales ou techniques. Fusions de communes, construction de métropoles institutionnalisées à de vastes échelles, rationalisation des échelons infra étatiques… démontrent la vitalité des expérimentations d’une action publique qui court derrière une réalité économique et sociale qu’elle peine à appréhender. La coordination entre les politiques régionales, les enjeux métropolitains et les projets locaux d’aménagement sont un enjeu majeur quels que soient les pays.

Les contributions pourront également offrir un point d’étape sur la gouvernance opérationnelle face aux enjeux de la qualité urbaine, de la justice spatiale et de la prise en compte des enjeux écologiques. Ces observations sur le meilleur design institutionnel devront néanmoins être appuyées sur des exemples de projets ou de politiques territoriales puisque ce sont les capacités d’un territoire à agir qui sont au centre de nos réflexions.

En effet, si l’échelle du regard change, les enjeux d’un urbanisme de qualité restent centraux. Dans un monde où les aménités territoriales deviennent de plus en plus importantes pour attirer des richesses – emplois/habitat/loisirs - c’est tout le grand territoire qui doit être considéré et aménagé en interrelation. Si la métropole fonctionne comme un tout, composé de parties complémentaires, la question du lien devient centrale. Concrètement, la métropole se construit-elle par le centre ou par les marges ? Comment dans ce dilemme choisir quels publics favoriser, quels investissements collectifs privilégier ?

3 – La technicisation du monde et la construction de sens

Ces réflexions s’appuient également sur le renouveau d’une légitimité technique au plan local, national ou international dans laquelle la culture de l’ingénieur et la recherche d’indicateurs censés mesurer la prise en compte des approches du développement durable par les politiques publiques prennent une place croissante. Dans ces conditions, l’action publique se veut parfois faussement dépolitisante parce que fondée sur des approches techniciennes / rationnelles des problèmes dans lesquelles les choix sont contraints par la multiplication des indicateurs et des dispositifs techniques. La mise en avant des métropoles comme nouvelle échelle pertinente de l’aménagement interroge quant au sens politique à donner à ces vastes ensembles éclatés.

La multiplication de grands projets dictés par les injonctions du développement durable (transports en commun, trames verte et bleue, intensité urbaine, transition énergétique…) parfois éloignés des représentations quotidiennes des habitants est aujourd’hui devenue un enjeu fort des politiques d’aménagement.

De la même façon, ces mutations parfois radicales des façons de faire nécessitent d’importants capitaux qui justifient la place croissante des investisseurs privés dans les politiques métropolitaines dans un contexte de raréfaction des ressources financières publiques. Autant d’éléments qui poussent à analyser les limites de métropoles qui ne seraient que fonctionnelles.

Modalités de participation

Les propositions de communication seront adressées sous la forme d’un résumé qui devra respecter un format maximum de 1000 signes et sera accompagné des informations suivantes: nom et prénom de l’auteur, adresse e-mail, titre de la communication, laboratoire et université d’accueil, 4 ou 5 mots-clés.

Les résumés seront adressés sous forme de fichiers informatiques au format word ou pdf. Ils devront être envoyés à l'adresse suivante :  bernard.a.planque@wanadoo.fr

 avant le 15 février 2013.

La mise en page du résume est laissée à la discrétion des intervenants. Néanmoins, pour les contributions retenus, les organisateurs demandent l'utilisation d'un format spécifique. Ces articles définitifs devront parvenir à la même adresse mail avant le 5 mai 2013.

Calendrier

  • 15 février 2013 : date-limite d’envoi des propositions de communication et de poster
  • 15 mars 2013 : notification aux auteurs de l’acceptation ou du refus de leur proposition.
  • 5 mai 2013 : date-limite d’envoi du texte de la communication.

Format de la communication

Les interventions consisteront en une communication de 15 minutes, suivie d'un dialogue avec l'assistance d'une dizaine de minutes ou de 30 minutes en fin de session (selon le choix du Président de séance). Les salles prévues pourront recevoir jusqu'à 40 personnes et seront équipée d'un ordinateur et d'un beamer. J'attire votre attention sur le fait que les présentations PPT doivent être mises sur clé USB. 

Pour éviter tous soucis techniques, vous ne pourrez pas utiliser votre propre ordinateur. Les techniciens s’occuperont de régler les appareils.

Les inscriptions au colloque se font via le site internet : http://aperau2013.com/

Comité scientifique

en cours de constitution : http://aperau2013.com/presentation/comite-scientifique 

Places

  • Aix-en-Provence, France (13)

Date(s)

  • Friday, February 15, 2013

Keywords

  • métropole, aménagement, urbanisme, APERAU

Information source

  • Jérôme Dubois
    courriel : j [dot] dubois [dot] iar [at] wanadoo [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Urban planning in the metropolis: the urban planners response? », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, February 06, 2013, https://doi.org/10.58079/mtd

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