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TIC, industries culturelles et industries créatives : appropriation sociale et diversité culturelle

ICT, cultural and creative industries: social appropriation and cultural diversity

Communication et changement social en Afrique – Troisième édition

Communication and social change in Africa - 3rd Edition

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Publié le jeudi 16 mai 2013

Résumé

Faiblement connecté au reste du monde, en mal d’investissements et d’infrastructures, pendant longtemps, le continent africain a été considéré comme un laissé-pour-compte dans le mouvement d’émergence et de développement des Tic. Une opinion assez généralement partagée qui se traduit aussi par un manque d’intérêt de chercheurs européens, notamment en sciences de l’information et de la communication, pour étudier les industries culturelles & créatives ainsi que les Tic dans le contexte africain, tandis que le continent semble sur ces terrains attirer de nouveaux acteurs émergeants (soft power chinois et qatari, inversion des flux migratoires Europe vers Afrique, notamment portugais…). Ce colloque se donne pour objectif de contribuer à combler ce manque en privilégiant surtout les recherches basées sur une solide connaissance de terrain pour pouvoir dégager une vision plus globale des spécificités du continent africain dans toute sa diversité en ce qui concerne le domaine des Tic ainsi que des industries culturelles et créatives.

Annonce

Le colloque aura lieu les 10-11-12 avril 2014, à l’initiative conjointe du Département de communication de l’Université de Douala et du Gresec (Université Stendhal Grenoble 3), sous le parrainage de l’Unesco

Avec le soutien de :

l’IFASIC (Kinshasa, RDC), l’IPERMIC (Université de Ouagadougou, Burkina Faso), la Faculté des sciences de la communication (Université de Malaga, Espagne), l’ISPI (Université de la Manouba, Tunis), le CERCOM (Université d’Antananarivo, Madagascar), le LABSIC (Université Paris13, France), l’AUF, le réseau Orbicom des chaires Unesco en communication. 

Argumentaire

Ce colloque fait suite à un premier Colloque « Communication et changement social en Afrique et dans les Caraïbes »[1] centré sur le concept du développement et organisé à Douala en avril 2006, dont les meilleures communications ont été publiées après nouvelle sélection scientifique dans la revue Les Enjeux en supplément 2009 http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/pageshtml/sommgeneral.php et à un second Colloque « Communication et changement social en Afrique : le rapport McBride trente ans après » [2] , organisé à Grenoble en janvier 2010, qui a lui aussi donné lieu à publication après sélection scientifique des meilleures communications dans la revue Les Enjeux, à l’adresse http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/pageshtml/art2010-supplementA.html

Faiblement connecté au reste du monde, en mal d’investissements et d’infrastructures, pendant longtemps, le continent africain a été considéré comme un laissé-pour-compte dans le mouvement d’émergence et de développement des Tic. Une opinion assez généralement partagée qui se traduit aussi par un manque d’intérêt de chercheurs européens, notamment en sciences de l’information et de la communication, pour étudier les industries culturelles & créatives ainsi que les Tic dans le contexte africain, tandis que le continent semble sur ces terrains attirer de nouveaux acteurs émergeants (soft power chinois et qatari, inversion des flux migratoires Europe vers Afrique, notamment portugais…). Certes, de plus en plus d’universitaires africains, et pas seulement expatriés, produisent des travaux dans ce domaine. Cependant, ces travaux peinent à se diffuser et à être discutés alors qu’il existe des indices de plus en plus forts provenant de sources et d’horizons divers (médias, études académiques, organismes internationaux) que non seulement l’Afrique devient de mieux en mieux connectée, mais aussi, et peut-être surtout, que ses différents types d’acteurs, aussi bien institutionnels qu’individuels, font preuve d’une créativité et d’inventivité hors du commun pour s’approprier des technologies de l’information et de la communication dans les contextes (culturels, politiques, technologiques, sociaux…) spécifiques à ce continent.

Ce colloque se donne pour objectif de contribuer à combler ce manque en privilégiant surtout les recherches basées sur une solide connaissance de terrain pour pouvoir dégager une vision plus globale des spécificités du continent africain dans toute sa diversité en ce qui concerne le domaine des Tic ainsi que des industries culturelles et créatives. Il cherchera enfin, autant que possible, à rapprocher les travaux de chercheurs investis sur ce terrain en Afrique, mais dont les appartenances linguistiques héritées de l’histoire coloniale (française, anglaise, espagnole, portugaise) n’ont pas véritablement facilité jusqu’ici les confrontations scientifiques.

Les propositions de communication privilégieront particulièrement les approches qui relient le questionnement proposé aux axes suivants :

  • Axe 1 : Les ancrages sociaux des TIC

Comment différents types d’usagers s’approprient les TIC en fonction de différents contextes (professionnel, social, technologique, culturel,) dans lesquels ils évoluent ? Dans quelles circonstances favorisent-elles la formation de communautés virtuelles ? Quelles formes prennent ces dernières et quelles sont leurs relations avec différents territoires ? Quelles modalités revêt la cybercriminalité mettant à profit de nouveaux objets et de nouveaux usages en matière de communication ?

Quels sont les produits culturels accessibles via les Tic ? Qui sont leurs usagers ? Comment se les approprient-ils ? Qu’en est-il de la diversité des expressions et de la diversité sociale ? Quel sens pour le syntagme « exception culturelle » en Afrique ?

  • Axe 2 : Les industries culturelles et créatives face à la diversité culturelle : stratégies d’acteurs

Quelles stratégies adoptent les groupes de (télé)communication internationaux pour s’implanter en Afrique (reclassement des entreprises publiques historiques au secteur privé étranger, alliance avec des acteurs locaux, glocalisation des produits et services, discours de légitimation…) ? Quelles évolutions peut-on observer par rapport à l’émergence des acteurs locaux/régionaux des industries culturelles & créatives en Afrique ? Quel rôle jouent les organismes internationaux (notamment l’OMC) dans ces processus ? Quel est le rôle des politiques publiques par rapport à ces différents types d’acteurs ?

  • Axe 3 : Les Tic et les pratiques professionnelles, dont les pratiques journalistiques

Comment l’usage des Tic influence-t-il les pratiques professionnelles dans le champ de l’information et de la communication (production des contenus) ? Quels sont les nouveaux champs et les enjeux nouveaux ? Quelles nouvelles pratiques sociales, organisationnelles et managériales se révèlent du point de vue des genres, des générations, des catégories socio-professionnelles, associatives, culturelles, cultuelles, confessionnelles…  ? Que traduisent les non-usages des Tic ?

  • Axe 4 : Les Tic et le pluralisme des expressions politiques

Dans quelle mesure les Tic participent-elles au pluralisme d’expression dans l’espace public (création des nouveaux médias, expression citoyenne (d’opposition) facilitée, etc.) ainsi que la meilleure information des citoyens ? En quoi contribuent-elles dans le même temps au contrôle social et/ou politique ? Quels jeux d’acteurs ouvrent-elles entre le « dedans » et le « dehors » sur ce terrain du contrôle social ? Quelles fragmentations de l’espace public semblent-elles accompagner en Afrique ?

  • Axe 5 : Les Tic et les mouvements sociaux

Dans quelle mesure les Tic favorisent-elles une meilleure information à propos des tensions sociales en cours sur le continent africain et ailleurs dans le monde? ? Dans quelle mesure l’internet et les nouveaux outils de communication sont mis à profit par différents acteurs engagés dans ces mouvements sociaux, y compris à des fins de prosélytisme et de propagande ? En quoi les Tic contribuent-elles à faire circuler une contre-information en période de tension et à mobiliser dans le cadre de différents mouvements sociaux ? Comment les nouveaux espaces d’expression et de discussion créés grâce aux Tic participent-ils à la reconfiguration de l’espace public dans le cadre de la gestion des tensions ? Comment les politiques de domination étrangère et de « réconciliation nationale » profitent-elles ou non de ces potentialités techniques ?

Conditions de soumission

Les propositions de communications ne devront pas dépasser 1500 signes, en prenant soin de s’appuyer sur un cadrage théorique et/ou sur des enquêtes à réaliser ou à mener.

Date limite d’envoi des propositions de communications : 3 juin 2013

à ces deux adresses :

  • Retour (acceptation ou refus) du conseil scientifique du Colloque : 1er juillet 2013
  • Date limite d’envoi des communications rédigées (30 000 signes maximum) selon des normes éditoriales indiquées aux auteurs : 25 octobre 2013
  • Lecture par le conseil scientifique, et retour éventuel aux auteurs pour modifications, compléments et corrections : 15 décembre 2013
  • Date limite de renvoi des articles modifiés et corrigés : 20 février 2014
  • Mise sur site des communications : mars 2014

Comité scientifique

Co-Responsables

  • Misse Misse (Université de Douala) et Bernard Miège (Université Stendhal)                   

Membres

  • Miguel de Aguilera (Universidad de Málaga, España)
  • Serge Balima (Université de Ouagadougou, Burkina Faso)
  • Bertrand Cabedoche (Université Stendhal Grenoble 3, France et Orbicom, Unesco)
  • Dominique Cartellier (Université Pierre Mendès France Grenoble 2)
  • Chen Weixing (Communication University of China, Beijing, Chine)
  • Annie Cheneau-Loquay (CNRS, Bordeaux, France)
  • Larbi Chouikha (IPSI, Université La Manouba, Tunis, Tunisie)
  • Jean-Chrétien Ekambo (IFASIC, Kinshasa, RDC)
  • Alain Kiyindou (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, France)
  • Bertrand Legendre (Université Paris 13, France)
  • Winston Mano (University of Westminster, UK)
  • Tristan Mattelart (Université Paris 8, France)
  • Charles Okigbo (North Dakota State University, USA et Orbicom, Unesco)
  • Carmen Maria Rodríguez Wangüement (Universidad de La Laguna, Tenerife, España)       

Comité d'organisation

Responsables

  • Caroline Métoté (Université de Douala) et Bertrand Cabedoche (Université Stendhal Grenoble 3, Chaire UNESCO Communication Internationale)

Membres

  • Marie-Paule Balicco (Université Stendhal Grenoble 3)
  • Adrien Biton (Université Stendhal Grenoble 3)
  • Dominique Cartellier (Université Pierre Mendès France Grenoble 2)
  • Maria Holubowicz (Université Stendhal Grenoble 3)
  • Chloë Salles (Université Stendhal Grenoble 3)
  • Weloré Tamboura (Université Stendhal Grenoble 3)
  • Ainsi que toute l’équipe de l’Université de Douala, rassemblée autour de Caroline Métoté

Lieux

  • Université de Douala
    Douala, Cameroun

Dates

  • lundi 03 juin 2013

Mots-clés

  • Tic, changement social, Afrique

Contacts

  • Bernard Miège
    courriel : bernard [dot] miege [at] u-grenoble3 [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Bertrand Cabedoche
    courriel : bertrand [dot] cabedoche [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« TIC, industries culturelles et industries créatives : appropriation sociale et diversité culturelle », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 16 mai 2013, https://doi.org/10.58079/ng9

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