AccueilVilles américaines du XXIe siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Villes américaines du XXIe siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques

American cities in the 21st Century : linguistic, cultural and social representations

Ciudades americanas del siglo XXI: realidades y representaciones sociales, culturales y lingüísticas

Cidades americanas no século XXI: realidades e representações sociais, culturais e linguísticas

Revue Amerika n°9

Amerika volume 9

Amerika numero 9

Amerika numero 9

*  *  *

Publié le lundi 15 juillet 2013

Résumé

Ce numéro 9 d’Amerika a une projection interdisciplinaire : représentations esthétiques (littérature, cinéma, art), urbanime, sociologie, anthropologie et linguistique. Ce regard pluriel nous permettra de poser les bases d’une analyse des nouvelles « réalités » des villes américaines du XXIe siècle et d’une observation des chemins suivis par les représentations estiétiques et les représentations sociales dans ces nouveaux paysages urbains. L’idée de consacrer cette édition d’Amerika aux diverses représentations des villes américaines du XXIe siècle est née lors d’une session sur ce thème au 19e Congrès de l’association allemande d’hispanistes qui eut lieu à Münster entre le 20 et le 23 mars 2013. La session était organisée par Sabine Schlickers et Victoria Torres et vingt spécialistes y prirent part.

 

 

Volume 9 in the Amerika series will have an interdisciplinary perspective: encompassing aesthetic representations (literature, cinema, art), urbanism, sociology, anthropology and linguistics. This plural approach will enable us to establish the basis of an analysis of the new “realities” of American cities in the 21st Century, whilst examining the paths followed by aesthetic and social representations of these new urban landscapes. The idea of devoting this volume of Amerika to the various representations of 20th century American cities emanated from the theme of the 19th Congress of the German Association of Hispanists which took place in Munster from 20-23 March 2013. The panel, comprising 20 specialists, was organized by Sabine Schlickers and Victoria Torres.

Este número 9 de Amerika tiene una proyección interdisciplinaria : representaciones estéticas (literatura, cine, arte), urbanismo, sociología, antropología y lingüística. Esta mirada coral nos permitirá sentar las bases para analizar las nuevas « realidades » de las ciudades americanas del siglo XXI y observar los itinerarios recorridos por las representaciones estéticas y las representaciones sociales en estos nuevos escenarios urbanos. La idea de dedicar esta edición de Amerika a las diversas representaciones de las ciudades americanas del siglo XXI surgió de un panel sobre el tema que tuvo lugar en el 19° Congreso de la Asociación alemana de hispanistas realizado en Münster entre el 20 y el 23 de marzo de 2013. El panel estuvo organizado por Sabine Schlickers y Victoria Torres y contó con la participación de veinte especialistas.

Este numero 9 de Amerika tem uma perspectiva interdisciplinar: representações estéticas (literatura, cinema, artes), urbanismo, sociologia, antropologia e linguística. Este olhar múltiplo nos permitirá criar bases para analisar as novas “realidades” das cidades americanas do século XXI e observar os itinerários percorridos pelas representações estéticas, as representações sociais nesses novos cenários urbanos. A ideia de dedicar esta edição de Amerika as diversas representações das cidades americanas do século XXI surgiu a partir de uma mesa-redonda apresentada no 19° Congresso da Associação alemã de hispanistas realizado em Münster dos dias 20 ao 23 de março de 2013.  A seção foi organizada por Sabine Schlickers e Victoria Torres e contou com a participação de vinte especialistas. 

Annonce

Argumentaire

Les mesures néolibérales successivement prises dans la majorité des pays latinoaméricains lors de la grave crise économique des années 80 ont révélé peu de temps après que, loin d’avoir apporté des solutions, elles avaient au contraire creusé davantage la fracture sociale déjà existante. La présence de ghettos et de communautés minoritaires dans les pays du continent américain, loin de disparaître, n’a fait que s’accroître ces dernières années.

L’abîme qui s’est alors ouvert entre les riches et les pauvres a eu pour corrélat la modification de la physionomie des villes ; celle-ci s’est manifestée le plus clairement, d’une part, par la prolifération des logements précaires (« villas miseria », « favelas », « tugurios », « chabolas », « ghettos », « enclaves », etc., selon la dénomination propre à chaque pays), et d’autre part par la construction de quartiers privés, véritables villes fortifiées dans la ville où se sont réfugiées les rares classes aisées, cherchant à se préserver de dangers principalement entraînés, selon elles, par l’expansion de la pauvreté.

Ces deux habitats illustrent notoirement l’évanouissement de toute aspiration à une homogénéité compacte de la ville latinoaméricaine moderne (Gorelik / Silvestri) et marquent, à l’inverse, l’essor accéléré de ce que les théoriciens ont appelé des « ciudades duales » (Castells, Sassen ; ou « villes divisées »), des « villes fragmentées en compartiments étanches » (Harvey, Prévot-Shapira, Vidal-Rojas) ou encore des « quartered cities » (Peter Marcuse, en référence à ce que l’on pourrait appeler des « villes écartelées »).

Dans ces reconfigurations du paysage urbain latinoaméricain, il faut en outre tenir compte de processus hautement significatifs comme, par exemple, la privatisation massive de l’espace public, la restructuration des zones intermédiaires, le changement des cadres de référence et des espaces de socialisation et de façonnage des identités tels que le quartier, les conséquences, pour certains projets – en particulier privés –, de leur planification massive, et pour d’autres – les squats ou logements « okupés » – leur croissance informelle et aléatoire ; autant de phénomènes qui nous renvoient à une citoyenneté en crise.

De telles redéfinitions – parmi d’autres non moins significatives – de l’espace urbain actuel impliquent à leur tour non seulement l’apparition de nouveaux sujets sociaux (les « chicos countries », les tribus urbaines comme les « cartoneros », etc.) mais aussi de nouvelles formes de (non-)cohabitation, de ségrégation, et de nouvelles formes d’expression.

Ce numéro 9 d’Amerika a une projection interdisciplinaire : représentations esthétiques (littérature, cinéma, art), urbanime, sociologie, anthropologie et linguistique. Ce regard pluriel nous permettra de poser les bases d’une analyse des nouvelles « réalités » des villes américaines du XXIe siècle et d’une observation des chemins suivis par les représentations estiétiques et les représentations sociales dans ces nouveaux paysages urbains.

L’idée de consacrer cette édition d’Amerika aux diverses représentations des villes américaines du XXIe siècle est née lors d’une session sur ce thème au 19e Congrès de l’Association allemande d’hispanistes qui eut lieu à Münster entre le 20 et le 23 mars 2013. La session était organisée par Sabine Schlickers et Victoria Torres et vingt spécialistes y prirent part.

Conditions de soumission

Les propositions d'articles (40 000 signes maximum, bibliographie et note de bas de page comprises) sont à envoyer à : www.amerika.revues.com ou nestorponce35@yahoo.fr

avant le 30 novembre 2013

Les normes pour la présentation des articles figurent dans notre revue Amerika (www.amerika.revues.org).

Les articles peuvent être présentées dans l’une des langues suivantes : espagnol, français, anglais portugais.

Responsables scientifiques

  • Sabine Schlickers (Brême),
  • Victoria Torres (Cologne),
  • Néstor Ponce (Rennes 2).

Argument

It soon became evident that the neo-liberal measures successively implemented in the majority of Latin American countries during the severe economic crisis of the 1980s had deepened the social divide that already existed, rather than bringing solutions. Far from disappearing, the ghettos and minority communities in countries on the American continent have continued to spread in recent years.

The gaping hole that subsequently opened up between the rich and the poor has been accompanied by a shift in the physiognomy of cities. The clearest signs of this shift are, on the one hand, the proliferation of precarious housing and slums (“villas miseria”, “favelas”, “tugurios”, “chabolas”, “ghettos” “enclaves”, etc., depending on the terms used in each country), and on the other, the construction of private neighborhoods, veritable fortified towns within towns where the rare affluent classes have taken refuge, seeking to protect themselves from the dangers they believe to have been brought about by the expansion of poverty.

These two habitats manifestly illustrate the fading of any hope of a compact homogeneity of the modern Latino-American city (Goerlik / Silvestri) and mark, on the contrary, the accelerated proliferation of what theoreticians have named “ciudades duales” (Casells, Sassen; or “divided cities”), “fragmented cities with self-contained sectors”) (Harvey, Prévot-Shapira, Vidal-Rojas), or “quartered cities” (Peter Marcuse).

In these reconfigurations of the Latino-American urban space, highly significant processes must also be taken into account, such as the massive privatization of public space, the restructuring of intermediate areas, the shift in the frameworks of spaces for socializing and for shaping identities such as the neighborhood. These are the consequences, for certain projects - particularly private ones - of their massive planning, and for others - squats or “occupied” housing - of their informal and random growth. All these phenomena would suggest a citizenship in crisis.

Such redefinitions - among others which are no less significant- of contemporary urban space give rise not only to the appearance of new social subjects (“chicos countries”, urban tribes such as the “cartoneros” etc.;) but also to new forms of (non)-cohabitation, segregation and new forms of expression.

Volume 9 in the Amerika series will have an interdisciplinary perspective: encompassing aesthetic representations (literature, cinema, art), urbanism, sociology, anthropology and linguistics. This plural approach will enable us to establish the basis of an analysis of the new “realities” of American cities in the 21st Century, whilst examining the paths followed by aesthetic and social representations of these new urban landscapes.

The idea of devoting this volume of Amerika to the various representations of 20th century American cities emanated from the theme of the 19th Congress of the German Association of Hispanists which took place in Munster from 20-23 March 2013. The panel, comprising 20 specialists, was organized by Sabine Schlickers and Victoria Torres.

Submission guidelines

The proposals (40.000 signs, footnotes and bibliography included) should be sent to www.amerika.revues.com OR nestorponce35@yahoo.fr

before the 30th November2013

Articles can be submitted in one of the following languages : Spanish, French, English, Portuguese. 

Presentation norms for articles can be found in our Amerika journal (www;amerika.revues.org).

Convenors

  • Victoria Torres (Cologne),
  • Sabine Schlickers (Bremen),
  • Néstor Ponce (Rennes 2).

Presentación

La implementación de medidas neoliberales que se sucedieron en la mayoría de los países de Latinoamérica en el contexto de la grave crisis económica de la década de los ´80 mostró al cabo de pocos años que, lejos de aportar soluciones, fue más bien causante del ahondamiento de la ya existente fractura social. La presencia de ghettos y de comunidades minoritarias en los países del continente americano, lejos de desaparecer, se ha incrementado también en las ultimas décadas.

Este abismo que se abrió entonces entre ricos y pobres tuvo su correlato en la fisionomía de las ciudades y quedó plasmado de manera más notoria, por un lado, en la proliferación de asentamientos de viviendas precarias (« villas miseria », « favelas », « tugurios », « chabolas », « ghettos », « enclaves », etc., según la denominación de cada país), y por otro, en la construcción de barrios privados, verdaderas ciudades amuralladas dentro de la ciudad, en donde las reducidas clases acomodadas buscaron resguardarse de los peligros que, a su entender, provenían principalmente de la expansión de la pobreza.

Estos dos habitats señalan ejemplarmente el desvanecimiento de toda aspiración de homogeneidad compacta de la ciudad moderna latinoamericana (Gorelik / Silvestri) y marcan, por el contrario, el avance acelerado de lo que los teóricos han llamado « ciudades duales » (Castells, Sassen) o « ciudades fragmentadas de compartimentos estancos » (Harvey, Prévot-Shapira, Vidal-Rojas) o « quartered cities » (Peter Marcuse, aludiendo a lo que podríamos llamar « ciudades descuartizadas »).

En estas reconfiguraciones del paisaje urbano latinoamericano hay que tener en cuenta además procesos altamente relevantes como, por ejemplo, la masiva privatización del espacio público, la reestructuración de las zonas intermedias, el cambio de marcos de referencia y de espacios de socialización y conformación de identidades tales como el barrio, las consecuencias de la masiva planificación de algunos emprendimientos, en especial los privados, por un lado, y el crecimiento informal y aleatorio de otros (como los squats o las casas ocupadas, etc.), desarrollos todos ellos que nos remiten a una ciudadanía en crisis.

Estas y otras redefiniciones no menos significativas del espacio urbano actual implican a su vez no sólo la aparición de nuevos sujetos sociales ( « chicos countries », tribus urbanas como los « cartoneros » etc. …), sino también nuevas formas de (in)convivencia y segregación y nuevas formas de expresión.

Este número 9 de Amerika tiene una proyección interdisciplinaria : representaciones estéticas (literatura, cine, arte), urbanismo, sociología, antropología y lingüística. Esta mirada coral nos permitirá sentar las bases para analizar las nuevas « realidades » de las ciudades americanas del siglo XXI y observar los itinerarios recorridos por las representaciones estéticas y las representaciones sociales en estos nuevos escenarios urbanos.

La idea de dedicar esta edición de Amerika a las diversas representaciones de las ciudades americanas del siglo XXI surgió de un panel sobre el tema que tuvo lugar en el 19° Congreso de la Asociación alemana de hispanistas realizado en Münster entre el 20 y el 23 de marzo de 2013. El panel estuvo organizado por Sabine Schlickers y Victoria Torres y contó con la participación de veinte especialistas.

Modalidades de sumisión

  • Fecha límite para entrega de los artículos : 30 de noviembre de 2013

  • Dirigirlos a : www.amerika.revues.com o nestorponce35@yahoo.fr
  • Máximo : 40.000 caracteres (biliografía y notas de pie de página incluidas).

Las normas para la presentación de los artículos figuran en nuestra revista Amerika (www.amerika.revues.org).

Los artículos pueden ser presentados en una (o varias) de las siguientes lenguas : castellano, francés, inglés, portugués. 

Responsables científicos

  • Victoria Torres (Colonia),
  • Sabine Schlickers (Bremen),
  • Néstor Ponce (Rennes 2).

Apresentação

A implementação de medidas neoliberais que se sucederam na maioria dos países latino-americanos no contexto da crise econômica da década de 80 mostrou, ao cabo de alguns anos, que longe de solucioná-la, foi mais bem a causa do afundamento da existente fratura social. O surgimento de guetos e de comunidades minoritárias nos países do continente americano se multiplicaram também nas últimas décadas.

O abismo que separou ricos e pobres está relacionado a fisionomia das cidades e se plasmou de maneira mais concreta, por um lado, na proliferação de residências precárias (“favelas”, “cortiços”, “barracos”, “guetos”, “enclaves”, etc., de acordo com a denominação existente em cada país), e por outro, na construção de residências privadas, verdadeiras cidades fortificadas dentro da cidade, onde as poucas classes acomodadas buscaram protegesse dos perigos que, no seu entender, provinham principalmente do aumento da pobreza.

Estes dois hábitats exemplificam o desvanecimento de toda busca de homogeneidade compacta das modernas cidades latino-americanas (Gorelik/ Silvestri) e marcam, ao contrário, um aceleramento do que os teóricos definem como “cidades duais” (Castells, Sassen) ou “cidades fragmentadas” (Harvey, Prévot-Shapira, Vidal-Rojas) ou ainda como “quartered cities” (Peter Marcuse, o que poderíamos chamar de “cidades partidas”).

Nessas configurações da paisagem urbana latino-americana devemos tomar em conta além dos processos altamente relevantes, como a maciça privatização do espaço público, a reestruturação das zonas intermediárias, a mudança de marcos referenciais e de espaços de socialização,  a formação de identidades tais como o bairro, as consequências da maciça planificação de alguns empreendimentos imobiliários, em especial os privados,  por um lado, e o crescimento informal e aleatório por outro        (tais como os squats ou ocupações, etc.), transformações que nos remetem a uma cidadania em crise.  

Estas e outras redefinições, não menos significativas, do espaço urbano atual implicam, não somente no surgimento de novos sujeitos sociais (“garotos de condomínios”, tribos urbanas tais como os “catadores” etc...), como também em novas formas de (in)convivência, segregação que resultam em novas formas de expressão.

Este numero 9 de Amerika tem uma perspectiva interdisciplinar: representações estéticas (literatura, cinema, artes), urbanismo, sociologia, antropologia e linguística. Este olhar múltiplo nos permitirá criar bases para analisar as novas “realidades” das cidades americanas do século XXI e observar os itinerários percorridos pelas representações estéticas, as representações sociais nesses novos cenários urbanos.

A ideia de dedicar esta edição de Amerika as diversas representações das cidades americanas do século XXI surgiu a partir de uma mesa-redonda apresentada no 19° Congresso da Associação alemã de hispanistas realizado em Münster dos dias 20 ao 23 de março de 2013.  A seção foi organizada por Sabine Schlickers e Victoria Torres e contou com a participação de vinte especialistas.

Submissão de propostas

As normas para a apresentação dos artigos figuram no site de nossa revista Amerika (www.amerika.revues.org).

Os artigos podem ser apresentados em uma  (ou várias) das seguintes línguas : castelhano, francês, inglês, português.

Comitê Científico

  • Victoria Torres (Colônia),
  • Sabine Schlickers (Bremen),
  • Néstor Ponce (Rennes 2).

Catégories


Dates

  • samedi 30 novembre 2013

Mots-clés

  • Villes, Amérique, XXIe siècle, réalités, représentations sociales, représentations culturelles, représentations linguistiques

Contacts

  • Néstor Ponce
    courriel : nestorponce35 [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Élodie Blestel
    courriel : elodieblestel [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Villes américaines du XXIe siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 15 juillet 2013, https://doi.org/10.58079/o0i

Archiver cette annonce

  • Google Agenda
  • iCal
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search