InicioÉtudiants africains en URSS et dans les autres pays de l’ancien bloc soviétique (1960-1990)

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

Étudiants africains en URSS et dans les autres pays de l’ancien bloc soviétique (1960-1990)

African students in the USSR and other former Eastern Bloc countries (1960–1990)

Entre histoires nationales et contexte international

From national histories to an international context

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Publicado el lunes 31 de marzo de 2014

Resumen

Ces journées ont pour objectifs de : 1/ retracer l’évolution des politiques soviétiques, des stratégies de coopération de l’URSS avec les pays d’Afrique, des aides au développement en les situant dans le contexte géopolitique dans lequel se sont inscrits les échanges universitaires et culturels, et la circulation des étudiants et des élites. 2/ Mettre en relation les mobilités des étudiants et des élites avec l’évolution des politiques nationales des pays d’Afrique, notamment leurs politiques universitaires, économiques, et industrielles. 3/ Comparer cette double contextualisation historique des mobilités des étudiants et des élites des pays africains, à l’évolution historique des relations que ces pays ont entretenues avec les anciens pays colonisateurs après les indépendances. 4/ Confronter l’ensemble de ces recherches à l’histoire des savoirs et des domaines scientifiques et des représentations culturelles de l’Afrique, développées dans les sociétés des pays partenaires.

On the one hand, we need to reexamine the evolution of Soviet politics and USSR strategies for cooperation, especially with African countries, development aid in the broader geopolitical context in which academic and cultural exchange programs, and the circulation of students and elites took place.On the other hand, we have to link the mobilities of students and elites to the evolution of national politics pursued by African countries, especially as far as their academic, economic, and industrial policies are concerned.The goal is also to compare this dual historic contextualization of mobilities of the students of the African countries to the historical changes that took place in the relations that such countries had with former colonizing countries after winning their independence. Finally, all of this research will be analyzed in the light of the history of the knowledge and scientific fields involved and cultural representations of Africa developed in partner-country societies.

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Argumentaire

Le programme de recherche ELITAF Elites africaines formées en URSS et dans les autres pays de l’ancien bloc soviétique. Histoires, biographies, expériences[1], se propose d’appréhender tout à la fois des parcours biographiques, des expériences individuelles, et des phénomènes plus larges, d’ordre culturel et politique, en lien avec les processus contemporains de construction nationale et de relations diplomatiques et universitaires.

Le partenariat entre la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et la Fondation scientifique de Russie pour les Sciences humaines(RGNF), lui a permis de développer une collaboration durant trois ans avec l’Institut d’Afrique de l’Académie des Sciences de Russie, sur Les étudiants africains en URSS. 1960-1990. Mobilité, expériences, et devenir professionnel[2]. Dans ce cadre, il a été convenu d’organiser des Journées d’études internationalesà Paris à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme les 20 et 21 novembre 2014.

Celles-ci ont pour thème : « Etudiants africains en URSS et dans les autres pays de l’ancien bloc soviétique. 1960-1990. Entre histoires nationales et contexte international ».

L’objet principal de ces deux journées est de rassembler des recherches, historiographiques principalement, sur les relations politiques et académiques entre les pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb nouvellement indépendants et l’Union soviétique et les pays de son aire d’influence. Les histoires croisées des relations politiques et académiques entre l'URSS et les pays d'Afrique ne sont en effet qu’assez peu écrites. Connaître le contexte géopolitique et ses fluctuations est nécessaire pour comprendre les variations parfois très importantes dans les flux d'étudiants d'un même pays et les différences entre les pays d’Afrique subsaharienne ou du Maghreb ou encore les contrastes entre les « récits » d'expériences entre des anciens étudiants ayant fait leurs études en URSS, venant de pays différents.

Les objectifs de ces deux journées sont multiples :

I – Politiques soviétiques et contexte géopolitique

D’une part, il s’agit de retracer l’évolution des politiques soviétiques, des stratégies de coopération de l’URSS notamment avec les pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, des aides au développement en les situant dans le contexte géopolitique (accords de Yalta, pacte de Varsovie, guerre froide, chute des régimes communistes…) dans lequel se sont inscrits les migrations, les échanges universitaires et culturels, et la circulation des étudiants et des élites. C’est sur la période 1960-1990 que se concentreront les travaux, sans pour autant se désintéresser de la période antérieure et des années qui ont suivi.

II – Politiques africaines

D’autre part, il s’agit de mettre en relation les mobilités des étudiants et des élites avec l’évolution des politiques nationales des pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, notamment leurs politiques sectorielles – universitaires, économiques, agricoles et industrielles. Ces Etats n’étaient d’ailleurs pas les seuls  à solliciter la formation de leurs étudiants dans les pays socialistes. Certaines forces politiques locales, notamment les organisations politiques en attente de « l’indépendance véritable » de leurs pays (Parti africain de l’Indépendance -PAI) ainsi que les mouvements de libération nationale : MPLA (Angola), PAIGC (Guinée-Bissau et Cap-Vert), SWAPO (Namibie), ANC (Afrique du Sud), etc. ont pu bénéficier également de la formation de leurs cadres en URSS et dans les pays de l’Est.

III – Héritages coloniaux

Par ailleurs, les politiques des pays africains et les stratégies de formation de leurs futures élites se sont définis également à partir des ambitions des anciennes puissances coloniales. L’objectif est donc aussi de comparer cette double contextualisation historique des mobilités des étudiants et des élites des pays d’Afrique étudiés, à l’évolution historique des relations que ces pays ont entretenues avec les anciens pays colonisateurs (France, Belgique, Grande Bretagne, Portugal, notamment) après les indépendances. Rappelons que ce qui était attendu de la formation des cadres en URSS différait fortement de ce que les pays occidentaux pouvaient offrir.  Par exemple, les études proposées par l’URSS aux pays nouvellement indépendants étaient suffisamment variées pour accroître leur attrait, et par ailleurs la formation des élites devenait planifiable.

IV – Savoirs et représentations de l’autre

Enfin, l’ensemble de ces recherches sera confronté à l’histoire des savoirs et des domaines scientifiques (ethnographiques, géographiques, principalement) et des représentations culturelles (littéraires, cinématographiques, artistiques, etc.) de l’Afrique, développées  dans les sociétés des pays partenaires (anciennes puissances coloniales, URSS, pays de l’ancien bloc soviétique). On pense ici notamment à la constitution du domaine des études africaines en URSS et à la création des savoirs scientifiques sur l’Autre africain dans les différents pays d’accueil des étudiants. Comment ces savoirs s’articulaient-ils avec les politiques d’Etat vis-à-vis de l’Afrique ? Quelles relations entretenaient-ils avec les représentations véhiculées par le champ culturel (arts, littératures, cinéma, etc.) ? Quelles furent les particularités de la circulation des savoirs entre le domaine des recherches académiques et universitaires et celui de l’opinion « commune » sur l’Afrique et les Africains ?

En fragmentant ainsi la thématique du colloque en quatre sous-thèmes, il ne s’agit évidemment pas de nier leurs interdépendances mais de suggérer des entrées possibles pour restituer la complexité des situations et de leur dynamique. L’histoire d’une association d’étudiants comme la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France- FEANF, par exemple témoigne de l’impossibilité d’isoler les situations nationales de leur contexte international. Seront particulièrement appréciées les propositions de communications qui prendront pour objet les périodes cruciales où se sont formées histoires nationales et mutations internationales.

Toutes les histoires nationales ne pourront faire l’objet d’une attention égale. Sans négliger l’ouverture aux pays (Belgique, République démocratique du Congo, …) que l’on voudrait voir entrer dans le champ de cette recherche, l’accent sera mis sur les pays (ou groupe de pays) qui constituent le contexte historique  des recherches en cours dans le cadre du programme triennal franco-russe (France, Guinée-Bissau, Mali, Maroc, République du Congo, Russie) ou plus largement dans le programme  ELITAF (Algérie, Allemagne, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, La Réunion, Roumanie, Sénégal, Tunisie).

Comité de coordination

  • Marta Craveri
  • Michèle Leclerc-Olive
  • Monique de Saint Martin
  • Patrice Yengo

Comité scientifique

  • Hakim Adi, University of Chichester
  • Rémy Bazenguissa-Ganga, Ecole des Hautes études en Sciences Sociales/Institut des Mondes Africains, site Raspail
  • Françoise Blum, Centre National de la Recherche Scientifique/Centre d’histoire sociale du XXè siècle
  • Yves Cohen, EHESS/Centre de Recherches Historiques
  • Catherine Coquery-Vidrovitch, Université Paris Diderot
  • Jean-Philippe Dedieu, EHESS/Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux
  • Ekaterina Demintseva, Académie des Sciences de Russie, Institut d’Afrique, Ecole des Hautes études en Sciences économiques,  Moscou
  • Nikolay Dobronravin, Université de l’Etat de Saint-Pétersbourg, Faculté des Relations Internationales
  • Jean-Pierre Dozon, Fondation Maison des Sciences de l’Homme/EHESS/IRD
  • Constantin Katsakioris, EHESS
  • Abel Kouvouama, Université de Pau et des Pays de l’Adour/ITEM
  • Anne Le Huérou, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
  • Elikia M’Bokolo, EHESS/IMAF, site Raspail
  • Boubacar Niane, Université Cheikh Anta Diop, FASTEF, Dakar
  • Anna Pondopoulo, INALCO
  • Yann Scioldo-Zürcher, CNRS/MIGRINTER, Poitiers
  • Larissa Zakharova, EHESS/Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen

Calendrier et informations pratiques

Les propositions de communication (500 mots environ, en français, russe ou anglais) sont à envoyer à l’adresse suivante : elitafparis@gmail.com avant le 30 avril 2014.

Leur acceptation sera notifiée au plus tard le 31 mai 2014.

La langue de travail des journées d’études est le français. Les communications devront être envoyées avant le 30 octobre 2014.

Les auteurs de communications seront invités à rechercher des sources de financement pour leurs frais de voyage et leur hébergement.

http://riae.hypotheses.org/


[1] ELITAF est un programme du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), réseau héritier du Réseau International Acteurs émergents, fondé à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme en 2000.

[2]. Ce programme associe le RIAE/RIAM, l’Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les enjeux sociaux (IRIS) et l’Institut d’Afrique de l’Académie des sciences, Moscou. Il a démarré en 2013. 

Argument

The research program ELITAF African elites trained in the USSR and in other former Eastern Bloc countries. Histories, biographies and experiences[1] aims at understanding biographical trajectories and individual experiences, as well as larger cultural and political phenomena, in terms of contemporary nation-building processes and diplomatic and academic relations. The partnership between the Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) and the Russian Foundation for the Humanities (RGNF)has enabled ELITAF to develop research collaboration over the last three years with the Institute for African Studies (IAS) of the Academy of Sciences of Russia on African students in the USSR - 1960-1990: Mobility, experiences and professional prospects.[2] Within this framework, the decision was made to organize an International Symposium in Paris at the Fondation Maison des Sciences de l’Homme on November 20 and 21, 2014.

The Symposium’s theme is “African students in the USSR and other former Eastern Bloc countries -- 1960–1990: From national histories to an international context.

The main purpose of this two-day symposium will be to put together primarily historiographical research findings on the academic and scientific relationships between newly independent sub-Saharan and Maghreb countries, and the Soviet Union and nations within its sphere of influence. There are still very few interconnected histories of political and academic relations between the USSR and African countries. A more in-depth knowledge of the geopolitical context and its changes is requiredin order to grasp sometimes highly significant variations in student migratory flows from the same country and the differences between Africa’s sub-Saharan and Maghreb countries, as well as contrasts between the life stories of former students educated in the USSR but coming from different countries.

This two-day symposium has multiple objectives:

I – Soviet Politics and Geopolitical Context

On the one hand, we need to reexamine the evolution of Soviet politics and USSR strategies for cooperation, especially with sub-Saharan and Maghreb countries, development aid in the broader geopolitical context (Yalta Conference, Warsaw Pact, fall of the communist regimes, etc.) in which migrations, academic and cultural exchange programs, and the circulation of students and elites took place. Our work will focus on the 1960-1990 period, but itwill also include the prior period and subsequent years.

 II – African Politics

On the other hand, we have to link the mobilities of students and elites to the evolution of national politics pursued by sub-Saharan and Maghreb countries, especially as far as their sectorial (academic, economic, agricultural and industrial) policies are concerned. Moreover, these States were not the only ones to seek to train their students in socialist countries. Some local political movements, especially political organizations anticipating their countries’ “true independence” (African Independence Party [Parti africain de l’Indépendance - PAI]), as well as the national liberation movements: MPLA (Angola), PAIGC (Guinea-Bissau and Cape Verde), SWAPO (Namibia), ANC (South Africa), etc., have also benefitted from training their cadres in the USSR and Eastern Bloc countries.

 III – Colonial Legacies

In addition, African countries’ policies and the training strategies of their future elites were defined to fulfil their former colonial powers’ ambitions. The goal is therefore to compare this dual historic contextualization of mobilities of the students and elites of the African countries studied to the historical changes that took place in the relations that such countries had with former colonizing countries (particularly France, Belgium, Great Britain, and Portugal) after winning their independence. It should be kept in mind that training in the USSR differed greatly from what Western countries could provide. For example, studies offered by the USSR to newly independent countries were sufficiently varied to increase their appeal, and it was also possible to plan the elites’ training.

 IV – Knowledge and representations of the “Other

Finally, all of this research will be analyzed in the light of the history of the knowledge and scientific fields involved (especially ethnographic and geographic) and cultural representations of Africa (literary, cinematographic, artistic, etc.) developed in partner-country societies (former colonial powers, the USSR, or former Eastern Bloc countries). This symposium will hopefully address the development of the African studies field in the USSR and that of scientific research on the African “Other” in the students’ various host countries. What impact did this knowledge have on State policies on Africa? What relations did it maintain with cultural representations (artistic, literary, cinematographic, etc.)? Which were the distinctive features of the ways in which knowledge circulated between the field of academic research and popular opinion on Africa and Africans?

Thus, by dividing the symposium topic into four sub-topics, our intent is obviously not to deny interdependence but to suggest possible ways to render the complexity of those situations and their dynamics. The history of a student association such as the Federation of Black Africa Students in France [Fédération des étudiants d’Afrique noire en France - FEANF], for example, attests the impossibility of isolating national situations from their international context. Papers examining the crucial periods during which national histories and international changes occurred will be particularly welcome.

All national histories will not be equally covered. Although we will not fail to consider countries (Belgium, Republic of the Congo, etc.) that we would like to include within the scope of this research, special attention will be given to countries (or groups of countries) constituting the historical context of our ongoing research within the framework of the three-year Franco-Russian Program (France, Guinea-Bissau, Mali, Morocco, Republic of the Congo, Russia) or, more broadly under the ELITAF Program (Algeria, Germany, Benin, Bulgaria, Burkina Faso, Cameroon, Ethiopia, Reunion, Romania, Senegal, Tunisia).

Coordination Committee

  • Marta Craveri
  • Michèle Leclerc-Olive
  • Monique de Saint Martin
  • and Patrice Yengo

Scientific Committee

  • Hakim Adi, University of Chichester
  • Rémy Bazenguissa-Ganga, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)/Institut des Mondes Africains, Raspail site
  • Françoise Blum, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)/Centre d’histoire sociale du XXè siècle
  • Yves Cohen, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)/Centre de Recherches Historiques
  • Catherine Coquery-Vidrovitch, Université Paris Diderot
  • Jean-Philippe Dedieu, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)/Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux
  • Ekaterina Demintseva, Academy of Sciences of Russia, Institute for African Studies, Higher School of Economics, Moscow
  • Nikolay Dobronravin, Saint Petersburg State University
  • Jean-Pierre Dozon, Fondation Maison des Sciences de l’Homme/EHESS/IRD
  • Constantin Katsakioris, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
  • Abel Kouvouama, Université de Pau et des Pays de l’Adour/ITEM
  • Anne Le Huérou, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
  • Elikia M’Bokolo, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)/IMAF, Raspail site
  • Boubacar Niane, Université Cheikh Anta Diop (UCAD), FASTEF, Dakar
  • Anna Pondopoulo, INALCO
  • Yann Scioldo-Zürcher, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)/MIGRINTER, Poitiers
  • Larissa Zakharova, École des hautes études en sciences sociales(EHESS)/Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen

Submission schedule and useful information

All paper proposals (approximately 500 words in French, Russian, or English) must be submitted to elitafparis@gmail.comno later than April 30, 2014.

Participants will be notified whether or not their proposals have been approved no later than on May 31, 2014.

The working language of the meeting is French. All approved papers must be submitted by October 30, 2014.

Authors of approved papers are urged to find their own source of funds to cover their hotel and travel expenses.

http://riae.hypotheses.org/

[1]. ELITAF is a program of the Interdisciplinary Africa-World Network (RIAM), a network derived from Réseau International Acteurs émergents, founded in 2000 in the Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris. 

[2]. This program, which was created in 2013, is a joint-partnership between RIAE/RIAM, Institut de recherches interdisciplinaires sur les enjeux sociaux (Iris) [Institute of Interdisciplinary Research on Social Isssues] of École des hautes études en sciences sociales and the Institute for African Studies (IAS) of the Academy of Sciences of Russia. 

Lugares

  • 190 avenue de France
    París, Francia (75013)

Fecha(s)

  • miércoles 30 de abril de 2014

Archivos adjuntos

Palabras claves

  • étudiants, élites, circulation, échanges, politique, savoirs, représentations, URSS, Afrique

Contactos

  • Michèle Leclerc-Olive
    courriel : mleclerc [at] ehess [dot] fr
  • Monique de Saint Martin
    courriel : monique [dot] de-saint-martin [at] ehess [dot] fr

URLs de referencia

Fuente de la información

  • Monique de Saint Martin
    courriel : monique [dot] de-saint-martin [at] ehess [dot] fr

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CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Étudiants africains en URSS et dans les autres pays de l’ancien bloc soviétique (1960-1990) », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el lunes 31 de marzo de 2014, https://doi.org/10.58079/prm

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