Announcement
Argumentaire
Depuis quelques années, la qualité de la vie nocturne des métropoles européennes est devenue un enjeu politique. Les états généraux de la nuit de Paris (2010) et de Genève (2011) ont marqué un tournant dans la volonté de certaines municipalités de réguler les temporalités urbaines. Cette nouvelle manière d’appréhender la ville peut s’expliquer, entre autres, par l’évolution des modes de vie, la désynchronisation des temps sociaux entre-eux et avec les rythmes individuels, la perturbation du couple traditionnel travail/loisirs dans la réalisation de soi et la compétitivité entre gouverneurs pour l’image et l’attractivité urbaines.
Ainsi, le découpage linéaire des activités (travail, loisirs, sommeil) articulé au cycle de vie (enfance, vie active, retraite), est en cours de bouleversement. Ces mutations amènent à une expansion des mobilités et à une diversification des pratiques du temps et de l’espace. Il en résulte de nouvelles attentes de la part des « sortants nocturnes » (en termes d’équipements et de services, d’animation, de sécurité ...) et des formes spécifiques de tensions et/ou solidarités par rapport à l’occupation de l’espace public.
On peut se demander en quoi l’émergence de l’urbanisme temporel a permis de concilier la diversité des usages et de mettre en adéquation les rythmes urbains collectifs. Comment le matériau lumineux et la mise en place d’événements urbains festifs permettent de créer des ambiances urbaines ? Comment intensifier la vie nocturne ? Comment maîtriser l’usage via un urbanisme des modes de vie ?, alors que le passager des nuits urbaines semble exclut du processus de décisions politiques, d’où la cristallisation de conflits sociaux. Ainsi, aménager les nuits urbaines ne semble pas aller de soi.
Quelles sont les manières, aujourd’hui, d’occuper l’espace urbain nocturne, dans les quartiers centraux comme dans les marges des grandes villes ? Que signifie cette conquête progressive de l’espace nocturne ? Peut-on parler d’une banalisation et massification de l’accès à ces nuits ? Comment permettre une vie/ville nocturne apaisée ?En quoi l'étude de la ville nocturne est susceptible de nous apporter des outils méthodologiques et des catégories d'analyse pertinentes pour mieux comprendre et gérer la ville diurne ?, sont autant de questionnements qui se posent.
Axes thématiques
Les communications pourront porter sur les axes de recherche suivant (non-exhaustifs) :
1/ La production institutionnelle des espaces urbains nocturnes :
Comment l’aménagement urbain peut être pensé pour une urbanité nocturne apaisée ? Il s’agira d’interroger la manière dont les politiques publiques conçoivent des espaces, des équipements collectifs et des services publics, plus adaptés à des formes d’urbanité diurnes que nocturnes. Ainsi, les initiatives institutionnelles prenant en compte cet espace-temps doivent être réinterrogées.
A une échelle micro-, on peut s’intéresser à la façon dont le traitement des « lieux urbains » (la création de zones piétonnes, leur mise en lumière…) et leur interconnexion crée ou dissuade certaines pratiques. L’enjeu sous-jacent est d’analyser les interactions entre les composantes du paysage urbain et les nouvelles formes d’occupation ; c’est-à-dire, les interactions entre les différents usagers et leur milieu. Les « prises » offertes et permises par le milieu, ou affordances, sont à interroger.
Mais, sont également à prendre en compte les questions du développement territorial face à de nouvelles formes de tourismes (city-break, easyjet-setting, …) et de marketing urbain : la circulation des modèles pour promouvoir sa ville, sa vie nocturne, liés à l’économie formelle nocturne. Comment envisager une politique publique nocturne articulant des politiques sociales, de la jeunesse, de la culture, des transports, etc ?
2/ La production informelle des espaces urbains nocturnes :
Cet axe entend explorer le décalage entre un espace conçu par des acteurs spécifiques du monde politique et professionnel de l’urbanisme & les perceptions, le vécu et les usages que cet espace conçu suscite la nuit. On s’intéressera ici au potentiel de redéfinition du statut des espaces, de leur identification, et de leurs fonctions par les usages qui en sont fait.
Au niveau des interactions entre usagers, les questions du genre et de la sexualité font partie des dimensions essentielles à considérer. L’usage non convenu ou détourné de l’espace public par différentes formes de sexualité (prostitution, lieux de drague homosexuels, etc) ou l’inégalité genrée de l’accès à la rue (injures subies par les femmes, agressions, etc) sont ainsi des entrées envisageables. D’autre part, les usagers « fêtards » ainsi que les sans-abris, vendeurs à la sauvette, manifestent d’autres modes d’appropriation, via des stratégies et des tactiques individuelles ou collectives. Par exemple, l’occupation de portions de voirie, dans les interstices de la ville, à des fins festives ou encore pour le commerce informel, viennent brouiller les frontières entre le privé et le public. En ce sens, il peut être intéressant d’interroger ces manières d’habiter les nuits urbaines dans une perspective diachronique pour mieux en cerner les spécificités.
Il convient donc de questionner la manière dont ces corps s’approprient l’espace nocturne, y exercent une activité, un pouvoir. L’expression des marginalités et les situations d’inclusion ou d’exclusion permises par l’expérience nocturne des usagers doivent être analysées et réinterrogées.
3/ Les négociations entre régulations institutionnelles et pratiques nocturnes :
Historiquement, le sentiment d’insécurité associé aux heures noires fait rarement bon ménage avec la liberté de circulation dans la rue. Cependant, il convient d’amorcer une réflexivité critique sur les dispositifs techniques – défendus par des collectifs citoyens - censés rendre l’espace public plus hospitalier et plus sécure. Cela permettra de revenir sur la construction des mythes, du folklore et des récits populaires portant sur la nuit et ses adorateurs, sur sa condamnation morale ou son exaltation. Il pourrait être alors intéressant d’analyser les représentations des nuits urbaines au cinéma, dans la littérature et les arts.
Ainsi, les nuits urbaines devraient interpeler de plus en plus de chercheurs pour tenter de rendre habitable la ville de nuit. Certains chercheurs se demandent comment s’opère la régulation spatiale des activités nocturnes du point de vue des pouvoirs publics, autant que d’un point de vue plus informel et notamment sous le spectre des économies (drogue, commerce ambulant, …). Partant de représentations diversifiées sur la nuit, ils étudient également l’émergence, l’affirmation et la résistance de pratiques autour de lieux où se jouent des conflits d’usage révélateurs de manières de gouverner spécifiques. Il s’agit donc d’interroger la nuit en tant qu’espace de production de normes juridiques mais aussi en tant qu’espace de production de normes pratiques, de règles de conduites qu’il convient de suivre au sein d’un groupe social. La nuit serait un espace-temps où les normes se (dé)consolident, se croisent et se négocient déjà dans les discours des citadins, différents en fonction des contextes urbains. Il faut s’interroger sur le partage des territoires à l’échelle des quartiers comme de la ville et identifier les contradictions, les points de discorde et d’entente entre citadins et acteurs du gouvernement urbain.
Or, le contrôle institutionnel de ces territoires ne s’affirme pas partout, pour tous et en tout temps. Il interroge en retour la capacité des usagers à produire la nuit au travers de trajectoires urbaines multiples, parfois transgressives, creusant ainsi la question des informalités et de la gestion des illégalismes.Les enjeux nocturnes étant émergeant au niveau des autorités publiques, ils ne sont pas clairement institutionnalisés. Il serait pertinent de comprendre comment émergent des régulations juridiques, institutionnelles, à partir de régulations pratiques, de stratégies citoyennes. La normalisation des espaces urbains nocturnes peut-elle concilier les trajectoires de chacun et conjuguer le vivre ensemble ?
Nous accorderons une attention particulière aux communications proposant :
un bilan critique des données et méthodes existantes pour approcher la question des nuits urbaines
une perspective différentialiste dans une agglomération urbaine, entre agglomérations, régions urbaines de diverses aires culturelles, etc ; ainsi qu’avec des espaces peu étudiés (périphérie des agglomérations, zones d’activité, etc)
les approches interdisciplinaires et la manière de gérer cette interdisciplinarité.
Les propositions
Tout le processus de soumission et de communication avec les auteurs sera exclusivement électronique via l’adresse e-mail : colloque.nuitsurbaines@gmail.com
Soumission
Les propositions de communication devront être déposées en PDF sous forme d'un résumé anonyme de 3 000 à 5 000 signes (espaces compris), précisant :
dans quel(s) axe(s) de l'appel s'inscrit la proposition (voire création d’un nouvel axe)
le titre provisoire
dans quel champ de connaissances existantes la proposition affirme apporter du nouveau ?
quelle est la question scientifique spécifique qui sera discutée dans la communication ?
à partir de quel contexte et de quelles données factuelles se construit la démonstration ou l'argumentation ?
quelles sont les principales conclusions de la communication ?
Les propositions peuvent être soumises dans les langues suivantes : Anglais ; Espagnol ; Français.
Évaluation et sélection
Les propositions seront soumises pour avis indépendant à un minimum de deux évaluateurs membres du comité scientifique (une expertise extérieure pourra être demandée lorsque la spécialisation d'une proposition l'exige).
A partir de la pré-sélection des propositions de la meilleure qualité par le comité scientifique, le comité d'organisation opérera la sélection finale en composant le programme des sessions et en veillant à ce que les auteurs retenus représentent une diversité de postures scientifiques, d'origines géographiques, de générations et de sexes.
Les journées d’études
Ces journées d’études seront l’occasion d’activités parallèles :
présentation de l’étude RFT issue d’un groupe transversal du Labex Futurs Urbains (Mobilités Urbaines Pédestres)
table ronde avec des acteurs opérationnels, citoyens et/ou politiques
marche exploratoire dans Paris intra-muros et/ou en zone périurbaine.
La durée totale prévisionnelle est de deux jours. Pour promouvoir une éthique où l'écoute (listening) est aussi importante que la parole (speaking), nous demandons aux potentiels intervenants de prévoir d'être présents et de participer à toutes les sessions des journées d’études.
Prise en charge financière pour tous les auteurs de communications retenues
pas de frais d'inscription
petits déjeuners des deux journées d’études
2 repas du midi
Veuillez noter que l’hébergement et les frais de déplacement entre Paris et la ville d’origine, ainsi que le reste des frais de séjour, sont à la charge des intervenants.
Publication
A la sortie des journées d’études, sera constitué un comité éditorial pour la possible réalisation d’un ouvrage collectif français/anglais à partir des communications présentées. Ce comité proposera aux auteurs des modifications de leur communication pour élaborer un ouvrage de la plus grande qualité possible.
De même, il est envisagé de poursuivre les collaborations sous d’autres formes, en essayant de créer des liens entre chercheurs et opérationnels intéressés par ces questions à l’international.
Agenda (rétroplanning) :
Jeudi-vendredi, 05-06 mars 2015 : journées d’études
15 décembre 2014 : deadline pour la remise des titres et résumés détaillés et diffusion du programme définitif
26 septembre 2014 : liste des propositions retenues et diffusion du pré-programme
09 août 2014: deadline de soumission des propositions.
Comité scientifique
- R. Atkinson : professeur de sociologie à l’Université de York
- P. Buhagiar : chargé d’études en psychosociologie à la DUCT (Mairie de Paris)
- G. Chelkoff : professeur d’écologie des ambiances et conception architecturale à l’ENSA de Grenoble et chercheur auCRESSON
- F. Cruces : professeur d’anthropologie à l’UNED (Madrid)
- JM Deleuil : professeur de géographie et urbanisme à l’INSA de Lyon et chercheur à l’EVS (UMR 5600)
- C. Deschamps : professeur de socio-anthropologie à l’ENSA Paris Val-de-Seine et chercheuse associée au Sphiapol/Lasco de l’Université Paris-ouest – Nanterre – La Défense
- D. Desjeux : professeur d’anthropologie à l’Université Paris Descartes, consultant international et chercheur au CEPED (UMR 196)
- S. Fiori : enseignante à l’ENSA de Lyon et chercheure au laboratoire LAURE-EVS
- Y. Grafmeyer : professeur émérite de sociologie à l’Université Lumière de Lyon 2
- L. Gwiazdzinski : professeur de géographie à l’Université Joseph Fourier de Grenoble et chercheur au laboratoire Pacte 5194 (UMR CNRS-IEP-UJF-UPMF)
- P. M. Hadfield : chercheur associé au centre des études de criminologie de l’Université de Leeds et consultant
- A. Montandon : professeur émérite de littérature générale et comparée à l’Université Blaise Pascal (Clermont II)
- C. Moreau : sociologue à Jeudevi et chercheur associé au LARES (Rennes 2)
- T. Paquot : professeur de philosophie à l’Université Paris-est Créteil Val-de-Marne (IUP) et chercheur au Lab’Urba
- A. Perraut Soliveres : docteure en sciences de l’éducation et cadre supérieur infirmier au centre médical de Bligny (Essonne)
- J. Schlor : professeur de cultural studies à l’Université de Southampton
- R. Shaw : enseignant associé en géographie à l’Université de Durham
- J. Tadié : géographe et chargé de recherches à l’IRDL.
Comité d’organisation et d’orientation scientifique
- Defrance A., doctorant en urbanisme et aménagement à l’Université Paris-ouest Nanterre, Lavue
- Fer S., doctorante en géographie à l’Université Paris-I, Prodig
- Guérin F., doctorant en urbanisme et aménagement à l’Université Paris-est, Lab’Urba
- Hernandez Gonzalez E., architecte et docteure en urbanisme au Lab’Urba, ATER à l’IFU
Rationale
The quality of nightlife in European cities has become a real political challenge in recent years. The turning point in the decision of regulating urban temporalities was The General States of the Night in Paris (2010) and in Geneva (2011). New lifestyles, the desynchronisation of social time with individual rhythms, the disruption oftraditional couplework/leisureinself-realizationand competitiveness between governors about urban marketing, explain this new point of view about urban life.
Thus, the linear breakdown of activities (work, leisure, sleep) and its articulation within the life cycle (childhood, working life and retirement), has been overturned. These mutations lead to an expansion of mobility and a diversification of time and space practices, resulting in new expectations from "night-owls" (in terms of equipment and services, animation, security...) and specific forms of tension and/or solidarity linked to the occupation of public space.
Time planning has emerged as a way to reconcile the diversity of uses and align collective urban rhythms. How do the luminous material and the implementation of urban festive events create urban environments? How could night-life be intensified? How are uses controlled by lifestyles planning? Nevertheless, the user and/or occupant of urban night-life seems excluded from political decision-making. Such, societal conflicts perpetuate. Make planning urban nights a non-self-evident process.
Nowadays, how is nocturnal urban space occupied in central areas of large cities, but also in fringes? What does this gradual conquest of urban night-life mean? How do we speak of everyday acceptanceand massive expansion in access to these nights? How can nightlife be appeased? What could urban night-life teach us about how to manage and analyze urban daytime in a better way?
Main themes
Papers may focus on the following areas of research (non- exhaustive):
1 / Institutional production of urban spaces at night:
How should urban planning be designed for peaceful night urbanity? We want to question how public policies design spaces, community facilities and public services suited to different forms of daytime sociability and not for night-time. Thus, institutional initiatives should be questioned.
At a micro- scale, we can focus on how treatment of "urban places" (creation of pedestrian areas,...) and their interconnection creates or discourages some practices. We have to question this phenomenon. The underlying issue is to analyze the interactions between the components of the urban landscape and new forms of occupation; i.e., the interactions between the (individual or collective) actor and its environment. The affordances permitted by the environment have to be questioned.
General issues are interesting to take into account, such as the issues of territorial development with new forms of tourism (city-break, easyjet-setting,...) or urban marketing: movement of patterns to promote their city, their nightlife, related to night formal economy. How should we consider a night-time public policy which articulates social policy, youth, cultural, transport policies?
2 / Informal production of urban spaces at night:
This axis explores the gap between a space designed by specific political actors and professional planning as well as the perceptions, and experiences, of this designed space at night. The potential to redefine the status of spaces, their new place names and their functions (through its uses) is the question.
Gender and sexuality are essential dimensions of interactions between actors. The unaccepted uses of public space by different forms of sexuality (prostitution, gay cruising areas, …) or access to the street by gender inequality (discrimination against women, insults, assaults, …) are possible inputs. Moreover, party-goers and homeless people, informal vendors,... are the sign of other modes of appropriation. For instance, the individual or collective occupation, in the interstices of the city, for festive or for informal trade, will blur the boundaries between private and public space. Question inhabiting urban night-life in a diachronic perspective may be interesting to better understand their specificities.
We have to question how these bodies claim ownership of nocturnal spaces, practice an activity, and express their power in those spaces. The expression of marginality and the inclusion or exclusion situations, permitted by night experiences, have to be analyzed and discussed.
3 / Negotiations between institutional regulations and practical standards:
Historically, the feeling of insecurity associated with the dark hours rarely fitted with the freedom of movement in the street. However, a critical reflexivity on these technical devices -defended by citizen groups- to develop a feeling of security and make public space the most hospitable possible should be initiated. The construction of myths, folklore and popular narratives about night-time and its lovers, about its moral condemnation or exaltation, is a real issue. The analysis of representations about urban night-life in cinema, art, literature is interesting.
Urban nights should challenge more and more researchers to make the night-life pleasant. Several researchers are wondering how spatial regulation of nocturnal activities is operated from the perspective of government, or from an informal perspective, especially in the economic spectrum (drug, itinerant trade, ...). With diverse representations about the night, they also study the emergence, affirmation and resistance of practices around places where conflicts of uses reveal specific modes of governing. We have to question night as an area of production of legal norms, but also as an area of production of practical standards, of rules of conduct to follow in a social group. Night would be a space-time where the norms (de)consolidate themselves, cross and negotiate themselves in the discourses of city dwellers, according to different urban contexts. We have to question how territories are shared at the scale of neighborhood and at the scale of cities and to identify contradictions and points of disagreement and agreement with stakeholders in the urban government.
However, the institutional control of these territories doesn’t exist everywhere, for everybody and at any time. The ability of users to experience the night across multiple urban trajectories, sometimes transgressive, is questioned, in order to look deeper in the question of informalities and management of illegalities. Nocturnal issues are new for public authorities, thus, they aren’t institutionalized. Can normalization of nocturnal urban spaces reconcile the trajectories of all city dwellers and combine good cohabitation?
The scientific committee will be interested in, but not limited to, the above list of questions and invites proposals that raise other issues as well. We will pay particular attention to communications proposing:
critical assessments of existing methods and data used to approach or measure urban night-life;
comparative perspectives, either inside an urban agglomeration, between several agglomerations, or between different cultural regions, …; studies concerning urban spaces that have been studied less than central, dense, old, well-equipped and frequented neighbourhoods
interdisciplinary approaches and how to manage these.
Proposals and communications
Submission and communication instructions for authors will be found exclusively in the dedicated e-mail: colloque.nuitsurbaines@gmail.com
Abstract submission
Communication proposals will have to be submitted anonymously in PDF format, with an abstract of 3,000 to 5,000 characters (spaces included) specifying:
which question(s) of the call does the proposal respond to,
a provisional title,
the domain in which the proposal brings new knowledge,
what is the specific research question discussed in the communication,
the context and factual data that construct the argumentation
the principal conclusions of the communication.
Proposals can be submitted in the following languages: English – French – Spanish.
Evaluation and selection of proposals
The proposals will be submitted for peer-review by at least two members of the scientific committee (external expertise could be obtained should a specialised proposal requires it).
After the pre-selection of the highest quality proposals by the scientific committee, the organisers will compose the detailed programme of sessions and will decide on the final selection, ensuringthat theselected authorsrepresent a variety ofscientific positions, geographical origins,generationsandgenders.
The workshop
During these study days, several activities are planned:
presentation of the study RFT, by the authors and the research group of Labex Futurs Urbains (Urban Pedestrian Mobilities)
meeting with operational actors, city-dwellers and/or politicians (to be confirmed)
explore walking in Paris or in its fringes.
Total provisional duration of the workshop is two days. In order to promote an ethic where listening is deemed equally important to speaking, we would like to ask potential participants to plan being present and taking part in all sessions of the workshop.
Financial coveragefor all authors of selected papers
there are no registration fees;
breakfast for two days;
two lunchtime meals;
All travel expenses between Paris and city of origin, as well as all other accommodation fees, will be covered by the participants.
Publication
Following the workshop, an editorial committee will be constituted to put together a collective publication based on presented communications. This committee will propose to authors potential modifications of their communication in order to elaborate a work of the highest quality, to be published.
Other kinds of collaboration are possible, creating links between researchers and operational actors interested by these questions.
Schedule and deadlines
9 August 2014: Deadline for the submission of proposals
26 Sept. 2014: Shortlisting of proposals and publication of preliminary programme
15 Dec. 2014: Deadline for the submission of titles and final abstracts and publication of detailed programme
05-06 March 2015: Workshop.
Scientific Committee
- R. Atkinson: professor of sociology at The University of York
- P. Buhagiar: research analyst in psychosociology at DUCT (Paris)
- G. Chelkoff: professor of atmosphere’s ecology and architectural conception at The ENSA of Grenoble and researcher atCRESSON
- F. Cruces: professor of anthropology at The UNED (Madrid)
- JM Deleuil: professor of geography and planning at The INSA of Lyon and researcher at The EVS (UMR 5600)
- C. Deschamps: professor of socio-anthropology at The ENSA Paris Val-de-Seine and associate researcher at Sphiapol/Lasco of The University Paris-ouest – Nanterre – La Défense
- D. Desjeux: professor of anthropology at The University Paris Descartes and researcher at CEPED (UMR 196)
- S. Fiori: teacher at The ENSA of Lyon and researcher at LAURE-EVS
- Y. Grafmeyer: emeritus professor of sociology at The University Lumière of Lyon 2
- L. Gwiazdzinski: professor of geography at The University Joseph Fourier of Grenoble and researcher at Pacte 5194 (UMR CNRS-IEP-UJF-UPMF)
- P. M. Hadfield: associate researcher in criminology at The University of Leeds and consultant
- A. Montandon: emeritus professor of general and compared literature at The University Blaise Pascal (Clermont II)
- C. Moreau: sociologist at Jeudevi and associate researcher at LARES (Rennes 2)
- T. Paquot: professor of philosophy at The University Paris-est Créteil Val-de-Marne (IUP) and researcher at Lab’Urba
- A. Perraut Soliveres: Doctor in educational sciences and senior manager nurse at medical center of Bligny (Essonne)
- J. Schlor: professor of cultural studies at The University of Southampton
- R. Shaw: associate teacher in geography at The University of Durham
- J. Tadié: geographer and research analyst at The IRDL.
Organisation Committee
- Defrance A., PhD student, Université Paris-ouest Nanterre, Lavue
- Fer S., PhD student, Université Paris-I, Prodig
- Guérin F., PhD student, Université Paris-est, Lab’Urba
- Hernandez Gonzalez E., architect and Doctor in urbanism, ATER (IFU, Lab’Urba)
Argumento
Desde hace algunos años la calidad de la vida nocturna de las métropolis europeas se ha convertido en una prioridad. Los « Estados generales » de la noche realizados en la ciudad de Paris (2010) y de Ginebra (2011)[1], marcaron un punto de inflexion decisivo en la voluntad de regular las temporalidades urbanas. Esta nueva manera de aprender la ciudad puede explicarse, en otros aspectos, por la evolución de los modos de vida, por una desincronización de los tiempos sociales y por el auge de la oferta de actividades de recreación.
Así pues, la división lineal de las actividades : trabajo, ocio, descanso, articulada al ciclo de la vida : infancia, vida activa, jubilación, ha sido completamente modificada. Estos cambios permiten un aumento de la movilidad Así como una diversificación del uso del tiempo y del espacio. Con ello nuevas expectativas de parte de los « ciudadanos nocturnos » son formuladas en términos de infraestructura y servicios, de actividades, de seguridad. Pero también, surgen nuevas situaciones de desacuerdo /solidaridad con respecto a la practica y el uso del espacio público.
Con el objetivo de conciliar la diversidad de usos y los diferentes ritmos urbanos colectivos, el urbanismo temporal emerge a partir de la creación de ambientes urbanos – la iluminación arquitectural y urbana, la realización de eventos festivos tales que " Nuits blanche »[2]-, de intervenciones urbanas inspiradas de los " parkours " o de los raves. El objetivo de dichas iniciativas es lograr que las noches urbanas sean accesibles a todos. Sin embargo en dicho proceso los usuarios y / o ocupantes de las noches urbanas parecen ser excluidos de la toma de decisiones políticas. Con ello ciertos coflictos sociales parecen perpetuarse : movilizaciónes de asociaciones de vecinos contra el ruido nocturno, el derecho a la ciudad y a la tranquilidad, por ende un rechazo de ciertos usuarios « nocturnos » o aún discriminaciones económicas, sociales y culturales. Así, la emergencia de las noches urbanas no parece ser tan obvia.
Actualmente ¿Cuáles son las formas de ocupar el espacio urbano nocturno de las zonas céntricas de las grandes ciudades, pero también en las periferias de la ciudad? ¿Podemos hablar de una conquista gradual del espacio urbano nocturno? En qué medida democratización y masificación de acceso a las noches urbanas no son sinónimos? ¿Cómo apaciguar una vida / ciudad nocturna? ¿Cómo la ciudad nocturna podría ilustrarnos sobre la gestión y el funcionamiento de la ciudad diurna?. Estas son algunas de las tantas preguntas que emergen.
Ejes temáticos
Las contribuciones pueden estar relacionadas con las siguientes áreas de investigación (no exhaustivas):
1/ La producción institucional de los espacios publicos nocturnos:
¿Cómo el urbanismo puede ser pensado a partir de una urbanidad “apaciguada”? Se trata de cuestionar de qué manera las políticas públicas diseñan y conciben los espacios, las infraestructuras colectivas y de servicios públicos, adaptados a las formas de sociabilidad diurnas y nocturnas.
Así mismo, la política de transporte induce prácticas de movilidad/inmovilidad específicas en función de las ciudades, la cual puede inducir a la exclusión de ciertos habitantes de la periferia de las noches urbanas del centro de la ciudad.
En una escala micro, podemos interesarnos en la gestión de “lugares urbanos”- por ejemplo la creación de zonas peatonales, las iluminaciones artísticas que pueden crear o disuadir ciertas prácticas del espacio urbano.
El objetivo principal, es el de analizar las interacciones entre los componentes del paisaje urbano (mobiliario urbano, vegetación, tipo de recubrimiento utilizado, oscuridad) y las nuevas formas de ocupación, entiéndase: las interacciones entre los diferentes usuarios y el entorno. Las potencialidades/affordances disponibles y permitidas por el entorno deben ser cuestionadas.
Pero también deben ser tomadas en cuenta aspectos de carácter más general, como el desarrollo territorial y las nuevas formas de turismo (ciudad-break, turismo easyjet), así como el marketing urbano: la circulación de modelos de promoción de la ciudad, su vida nocturna, relacionados con la economía formal nocturna (industrias hoteleras, restaurantes, discotecas o industria alcoholera). Ello conducirá a interrogar la transversalidad de las políticas públicas: ¿Cómo considerar la posibilidad de una política pública de la noche que articule políticas sociales, juveniles, culturales, de transporte, etc?
2/ La producción informal de los espacios publicos nocturnos :
En este eje se explorará el desfase entre un espacio diseñado por actores de la esfera política y profesionales del urbanismo y las percepciones, la experiencia y los usos de este espacio durante el periodo nocturno. Nos centraremos en el potencial de redefinir el “status” de los espacios, su identificacián y las funciones atribuidas a partir de los usos que se realizan.
En este sentido, el uso no acordado o alterado del espacio público por diferentes formas de sexualidad (la prostitución, zonas de encuentros gay) o la desigualdad de género en cuanto a la ocupación del espacio público (agresiones verbales o físicas) son temas de análisis posibles.
Así la noche es "habitada" por una diversidad de usuarios tales que las personas sin hogar o los vendedores ambulantes, que muestran otros modos de apropiación. Podemos pensar en una ocupación del espacio público individual o colectiva, de porciones de la vía pública, afuera de los bares, en las aceras, en todos aquellos espacios intersticiales de la ciudad con un fin festivo o comercial, dónde las fronteras entre lo privado y lo público se diluyen.
También resulta interesante examinar estas formas de habitar las noches urbanas a partir de una evolución diacrónica para entender mejor los aspectos específicos. Por lo tanto es conveniente interrogar el espacio nocturno a partir de los “cuerpos” que se lo apropian, que ejercen una actividad o una forma de poder, por ejemplo, las formas de control del espacio urbano, la expresión de la marginalidad y las situaciones de inclusión o exclusión a partir de la experiencia de los usuarios de las noches urbanas.
3/ Negociación : entre regulaciones institucionales y regulaciones prácticas de la noche.
Históricamente, el sentimiento de inseguridad asociada a la noche es incompatible con la libertad de circular por la calle, gracias a diferentes dispositivos de control como; la iluminación o la vigilancia nocturna se pretende obtener un espacio público más hospitalario: la reducción del ruido, de olores, aspectos kinestésicos. Sin embargo, dichos dispositivos deben ser sometidos a una reflexión crítica. Ello permitirá mostrar la construcción de mitos, del folklore y de las narraciones populares sobre la noche, o aún de analizar su representaciôn en la literatura, las artes y el cine.
Asimismo, conviene interrogar la regulación espacial de las actividades nocturnas desde la perspectiva de los poderes públicos, Así como desde un punto de vista informal con respecto a las economias parelelas como el tràfico de drogas o el comercio informal. Resulta pertinente analizar la noche urbana como espacio de producción de normas juridicas pero tambien como espacio de producción de normas prácticas, de reglas de conducta, todo ello en el seno de un grupo social. La noche urbana es un espacio-tiempo donde las normas se consolidan, se entrecruzan y se negocian en los discursos de los citadinos, así como en función de los contextos urbanos.
Es pertinenete observar la manera de cohabitar el territorio, a la escala del barrio pero también de la ciudad. El objetivo será identificar las contradicciones, los puntos de desacuerdo, de concordacia entre los citadinos y los actores del gobierno urbano. Sin embargo, el control institucional de estos territorios no se afirma ni todo el tiempo ni para todos. Ello permite interrogar la capacidad de los usuarios de producir la noche a través de las trayectorias urbanas, en ocasiones transgresivas incrementando el aspecto informal y la gestión de la ilegalidad. Los desafios de la ciudad nocturna para las autoridades públicas son relativamente recientes, por ende no han sido claramente institucionalizados. Resulta importante comprender cómo emergen las regulaciones juridicas e institucionales, inspiradas de regulaciones pràcticas de estratégias ciudadanas. La normalización de los espacios urbanos nocturnos puede conciliar las trayectorias de cada uno y conjugar el “vivre ensemble” ?
El consejo científico del coloquio estudiará con interés otras propuestas. En particular, las ponencias que abordan los aspectos siguientes:
- Evaluaciones criticas de datos y metodologías existentes que permitan abordar las noches urbanas
- la implementación de metodologías innovadoras que renueven los enfoques existentes y destaquen sus límites;
- enfoques comparativos, sea dentro de una zona urbana o metropolitana, sea entre ciudades, sea entre áreas culturales, etc.
- enfoques multiescalares que permitan dar cuenta de las noches urbanas espacialmente, de forma temporal y cultural.
- Enfoques interdisciplinarios y la forma de aborda dicha interdiciplinaridad
Propuestas
El envío de propuestas de ponencias y la comunicación con los autores será realizada únicamente a través del correo electrónico de las jornadas de estudio : colloque.nuitsurbaines@gmail.com
Recepción del resumen de la propuesta
Los resúmenes, anónimos, deberán ser subidos al sitio en formato PDF; deberán tener entre 3,000 y 5,000 caracteres (espacios incluidos) [entre 750 y 1500 palabras] y deberán indicar:
- En que temática de la convocatoria se inscribe la propuesta (o la creación de una nueva temática)
- el título provisional
- ¿Cómo se ubica la propuesta dentro del estado del arte sobre el tema y qué pretende aportar de nuevo?
- ¿Cuál es la pregunta científica a la que responderá la ponencia?
- ¿Cuáles son el contexto o los hechos en que se sustentan la demostración o la argumentación?
- ¿Cuáles son las principales conclusiones de la ponencia?
Los resúmenes pueden ser presentados en los siguientes idiomas: Inglés- español- francés
Dictaminación y selección de las propuestas
Las propuestas, dictaminadas de manera independiente, serán enviadas al menos a dos evaluadores miembros del comité científico (un peritaje exterior podrá ser requerido si la especialización de la propuesta lo exige).
Una vez preseleccionadas las propuestas por el comité científico en virtud de su calidad científica, el comité de organización elaborará el programa de las sesiones y hará la selección final, buscando evitar un desequilibrio exagerado entre las posturas científicas, los orígenes geográficos, la edad y sexo de los ponentes.
Jornadas de estudio
Durante las jornadas de estudio se realizarán actividades paralelas:
- Presentación del estudio RFT realizado por el grupo de investigación transversal del Labex Futurs Urbains (Movilidades Urbanas Pedestres)
- Mesa redonda con actores operativos, ciudadanos y/o representantes políticos (a confirmar)
- Invitación de un investigador reconocido a un debate ciudadano (a confirmar)
- Caminata nocturna en Paris intra-muros y/o en una zona periurbana.
Se prevé que el coloquio dure dos días. Para promover una ética que privilegie tanto la escucha como la palabra, rogamos a los posibles ponentes que estén presentes y participen en todas las sesiones del coloquio.
Financiamiento para todos los autores de una ponencia seleccionada
- Cuota de inscripción gratuita
- Las tres comidas y una cena estarán a cargo de la organización del coloquio.
Los gastos entre París y la ciudad de origen, así como el resto de los per diem gastos correrán a cargo de los ponentes. El comité organizador del coloquio remitirá constancias para apoyar a los ponentes en su búsqueda de financiamientos.
Publicación
Después del coloquio se constituirá un comité editorial para la elaboración de una obra colectiva en francés/inglés a partir de las ponencias presentadas. Este comité propondrá modificaciones a los autores con el objetivo de elaborar un libro de la mejor calidad posible.
Así mismo, se prevé continuar identificar posibles colaboraciones internacionales entre investigadores y actores operativos interesados por la temática de las jornadas de estudio.
Agenda y plazos
5 y 6 de marzo 2015: Jornadas de Estudio
15 de diciembre 2014: fecha límite para el envío de los títulos y resúmenes definitivos y difusión del programa definitivo.
26 de septiembre 2014: publicación de la lista de ponencias aceptadas y difusión del programa previo.
09 de agosto 2014: fecha límite para el envío de propuestas.
Comité científico
- R. Atkinson: profesor de sociología, Universidad de York
- P. Buhagiar: responsable de estudios en psicosociología en la DUCT (Municipalidad de Paris)
- G. Chelkoff: profesor de ecología de « ambiances » y concepción arquitectural, ENSA de Grenoble e investigador en el CRESSON
- F. Cruces: profesor de antropología, UNED (Madrid)
- JM Deleuil: profesor de geografía y urbanismo, INSA de Lyon e investigador en EVS (UMR 5600)
- C. Deschamps: profesora de socio-antropología, ENSA Paris Val-de-Seine e investigadora asociada, Sphiapol/Lasco, Universidad de Paris-Ouest – Nanterre – La Défense
- D. Desjeux: profesor de antropología, Universidad Paris Descartes, consultor internacional e investigador en el CEPED (UMR 196)
- S. Fiori: profesora ENSA de Lyon e investigadora en el Laboratorio AURE-EVS
- Y. Grafmeyer: profesor emérito de sociología, Universidad Lumière de Lyon 2
- L. Gwiazdzinski: profesor de geografía, Universidad Joseph Fourier de Grenoble e investigador en el laboratorio Pacte 5194 (UMR CNRS-IEP-UJF-UPMF)
- P. M. Hadfield: investigador de criminología, Universidad Leeds, y consultor
- A. Montandon: profesor emérito de literatura general y comparada, Universidad Blaise Pascal (Clermont II)
- C. Moreau: sociologo en « Jeudevi » e investigador asociado en el Laboratoiro ARES (Rennes 2)
- T. Paquot: profesor de filosofía, Universidad Paris-est Créteil Val-de-Marne (IUP) e investigador Lab’Urba
- A. Perraut Soliveres: doctor en ciencias de la educación y funcionario directivo del departamento de enfermería, Centro medical de Bligny (Essonne)
- J. Schlor: profesor de Cultural Studies , Universidad de Southampton
- R. Shaw: profesor asociado en geográfica, Universidad Durham
- J. Tadié: geógrafo e investigador en el IRDL.
-
Comité de organización y de orientación científica
- A. De France, doctorante en urbanismo y ordenamiento territorial, Universidad Paris-Ouest Nanterre, Lavue.
- S. Fer, doctorante en geografía, Universidad Paris I, Prodig.
- F. Guérin, doctorante en urbanismo y ordenamiento territorial, Universidad Paris-Est, Lab’Urba.
- E. Hernández González, urbanista y docente en el Instituto Francés de Urbanismo, Universidad Paris-Est, Lab’Urba.
[1] Los « Etats généraux » fueron realizados en noviembre 2010 con el objetivo de realizar un primer bilan sobre la noche, sus actores y actividades en la ciudad de Paris.
Cfr. http://www.paris.fr/politiques/citoyennete/dossiers-d-actualite/paris-la-nuit/bilan-des-etats-generaux-de-la-nuit/rub_7827_dossier_62773_port_18040_sheet_17596
[2] « Les nuits blanches » son eventos festivos y artísticos gratuitos realizados una vez la año durante la noche.
Cfr. http://www.paris.fr/pratique/culture-patrimoine/nuits-blanches/p6806