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The virtuosos of voting

Les virtuoses du vote

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Published on Friday, October 17, 2014

Abstract

Des fondations de la socio-histoire du vote au regain récent de la sociologie électorale française, une série de travaux incite à s'intéresser au vote non pas du point de vue de ses résultats ou de ses fonctions, mais du point de vue de ses usages et investissements. La journée d'études souhaite contribuer à cette « histoire matérielle de la démocratie ». Nous proposons, dans ce cadre, d'adopter un regard décalé et complémentaire aux études des rapports « ordinaires » au politique. Ces enquêtes traitent en effet le plus souvent des seules classes populaires, pour souligner leur absence de la compétition électorale et insister sur la non-inscription ou la mal-inscription, et, bien sûr, sur l’abstention. Plus largement, les commentaires savants comme ordinaires mettent en lumière la désaffection des citoyens à l’égard des urnes, la démobilisation politique. Pour prolonger ces travaux, il s’agit ici de s'intéresser aux virtuoses du vote, c'est-à-dire à celles et ceux qui non seulement vont voter, mais qui, en outre, votent « à leur manière » : dans une autre commune que celle de leur résidence, ou bien sans se présenter au bureau de vote, ou encore en ré-agençant les listes candidates...

Announcement

Programme

9h-9h30 Accueil des participants et introduction de la journée (Coulmont-Bargel)

Axe 1 : Les échelles de l’habileté – Session 1 : Mondes ruraux

(9h30-12h45)

  • Vignon, Sébastien (UPJV, CURAPP-ESS): Ce que panacher veut dire. Les usages du mode de scrutin spécifique aux élections municipales dans les petites communes

Cette communication se propose d’appréhender, à partir d’une enquête combinant méthodes quantitatives et approche ethnographique, les logiques sociales et politiques à l’œuvre dans les pratiques de « vote sélectif » que sont le panachage entre plusieurs listes mais aussi le « vote préférentiel », c’est-à-dire le fait de « rayer » un / des candidats dans le cadre d’une élection à liste unique. La compréhension de ces pratiques, inégalement mobilisées par les électeurs des villages ruraux et périurbains, implique une étude minutieuse des contextes sociaux et territoriaux et suppose, par conséquent, de relier les préférences électorales aux formes locales de sociabilité. 

  • Gougou, Florent (F.R.S-FNRS, ULB): Le panachage aux élections municipales : une pratique virtuose ?

Cette communication vise à comprendre ce qui caractérise les électeurs qui se saisissent de la possibilité de panacher, du point de vue de leurs propriétés sociales comme du point de vue de leur rapport au politique. Elle s’appuie sur les données de l’enquête postélectorale réalisée à l’occasion des municipales de 2014 dans le cadre du projet Dynamob, un projet qui repose sur l’interrogation régulière d’un échantillon représentatif de la population française.

Discutant : Brice Laurent (CSI, Mines ParisTech)

Pause 11h-11h15

  • Bargel, Lucie (Nice, ERMES & CESSP): Le vote des originaires. Mobilisation électorale et liens à distance

Dans de nombreuses communes montagnardes, il y a plus d’inscrits sur les listes électorales et de votants que de résidents permanents. Une partie des « originaires » de ces villages, qui vivent et travaillent dans les villes proches, continuent en effet d’y peser sur la vie politique municipale. La communication porte en particulier sur les questions de méthodes que soulève ce phénomène pour la sociologie électorale.

  • Briquet, Jean-Louis (CNRS, CESSP): Le vote au village des Corses de l’extérieur. Dispositifs de contrôle et expressions des sentiments (XIXe-XXe siècles)

Le nombre élevé d’électeurs votant en Corse sans y résider est une constante de l’histoire politique de l’île, depuis les vagues migratoires à la charnière des XIXe et XXe siècles jusqu’à l’époque contemporaine où continue à exister une importante diaspora conservant des liens avec le village familial. Ce phénomène s’accompagne de dispositifs particuliers de contrôle et de mobilisation politiques des électeurs non résidents ainsi que de formes d’attachement au territoire d’origine chez ces derniers. La communication porte sur ces deux aspects du vote des Corses de l’extérieur, en insistant sur leur histoire depuis les débuts de la troisième République, sur leurs modes de fonctionnement et leurs évolution, ainsi que sur les critiques et controverses auxquelles le phénomène a régulièrement donné lieu. 

Discutante : Sibylle Gollac (CNRS, CRESPPA-CSU) 

Pause déjeuner 12h45-14h

Après-midi (14h-18h30) :

Axe 1 : Les échelles de l’habileté – Session 2: Paris

(14h-15h45)

  • Coulmont, Baptiste (Paris 8, CSU) : Les économies de la confiance, le vote par procuration

Qui a recours au vote par procuration ? et qui se retrouve porteur d’une procuration ? Qui fait confiance à qui en matière électorale ? Les listes d’émargement de trois bureaux de vote parisiens lors des trois scrutins de 2014 (4479 personnes prenant ou non part aux deux tours des municipales et au tour unique des européennes) ont servi de point d’appui à l’enquête. Combinées avec les informations contenues dans les listes électorales (âge, sexe, pays
de naissance, adresse de résidence…) il est possible de dresser un portrait des couples mandant/mandaté. D’autres informations à l’échelle de l’individu (sur le logement, sur le prénom ou le nom de famille) permettent d’approcher certains des déterminants du recours à la procuration. 

  • Fretel, Julien (Paris 1, CESSP): Ce qui se dit sans se dire dans le vote par procuration. Entretiens panélisés avec deux employés d’un bar-restaurant avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2012.

A l’occasion d’une enquête portant sur le suivi de la campagne présidentielle de 2012 par des électeurs « ordinaires » (Enquête SPEL), il s’est avéré, grâce notamment à la technique de l’entretien panélisé, que l’usage du vote par procuration entre membres d’une même famille (de jeunes salariés donnant procuration à leurs parents en l’occurrence), loin de fonctionner uniquement comme une solution pratique, pouvait recéler une multitude d’enjeux et d’implicites. On verra notamment que la procuration qui repose à la fois sur l’aveu de la part du mandant et sur une certaine complicité de la part du mandataire, permet à des électeurs relativement jeunes d’utiliser le vote pour régler des questions de transmission et d’héritage. 

  • Barrault, Lorenzo (CNRS, SAGE) et Nozarian, Nazli (Paris 1, CESSP) : Des habiletés électorales différenciées. Analyse des comportements politiques d’électeurs « virtuoses » dans un environnement socialement contrasté en 2014.

Basée sur la complémentarité d’entretiens panélisés (15 enquêtés, 4 vagues), d’observations dans l’espace local, et de questionnaires sortie d’urnes (N = 4775), cette communication analyse les comportements d’électeurs « virtuoses », dotés d’une forte compétence politique et maîtrisant les règles de l’institution électorale (inscription réflexive sur les listes, vote par procuration, vote « bi-national », abstention tactique, etc.) au sein de deux quartiers urbains hétérogènes socialement. Les pratiques de ces individus sont appréhendées relationnellement (entre elles et par rapport aux attitudes d’autres fractions du public) et à travers un regard processuel (avant, pendant et après les élections municipales et européennes de 2014).

Discutant : Eric Agrikoliansky (Dauphine-PSL, IRISSO)

Pause 15h45-16h

Axe 2 : De « blancs et nuls » à « blancs » et « nuls »

(16h-17h45)

  • Moualek, Jérémie (Evry, Centre Pierre Naville & Lille 2, CERAPS): Les partisans de l’incolore ? Prescriptions et mobilisations des promoteurs du vote blanc

Nous mettrons en évidence la manière dont les électeurs qui votent blanc votent – justement – à leur manière tout en restant dans le cadre légal. Et ce, grâce à la mobilisation d’un savoir-faire électoral important et nécessaire pour que leur acte ne soit pas considéré comme nul. 

  • Gombin, Joël (UPJV, CURAPP-ESS): Votes blancs et votes nuls

Cette communication propose une analyse quantitative des résultats des élections européennes de 2014 afin d’établir de premiers éléments de compréhension de la différence entre vote blanc et vote nul. L’analyse portera sur les résultats par commune au plan national, ainsi que les résultats pour Paris par bureau de vote. On cherchera en particulier à établir les déterminants sociologiques et géographiques des votes blanc et nul, et leur relation avec d’autres expressions électorales, qu’il s’agisse de l’orientation du vote ou des modalités de vote (vote par procuration, par exemple). 

  • Troupel, Aurélia (Université Montpellier I, CEPEL) : Le vote blanc comme seule alternative ? Retour sur les conséquences du changement de mode scrutin lors des municipales en milieu rural.

Le passage du scrutin plurinominal (avec possibilité de rayage et de panachage) au scrutin de liste bloquée pour les communes comprises entre 1 000 et 3 500h a entraîné une forte augmentation du vote blanc. Non seulement cette propension au vote blanc touche spécifiquement les communes qui ont étrenné la réforme électorale en mars, mais qui plus est, elle constitue une « réponse spécifique » à 2014, les taux de votes blancs et nuls lors des précédents renouvellements n’atteignant pas de tels niveaux. A travers ce cas d’école, il s’agira d’apporter de nouveaux éléments sur l’interprétation du vote blanc et le « sens » politique que l’on pourrait lui attribuer. 

Discutant : Olivier Ihl (IEP de Grenoble, PACTE) 

Pause 17h45-18h

Conclusion (18h-18h30) : Céline Braconnier (Cergy-Pontoise, CEPEL) 

Argumentaire

Des fondations de la socio-histoire du vote (Offerlé 1993, Deloye & Ihl 1991, Garrigou 1992) au regain récent de la sociologie électorale française, une série de travaux incite à s’intéresser au vote non pas du point de vue de ses résultats ou de ses fonctions, mais du point de vue de ses usages et investissements (Genèses 2002). La journée d’études souhaite contribuer à cette « histoire matérielle de la démocratie » (Deloye & Ihl, 2005).

Nous proposons, dans ce cadre, d’adopter un regard décalé et complémentaire aux études des rapports « ordinaires » au politique. Ces enquêtes traitent en effet le plus souvent des seules classes populaires, pour souligner leur absence de la compétition électorale et insister sur la non-inscription ou la mal-inscription, et, bien sûr, sur l’abstention (Braconnier et Dormagen 2007). Plus largement, les commentaires savants comme ordinaires mettent en lumière la désaffection des citoyens à l’égard des urnes, la démobilisation politique (Matonti 2005).

Pour prolonger ces travaux, il s’agit ici de s’intéresser aux virtuoses du vote, c’est-à-dire à celles et ceux qui non seulement vont voter, mais qui, en outre, votent « à leur manière » : dans une autre commune que celle de leur résidence, ou bien sans se présenter au bureau de vote, ou encore en ré-agençant les listes candidates. Ce type de pratique a quasi exclusivement été traité soit sous l’angle de la déviance électorale (Dompnier 2002), des fraudes ou des possibilités de fraude ainsi ouvertes, soit sous celui de l’incompétence technique d’électeurs qui voient alors leur vote rendu plus coûteux (mal-inscription) ou invalidé (vote nul). On l’a moins abordé jusqu’à présent à partir de ces participants virtuoses qui s’approprient si bien les règles de l’acte de vote qu’ils peuvent, sans sanction, l’ajuster à leur style de vie (voter par procuration pour pouvoir partir en week-end), à leurs attachements territoriaux (voter ailleurs que là où l’on réside), ou encore à leurs inimitiés personnelles (rayer un candidat de la liste pour laquelle on vote). S’il est vrai que « l’électeur vote par plaisir, beaucoup plus que pour défendre des intérêts » (Braud 1973, p. 39), quels sont les ressorts de ce plaisir et que peut-on dire de la sophistication que certains y apportent ?

L’accent mis sur les habiletés techniques au principe de ces votes virtuoses suppose une réflexion méthodologique sur les manières de se tenir au plus près des pratiques électorales. Cette dernière gagnera à s’appuyer sur un dialogue avec la sociologie des dispositifs techniques (Dodier 1995), et celle des apprentissages et des compétences. Elle s’inscrit également dans les débats actuels relatifs à la méthodologie de l’étude du vote (Braconnier 2013).

Le droit électoral offre certaines possibilités de s’écarter, sans être invalidé, du processus électoral « standard », où l’électrice se rend au bureau électoral le plus proche de chez elle pour mettre un bulletin dans une enveloppe : l’inscription délibérée sur d’autres listes électorales que celles de son domicile, le vote par procuration, le panachage en sont quelques-unes. L’étude des votes par procuration est d’autant plus intéressante qu’en France la pratique tend à se développer avec le développement des possibilités légales – mais l’on pourrait également s’intéresser, ailleurs ou en d’autres temps, au vote par correspondance. La loi électorale française offre également une latitude dans la détermination du lieu d’inscription sur les listes électorales qui n’existe pas partout. La comparaison internationale doit permettre de penser la relation entre les possibilités techniques et leurs usages par les électeurs. Enfin, si la littérature sur les modes de scrutin (leurs effets, leur comparaison) est abondante, on s’est peu interrogé sur les usages pratiques des possibilités ouvertes par certains d’entre eux : panachage, vote transférable… Qui sont les électeurs qui se saisissent des possibilités juridiques de « jeu » avec les candidats et les listes ? Ces marges de manœuvre, pour leur part récemment réduites en France1, ont peu été explorées : il semble qu’entre la moitié (Barone & Troupel 2008) et le quart (Bargel, enquête en cours, 2014) des électeurs utilise, au moins en partie, la possibilité de rayer et d’ajouter des noms sur les listes sans que son bulletin n’en soit invalidé.

Nous proposons trois grands axes d’analyse de ces pratiques électorales virtuoses, qui gagnent bien sûr à être combinés. D’abord, on peut faire l’hypothèse que jouent ici pleinement les propriétés sociales de ces habiles électeurs. « Au cœur de l’acte de vote se rencontrent compétence sociale et instrumentation politique » (Deloye & Ihl, 2005) Si la bourgeoisie est la seule classe sociale mobilisée, pour reprendre les termes des Pinçon et Pinçon-Charlot, il est probable qu’elle le soit aussi électoralement. Ces virtuoses de l’électorat en sont-ils l’aristocratie ? Ces habiletés dans le vote sont-elles socialement situées à l’opposé de l’abstention des catégories populaires ?

Qui sont ceux pour qui s’abstenir c’est perdre la face, et qui font alors procuration de leur vote ? Cette question suppose vraisemblablement de lier les caractéristiques sociales des électeurs et leur inscription territoriale. Ainsi, si le vote par procuration à Paris est un vote bourgeois et de droite (Charpentier Coulmont Gombin 2014), on peut imaginer qu’ailleurs le recours à la procuration n’est pas lié à un style de vie qui comporte de fréquents déplacements de loisir, mais, par exemple, au travail le dimanche, à l’impossibilité physique de se déplacer, ou encore à la « remise de soi » à plus compétent politiquement. Les mandatés votent littéralement deux fois et étaient sûrs, à l’avance, d’aller voter puisqu’ils ont accepté une procuration. Ont-ils les mêmes caractéristiques sociales que leurs mandants ? S’agit-il de « leaders d’opinion » en matière électorale ?

Autre série de questions : quelles sont les caractéristiques des lieux qui attirent des électeurs au-delà de leurs habitants permanents, comme c’est le cas des communes de montagne (Bargel 2014) ? Faut-il y voir un effet de l’altitude, de l’intensité de la sociabilité locale, de l’attachement aux lieux de villégiature ? Réciproquement, qui sont ceux qui souhaitent peser sur la vie politique d’une commune dans laquelle ils ne résident pas ? Cet attachement politique s’explique-t-il par l’appartenance à une lignée autochtone, la détention d’un patrimoine local, l’insertion dans des réseaux de sociabilité ?

Enfin, en plus des caractéristiques des individus et de leurs lieux sociaux d’inscription, ces pratiques électorales virtuoses ne sont pas sans lien avec les « entrepreneurs de mobilisation » dont il faudrait s’assurer de l’efficacité : organisations partisanes et candidats proposent leur aide pour trouver mandants et mandatés pour établir une procuration, voire pour le transport jusqu’au lieu du vote. De même, la présence dans la compétition électorale d’une petite commune de listes incomplètes représente-t-elle une incitation certaine au panachage, tout comme les appels de certains candidats à voter « blanc » ou pour une liste qui n’a pas pu se porter candidate (par exemple celle des “sans voix” lors des élections municipales parisiennes de 2014).

Si ces questions et hypothèses sont construites à partir du cas d’élections politiques, les contributions concernant d’autres types d’élection (syndicales, socio-professionnelles, prud’hommales, universitaires…) sont les bienvenues, tant la comparaison entre gestes électoraux est susceptible d’enrichir la sociologie politique du vote.

Bibliographie 

  • Bargel Lucie, « Le vote des « originaires ». Mobilisation électorale et liens à (petite) distance », Métropolitiques, 14 mars 2014.
  • Barone Sylvain & Troupel Aurélia, « Les usages d’un mode de scrutin particulier », Pôle Sud, n°19, 2008.
  • Braud Philippe , Le Comportement électoral en France, PUF, 1973.
  • Braconnier Céline, « Ce que le terrain peut faire à l’analyse des votes », Politix, n°100,2012.
  • Braconnier Céline & Dormagen Jean-Yves, La démocratie de l’abstention, Paris, Gallimard, 2007.
  • Charpentier Arthur & Coulmont Baptiste & Gombin Joël, « Un homme, deux voix : le vote par procuration », La Vie des idées, 11 février 2014.
  • Déloye Yves & Ihl Olivier, « Pour une histoire matérielle de la démocratie », Critique, n° 697-698, 2005.
  • Déloye Yves & Ihl Olivier, « Des voix pas comme les autres. Votes blancs et votes nuls aux élections législatives de 1881 », Revue française de science politique, vol. 41, n° 2, 1991.
  • Dodier Nicolas, Les Hommes et les Machines, Métailié, 1995.
  • Dompnier Nathalie, La clef des urnes. La construction socio-historique de la déviance électorale en France depuis 1848, thèse de doctorat, Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, 2002.
  • « Formes et formalités du vote », Genèses, n°49, 2002.
  • Garrigou Alain, Le vote et la vertu. Comment les Français sont devenus électeurs, Presses de Sciences Po, 1992.
  • « L’ordre électoral : savoir et pratiques », Revue d’histoire du XIXème siècle, n°43, 2011.
  • Matonti Frédérique (dir.), La Démobilisation politique, Paris, La Dispute, 2005.
  • Offerlé Michel, Un homme, une voix ? Histoire du suffrage universel, Paris, Gallimard, 1993

notes

(1) Elles ne concernent plus que les élections municipales des communes de moins de 1000 habitants, et même dans ces dernières, il n’est désormais plus possible de voter pour des non-candidat-e-s.

Places

  • Salle de conférences, RDC - 59-61, rue Pouchet
    Paris, France (75017)

Date(s)

  • Friday, November 14, 2014

Keywords

  • vote, élections, procuration, liste électorale

Contact(s)

  • Lucie Bargel
    courriel : lucie [dot] bargel [at] unice [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Lucie Bargel
    courriel : lucie [dot] bargel [at] unice [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« The virtuosos of voting », Study days, Calenda, Published on Friday, October 17, 2014, https://doi.org/10.58079/r16

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