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Aires culturelles 2014

Area Studies / Cultural Areas 2014

12ème colloque international de l'Institut des Amériques

12th International Conference of the Institut des Amériques

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Publicado terça, 21 de outubro de 2014

Resumo

Les visions scientifiques du monde contemporain – à partir des années 2000 – sont en plein bouleversement, du fait de l’effondrement des équilibres géo-politiques, économiques et culturels qui ont organisé l’après guerre (1945-1990) à l’échelle mondiale, à partir de la notion d’aires culturelles définie par Fernand Braudel. La création récente des groupements d’intérêt scientifique dans les aires culturelles (Asie, Afrique, Monde Musulman et Amériques) apparaît comme une première initiative de redéploiement et de restructuration des recherches. Pour apporter des éléments de réponse à ces questions centrales, ce colloque se veut l’occasion d’une réflexion scientifique internationale à trois niveaux : la genèse des aires culturelles ; les institutions scientifiques du champ des aires culturelles ; les enjeux et perspectives pour les aires culturelles.

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Argumentaire

Les visions scientifiques du monde contemporain – à partir des années 2000 – sont en plein bouleversement, du fait de l’effondrement des équilibres géo-politiques, économiques et culturels qui ont organisé l’après guerre (1945-1990) à l’échelle mondiale, à partir de la notion d’aires culturelles définie par Fernand Braudel. En effet, plusieurs pôles d’excellence – que ce soit outre Atlantique ou en Europe (Allemagne, Angleterre) ont commencé à investir ce champ de réflexion en vue de proposer de nouvelles approches. Fort de l’héritage braudélien, la recherche française et européenne a la légitimité et la capacité à proposer et conduire de nouvelles orientations sur la scène internationale. La création récente des groupements d’intérêt scientifique dans les aires culturelles (Asie, Afrique, Monde Musulman et Amériques) apparaît comme une première initiative de redéploiement  et de restructuration des recherches.

Dans cette perspective, une première direction consiste à déconstruire le concept d’’aires culturelles’ en se demandant s’il rend suffisamment compte des dynamiques mondiales, aujourd’hui organisées autour de logiques circulatoires, de flux et de perceptions subjectives ou collectives, entre ou à l’intérieur de nations prises dans la mondialisation. Les géométries variables auxquelles donnent lieu ces logiques permettent de faire émerger de nouvelles catégories analytiques telles que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui, si elles maintiennent les notions de territoires et d’espaces géographiques situés, en reconfigurent la pertinence, en écartent les dérives essentialistes. Si  ce ré-ordonnancement du monde apparaît un enjeu politique majeur, le comprendre et disposer des outils conceptuels et méthodologies suffisamment novatrices pour le saisir apparaît comme un enjeu scientifique mondial de premier ordre.

Les approches scientifiques récentes retiennent de manière nodale les croisements, les circulations et les repositionnements des territoires à travers des heuristiques méthodologiques performantes : les nouvelles approches des Amériques, par exemple, reposent sur les interconnexions entre l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et les caraïbes. En ce sens, l’Institut des Amériques apparaît comme un acteur scientifique capable de faire part de son expérience pour renouveler les approches sur les visions du monde, au-delà de la notion d’aires culturelles. Au-delà, il s’agit de s’interroger sur les articulations entre les aires culturelles et les disciplines, en évitant les écueils d’une opposition peu féconde jusqu’à présent tant aux niveaux théoriques et méthodologiques que de point de vue de la structuration des institutions d’enseignement et de recherche. Dans quelle mesure peut-on pérenniser la pertinence des approches par les aires culturelles sans sacrifier leur spécificité au sein des SHS, à savoir un corpus de connaissances situées, accordant une importance particulière aux compétences linguistiques et culturelles ? Par ailleurs, quelle place occupe aujourd’hui l’étude des nouveaux espaces d’interculturalités, entre zones aréales ? Enfin, sur le plan de la diffusion des connaissances, comment adapter les curricula de formation en tenant compte des nouveaux contextes de professionnalisation à l’échelle globale, en apportant des réponses efficaces à l’effondrement des effectifs dans certaines filières d’aires minoritaires ?

Pour apporter des éléments de réponse à ces questions centrales, ce colloque peut être l’occasion d’une réflexion scientifique internationale à trois niveaux : la genèse des aires culturelles ; les institutions scientifiques du champ des aires culturelles ; les enjeux et perspectives pour les aires culturelles.

1.      La notion d’aires culturelles et sa genèse.

L’axe sur la genèse des aires culturelles vise à historiciser cette notion à partir de ses origines.

Il convient de garder à l’esprit que la notion d’aire culturelle est antérieure à sa reprise dans le champ du savoir scientifique: chaque groupe humain (local, national, régional, voire diasporique) tend à se légitimer autour d’un mythe ou récit collectif qui structure une identité partagée que le distingue de l’autre. Cette dimension éthique originelle des aires culturelles en tant que facteur d’identité collective n’est jamais totalement absente de la notion d’aire culturelle comme catégorie épistémologique. En France, il faut sans doute remonter à la création de l’Ecole des Jeunes Langues Orientales (1669), voire aux cabinets de curiosités pour comprendre comment s’est constituée la volonté de comprendre les cultures du monde, à partir d’une perspective très centrée sur les nations européennes. A partir des Lumières, la volonté de diffuser l’universalisme européen s’est progressivement heurtée à des dérives dont l’essentialisation des cultures en a été le trait le plus patent. Au vingtième siècle, la domination occidentale a perpétué cette vision d’un ordre du monde organisé autour de l’universalisme occidental. Les transformations de l’ordre du monde à partir des années quatre-vingt dix – notamment lié à l’accélération des échanges, à l’émergence de nouveaux pays à fort potentiel – impose de reconsidérer le sens de la notion d’aires culturelles.

La désignation des aires culturelles est elle-même problématique tant en France qu’à l’étranger. En France, les aires culturelles constituent un champ d’études fortement ancré sur le plan disciplinaire autour de la linguistique, de la littérature et  des sciences humaines et sociales (anthropologie, histoire, géographie) avec une représentation de ces disciplines en SHS plus ou moins forte selon l’aire étudiée. A l’inverse, la science politique a jusqu’à présent été considérée comme une discipline généraliste des aires culturelles, de même que l’économie s’est longuement imposée comme une science en dehors de tout référentiel culturel, du fait des méthodologies et des paradigmes scientifiques envisagés.

Dans une perspective comparative, les termes d’area studies dans le monde anglophone ou de regional studien en Allemagne demeurent des équivalents de traduction insatisfaisants du fait même que ces études s’insèrent dans des cadres de recherche très différents : les area studies aux Etats Unis ont dès le départ – avant la deuxième guerre mondiale -  eu vocation à servir des intérêts stratégiques d’Etat quand en France les visées éducatives ont pu représenter un enjeu tout aussi important dans l’esprit de Braudel à la même époque. De surcoît, il faut ajouter que les désignations diffèrent tout autant en fonction des disciplines tendant aujourd’hui à survaloriser les termes de regional spaces ou encore de regional power, dans une perspective orientée par les sciences politiques ou l’économie du fait de l’agenda politique et économique international, notamment lié aux émergents.

Comment articuler dès lors l’ensemble de ces approches dans les aires culturelles sans recréer de nouvelles oppositions qui pourraient sembler artificielles ?

2.      Les institutions scientifiques du champ des aires culturelles

Cette ambition pose la question des institutions scientifiques, que ce soit du point de vue de la recherche ou de l’enseignement des langues et civilisations. Dans quelle mesure la structuration actuelle des aires culturelles permet-elle de comprendre les logiques politiques, économiques et culturelles dans le contexte de globalisation actuel ?

Les transformations récentes de l’ordre du monde ont abouti à un décloisonnement des ruptures historiques au niveau politique (Est / Ouest), économique (Nord / Sud) et culturel (Orient / Occident), imposant des lectures nouvelles de certaines régions du monde. Ainsi, où situer la Turquie ?  Quid des pays de ce qui a été considéré comme ‘l’Europe de l’Est‘ et qui apparaissent pour beaucoup de spécialistes de cette région comme étant l’Europe médiane ? L’Afrique du nord se situe-t-elle au nord de l’Afrique ou à l’Ouest du monde musulman (Maghreb) ?

Ces questionnements – dont la portée politique peut être illustrée par les événements récents concernant l’Ukraine – résonnent aussi dans la structuration de la recherche française : comment favoriser une structuration de la recherche – c’est-à-dire des laboratoires en particulier – susceptible de rendre compte des réalités politiques, culturelles et économiques de manière cohérente à partir d’une régionalisation pertinente ?

Il a été question jusqu’à présent des visions du monde par les institutions scientifiques occidentales. Dans le contexte de globalisation et de transformation des équilibres géopolitiques, économiques et culturels, il s’agit aussi de s’interroger sur les visions scientifiques de l’ordre du monde des institutions des aires étudiées. Comment les institutions scientifiques extra-occidentales envisagent-elles la question des aires culturelles, et d’une façon plus générale l’ordre du monde ? Enfin, quelles peuvent en être les retombées pratiques sur les systèmes d’éducation dans le champ des aires culturelles, et plus généralement pour la connaissance des cultures du monde ?

3.      Enjeux et perspectives

L’ensemble de ces questionnements nous porte à saisir les enjeux et les perspectives liés à l’urgence de revisiter cette notion : au niveau théorique, il s’agit d’abord de s’interroger sur la question de l’universalisme  en se demandant dans quelle mesure les travaux sur/dans les aires culturelles permettent d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche sans tomber dans l’écueil d’un relativisme culturel ; dans une perspective critique, on peut aussi se demander en quoi les courants habituellement mobilisés – par exemple autour du postcolonialisme – sont susceptibles de rendre compte de nouvelles lectures des aires culturelles. Au niveau méthodologique, il s’agit de questionner, voire dépasser les oppositions classiques entre disciplines versus aires culturelles qui ont nourri le débat jusqu’à présent à partir de la critique des aires culturelles. Enfin, sur le plan conceptuel, l’objectif de ce colloque vise à faire émerger une idée, une notion ou un concept original porteur pour orienter les futures directions de recherche.

Programme

Mercredi 5 novembre 2014

(Inalco)

13h00-14h00 Ouverture & accueil des participants 

14h00-15h30 Introduction : Quel sens pour les aires culturelles dans le contexte de globalisation d’aujourd’hui ?

  • Jacques LEGRAND (Inalco)
  • Jean Michel BLANQUER (Institut des Amériques)
  • Patrice BOURDELAIS (CNRS)
  • Michel WIEVIORKA (FMSH)

 

Axe 1 GENESE & COURANTS DES AIRES CULTURELLES 

Cette première session a pour objectif de réfléchir aux conditions d’émergence de l’intérêt pour les régions du monde. Un travail d’historicisation cherche à mettre en évidence l’importance des contextes idéologiques et politiques à différentes périodes, à l’origine du développement des études d’aires culturelles. Au-delà de la curiosité intellectuelle pour les cultures du monde, il s’agit de discuter la proposition d’un humanisme pragmatique, orienté par des considérations géostratégiques de domination. Un second aspect traite des nouvelles approches en histoire, en mobilisant les outils et méthodes sous-jacentes de l’histoire globale d’une part, puis de l’histoire connectée d’autre part. Cette perspective d’une historiographie des aires culturelles est à même de poser quelques interrogations sur les rapports de domination entre aires culturelles aujourd’hui. 

15h45- 17h15 Historiographie et genèse des aires culturelles 

modérateur : Erick Langer (Georgetown University). 

  • « Nouveaux Mondes », Georges LOMNE (Université Paris Est-Marne la Vallée) 
  • « Orient/Occident : histoire d’une dichotomie », Michael LUCKEN (INALCO, IUF) 
  • « l'Europe médiane, aire culturelle ancienne et émergente. », Joanna NOWICKI (Sciences Po St Germain en Laye) 

17h15-17h45 Questions du public 

17h45-18h00 Pause 

  • 18h00-19h00 Conférence et débat autour de « Disciplines versus Aires culturelles, histoire d’un partage. », Karoline POSTEL-VINAY (CERI, Sciences Po)

19h00 Cocktail dinatoire(offert par l’INALCO, Salons de l’Inalco)  

Jeudi 6 novembre 2014

Axe 2 LES INSTITUTIONS DANS LES AIRES CULTURELLES

Ce deuxième axe concerne la structuration des institutions de recherche dans le champ des aires culturelles. Un premier volet concerne les grandes institutions généralistes qui ont développé des approches en termes d’aires culturelles : l’EHESS, le CNRS, les Maisons des Sciences de l’Homme. Seront développées des problématiques autour de l’articulation entre interdisciplinarité, études d’aires ainsi que des questions relatives à la structuration interne de ces institutions, en particulier la place particulière des aires culturelles au sein des SHS. Faisant place aux aspects historiques, sont mis en exergue les contextes historico-politiques et idéologiques dans lesquels s’insèrent les représentations et les postures institutionnelles face aux aires en question Un deuxième volet traite de la structuration spécifique aux aires culturelles à travers les expériences récentes de groupement d’intérêt scientifique (GIS) : l’institut des Amériques, Le réseau Asie-Pacifique, le GIS Mondes africains, le GIS Mondes musulman, le GDR Europe Médiane. Ce sera l’occasion de mettre en lumière dans une perspective comparée les apports et les défis liés à ces organisations.

9h00-12h30 1ère Table ronde : Les aires culturelles au sein des SHS dans les grandes institutions de la recherche scientifique
modérateur Arezki Cherfaoui (Université de Versailles).

  • François-Joseph RUGGIU, Inshs-CNRS
  • Pierre-Cyrille HAUTCOEUR, EHESS
  • Jean-Pierre DOZON, FMSH

Pause
2ème Table ronde : Des GIS pour structurer les aires culturelles: leçons des expériences récentes.
modérateur François-Joseph Ruggiu (CNRS)

  • Sebastien LECHEVALIER, GIS Asie
  • Catherine MAYEUR-JAOUEN, GIS Moyen Orient et mondes musulmans
  • Hélène HARTER, GIS Institut des Amériques
  • Pierre BOILLEY, GIS Etudes africaines en France
  • Antoine MARES, GDR Connaissance de l'Europe Médiane

Questions du public
12h30-14h00 Pause déjeuner

Axe 3 ENJEUX ET PERSPECTIVES DANS LES AIRES CULTURELLES

Le comparatisme ou l’invention de « connexions » entre aires culturelles pour répondre aux enjeux d’un monde globalisé et postcolonial. L’objectif de la session est de présenter et de discuter des apports du comparatisme en tant qu’outil conceptuel et méthodologique pour aborder simultanément plusieurs terrains et pour enrichir les problématiques de recherche en puisant dans différentes traditions scientifiques. Il s’agit de construire des liens et des connexions entre aires culturelles dans la perspective dessinée par Marcel Detienne (Comparer l’incomparable) et ainsi mieux identifier les interférences entre le local et le global.

3.1. Comparatisme et aires culturelles : Stratégies de renouvellement (outils, objets, terrains).

14h00-17h30 

  • Le comparatisme et la mise en relation des métropoles : posture scientifique ou outil méthodologique ?, Cynthia GHORRA-GOBIN (CREDA, IHEAL)
  • Area Studies in Japan : its History, Challenges and Prospects, Emi GOTO (Institute for Advanced Studies on Asia, Université de Tokyo)
  • Lacomparaisondans le domaine des aires : un point de vue politiste, Alain DIECKHOFF (CERI Sciences Po)

Pause café

  • Globalisation de la terreur - comment résistent les intellectuels arabes ?, Kadhim J. HASSAN (INALCO)
  • Les intellectuels et la francophonie en Amérique du nord, Yves FRENETTE (en visio-conférence depuis le pôle Canada de l’IdA)

Questions du public
17h30-17h45 Pause café

  • 17h45-18h45 Conférence de clôture et débat autour de Relations internationales et ordre global: une perspective chinoise, Nele NOESSELT (GIGA, Hamburg)

Vendredi 7 novembre 2014

Axe 3 ENJEUX ET PERSPECTIVES (suite):  DECENTRER, SE REPRESENTER LE MONDE

Le dernier volet de l’axe ‘Enjeux et perspectives’ vise à comprendre comment les aires culturelles se recomposent, faisant émerger de nouveaux espaces régionaux, à des échelles à géométrie variable. Dans quelle mesure ces nouveaux espaces sont-ils cohérents ? Pour quels acteurs ? Comment sont-ils intégrés au sein de la recherche scientifique ? Tenter de répondre à ces questionnements implique de revisiter la définition usuelle de la notion d’’aires culturelle’, en particulier les critères de continuité géographique et de stabilité qui lui ont donné sa consistance épistémologique. Ce premier volet adopte le point de vue de l’ailleurs : il s’agit de voir comment sont envisagées les aires culturelles dans d’autres pays – notamment en région extra-occidentale, et précisément dans les pays dits ‘émergents’. Ces pays, à l’instar de la Chine ou du Brésil, ont vocation à proposer leur propre vision du monde : en quoi celles-ci se distinguent-t-elles des aires culturelles façonnées en Occident ? Quelles implications peut-on en tirer quant à la structuration des disciplines dans les sciences humaines et sociales plus généralement ?Un prolongement de ce premier niveau de réflexion consiste à réfléchir aux implications en termes de formation dans les études d’aires : comment former les jeunes générations à venir en tenant des logiques de changement, de flux et d’interconnexions entre les aires régionales ? Cette question invite dans le même temps à soulever dans une optique nouvelle les critiques traditionnelles adressées aux études d’aires, notamment en termes de professionnalisation des curricula.

3.2 Diversité des aires culturelles, diversité internationale des institutions pour les étudier?

9h00- 12h00

  • Les universités américaines et les area studies, Jacques POTHIER (Université de Versailles)
  • L’Inde et l’Asie du Sud : images de soi, Images du monde. Discours identitaires, recherche et visions géopolitiques, Jean Luc RACINE (Asiacentre)

Questions du public
Pause café

  • Les études turques : combien de cultures ?, MarcAYMES (EHESS), Richard BANEGAS (CERI Sciences Po)
  • Mondes russes et est-européens versus mondes eurasiens. Enjeux politiques et scientifiques d'une redéfinition, Sabine DULLIN (IRICE, IUF)

Questions du public
12h00-13h30 Pause déjeuner

3.3 Nouvelle ère, nouvelles aires, diversité des critères : territoires, religions, langues…

13h30-16h30 

  • Les mutations de la Francophonie : du culturel au politique, Joseph MAÏLA (ESSEC)
  • Le monde musulman, une aire culturelle ?, Gilles KEPEL (Sciences Po, IUF) (sous réserve)
  • Les Native American Studies : une aire culturelle/disciplinaire hétérogène et hybride, entre régionalisation et globalisation., Sophie CROISY (Université de Versailles)
  • Etudier les aires culturelles au Brésil, Eric MONTEIRO (en visio-conférence depuis le pôle Brésil de l’IdA)

Questions du public
Pause-café

3.4 Les études d’aires aujourd’hui : quelle offre de formation ?

16h30-18h Table ronde & débat avec le public
modérateur Carlos Quenan (IdA, CREDA)

  • Kathy ROUSSELET, CERI Sciences Po / Inalco
  • Vincent NEDELEC, Université Rennes II
  • Rémy MADINIER, CASE, GIS Asie

18h-19h00 Conférence de clôture, Laurence WHITEHEAD,Nuffield College, Oxford University, Paul CLAVAL, Professeur émérite, Université Paris-Sorbonne

19h00 Cocktail dînatoire – Salons du CNRS

Coordination

  • Jean Michel BLANQUER, Président de l’Institut des Amériques
  • Jacques POTHIER, Université de Versailles Saint Quentin
  • Arezki CHERFAOUI, Université de Versailles Saint Quentin

Inscription en ligne sur trac.hypotheses.org

 

Locais

  • Auditorium Marie Curie - 3, rue Michel-Ange
    Paris, França (75016)

Datas

  • quarta, 05 de novembro de 2014
  • quinta, 06 de novembro de 2014
  • sexta, 07 de novembro de 2014

Palavras-chave

  • aires culturelles, GIS, asie, amériques, afrique, asie, mondes musulmans, area studies

Contactos

  • Jacques Pothier
    courriel : jacques [dot] pothier [at] uvsq [dot] fr

Fonte da informação

  • Jacques Pothier
    courriel : jacques [dot] pothier [at] uvsq [dot] fr

Licença

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Para citar este anúncio

« Aires culturelles 2014 », Colóquio, Calenda, Publicado terça, 21 de outubro de 2014, https://doi.org/10.58079/r2k

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