Si la Grande Guerre a suscité une abondante bibliographie, l’aspect religieux y a tenu longtemps une faible part. Depuis un quart de siècle, les spécialistes d’histoire religieuse se sont intéressés à cette période très particulière pour les Églises, durant laquelle tant de questions ont ébranlé – ou renforcé – la foi des participants. Le pape a des fidèles dans les deux camps. Le monde protestant est tout autant divisé. C’est pourquoi il semble aujourd’hui opportun de faire le bilan des recherches effectuées dans les divers pays qui participèrent au conflit, tant pour les catholiques que pour les protestants et les orthodoxes.

Programme

9h15- Accueil par Catherine Vincent, présidente de la Société d’histoire religieuse de la France et Nadine-Josette Chaline, université de Picardie.

9h30- Introduction de la journée par Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’EHESS, président du Centre international de recherche sur la Grande Guerre de Péronne.

• 10h- Xavier Boniface, université de Picardie : « Recherches sur l’histoire religieuse de la France durant la Grande Guerre ».

10h30 : Pause.

• 11h00- Pierre-Yves Kirschleger, université de Montpellier : « Une minorité religieuse dans la guerre : les protestants français ».
• 11h30- Emiel Lamberts, université de Leuven : « L’Eglise en pays occupé : la Belgique »

12h- Discussion.

12h30- Buffet.

• 14h00- Maria Paiano, université de Florence : « En Italie, le pays qui abrite le pape »
• 14h 30- Catherine Maurer, université de Strasbourg : « Gott mit uns, les Eglises allemandes et la Grande Guerre »

15h- Pause

• 15h15- Umberto Mazzone, université de Bologne : « Eglises et Monarchie austro-hongroise »
• 15h45- Michael Snape, université de Birmingham : « Le Royaume-Uni en guerre et les questions religieuses »

16h15- Discussion

16h45- Conclusions par Jean-Dominique Durand, université Lyon III.