Ce colloque devrait permettre de contribuer à une meilleure connaissance des effets sociaux de l’innovation en santé et plus précisément des processus translationnels dans le domaine biomédical. La persistance de grandes maladies chroniques comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, le cancer, l’autisme, l’asthme ne peut qu’encourager à la multiplication des investigations sur les logiques sociales, économiques, éthiques qui jouent sur la valorisation d’une découverte scientifique en application concrète et rapide au bénéfice des malades.

Argumentaire

De plus en plus, dans nos sociétés occidentales, les préoccupations pour l’innovation et, plus précisément, pour la recherche translationnelle dans le domaine de la santé prennent de l’importance. Dans son sens classique, cette notion renvoie à un mouvement en deux temps :

1/ transfert d’innovations techniques et de nouvelles connaissances acquises en laboratoire en vue de développer de nouvelles méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention ainsi que leurs premiers essais chez l'homme,

2/ translation et concrétisation des résultats des études cliniques en pratiques cliniques effectives. Pour les sciences sociales, les processus translationnels constituent un objet à la fois complexe et passionnant dont l’analyse nécessite des investigations dans plusieurs directions et susceptibles de mobiliser des chercheurs, des outils et des connaissances émanant de plusieurs disciplines (sociologie des sciences, sociologie de la santé, économie de l’innovation, droit de la santé, etc.).

Les thématiques peuvent se décliner de la façon suivante :

1/ observation des logiques du travail scientifique accompli dans les laboratoires inscrits souvent au sein d’espaces disciplinaires différents,

2/ analyse des modalités de collaboration interdisciplinaire et intersectorielle (science / médecine / industrie) et de leurs effets sur les pratiques des acteurs et leur identité,

3/ étude des facteurs sociaux plus larges susceptibles de peser sur le niveau d’acceptabilité des innovations thérapeutiques. Le colloque que nous proposons vise à rassembler et faire dialoguer des chercheurs intéressés par l’innovation dans le domaine de la santé et susceptibles d’avoir développé des investigations dans une ou plusieurs de ces trois directions.

Ce colloque devrait permettre de contribuer à une meilleure connaissance des effets sociaux de l’innovation en santé et plus précisément des processus translationnels dans le domaine biomédical. La persistance de grandes maladies chroniques comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, le cancer, l’autisme, l’asthme ne peut qu’encourager à la multiplication des investigations sur les logiques sociales, économiques, éthiques qui jouent sur la valorisation d’une découverte scientifique en application concrète et rapide au bénéfice des malades.

L’objectif de ce colloque sera de faire dialoguer des chercheurs d’horizons divers sur la question de l’innovation médicale. Il s’agira plus précisément de mobiliser des spécialistes internationaux de la thématique et de favoriser les échanges interdisciplinaires. Outre l’intérêt qu’il y a à comparer l’influence respective des contextes nationaux sur l’innovation, sa diffusion et sa reconnaissance, il sera également possible de faciliter l’émergence d’une communauté de recherche et de développer les collaborations internationales.

Modalités d’inscription et de transmission des propositions

1. Se rendre sur le site de l’ACFAS pour connaître tous les détails de l’inscription obligatoire (tarifs, conditions, etc.) et procéder à cette inscription.

Adresse : http://www.acfas.ca/evenements/congres/inscription

Soumettre aux organisateurs du colloque,

d’ici le 4 mars 2015,

votre proposition de communication complète, aux adresses courriel : beatrice.jacques@u-bordeaux.fr; pascal.ragouet@u-bordeaux.fr 


Format attendu : Nom, prénom, statut, institution de rattachement, courriels 
Titre et Résumé de la communication (4 mots clés) Maximum de 1 500 caractères, espaces compris. 


Le colloque se tiendra sur une période de 2 jours, soit le jeudi 28 et le vendredi 29 mai 2015. Il y aura 4 sessions de 6 communications (20 min de présentation/10 min de discussion).


Responsables

• B. Jacques, Maître de conférences en sociologie, Université de Bordeaux, Centre Emile Durkheim UMR 5116 ;
• P. Ragouet, Professeur de sociologie, Université de Bordeaux, Centre Emile Durkheim UMR 5116