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De l'atelier au labo

Inventer la recherche en art et design

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Publicado terça, 24 de março de 2015

Resumo

Des collègues artistes, enseignants-chercheurs, doctorants, venus de plusieurs universités françaises, vont réfléchir au type de recherche et de doctorat à insuffler dans des départements formant à l'art, plus spécifiquement à l'art plastique et scénographique, à la photographie, à la vidéo et au design.

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Argumentaire

Intitulées De l'atelier au labo. Inventer la recherche en Art & Design, les journées d'étude du 2 et 3 avril 2015 vont se dérouler au département Arts de l'Université de Valenciennes.

Des collègues artistes, enseignants-chercheurs, doctorants, venus de plusieurs universités françaises, vont réfléchir au type de recherche et de doctorat à insuffler dans des départements formant à l'art, plus spécifiquement à l'art plastique et scénographique, à la photographie, à la vidéo et au design.

Que place-t-on sous l'expression de "recherche-création" ? Dans quelle mesure ce type de recherche est-il compatible avec un "recherche par le projet" telle qu'on l'entend dans les disciplines du design ? Quel avenir pour une recherche plus académique, à partir de l'histoire ou de la théorie de l'art ? Pour nourrir le débat, le terme de recherche est entendu au sens large. Certains participants feront état de leurs propres recherches en "création" ou en "design", tandis que d'autres relateront leurs recherches sur ces champs pratico-théoriques. D'autres participants vont plutôt expliquer comment ils dirigent leurs étudiants de master et/ou de doctorat, mettant ainsi en oeuvre des travaux en "recherche création" ou en "recherche projet". Certains rapporteront comment un questionnement similaire s'est tenu ailleurs dans le monde - au Canada, notamment - et quels enseignements en tirer. Il s'agira de passer "du concret de l'oeuvre à l'abstraction du concept" : de la recherche, au sens d'une démarche artistique, à la définition précise des types de recherches impliquées dans le domaine de l'art. À la finde ces deux journées, une synthèse précèdera une discussion avec le public.

Une exposition réunissant enseignants et étudiants de Valenciennes accompagnera cet événement.

Ouvertes à tous, ces journées ont reçu le soutien de l'Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, du laboratoire CALHISTE, de la faculté des Lettres, Langues, Art et Sciences Humaines.

Programme

Jeudi 2 avril 2015

9h30 Ouverture

  • Corinne Beck, Directrice du CALHISTE
  • Catherine Chomarat-Ruiz, Directrice du département Arts
  • Vincent Vivès, Directeur de la Faculté des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines

9h45 Créer, enseigner, accompagner la création et (re)chercher avec les artistes

Présidents de séance : David Bihanic, Ludovic Nys

  • Eric Monbel, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, À distances

Présentation, de sa genèse à aujourd'hui, d'une pratique graphique et picturale articulée autour du portrait et des deux guerres mondiales (comme extensions du portrait familial). Ce travail prend sa source dans la peinture caravagesque, le réalisme du XIXe siècle et, aujourd'hui, chez Lucian Freud et Borremans (entre autres).

  • Eddie Panier, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Épreuve de pratique et création plastique

Créée en 1975, l’agrégation d’arts plastiques est devenue, en France, un lieu d’énonciation de la pratique artistique ambigu. L’épreuve de pratique d’admission, épreuve reine, est contrainte par le temps imparti, limité en trois jours, et par le lieu équivoque, entre l’atelier et la salle d’examen. Pourtant, les jurys n’ont eu de cesse de rappeler qu’elle est aussi un laboratoire et qu’elle participe à une actualisation de pratiques d’un vivier multiple. Au fil des années, se dessinent un vocabulaire et des postures qu’il est possible d’interroger.

  • Anne Claire Cauhapé, UQAM et Philippe Guisgand, Université de Lille 3, Accompagner et interroger une recherche-création québécoise

L’Abécédaire du corps dansant est un vaste projet de recherche-création. Initié en 2006 par Andrée Martin, professeure en danse à l’UQAM, il ambitionne d’étudier en quoi « le texte travaille le corps et le corps provoque le texte » au sein d’une série de 26 propositions chorégraphiques associant chacune des lettres à un terme clé (A-action, B-blessure, C-chute etc…). Pour le second volet de cette recherche (2013-2017), Andrée Martin a invité les auteurs de cette contribution à accompagner les versants poétique et esthétique de cette entreprise. Ils livrent – sous forme d’étude de cas – leurs premières conclusions à l’issue de 18 mois de travail en commun sur ce projet.

10h 45 Questions

10h55 -11h05 Pause café

  • Nicolas Lissarrague, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Attractions plurielles, poïétique et esthétique d'une chorégraphie de Kitsou Dubois

L’auteur a suivi lors de quatre résidences artistiques le travail de Kitsou Dubois et l'élaboration d'Attractions plurielles, chorégraphie qui invite le spectateur à s'immerger dans un parcours expérimental dont le sujet est l'attraction sensible entre deux corps et la perte des repères. Cette collaboration a impliqué à la fois une réflexion théorique sur le sens que la gravité peut prendre pour le spectateur et une participation active à la réalisation des images déployées dans le spectacle : cette recherche originale à la fois théorique et pratique montre l'un des rôles que peut jouer le chercheur universitaire dans la création artistique.

  • Véronique Goudinoux, Université de Lille 3, Chercher avec les artistes : enquête sur les collaborations entre artistes

Quelles sont les nouvelles formes des collaborations entre artistes (duos, collectifs, etc.)? Quels types d’œuvres ou de productions ont-elles engendrés ? Quelles disciplines font-elles se rencontrer (arts visuels et pratiques chorégraphiques, par exemple) ? Quels en sont les enjeux et les paradigmes ? Cette recherche est menée avec des artistes, des étudiants et plusieurs chercheurs du Centre d'Étude des arts contemporains (CEAC, université Lille 3), en particulier sous la forme d'entretiens menés depuis septembre 2014 dont il pourrait être intéressant de tirer quelques conclusions.

11h 45 Questions

12 h Pause déjeuner

13 h 30 Créer, expérimenter, pratiquer et théoriser sa propre recherche

Présidents de séance : Ludovic Burczykowski, Nicolas Devigne

  • Frédéric Sicard, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Petite note sur l’ « Art Municipal »

Soit un territoire de proximité (ou encore un périmètre de curiosité), qui a surgi au travers des catalogues de vente par correspondance de La Redoute. C'est dans les années 70 qu'enfant, puis adolescent, l’auteur de cette présentation feuillette ce catalogue familial, feignant d'ignorer les pages consacrées aux dessous féminins. Plus tard donc, il y consacrera beaucoup plus de temps. De la Redoute au quotidien d'aujourd'hui, d'autres images issues de son entourage domestique l'ont sollicité : images banales certes mais qui représentent son territoire de proximité. L'idée « d'Art Municipal » est née lorsqu’il a participé à sa première exposition personnelle dans le hall de la mairie de Wattignies, là où il habite. Les cimaises sont des grilles. En fin d'après midi a eu lieu le vernissage où il a posé pour la correspondante de la Voix du Nord ; il y avait une ambiance sympathique bien éloignée des inaugurations crispées des lieux culturels non municipaux mais tellement plus professionnels. Ici, tout le monde se connaît. Il s'agit donc, comme le dit l’auteur, « de peintures et de dessins ».

  • Pierre Baumann, Université de Bordeaux 3, « Je ne sais pas ce que c’est »

À l’appui d’expériences récentes, l’auteur se propose de partir d’une expression de Toni Grand. « Je ne sais pas ce que c’est », disait-il souvent à propos des pièces qu’il venait de produire. Si la formule a valeur de programme pour l’artiste, elle présuppose que la fabrique des choses de l’art précède parfois la conscience et la connaissance de ce qui s’y joue. L’art inscrit de lui-même un territoire qui reste à investir. La temporalité de la recherche en art nous interroge sur le sens de savoir et non savoir, de ce qui tombe sous la main et ce qu’on va vraiment chercher, de ce qu’on invente, comme l’inventeur d’une grotte. « On ne montre qu’à démembrer », « on ne dispose qu’à dysposer » écrit Didi Huberman. Quel type de Pensée Sauvage et quelle forme de montage solliciter ?

  • Ivan Toulouse, Université de Rennes 2, À la recherche de la recherche

Qu'est-ce que la recherche en arts plastiques ?  Qu'il s'agisse de la réflexion d'un artiste sur son propre travail ou, de manière plus systématique, du cadre académique de la thèse de doctorat ou déjà du mémoire de master, l'objet d’étude n'y est pas donné au départ mais il se constitue chemin faisant, puisqu'il s'agit de questionner une démarche créatrice qui - par définition - est incertaine de son aboutissement. On pourrait penser que c'est une spécificité de la recherche en arts plastiques, mais cela ne concerne-t-il pas toute recherche scientifique, dès lors qu'elle s’appuie sur l'expérience? Quels en sont les enjeux? Quelles peuvent en être les méthodes ?

14h30 Questions

14h 40 – 14h 50 Pause

  • Christophe Viart, Université de Paris 1, La conférence d’artiste : une exposition de la recherche

Les conférences d’artistes disposent d’une longue histoire depuis les fameuses conférences de l’Académie royale au XVIIe  siècle. Leur actualité dans le champ élargi de l’art  contemporain pose cependant de nouvelles questions vis-à-vis des  récents débats sur la place de la recherche en art. Suivant des formes variables, la conférence d’artiste pose en  premier lieu la question du statut du déplacement d’une pratique  d’un champ à un autre et des effets que ce déplacement suscite. Elle participe à la transmission, à  la recherche en matière de création mais elle renouvelle aussi les  formes de l’art et de sa réception. C’est en second lieu  le problème qui consiste à exposer la recherche que soulève la  conférence d’artiste en ne séparant pas l’expérience  heuristique et la mise en vue et en mots de l’activité artistique.

  • Katrin Gattinger, Université de Strasbourg, Articulation théorie / pratique : Pister la pratique d’une formule 

Artiste et enseignante-chercheure en arts plastiques, l’auteure propose un état des lieux des différents modes de recherche qu’elle a pu expérimenter, en particulier l’articulation pratique/théorique qui est une spécificité des arts plastiques : Comment pratique et théorie peuvent-elles se nourrir l’une de l’autre, et comment peut-on préserver l’une de l’autre ? Comment exister en tant qu’artiste et universitaire dans des mondes professionnels qui multiplient les a priori l’un sur l’autre ? Comment faire de la recherche en arts plastiques dans une institution qui ignore la nature de ce travail ? Outre la mise à plat des difficultés observées, il s’agit d’amorcer des solutions … aussi modestes qu’elles soient.

15h 30 Questions

15h 40 Vernissage exposition

Vendredi 3 avril 2015

9h 30 Pratiques du doctorat

Présidents de séance : Nicolas Lissarrague, Eddie Panier

  • Ludovic Burczykowski, Université de Paris 8, Du geste au texte. L' « agence » de la pratique sur le cadre théorique initial.

Une logique programmatrice peut-elle être exclusive dans toute recherche en art ? L’auteur tend à montrer, en prenant appui sur son parcours de doctorant, combien la pratique ne vient pas systématiquement nourrir ou infirmer des hypothèses de départ, mais peut conduire au remodelage d'un cadre initialement posé. Les œuvres ont une « vie propre », disent quelque chose qu'il faut reprendre au niveau conscient (Anton Ehrenzweig). Elles disposent d'une « agence » (Alfred Gell) qui prend place au sein du processus de recherche et le subvertit, en fait une aventure dont les points d'arrivée et de départ se découvrent dans l'acte. La question devient alors : une logique programmatrice peut-elle être à l'œuvre dans une recherche-création ? Peut-on positiver une conception non-linéaire de la recherche ?

  • Samuel Gantier, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Monteur-chercheur, une posture de recherche schizophrénique pour une recherche-création en design numérique ?

Dans cette communication, l’auteur présente la méthodologie de recherche-création qu’il a mise en œuvre lors de son doctorat sur le design du documentaire interactif. La problématique de l’étude interroge les écarts entre les usages prescrits et les usages observés empiriquement du web-documentaire B4, fenêtres sur tour, coproduit par France Télévisions. Pour ce faire, une place singulière de monteur‐chercheur a été occupée pendant les six mois de conception. Cette double posture présente l’avantage de pouvoir suivre l’ensemble des controverses socio-techniques et sémio-pragmatiques qui caractérise le cycle de vie du projet. Toutefois, ce parti pris de connaissance ne va pas de soi pour l’ensemble des acteurs et nécessite de pouvoir négocier son maintien au cœur du processus décisionnel.

  • Nicolas Devigne, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Ce que l’œuvre donne à penser - esquisse de schéma théorique.

Ébauches, études préparatoires / procédures, procédés / influences, réactions / fréquences de répétitions, renouvellements plastiques, changements d’orientations / identification des modèles, séries, thèmes… Dédier sa recherche doctorale à sa pratique personnelle impose l’examen des différentes phases de son processus de création, ce qui implique une autocritique constructive, devant rendre observables des données personnelles et subjectives. Tel est le point de vue que l’auteur tente d’instruire en partant de sa propre démarche

10h 30 Questions

10h 40 – 10h 50 Pause

  • Éric Bonnet, Université de Paris 8, Traversées oscillantes entre l’œuvre artistique et le texte

L’auteur part de la situation de l’artiste qui produit des objets, des images et des signes. Ces productions artistiques sont-elles un texte ou une autre forme de communication irréductible à toute parole ? La recherche en arts plastiques produit un texte qui doit prendre en charge les processus artistiques, et construire une connaissance sur les faits artistiques. Parce qu’elle se situe en même temps dans ces deux espaces d’expression et qu’elle effectue des traversées entre ces régimes de pensée, elle doit affronter leur différence et leur proximité. Comment penser à la fois par l’expérience artistique, et par l’écriture ? En prenant quelques exemples de thèses, cette contribution tente de répondre à cette question.

  • Jean Arnaud, Université d’Aix-Marseille, Création artistique comme recherche et recherche universitaire : interférences.

L’enseignant chercheur en arts plastiques met le plus souvent en œuvre une relation dialectique singulière entre sa création artistique, ses recherches académiques et ses dispositifs de formation. Il s’agit donc de présenter une méthode personnelle qui engage ces interférences, afin d’envisager ensuite le rôle que doit tenir l’université par rapport à la création considérée comme recherche. Sachant que l’université n’est pas le lieu de validation de l’œuvre d’art, que le DNSEP[1] est devenu un master arts et que certaines universités françaises ouvrent de nouveaux doctorats « création », comment penser les modalités du master et du doctorat d’arts plastiques aujourd’hui ?

11h 30 Questions

11h 40 – 12h 15 Séance posters :

  • Antonin Jousse,
  • Bahéra Oujlakh,
  • Eulalie Pierquin,
  • Élodie Weyne

13h 45 Recherche académique, recherche création et recherche-projet

Président de séance : Samuel Gantier

  • Pierre-Jean Moreau et Richard Skryzak, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Une nuit au musée. Étude d’un cas de « recherche-création »

À partir d’une série d’installations vidéo qu’ils ont conçues spécialement pour « La nuit des musées » du  20 mai 2006, au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, ces vidéastes et enseignants retracent la généalogie de leur projet et mettent en évidence les différentes formes de recherches (économique, technique, logistique, muséographique, historique, esthétique, thématique, plastique, etc.) qui furent abordées lors de sa mise en œuvre.

  • Ludovic Nys, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Derrière le miroir. Enjeux de l'image dans l'art ancien

Il s'agit d'exposer en quoi un séminaire consacré à l'iconographie et à l'iconologie, au-delà ou en deçà du champ disciplinaire couvert par les Visual Studies, peut s'avérer utile, voire nécessaire, à l'étudiant en Arts dont les intérêts prioritaires se situent à la croisée de la création contemporaine et de la poïétique, en articulation avec sa propre pratique artistique. En marge des tendances conceptuelles ou purement formalistes de l'art contemporain, le monde l'image, en ce qu'il reflète le substrat culturel des périodes qui nous ont précédés, est de nature à ouvrir aux enjeux de l'herméneutique. Encore telle démarche aura-t-elle à s'appuyer sur une méthodologie rigoureuse de la recherche (heuristique : maîtrise de la bibliographie, sources textuelles) et sur un esprit critique affuté, que contribuera à aiguiser la mise en perspective historiographique des études de cas proposées, sélectionnées dans le vaste catalogue des Primitifs flamands, entre symbolisme explicite, symbolisme caché (Charles de Tolnay, Erwin Panofsky), interprétations sociologiques (Pierre Francastel) et analyses formelles des motifs (André Chastel, Henri Focillon).

  • David Bihanic, Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, De la pratique en recherche

Toute investigation scientifique (ou presque) engage une part « pratique », qu’elle relève tantôt de l’expérimentation le plus souvent en laboratoire (démarche déductive), tantôt de l’exploration subsumant chaque observation (démarche inductive). Dans le cadre de cette intervention/article, l’auteur analyse (via une étude de cas) certaines des démarches de recherche par la pratique en Art et en Design ouvrant, d’un côté, à une certaine forme de maïeutique au sens presque socratique (d’un accès au savoir par le faire) et tablant, d’un autre côté, sur une nouvelle eidétique (d’une libération des possibles par les faits).

  • Stéphane Vial, Université de Nîmes, Recherche-création et recherche-projet

Les disciplines du projet (c’est-à-dire du design au sens large et anglo-saxon du terme) peinent encore à établir et justifier leur présence au sein de la communauté internationale de la recherche scientifique. Après avoir esquissé les principales caractéristiques de la recherche-création et de la recherche-projet ainsi que leurs objectifs, l’auteur se livrera à une analyse comparative et critique de chacune de ces approches, (trop) souvent considérées comme équivalentes.

15h 05 Questions

15h 15 – 15h 45 Synthèse et discussion

Modératrice : Catherine Chomarat-Ruiz

[1] Le sigle signifie « Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique ».

Locais

  • Bâtiment Ronzier 2, Amphithéâtre, deuxième étage - Boulevard Harpignies
    Valenciennes, França (59300)

Datas

  • quinta, 02 de abril de 2015
  • sexta, 03 de abril de 2015

Ficheiros anexos

Palavras-chave

  • art, design, recherche, laboratoire, atelier, création, vidéo, photographie, scénographie

Contactos

  • Catherine Chomarat-Ruiz
    courriel : catherine [dot] chomarat [at] univ-paris1 [dot] fr

Fonte da informação

  • Catherine Chomarat-Ruiz
    courriel : catherine [dot] chomarat [at] univ-paris1 [dot] fr

Licença

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Para citar este anúncio

« De l'atelier au labo », Jornadas, Calenda, Publicado terça, 24 de março de 2015, https://doi.org/10.58079/saa

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