Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales
La présence portugaise à Ziguinchor
The Portuguese presence in Ziguinchor
Histoire, patrimoine matériel et immatériel
History and material and immaterial heritage
Veröffentlicht am Freitag, 19. Juni 2015
Zusammenfassung
Le colloque a pour objectif, entre autres, de procéder à un inventaire du patrimoine de Ziguinchor laissé par les Portugais, aussi bien sous sa forme matérielle qu’immatérielle : architecture, routes, édifices, cimetières, gastronomie, imaginaire, contes, chants, musique, danse, langues, patronymes, etc. Plus qu’un simple inventaire de patrimoine, il s’agit d’aller à la découverte d’une partie de la mémoire de la ville de Ziguinchor dont le cheminement historique prend parfois sa source en territoire bissau-guinéen.
Inserat
Argumentaire
Le 12 mai 1886, les Français et les Portugais ont signé une convention d’échange de territoires qui fit passer Ziguinchor, dans les limites fixées par la convention, sous la tutelle coloniale française. Les Portugais étaient présents en Casamance depuis le milieu du XVe siècle, même si c’est en 1645 seulement qu’ils y installèrent leur premier comptoir commercial. Et c’est à cette date aussi que la ville de Ziguinchor fut fondée, en même temps que celle de Farim située en Guinée portugaise, actuelle Guinée-Bissau. Ziguinchor dépendait administrativement de la région de Cacheu.
La signature de la convention est intervenue après de nombreuses péripéties et 241 ans de présence portugaise dans cette partie du Sénégal. Le Gouverneur Honório Pereira Barreto s’est vainement battu jusqu’à sa mort, intervenue en 1859, pour que le Portugal ne cède pas Ziguinchor.
En 2016, nous célébrerons donc le 130e anniversaire de la signature de la convention. Il est alors légitime de se demander : Que reste-t-il aujourd’hui de la présence « plus que bicentenaire » des Portugais à Ziguinchor ? L’historien Mamadou Mané répond : « Plusieurs faits dont les traces sont visibles encore aujourd’hui… » Ne faudrait-il pas précisément identifier ces « faits » et « traces » qui font désormais partie du patrimoine ziguinchorois et, au-delà, sénégalais ?
Au moment où la préservation et la valorisation des patrimoines sont devenues des préoccupations majeures non seulement pour l’Unesco mais également pour tous les peuples, ce travail de mémoire prend tout son sens. Il s’agit de revisiter l’histoire de la Casamance, partant, celle du Sénégal, mais aussi de la France et du Portugal, par des regards croisés, en impliquant toutes les personnes concernées par la question, qu’elles soient spécialistes ou simples citoyens, la finalité étant de mettre en exergue les caractéristiques socioculturelles de la ville de Ziguinchor. Ce sont aussi les mondes francophone et lusophone qui sont convoqués à cette occasion.
Le colloque a pour objectif, entre autres, de procéder à un inventaire du patrimoine de Ziguinchor laissé par les Portugais, aussi bien sous sa forme matérielle qu’immatérielle : architecture, routes, édifices, cimetières, gastronomie, imaginaire, contes, chants, musique, danse, langues, patronymes, etc. Plus qu’un simple inventaire de patrimoine, il s’agit d’aller à la découverte d’une partie de la mémoire de la ville de Ziguinchor dont le cheminement historique prend parfois sa source en territoire bissau-guinéen.
Ce colloque se veut aussi une occasion de rencontre internationale. Il nourrit l’ambition d’être interdisciplinaire. En effet, il convoque les historiens, les archéologues, les sociologues (ethnologues, anthropologues), les linguistes, les littéraires (littératures écrite et orale), les archivistes, les documentalistes, les géographes, les collectionneurs. Il compte impliquer les populations locales, dont les témoignages peuvent participer à la reconstitution de cette mémoire par la mise à disposition du colloque d’objets patrimoniaux et mémoriels : photos, costumes, ustensiles, outils, ouvrages, archives, documents sonores, etc. Mais, au-delà de revisiter l’histoire, il s’agira de voir aussi comment se transmet ce patrimoine aujourd’hui, quelles sont les dynamiques qui le maintiennent vivant et dans quelles mesures il est possible de le valoriser.
En organisant ce colloque à Ziguinchor, c’est aussi la diversité culturelle, la créolité, le métissage, le cosmopolitisme et le multilinguisme que nous célébrons.
Modalités de soumisison
- Les propositions de communication, de 300 mots maximum et 5 mots-clés, accompagnées d’une biographie sommaire du communiquant (10 lignes maximum, précisant l’institution de rattachement, le statut, les adresses électronique et professionnelle), le tout en français et en portugais, doivent s’inscrire dans les cinq axes thématiques suivants :
- L’histoire de la présence portugaise à Ziguinchor
- Le patrimoine matériel : églises ou chapelles, édifices administratifs, maisons, routes, « archi-textes », archives sonores, vêtements, photos, cimetières, objets d’art, etc.
- Le patrimoine immatériel : styles architecturaux, contes, chants, danse, imaginaire, proverbes, la langue créole, les langues, les patronymes, la musique, la gastronomie, l’art, la littérature, les us et coutumes, etc.
- Cosmopolitisme, créolité et métissage à Ziguinch
Les propositions doivent être envoyées en même temps aux adresses suivantes :
- colloquecreilac2016@univ-zig.sn
- eugene.tavares@hotmail.fr
Calendier
- Dates du colloque : 7, 8, 9, 10 décembre 2016
-
Date limite d’envoi des propositions : 28 février 2016
- Réponse du comité scientifique : 31 mars 2016
- Envoi des invitations : 1 juillet 2016
- Confirmation de participation : 31 juillet 2016
- Envoi du programme provisoire : 30 septembre 2016
- Envoi du programme définitif : 10 novembre 2016
Langues de communication
- français
- portugais
Visite
Une visite de la ville de Cacheu (Guinée-Bissau), chef-lieu de la région à laquelle était rattaché le territoire de Ziguinchor administré par les Portugais, aura lieu le 10 décembre 2016, moyennant une contribution des participants de 35000 FCFA qui servira à prendre en charge le voyage et la restauration. Le payement se fera pendant le colloque.
Organisation
- Colloque proposé par : Eugène Tavares
- Laboratoire d’accueil : Centre de recherche interdisciplinaire sur les langues, les littératures, les arts et les cultures – (CREILAC) – Université Assane Seck de Ziguinchor
- Invité d’honneur : Instituto Nacional de Estudos e Pesquisa (INEP) de Bissau
Comité scientifique
- Leopoldo Amado, Instituto Nacional de Estudos e Pesquisa de Bissau
- Abou Haydara, Université Cheikh Anta Diop de Dakar Mamadou Badj, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- Moustapha-Jean Bangoura, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- Ousmane Basse, Université Assane Seck de ZiguinchorMichel Cahen, Centre de recherche « Les Afriques dans le monde » CNRS/Sciences Po Bordeaux
- Carlos Cardoso, Conseil pour le Développement des Sciences Sociales en Afrique Nouha Cissé : Historien géographe
- Saliou Cissé, Ancien Ambassadeur
- Paul Diedhiou, Université Assane Seck de Ziguinchor
- Pierre Gomez, Université de Gambie:
- José Horta, Instituto Camões Ousmane Sow Huchard, Ethno-musicologue
- Mamadou Kandji, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- Raphaël Lambal, Université Assane Seck de Ziguinchor
- Mamadou Mané, Historien
- Jean-Claude Marut, Centre de recherche « Les Afriques dans le monde » CNRS/Sciences Po Bordeaux
- Philippe Meguel, Historien
- Zaida Maria Correia Lopes Pereira, Université Amilcar Cabral de Bissau
- Maria Felisa Rodriguez Prado, Université de Santiago de Compostelle
- Christian Roche, Historien, géographe
- Jean-Louis Rougé, Université d’Orléans
- Moustapha Sall, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- Oumar Sankharé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- Julião Soares Sousa, Université de Coimbra
Comité d’organisation
- Eugène Tavares (Président)
Membres
- Alpha Oumarou Bâ
- Youssouph Coly
- Amadou Oury Dialllo
- Babacar Diop
- Cheikh Diop
- Dame Diop
- Daouda Diouf
- Cheikh Ndiaye
- Issaga Ndiaye
- Latyr Ndiaye
- Sangoul Ndong
- Baye Massaer Paye
- Ndiémé Sow
Assistantes
- Mme Colette Badiane Badji
- Mme Maïmouna Sané Diatta
- Mme Adama Djiba Diop
Apresentação
Em 12 de maio de 1886, os Franceses e os Portuguêses assinaram uma Convenção de troca de territórios que levou Ziguinchor, nos limites definidos pela convenção, a passar sob o domínio colonial francês. Os Portugueses estavam presentes na Casamance desde meados do século XV, mesmo que seja apenas em 1645 que instalaram o seu primeiro posto de troca. E é nessa data também que a cidade de Ziguinchor foi fundada, juntamente com a de Farim na Guiné-Portuguesa, actual Guiné-Bissau. Ziguinchor dependia administrativamente da região de Cacheu.
A assinatura do acordo ocorreu depois de muitas peripécias e 241 anos de presença portuguesa nesta parte do Senegal. O governador Honório Pereira Barreto lutou en vão, até à morte, ocorrida em 1859, para que Portugal não cedesse Ziguinchor.
Em 2016, nós vamos comemorar o 130º aniversário da assinatura da Convenção. É então legítimo perguntar: O que fica da presença "mais que bicentenário" dos Portugueses em Ziguinchor? O historiador Mamadou Mane responde: "Vários factos cujos vestígios são visíveis ainda hoje [...]" Não seria nécessário precisamente identificar esses "factos" e "traços" que fazem parte doravante do património ziguinchorense e, além, senegalês ?
No momento em que a preservação e a promoção do património tornaram-se grandes preocupações não só para Unesco mas também para todos os povos, este trabalho de memória faz sentido. Trata-se de revisitar a história da Casamance, portanto do Senegal, mas também da França e de Portugal, a partir de pontos de vista cruzados, implicando todas as pessoas interessadas com a questão, especialistas ou simples cidadãos, sendo a finalidade salientar as características socioculturais da cidade de Ziguinchor. São também os mundos francófono e lusófono que são convocados nesta ocasião.
A conferência tem como objetivo, entre outros, fazer um inventário do património de Ziguinchor deixado pelos Portugueses, tanto na sua forma material como imaterial : arquitetura, estradas, edifícios, cemitérios, gastronomia, imaginário; contos, canções , música, dança, línguas, patronímicos, etc. Para além de um inventário simples de patromónio, trata-se de ir à descoberta de uma parte da memória da cidade de Ziguinchor cujo percurso histórico, por vezes, tem a sua fonte no território da Guiné-Bissau.
Este simpósio ambiciona ser uma oportunidade de encontro internacional e interdisciplinar. Com efeito, ele convoca historiadores, sociólogos (etnólogos, antropólogos), linguistas, literários (literatura escrita e oral), arquivistas, documentalistas, geógrafos, colecionadores. O colóquio encara implicar a população local cujo depoimento pode participar na reconstituição dessa memória, ao permitir ao simpósio dispor de objetos patrimoniais e memoriais: fotos, trajos, utensílios, ferramentas, livros, registros, documentos sonoros, etc. Mas além de revisitar a história, trata-se também de estabelecer a forma como esta herança é transmitida hoje em dia e quais são as dinâmicas que mantem-na viva.
Ao organizar este colóquio em Ziguinchor, é também a diversidade cultural, a crioulidade, a mestiçagem, o cosmopolitismo e o multilinguismo que celebramos.
Submissão de propostas
As propostas de comunicação, de 300 palavras máximo e 5 palavras-chave, acompanhadas de uma breve biografia do comunicante (10 linhas máximo, indicando a filiação institucional, o estatuto, os endereços eletrónico e profissional), o tudo em português e em francês, devem inscrever-se nos cinco eixos temáticos seguintes:
- A história da presença portuguesa em Ziguinchor
- o património material : igrejas ou capelas, edifícios administrativos, casas, estradas, “arqui-textos”, arquivos sonoros, trajos, fotos, cemitérios, as artefactos, etc.
- o património imaterial: estilos arquitecturais, contos, lendas, canções, imaginário, provérbios, crioulo, línguas, , patronímicos, música, dança, gastronomia, arte, literatura, usos e costumes, etc.
- Cosmopolitismo, crioulidade e mestiçagem em Ziguinchor
- Património cultural e desenvolvimento local
As propostas devem ser enviadas simultaneamente para os endereços seguintes:
- Colloquecreilac2016@univ-zig.sn
- eugene.tavares@hotmail.fr
Datas importantes
- Datas da conferência: 7, 8, 9, 10 de dezembro de 2016
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Data limite de envio das propostas: 28 de Fevereiro de 2016
- Resposta do comité científico: 31 de março de 2016
- Envio dos convites : 1 de julho de 2016
- Confirmação de participação : 31 de julho de 2016
- Envio do programa provisório : 30 de setembro de 2016
- Envio do programa definitivo : 10 de novembro de 2016
Línguas de comunicação
- francês
- português
Comité científico
- Leopoldo Amado, Instituto Nacional de Estudos e Pesquisa de Bissau
- Abou Haydara, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Mamadou Badj, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Moustapha Jean Bangoura, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Ousmane Basse, Universidade Assane Seck de Ziguinchor
- Michel Cahen, Centre de recherche « Les Afriques dans le monde » CNRS/Sciences Po Bordeaux
- Carlos Cardoso, Conseil pour le Développement des Sciences Sociales en Afrique
- Nouha Cissé : Historiador, geógrafo
- Saliou Cissé, Antigo embaixador
- Paul Diedhiou, Universidade Assane Seck de Ziguinchor
- Pierre Gomez, Universidade de Gambia:
- José Horta, Instituto Camões
- Ousmane Sow Huchard, Etnomusicólogue
- Mamadou Kandji, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Raphaël Lambal, Universidade Assane Seck de Ziguinchor
- Mamadou Mané, Historiador
- Jean-Claude Marut, Centre de recherche « Les Afriques dans le monde » CNRS/Sciences Po Bordeaux
- Philippe Meguel, Historiador
- Zaida Maria Correia Lopes Pereira, Universidade Amílcar Cabral de Bissau
- Maria Felisa Rodriguez Prado, Universidade de Santiago de Compostelle
- Christian Roche, Historiador, geógrafo
- Jean-Louis Rougé, Universidade de Orléans
- Moustapha Sall, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Oumar Sankharé, Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar
- Julião Soares Sousa, Universidade de Coimbra
Comité de organização
- Eugène Tavares (Presidente)
Membros
- Alpha Oumarou Bâ
- Youssouph Coly
- Amadou Oury Diallo
- Babacar Diop
- Cheikh Diop
- Dame Diop
- Daouda Diouf
- Raphaël Lambal
- Cheikh Ndiaye
- Issaga Ndiaye
- Latyr Ndiaye
- Baye Massaer Paye
- Ndiémé Sow
Assistentes
- Mme Colette Badiane Badji
- Mme Maïmouna Sané Diatta
- Mme Adama Djiba Diop
Uma visita na cidade de Cacheu (Guiné-Bissau), capital da região de que fazia parte o território de Ziguinchor administrado pelos Portugueses, terá lugar no dia 10 de dezembro de 2016, com uma contribuição dos participantes de 35000 FCFA que permitirá tomar em carga a viagem e o almoço. O pagamento será feito durante o simpósio.
Colóquio proposto por: Eugène Tavares
Laboratório de acolhimento
Centro Interdisciplinar de Pesquisas em Línguas, Literaturas, artes e culturas – Universidade Assane Seck de Ziguinchor
Convidado de honra: Instituto Nacional de Estudos e Pesquisas (INEP) Bissau
Kategorien
Orte
- Ziguinchor, Senegal
Daten
- Sonntag, 28. Februar 2016
Schlüsselwörter
- Ziguinchor, portugais, convention franco-portugaise, patrimoine matériel, immatériel
Kontakt
- Eugène Tavares
courriel : etavares [at] univ-zig [dot] sn
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Informationsquelle
- Eugène Tavares
courriel : etavares [at] univ-zig [dot] sn
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Zitierhinweise
« La présence portugaise à Ziguinchor », Kolloquium , Calenda, Veröffentlicht am Freitag, 19. Juni 2015, https://calenda.org/333094