Présentation

La Fondation pour la mémoire de la Shoah, reconnue d’utilité publique, propose des aides à la recherche dans les domaines relatifs à la Shoah, ses origines, ses conséquences jusqu'à l’époque actuelle, ainsi que l’étude de l’antisémitisme contemporain. La fondation favorise les projets ouvrant de nouveaux champs de connaissances, présentant une approche originale, relevant notamment de l’histoire comparative. Elle attache également de l’importance aux perspectives européennes, internationales et interdisciplinaires qui associent les analyses historiques, anthropologiques, sociologiques, juridiques, philosophiques, psychologiques ou littéraires. Un accent particulier est mis sur les projets portant sur des aspects français de l’antisémitisme et de la Shoah et/ou émanant de jeunes chercheurs. 

Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Programme "Histoire de l’antisémitisme et de la Shoah"

10, avenue Percier

75008 Paris

• Les dossiers doivent être retournés à la Fondationpour la Mémoirede la Shoahsimultanément par voie électronique (documents sous format word) à l’adresse  histoire@fondationshoah.org et par voie postale en 2 exemplaires.
• Les dossiers incomplets, les télécopies et les dossiers arrivés après les dates indiquées sur le site Internet de la Fondation ne pourront pas être traités.
• Sauf exception, les décisions seront communiquées par écrit dans un délai de trois mois à partir de la date de clôture de réception du dossier complet.

Composition du Dossier

(Merci de respecter l’ordre indiqué et de numéroter les pages de votre dossier)

Le dossier complet est à télécharger ICI

Chaque exemplaire du dossier complet doit être agrafé ou relié séparément. Indiquer « original » sur l’exemplaire comportant les signatures et les originaux.

• Fiche projet
• Formulaire complété
• Devis détaillés (pour missions et séjours de recherche), exclusivement rédigés en euros
• Lettres d’engagement chiffrées des autres sources de financement
• Plan de trésorerie (tableau des recettes et des dépenses attendues)
• CV des intervenants
• Dossier administratif (1 exemplaire agrafé ou relié)
• Table des matières (merci de reporter les numéros de page)

Expertise

Les critères d’expertises sont les suivants :

• Adéquation du projet avec les objectifs prioritaires de la FMS
• Compétences du demandeur pour mener à bien le projet
• Caractère novateur du projet
• Opportunité
• Impact attendu
• Utilisation des nouvelles technologies ( en fonction du projet)
• Pertinence du budget du projet, l’implication financière du porteur de projet, et la justification du montant demandé à la Fondation.
• Implication de jeunes chercheurs
• Interdisciplinarité des recherches
• Dimension internationale des recherches
• Diffusion des recherches
• Pour les livres : existence d’un éditeur

Principes d'instruction

Relations avec les porteurs de projet

En raison de l’objet spécifique de la Fondation, les projets qu’elle soutient sont souvent porteurs d’une mémoire douloureuse ; ils traitent toujours de sujets au cœur desquels figurent les questions de dignité et d’humanité. Aussi, en raison de la charge émotionnelle et des enjeux intellectuels, politiques et sociaux des propositions qui lui sont soumises, en raison de l’origine de sa dotation qui lui fait un devoir strict de veiller à son bon emploi, la Fondation s’engage à faire preuve de rigueur et d’équité dans l’évaluation et le choix des projets qu’elle soutient afin de ne retenir que les propositions capables de répondre à ses orientations principales.

Les relations entre les porteurs de projets et la Fondation reposent sur les principes suivants :

• Le dialogue et la concertation : La Fondation soutient des projets déjà élaborés, mais peut également faciliter leur élaboration sans en être maître d’œuvre, à travers un dialogue ouvert entre les porteurs de projets et les instances de direction et d’évaluation de la Fondation. Elle poursuit sa mission à travers une concertation régulière entre ses structures d’expertise, de direction et de décision.
• La confiance réciproque : Les relations entre la Fondation et les porteurs de projets reposent sur une confiance mutuelle : confiance des porteurs de projets dans la qualité, la transparence et l’équité de l’instruction et de la sélection des projets, mais aussi confiance de la Fondation dans la fiabilité et le sérieux des informations transmises.
• La contractualisation : En contrepartie des concours financiers qu’elle apporte, la Fondation se réserve le droit d’exercer à tout moment son contrôle sur la mise en œuvre des projets qu’elle soutient, en engageant des audits de réalisation des projets et d’affectation des fonds reçus.

Instruction des projets

• Expertise par un ou deux rapporteurs désigné(s) par le Président de la Commission, complétée éventuellement par une expertise technique et financière.
• Examen en commission plénière et transmission des recommandations au Bureau.
• Avis complémentaire de la Commission financière pour les projets supérieurs à 250.000 euros.
• Décision du Bureau pour les projets d’un montant inférieur ou égal à 100.000 euros.
• Décision du Conseil d’administration
• Réponse aux porteurs de projet par le Directeur général de la Fondation
• Signature d’une convention avec modalités de contrôle et de suivi

Suivi de la réalisation des projets (précisé dans la convention)

• Bilan à mi-parcours ou fin de projet
• Réalisation du projet au regard des objectifs annoncés
• Diffusion et impact du projet

Commission Histoire de l’antisémitisme et de la Shoah

• Présidente : Annette Wieviorka, directrice de recherche émérite au CNRS
• Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Toulouse II-Le Mirail
• Denis Charbit, maître de conférences en science politique à l’Open University of Israel (Ra’anana)
• Catherine Coquio, professeur de littérature comparée à l’Université de Paris-Diderot
• Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences en littérature à l’Université Paris-VII
• Laurent Joly, historien, chercheur au CNRS
• Monique Leblois-Péchon, chargée d’études documentaires aux Archives nationales
• Michael Marrus, professeur d’histoire à l’Université de Toronto
• Stefan Martens, directeur adjoint de l’Institut historique allemand à Paris
• Wolfgang Seibel, professeur de sciences politiques à l’Université de Constance
• Claude Singer, historien, responsable du service pédagogique du Mémorial de la Shoah
• Claire Zalc, chargée de recherches au CNRS