AccueilSociologie et histoire comparées de lutte armée dans l’Europe et la Turquie contemporaines

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Sociologie et histoire comparées de lutte armée dans l’Europe et la Turquie contemporaines

The comparative history and sociology of armed struggle in Europe and contemporary Turkey

Ateliers internationaux TEPSIS – Radicalisation politique et lutte armée

TEPSIS international workshop – Political radicalisation and armed struggle

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Publié le mercredi 28 octobre 2015

Résumé

Cette journée d’étude, à vocation méthodologique, portera sur l’articulation des niveaux nationaux et internationaux, dans les recherches historiques et sociologiques comparées. Nous étudierons les difficultés méthodologiques que soulèvent les approches comparées, en nous concentrant sur le cas spécifique des phénomènes de lutte armée, nés dans les sociétés européennes dans les années soixante-dix jusqu’à nos jours.

Annonce

Argumentaire

Le choix de l’exemple thématique et du champ d’analyse de la radicalisation politique, débouchant sur la lutte armée, est particulièrement pertinent, d’un point de vue méthodologique, car concernant ces phénomènes de violence idéologique, la configuration internationale influence l’évolution des sociétés et des espaces politiques nationaux, au sein de l’espace occidental et européen. Or ce niveau international concentre à la fois des facteurs incitatifs et des facteurs limitants. La dimension internationale peut être comprise comme une condition de possibilité non unilatérale qui n’est pas seulement idéologique. Elle intervient au sein de l’espace commun, dans lequel évoluent les sociétés nationales étudiées.

Nous avons également choisi de poser la question méthodologique de la comparaison et du croisement des variables nationales et internationales, dans le cadre historique et géographique restreint des sociétés européennes des années soixante-dix car, dans ce champ restreint, les influences sont réciproques, les idées, les pratiques et les représentations circulent et s’échangent. Peut-on, dans un tel cadre, parler de et envisager un substrat commun ? Les conditionnements transnationaux constituent-ils un terrain, un lexique voire une tradition dans lesquels s’insèrent les spécificités nationales ? Nous envisagerons ces questions à la lumière des relations dialectiques qui s’instaurent entre les groupes, les organisations, les cultures pratiques de la gauche radicale en Europe Occidentale.

Afin d’étayer la réflexion méthodologique, nous proposerons, au sein de ce premier atelier, une confrontation des expériences méthodologiques des historiens et des sociologues concernés pour isoler des questionnements communs. L’atelier se présentera sous la forme d’une journée d’étude consacrée à plusieurs des aspects problématiques, portés par l’approche comparative en sociologie et en histoire : l’usage des sources et des méthodes (archives et entretiens) ; la contrainte géographique, associée à des contextes socio-politiques et à des milieux culturels hétérogènes ; la perspective « globale » ; l’articulation des niveaux nationaux et internationaux, la prise en compte des influences du contexte international, à travers les dimensions institutionnelle-organisationelles et idéologico-culturelles.

Organisation

Journée organisée par Caroline Guibet Lafaye et Hamit Bozarslan

Programme

  • 9h15 Accueil des participants - 96 bd Raspail, 75006 Paris, salle M. et D. Lombard
  • 9h15 – 9h30 : Introduction
  • 9h30 – 10h00 : Matthias Middell (University of Leipzig), « Une histoire connectée de 1968 - problèmes de méthode »
  • 10h00-10h30 : Marco Di Maggio (University of La Sapienza), « Histoire croisée et histoire comparée. La dimension transnationale des phénomènes politiques nationaux »
  • 10h30-11h : discussion
  • 11h00-11h15 : pause
  • 11h15-11h45 : Laura Di Fabio (University di Roma « Tor Vergata »), « Les politiques de répression et de prévention étatique contre l’extrémisme et le terrorisme politique en Europe : les cas italien et allemand. Questions de méthodologie » 
  • 11h45-12h15 : discussion
  • 12h15-13h45 : repas (105 bd Raspail, salle 10)
  • 13h45-14h15 : Baris Tugrul (CETOBAC-EHESS), « Violence politique et question générationnelle : les défis méthodologiques sur le terrain dans le cas de l’ETA et du PKK »
  • 14h15-14h45 : Joost Jongerden (Wageningen University), « The Kurdistan Workers Party PKK: Methodology, critique and the political turn »
  • 14h45-15h15 : discussion
  • 15h15-15h45 : pause
  • 15h45-16h15 : Daniele Conversi (University of the Basque country/IKERBASQUE Foundation), « Beacons of liberation: International influences and the turn to armed struggle in European sub-state nationalist movements, 1960s-1970s »
  • 16h15-16h45 : Ermanno Taviani (University of Catania), « Words of the violence and words of the politics: how terrorism changed the European Left »
  • 16h45-17h15 : discussion finale

Lieux

  • Salle M. et D. Lombard - 96 bd Raspail
    Paris, France (75006)

Dates

  • jeudi 03 décembre 2015

Mots-clés

  • radicalisation, lutte armée, Turquie

Contacts

  • Caroline Guibet Lafaye
    courriel : caroline [dot] guibetlafaye [at] ens [dot] fr

Source de l'information

  • Caroline Guibet Lafaye
    courriel : caroline [dot] guibetlafaye [at] ens [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Sociologie et histoire comparées de lutte armée dans l’Europe et la Turquie contemporaines », Journée d'étude, Calenda, Publié le mercredi 28 octobre 2015, https://doi.org/10.58079/tjh

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