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Intensification écologique des sols et agroécologie en Afrique de l'Ouest

The ecological intensification of soils and agroecology in West Africa

Conception, pratiques, résultats, diffusion

Conception, practices, results and diffusion

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Publié le mardi 08 décembre 2015

Résumé

Depuis les années 2010, l’agroécologie a fait irruption dans le monde scientifique, politique et associatif, et ceci tant dans les pays du Nord que dans les pays du Sud où elle constitue une nouvelle voie durable du développement rural. En Afrique de l’Ouest notamment, elle rassemble aujourd’hui de nombreux réseaux en train de se structurer et constitue une adaptation face au changement climatique. Pourtant, davantage invoquée que pratiquée, mobilisant des pratiques agronomiques et des postures culturelles très disparates, l’agroécologie peine à trouver la diffusion qu’elle mérite. Ce colloque « Intensification écologique des sols et agroécologie en Afrique de l’Ouest » a pour objectif d’établir un bilan des conceptions, des pratiques, des résultats et des modalités de diffusion de l’agroécologie en Afrique de l’Ouest.

Annonce

organisé par le CEDETE EA 1210 université d’Orléans sous la responsabilité de Bertrand Sajaloli en collaboration avec l’Institut des Sciences de la Terre d’Orléans (ISTO) UMR 6113 CNRS, université d’Orléans, sous la responsabilité de Mikael Motelica

Argumentaire

Avec la rapport de l’ONU sur le droit à l’alimentation (de Schutter, 2010), avec le lancement du « Projet Agro-écologique pour la France » en décembre 2012, avec la remise d’un rapport ministériel en mai 2013[1], avec l’appel en juin 2013 à une « mobilisation collective pour l’agro-écologie » par Stéphane Le Foll, Ministre français de l’agriculture, avec la place importante qui lui est accordée dans la COP 21 de décembre 2015, l’agroécologie a fait irruption dans le monde politique. Celui-ci relaie le monde de la recherche (Wesel et al., 2009) qui s’est également récemment tourné vers l’intensification écologique, comme en témoignent le chantier agro-écologie de l’INRA[2] qui « répond au document d’orientation 2012-2020 », le « Plan d’Action Agro-écologie » (PAA) du CIRAD et l’apparition de divers laboratoires, revues et enseignements et masters dédiés à l’agroécologie. Signalons aussi le lancement en septembre 2015 d’un Mooc sur l’agroécologie et celui de l’université virtuelle de l’agroécologie par l’INRA. Enfin, la société civile en France est depuis peu de plus en plus sensible à cette nouvelle voie agricole, grâce notamment au charisme de Pierre Rabhi qui en constitue une figure emblématique, via les actions de l’association Terre et Humanisme et des nombreux réseaux d’agriculture alternative. De même, au Burkina Faso, un des pays pionniers de la diffusion de l’agroécologie dans les années 1980, mais aussi dans toute l’Afrique de l’Ouest, de nombreuses expériences sont en cours et sont fédérées par des réseaux naissants comme le Conseil National de l’Agriculture Biologique (CNABio) au Burkina Faso, les réseaux Jinukun au Bénin, Agrecol au Sénégal ou encore le Centre sahélien de recherche et de formation en Agroécologie au Mali.

 Pourtant, davantage invoquée que pratiquée (notamment par la paysannerie européenne plus tournée vers l’option alternative de l’agriculture biologique), trop savante et institutionnelle d’un côté, trop militante quand elle critique le modèle intensif agricole de l’autre, l’agroécologie peine à trouver la diffusion qu’elle mérite, en Europe (Stassart, 2012) mais aussi dans les pays du Sud où elle doit être défendue et réintroduite. Elle est en outre souvent décriée par les tenants d’une agriculture productiviste qui voit en elle une utopie agricole et participative et non un contre-modèle de développement rural. Le colloque « Intensification écologique des sols et agroécologie en Afrique de l’Ouest. Conception, pratiques, résultats, diffusion », organisé par le CEDETE en collaboration étroite avec l’ISTO, se propose ainsi de réfléchir à l’efficacité agronomique et culturelle de l’agroécologie et aux modalités de sa diffusion, de sa préservation et de son amélioration en Afrique de l’Ouest. Cet espace présente en effet le double intérêt de connaître, d’une part, une forte variété d’expériences agroécologiques, promues tant par les acteurs locaux que par leurs partenaires du Nord (Groupe de Travail désertification, 2012 ; Grain de Sel, 2014) et, d’autre part, du fait du changement climatique, une situation d’insécurité alimentaire chronique qui rend urgente la mise en œuvre d’un autre modèle agricole.

Ce colloque s’inscrit en droit fil du programme de recherche BIOSOL porté par Mikael Motelica (ISTO, université d’Orléans), qui rassemblant de manière inédite sciences biophysiques, humaines et acteurs français et burkinabè de l'aide au développement, a pour objectif de promouvoir de nouvelles connaissances innovantes pour lutter contre la pauvreté en rendant les paysans du Sud autonomes et en augmentant les rendements culturaux par l'intensification écologique. Il étudie et met en oeuvre cette pratique agroécologique pour assurer la diversification des agrosystèmes de production aux différentes échelles pertinentes (du champ au bassin-versant), dans différentes régions du Burkina Faso (villages de Sampieri à l'Est, Barani à l'Ouest et d’Oradora au Sud) et dans des contextes pédoclimatiques et culturels variés. Cette intensification s'appuie sur les processus écologiques mis naturellement à disposition par les écosystèmes pour produire plus et durablement. Véritable recherche-action conçue selon un modèle down-top-down, ce projet tient compte des problèmes profondément liés (climat, érosion, biodiversité dégradation) qui affectent les ressources naturelles (eau et sols) et fait émerger une recherche systémique en tablant sur le décloisonnement des activités scientifiques. À ces fins, il rassemble des techniques traditionnelles (savoirs paysans) et innovantes (essais agronomiques) utilisées dans le monde entier  (associations végétales multi-spécifiques, compost, BRF, semis direct...) afin d’assurer une intensification écologique soutenue. Sur un plan socio-culturel, il étudie les conditions d’adhésion sociale et propose des stratégies facilitant la diffusion de cette technique agricole durable et endogène, en s'appuyant sur l'expérience des acteurs écoagricoles burkinabè.

Débuté en 2012, financé par la région Centre, ce programme BIOSOL arrive à son terme et ses résultats doivent, d’une part, être confrontés aux recherches conduites en agroécologie au sein d’autres organismes scientifiques qu’ils soient français ou internationaux et, d’autre part, diffusés auprès des acteurs du développement agricole durable qu’ils appartiennent aux pays de l’Afrique de l’Ouest ou aux protagonistes de l’aide au développement du Nord.

Le défi de doubler la production agricole d'ici 2050 incite à réinventer une agriculture  autre pour le Sud (Dufumier, 2010 ; Dugué, 2012 ; Tscharntke, 2012). Dans le contexte du changement climatique, cette agriculture doit prendre en compte la diversité écologique des milieux, la croissance démographique des populations, l'économie de l'eau et enfin, le respect de l'environnement. L’ « intensification écologique » devra assurer la diversification des agrosystèmes de production aux différentes échelles pertinentes (le champ, le bassin versant, le système de culture, l’exploitation agricole). Cette intensification écologique, consiste à s’appuyer sur les processus écologiques mis naturellement à disposition par les écosystèmes pour produire plus et durablement. Les processus écologiques de facilitation inter spécifique sont basés sur les interactions exercées au niveau microbiologique, nutritionnels, physicochimique, hydrique, ensoleillement… Un large éventail de services écologiques et écosystémiques gratuits (Valet & Ozier-Lafontaine, 2013) assure un net accroissement stable du rendement et de la survivance des plantes. Cette approche qui va de pair avec la préservation de l’environnement permettra de réduire les nuisances par la baisse des intrants et du travail, de mieux valoriser les ressources rares et épuisables comme l’eau et le sol ou encore de contribuer à la conservation de la biodiversité afin de reconstituer les services écologiques que l’agriculture peut rendre à la société. Mais il faut analyser les paramètres de la diversité fonctionnelle des écosystèmes cultivés pour l’optimisation des ressources, la résilience des sols et l’économie d’intrants. Cette diversification des (agro)écosystèmes intégrés aux arbres et arbustes devra permettre la diversification agricole aux différentes échelles pertinentes qui répondra aux problèmes dus à la globalisation (Temple, 1997 ; König, 1992 & 2004). Des systèmes agricoles innovants comme solutions alternatives aux systèmes de culture conventionnels, sont actuellement recommandés et implantés tel que le non travail du sol avec une couverture permanente sans retournement du sol au Nord et au Sud (Arabi, 1991). Les cultures associées impliquant également des arbres abandonnées en France et maintenues au Sud apparaissent très prometteuses (Arabi et Roose, 1987 ; Valet, 2007). Ces techniques biophysiques agro forestières apportent au sol de la matière organique enrichissante. La gestion de la matière organique est considérée de plus en plus comme incontournable pour une agriculture réussie et durable. Des amendements organiques innovants abandonnés malgré leur efficacité, comme le compost, le fumier et les Bois Raméaux Fragmentés, sont utilisés de nouveau au Nord et au Sud, avec des résultats spectaculaires (Barral & Sagnier, 1888 ; Balfour, 1948 ; Barthès et al. 2000, Arabi et al, 2007 ). Les amendements organiques aux mêmes niveaux de fertilisants que les engrais chimiques produisent beaucoup plus et surtout plus durablement. Outre le relèvement de la fertilité minérale, ces amendements permettent l’accroissement des stocks organiques (Carbone organique (CO) et N), le retour à la biodiversité, l’amélioration du bilan hydrique, l’amélioration de la stabilité structurale, le pouvoir tampon, la baisse de l’évaporation et la réduction de l’érosion et de la pollution. La Commission Européenne souligne que la baisse de la fertilité des sols, accrue par l’érosion, constituent une menace majeure pour le développement durable car elles réduisent la viabilité des terres agricoles (CCE, 2002). L’érosion des sols principalement d’origine anthropique concourt à libérer le carbone organique des sols sous forme gazeuse ou par entraînement hydrique et éolien et les nutriments minéraux. Le carbone contenu dans les sols est en effet trois fois supérieur au contenu en CO2 de l’atmosphère et les sols tropicaux contiennent le tiers de la somme de CO global (Eswaran, 1993 ; International Panel on Climate Change, 2000).

Il est donc nécessaire de vérifier quel est le rôle de ces techniques biophysiques innovantes sur le retour à la multi fonctionnalité des (agro)écosystèmes en mesurant l’aggradation des différents types de sols en conditions climatiques contrastées. Après l’échec des techniques physiques de lutte antiérosive (LAE, DRS, CES, PHPO, PDRPO) constaté par Fotsing (1996 ) ; Roose, (1995 et, 1996) et Arabi et al. (2004), les techniques biophysiques traditionnelles et innovantes antiérosives réellement efficaces qui reposent sur le contrôle du ruissellement et sur la gestion et la valorisation du report hydrique doivent être utilisées (Valet S., 2011). Le report hydrique se définit comme une «irrigation naturelle, complémentaire, proportionnelle et simultanée à la pluie qui l'a générée en fonction des états évolutifs de surface naturels et anthropiques avec transfert de fertilité » (Valet S. et Sar P.S., 1999). Ainsi, le parc arboré et les haies vives maintiennent et reconstituent aussi la qualité des sols en les protégeant contre l’érosion, en assurant la séquestration de la matière organique, en reconstituant le stock en nutriments minéraux et en favorisant la biodiversité. Chaque système de culture et des techniques biophysiques doit être caractérisé non seulement sur le plan du risque d’encroûtement et d’érosion mais aussi sur celui de l’amélioration de la qualité spécifique des différents sols et de leur productivité durable.

Sur un plan géographique et ethno-géographique, il s’agit d’évaluer les conditions socio-culturelles d'adoption de ces techniques agro-écologiques par les communautés rurales (Van Dam, 2012). L’échec et les réussites partielles enregistrés dans l’aide au développement proviennent le plus souvent non de la pertinence technique de l’aide apportée mais de son irrecevabilité sociale et culturelle. Dès lors, on assiste parfois à un abandon des pratiques de modernisation, pourtant techniquement adaptées (et ce qu’elles reposent sur des conceptions productivistes ou écologiques et alternatives). L’hypothèse est que l’échec est d’ordre culturel, l’importance donnée à la valeur de l’amélioration ou du type d’aide choisi n’étant pas partagé par la société dans laquelle il s’applique. C’est donc l’intégration de la dimension culturelle, c’est-à-dire principalement du rapport à l’espace et à la nature mais aussi des rapports sociaux qui s’établissent autour de leur contrôle, qui détermine l’efficacité des programmes d’aide et conditionne in fine l’adhésion sociale aux solutions proposées. Il s'agit donc de définir les contours de cette notion de culture de la nature car si de nombreuses recherches sont consacrées à la place occupée par les acteurs du développement durable dans les processus de résolution des problèmes sociaux, économiques et environnementaux, plus rares sont les travaux qui s’intéressent au type de nature qu’ils réclament. Ce point apparaît pourtant comme essentiel, particulièrement lorsque l’on analyse les discours et les pratiques de ces derniers et qu’on les confronte à ce que souhaitent les populations locales auprès desquelles ils interviennent (Russel, 1994 ; Princen et al., 1994 ; Rossi, 2000 ; Thomas et al., 2001, Chartier, 2005 ; 2009). En effet, les acteurs du développement utilisent des représentations de la nature pas toujours en phase avec celles des populations avec lesquelles elles construisent des projets, d'où des motifs d'échec. Tenter de mettre à jour les cultures de la nature diffusées et utilisées par les acteurs du développement est donc l’un des plus sûrs moyens de mesurer l’impact de leurs actions sur les sociétés. C’est ce que nous souhaitons d’identifier dans ce colloque afin de repérer également une pédagogie spécifique du développement dont les encadreurs ruraux seraient les acteurs. L'étude systémique des paysages agraires et des sociétés rurales sera privilégiée afin d'établir les stratégies d'adhésion sociale à l'intensification écologique. Une attention particulière sera portée au fonctionnement du sociosystème (pratiques de l'exercice des pouvoirs et contre-pouvoirs sur le groupe et l'espace, identification des conflits d'usages et de leurs modes de résolution, repérage des fractures culturelles ou ethniques et des arrangements ou parentèles) afin d'identifier les leviers d'intervention. Sur un plan opérationnel, les conditions de diffusion de ces pratiques au sein des communautés villageoises du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest (formation) et des instances administratives concernées seront prioritaires.

Le colloque « Intensification écologique des sols et agroécologie en Afrique de l’Ouest. Pratiques, résultats, diffusion », organisé par le CEDETE en collaboration étroite avec l’ISTO se propose donc de réunir scientifiques des sciences biophysiques et des sciences humaines, mais aussi acteurs locaux de l’agroécologie en Afrique de l’Ouest et de l’aide au développement en France et en Europe afin de dresser un tableau de l’efficacité et de la diffusion de l’agroécologie et de l’agriculture durable en Afrique sub-saharienne. D’ambition internationale comme l’attestent les personnalités du Comité scientifique sollicitées et la composition du Comité d’organisation, il fait l’objet d’un appel à communication français-anglais diffusé sur les scènes scientifiques nationales et internationales. Après avis du Conseil scientifique, les communications retenues pour le colloque, effectuées indifféremment en français ou en anglais, seront ensuite proposées à des revues de rang A tant dans les domaines des sciences physiques que des sciences humaines.

Sessions thématiques

Quatre sessions, réparties sur quatre demies journées, animeront donc les débats :

Le jeudi 31 mars après-midi sera consacré à l’examen des pratiques agroécologistes et, plus généralement, à l’étude épistémologique et scientifique du terme. En effet, par delà les nombreux travaux consacrés à ce sujet (Bellon, 2012 ; Gliessman, 2013 ; Guzman & Woodgate, 2013 ; Wesel, 2009…), il existe un hiatus important entre la conceptualisation opérée par le Nord et les pratiques réalisées en Afrique de l’Ouest. Quel est-il ? Comment articuler principes et applications ? Quelles sont les solutions retenues par les communautés paysannes africaines ayant choisi l’agroécologie ? Peut-on dresser des comparaisons entre l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique de l’Ouest ? Sur quels discours et quels choix techniques s’appuient les organismes africains de formation en agroécologie ? Quels paysages sont issus de la mise en œuvre de cette nouvelle forme d’agriculture qui se veut plus respectueuse des hommes et des milieux ? Comment intégrer les questions foncières dans le développement de l’agroécologie ?

Le vendredi 1 avril au matin sera dévolu aux aspects biophysiques et biogéochimiques de l’agroécologie et à la transformation des conditions pédologiques opérées par l’intensification écologique. Malgré l’engouement récent de bon nombre d’organismes scientifiques pour l’agroécologie, La preuve scientifique de sa pertinence n’est pas encore entièrement établie, ce qui retarde sa diffusion dans les pays émergents. Cette session se propose de faire un point sur les acquis positifs et négatifs des recherches, mais aussi sur les zones d’ombre et les champs inexplorés.

Le vendredi 1 avril après-midi abordera les aspects socio-culturels de la diffusion de l’agroécologie. Importée du Nord, même si elle reprend bon nombre de savoirs paysans du Sud, l’agroécologie est surtout promue et financée par des ONG européennes, ce qui pose la double question du développement endogène des sociétés paysannes et de l’adaptation culturelle de l’agriculture familiale à ces pratiques. À partir d’un recueil d’expériences agroécologiques, la session tentera de dégager des logiques de diffusion réussie de l’agroécologie et au contraire des situations de blocage.

Le samedi 2 avril au matin, organisé autour d’une table-ronde réunissant chercheurs et acteurs de l’agroécologie en Afrique de l’Ouest et plus généralement dans les pays du Sud, sera consacrée aux transferts des connaissances entre scientifiques et opérateurs locaux ou du Nord. Il s’agit en donnant la parole aux ONG africaines et européennes engagées dans l’agroécologie, de repérer les freins et moteurs de la diffusion de l’intensification écologique des agrosystèmes en Afrique de l’Ouest, et ce à toutes les échelles d’application. Cette session sera co-organisée avec le réseau d’acteurs de la solidarité internationale, CENTRAIDER, dans le cadre de sa Commission « Agriculture et souveraineté alimentaire ».

Le samedi 2 avril après-midi, une excursion conduira les congressistes à visiter des expériences d’agriculture biologique partagée et d’agroécologie dans la région orléanaise.

Calendrier

  •   Les propositions de communications pour ce colloque sont à envoyer à Bertrand Sajaloli pour le 

1 février 2016 dernier délai,

sur une page avec 3000 signes maximum. Les auteurs doivent préciser leurs coordonnées, leur statut et leurs fonctions. Ils doivent également se rattacher à un thème particulier du colloque

  •   Les auteurs recevront ensuite une réponse pour leur participation au plus tard le 1 mars 2016 pour une communication et une publication écrite ou un poster.
  •   Après réception de l’acceptation, les auteurs devront écrire leur article pour le 1 mai 2016 dernier délai.

Frais d’inscription

  Par personne : 120 € d’inscription + 50 € pour deux déjeuners (vendredi 1 avril et samedi 2 avril), le cocktail de vendredi soir et l’excursion de samedi après-midi.

  Pour étudiant et thésard : gratuité de la participation au colloque + 30 € pour deux déjeuners (vendredi 1 avril et samedi 2 avril), le cocktail de vendredi soir et l’excursion de samedi après-midi.

  Les inscriptions seront ouvertes mi-janvier 2016

Liste des organismes patronnant le colloque

  • Universités d’Orléans, de Tours, INRA Orléans (réseau MIDI Milieux et Diversité)
  • Université de Paris I
  • Université de Ouagadougou
  • CENTRAIDER, Afrique VERTE, Autre Terre, Conseil National de l’Agriculture Biologique du Burkina Faso
  • CITES UNIES France (sous réserve d’acceptation)

Noms des membres du comité d'organisation

  • Bertrand SAJALOLI, CEDETE, Université d’Orléans
  • Mikael MOTELICA, ISTO, Université d’Orléans
  • Cécile ARNAUD, ONG Djangon Barani
  • Béatrice BOUQUET, ONG Loos n’Gourma
  • Denis CHARTIER, Université d’Orléans
  • Joël DINE, Agronome et Vétérinaire Sans Frontières, CENTRAIDER
  • Margaux GIRARD, CEDETE, université d’Orléans
  • Edmond HIEN, Université de Ouagadougou, Burkina Faso
  • Sylvain KOROGO, Association pour la Vulgarisation et l’Appui aux producteurs Agroécologistes au Sahel (AVAPAS)
  • Tony Ben LAHOUCINE, Président de CENTRAIDER
  • Christian LEGAY, ONG Autre Terre, antenne Burkinabé, Ouagadougou
  • Gilles MERSADIER, ONG Afrique Verte
  • Serge VALET, Passerelles
  • Jean-Louis YENGUE, CITERES, Université de Tours

Noms des membres du comité scientifique

  • Stéphane BELLON, INRA, SAD, Unité Ecodéveloppement, Avignon, France
  • Julien BLANC, Muséum National d’Histoire Naturelle, France
  • Oumar DIABATE, Centre Sahélien de Formation et de Recherche en Agroécologie (Mali)
  • Edmond HIEN, Université de Ouagadougou, Burkina Faso
  • Peter HOODA, Kingston University London, Royaume Uni
  • Mikael MOTELICA, ISTO, Université d’Orléans
  • Jean Noël PODA, Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso
  • Guy RICHARD, INRA Orléans, France
  • Bertrand SAJALOLI, Université d’Orléans, France
  • Mathieu SAVADOGO, Président du Conseil National de l’Agriculture Biologique, Burkina Faso
  • René SEGBENOU, réseau JINUKUN/COPAGEN Bénin
  • Pierre STASSART, Université de Liège, Belgique
  • Bernard TALLET, Université de Paris I, France
  • Djibril THIAM, AGRECOL Afrique (Sénégal)
  • Teja TSCHARNTKE, Université de Göttingen, Allemagne Fédérale
  • Serge VALET, Passerelles

Contact

Maître de conférences, Département de Géographie, Université d’Orléans
Laboratoire CEDETE EA 1210
10, rue de Tours BP 46527
45 065 ORLEANS cedex 2
02 38 49 47 01 / 06 71 22 05 42
Secrétariat Recherche
Collegium Lettres Langues et Sciences Humaines, université d’Orléans
10, rue de Tours BP 46527
45 065 ORLEANS cedex 2
02 38 41 73 51 

[1] http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Agroecologie_-_Rapport_double_performance_pour_le_MAAF_-_note_principale_et_annexes_-_VF_cle899e18.pdf

[2] http://inra.dam.front.pad.brainsonic.com/ressources/afile/228001-a8d94-resource-chantier-agro-ecologie-fevrier-2013-4-pages.html 

 

Lieux

  • Collégium Lettres, Langues et Sciences Humaines, université d'Orléans - 10, rue de Tours
    Orléans, France (45065)

Dates

  • lundi 01 février 2016

Mots-clés

  • agroécologie, Afrique de l'Ouest, géographie rurale, intensification écologique des sols, ONG

Contacts

  • Bertrand Sajaloli
    courriel : bertrand [dot] sajaloli [at] univ-orleans [dot] fr

Source de l'information

  • Bertrand Sajaloli
    courriel : bertrand [dot] sajaloli [at] univ-orleans [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Intensification écologique des sols et agroécologie en Afrique de l'Ouest », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 08 décembre 2015, https://doi.org/10.58079/tyo

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