AccueilLes équipements de protection individuelle (EPI) : protecteurs, mais pas toujours

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Les équipements de protection individuelle (EPI) : protecteurs, mais pas toujours

Os equipamentos de proteção individual (EPI): protetores, mas nem sempre

Los equipos de protección individual (EPI): protectores, pero no siempre

Personal protective equipment: protecting but not always

Revue scientifique Laboreal

Revista científica Laboreal

Revista científica Laboreal

Laboreal journal

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Publié le mardi 15 décembre 2015

Résumé

Le recours aux équipements de protection individuelle (EPI) doit ainsi être la solution de la dernière chance et il ne suffit pas de les porter pour être protégé. Encore faut-il qu’ils soient adaptés au risque à couvrir et à la nature de l’activité, qu’ils soient correctement portés, stockés, entretenus et remplacés à temps. Dans le cadre de ce dossier, la revue Laboreal valorisera la multidisciplinarité – à savoir des contributions qui se situent dans le champ de l’ergonomie ou de la psychologie du travail, mais également de la sociologie du travail, des sciences de l’ingénieur et de toute approche qui privilégie les questions de la santé au travail.

O recurso aos EPI deverá sempre ser uma solução de último recurso e não basta usá-los para se estar protegido. É preciso que eles estejam adaptados ao risco a proteger e à natureza da atividade, que sejam corretamente colocados, acondicionados, mantidos e substituídos atempadamente. No âmbito deste dossier, a revista Laboreal valorizará a multidisciplinariedade – isto é, contribuições que se situem no campo da ergonomia ou da psicologia do trabalho, mas igualmente da sociologia do trabalho, das ciências da engenharia e de todas as abordagens que privilegiem as questões da saúde no trabalho.

El recurso a los EPI deberá ser una solución de ultimo recurso y para estar protegido no es suficiente utilizarlos. Es necesario que estén adaptados al riesgo a proteger y a las características de la actividad, que sean correctamente utilizados, acondicionados, mantenidos y sustituidos oportunamente. En el ámbito de este dossier, la revista Laboreal valorará la multidisciplinariedad, es decir, contribuciones que se sitúen en el campo de la ergonomía o de la psicología del trabajo, pero también en el de la sociología del trabajo, de las ciencias de la ingeniería y todos los enfoques que privilegien los temas de la salud en el trabajo.

Annonce

Préparation du dossier du numéro de juillet 2016

Une revue bilingue (espagnol / portugais)

Une plate-forme virtuelle sur le travail réel http://laboreal.up.pt

Argumentaire

1. Le projet de ce dossier a pour point de départ la réflexion présentée ci-dessous (extrait de : Garrigou & Le Frioux, 2015).

Les équipements de protection individuelle (« EPI ») sont des dispositifs portés ou tenus, tels que les casques, masques de protection respiratoire ou de soudage, gants, …, destinés à protéger le porteur d’un ou de plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité.

Pourtant, porter un EPI ne signifie pas nécessairement être protégé. Choisir le bon EPI nécessite au préalable une analyse des risques et une bonne connaissance des situations de travail pour réellement protéger un travailleur sans entraver son activité.

Avant même de s’intéresser à l’efficacité intrinsèque de l’EPI au regard des risques, il importe de se demander s’il n’existe pas d’autres moyens à mettre en œuvre pour supprimer le risque à la source ou le réduire, dans une logique de prévention des risques professionnels. Rappelons que l’employeur est tenu de mettre en œuvre les principes généraux de prévention : supprimer les risques à la source en substituant à un produit chimique dangereux, un autre moins dangereux ou en utilisant ce produit sous une forme qui limite sa propagation ; évaluer les risques qui ne peuvent être évités ; planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail ; et prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle lorsque les risques ne peuvent être évités.

L’EPI n’est alors que le dernier rempart face aux risques résiduels qui n’ont pas été maîtrisés totalement.

Mais il est fondamental de rester à l’écoute des difficultés rencontrées par les travailleurs liées au port des EPI (plaintes, maux de tête, coup de chaud, gênes, syncopes, allergies, etc..) ou, au contraire, de s’interroger sur les raisons de l’absence de port des EPI. Cette posture est de loin préférable à celle qui consisterait à sermonner les opérateurs qui ne les utilisent pas car les éléments ainsi recueillis constituent autant d’indices d’un choix insatisfaisant d’EPI.

L’importance de la notice

Les EPI mis à disposition des travailleurs doivent être conformes aux règles techniques de conception, c'est-à-dire aux exigences essentielles de santé et de sécurité. Ils sont fournis avec une notice d’instructions et ont dans certains cas une date de péremption.

La notice de chaque EPI indique pour quel usage il est conçu et la signification des marquages. Ainsi, dans le cas des combinaisons ou des gants devant protéger contre des produits chimiques, la notice explicite leur performance en termes de résistance à la pénétration et à la perméation (passage des produits à l’échelle moléculaire). Mais reste à s’assurer que le matériau qui compose l’EPI a bien été testé avec les produits auxquels les travailleurs sont réellement exposés car il n’existe pas de gants ou de combinaisons génériques qui protègeraient contre tous les produits chimiques.

La durée d’utilisation d’un EPI est aussi une problématique essentielle en termes de maintien de l’efficacité de la protection dans le temps. Cela est particulièrement vrai pour les masques de protection respiratoire, dont l’efficacité dans le temps dépend de la concentration en polluant, du taux d’humidité, des efforts déployés.

Une protection relative

Quel que soit l’EPI préconisé, aussi « ergonomique » soit-il, il constitue une gêne dans l’activité : réduction du champ visuel pour les masques respiratoires, perte de sensibilité des doigts avec un gant, gêne des mouvements avec une combinaison, etc. Et parfois la gêne est d’autant plus grande que la protection est efficace. Ainsi, plus les combinaisons vont être étanches, plus l’inconfort thermique s’en trouvera renforcé et, par là, la pénibilité. Par ailleurs, l’étanchéité des appareils de protection respiratoire risque de s’altérer en cas d’efforts intenses, qui augmentent fortement la fréquence cardiaque et le débit respiratoire du travailleur. Or ces masques ont été étudiés pour une activité physique « standardisée » qui peut s’écarter de façon significative de celle réellement déployée, ce qui entraîne des répercussions sur son confort et son étanchéité.

De la sorte, le port d’EPI peut, paradoxalement, créer de nouvelles situations dangereuses. Le port de protections auditives peut priver un travailleur de sources d’informations auditives nécessaires à la réalisation de son travail, voire à sa sécurité. Encore faut-il que ces EPI soient adaptés à la morphologie de l’utilisateur. C’est la condition première pour qu’ils soient effectivement utilisés, pour qu’ils n’entravent pas l’activité (exécuter les tâches de découpe avec des gants trop grands ; porter un pantalon de bûcheronnage trop large ou mal ajusté qui risque de contrarier les déplacements ; etc.) et que la protection ne soit pas annihilée dès lors que les protections renforcées d’un vêtement ne couvriraient pas la zone corporelle à protéger.

La question du stockage des EPI est également importante. Le manque de précaution peut contribuer à répandre et disperser les produits dangereux si, dans la même armoire d’un vestiaire, sont stockés successivement des vêtements de travail, des EPI et des vêtements de ville. La contamination de ces derniers se propage alors jusqu’au domicile.

Les modes opératoires d’habillage et de déshabillage sont aussi susceptibles de contribuer à la migration de la contamination. Par exemple, enfiler une combinaison tout en gardant des bottes préalablement contaminées risque de contaminer l’intérieur de la combinaison.

Le recours aux EPI doit ainsi être la solution de la dernière chance et il ne suffit pas de les porter pour être protégé. Encore faut-il qu’ils soient adaptés au risque à couvrir et à la nature de l’activité, qu’ils soient correctement portés, stockés, entretenus et remplacés à temps.

Garrigou, A. & Le Frioux,P. (2015). Les équipements individuels : protecteurs, mais pas toujours. In : Annie Thébaud-Mony, Philippe Davezies, Laurent Vogel & Serge Volkoff (sous la direction de), Les risques du travail – Pour ne pas perdre sa vie à la gagner (pp. 500-503), Paris : La Découverte.

  • 2. Dans le cadre de ce dossier, la revue Laboreal valorisera la multidisciplinarité – à savoir des contributions qui se situent dans le champ de l’ergonomie ou de la psychologie du travail, mais également de la sociologie du travail, des sciences de l’ingénieur et de toute approche qui privilégie les questions de la santé au travail.

Les axes situés ci-après devraient permettre aux auteurs de saisir ce qui intéresse particulièrement la Direction de la revue. Ils ne sont ni exhaustifs, ni exclusifs les uns des autres - mais définissent ce que pourrait être la trame de ce dossier, étant entendu que la préoccupation essentielle est celle de savoir comment se protéger dans le cadre d’une activité à part entière alors qu’elle entre fréquemment en conflit avec un système d’activités orienté vers la production. 

  • 2.1.   La conception de l’homme et/ou de la femme telle qu’elle transparait dans l’étude des conditions de l’exercice de leur activité, dans l’analyse des risques encourus, et dans ce qui est entrepris pour chacun/e sur le plan de la prévention

L’usage des EPI est le plus souvent recommandé en référence à un ensemble de normes, standardisées, distantes des situations de travail concrètes – et donc sans tenir compte de l’histoire professionnelle de ceux et celles à qui elles sont destinées.

Qui sont ces travailleurs/travailleuses? Y a-t-il, dans la procédure de la prescription, reconnaissance de l’expérience acquise dans l’exercice de l’activité, des ‘savoirs de prudence’ construits, tant bien que mal?

Dans quelles conditions, par qui et sous quelles contraintes, les risques en question ont-ils été diagnostiqués, évalués et articulés sur la nécessité d’un recours aux EPI?

Quelle est la conception de la santé sous-jacente à l’usage des EPI prescrits ? Privilégierait-elle une conception de la santé restreinte à une préoccupation d’intégrité physique ?

  • 2.2.   A propos de la norme, ou de l’usage auto-justifié des EPI

La tendance à une normalisation de l’usage des EPI peut être objet de débat. En deçà des décisions qui établissent cette normalisation, quels ont été les points de vue et les niveaux d’analyse privilégiés ? Quel est, aussi, le statut de cette norme ? Est-elle considérée « neutre » sur le plan géographique ou face à la variabilité des situations de travail concrètes ? Ou même : neutre dans sa relation à l’activité de travail, mais exigeante dans la production d’évidences que devraient démontrer son respect ?

  • 2.3. A propos de la “perméabilité” du risque

Ici, la réflexion est celle des frontières, visibles ou moins évidentes, entre, notamment : le risque mesurable et le risque difficilement observable ; l’exposition au travail et hors travail ; les EPI comme facteur de protection ou comme facteur de risque ; la contrainte associée à l’utilisation de l’EPI et la contrainte du risque en lui-même ; le recours à l’équipement de la protection individuelle au sein d’un collectif de travail.

  • 2.4. Agir avec la contrainte des EPI: un mal mineur?

L’utilisation des EPI peut-elle être entendue comme un mal mineur ? La sécurité peut-elle être conçue comme non-objet de négociation, dénuée de marges de manœuvre ? Quand et dans quelles circonstances ? La préservation de la santé, et de la vie au et par le travail ne requiert-elle pas également la définition d’alternatives : quel est alors l’éventail des interventions possibles, malgré tout ?

Responsables du dossier

  • Alain Garrigou (Département Hygiène, Sécurité & Environnement, IUT ; Laboratoire Santé Travail Environnement, Unité Inserm U897 ; Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement (Isped) Université de Bordeaux, France).
  • Laurence Théry (Centre d'Ergonomie et de Sécurité du Travail /CESTP, Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail /ARACT, Amiens, France).
  • Carolina Ullilen Marcilla (Universidad Nacional de Ingeniería, Lima, Pérou).
  • Francisco Duarte (Programa de Engenharia de Produção, COPPE/Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brasil).
  • Liliana Cunha et Marianne Lacomblez (Psychologie du travail, Faculdade de Psicologia e de Ciências da Educação, Universidade do Porto, Portugal).

Modalités de soumission

Les articles seront publiés dans l’une des langues de la revue (espagnol ou portugais). Néanmoins, les propositions résumées pourront être rédigées en français ou en anglais – ainsi que les textes des articles envoyés en vue de leur évaluation. Les auteurs procéderont par la suite à leur traduction vers l’espagnol ou le portugais, en ayant tenu compte du résultat de l’évaluation et des suggestions transmises par la Direction de Laboreal.

Calendrier

  • 4 janvier 2016 : envoi du résumé de la proposition de contribution, d’environ 500 mots, avec le titre et 5 références bibliographiques.

  • 29 janvier 2016 : communication du résultat de l’évaluation du résumé.
  • 21 mars 2016 : envoi de la proposition d’article, ne dépassant pas 75.000 caractères, espaces et références inclus.
  • 29 avril 2016: évaluation de l’article et communication de son résultat.
  • 31 mai 2016 : date limite pour l’envoi de la version finale de l’article.

Les propositions de contribution doivent être transmises au secrétariat de la revue, à l’adresse de courrier électronique suivante: laboreal@fpce.up.pt. Elles devront se situer face à la problématique et aux axes de réflexion définis ci-dessous.

Date limite d’envoi des propositions d’article : 4 janvier 2016

 

Uma revista bilingue (espanhol / português)

Uma plataforma virtual sobre o trabalho real http://laboreal.up.pt

Preparação do dossier do número de julho de 2016

Apresentação

  • 1. O projeto deste dossier tem como ponto de partida a reflexão abaixo apresentada (extrato de : Garrigou & Le Frioux, 2015).

Os equipamentos de proteção individual (“EPI”) são dispositivos, como capacetes, máscaras de proteção respiratória ou de soldadura, luvas, …, destinados a proteger o utilizador de um ou mais riscos suscetíveis de ameaçar a sua saúde ou a sua segurança.

No entanto, usar um EPI não significa necessariamente estar protegido. Escolher um bom EPI exige, de antemão, uma análise de riscos e um bom conhecimento das situações de trabalho para realmente proteger o trabalhador, sem perturbar a sua atividade.

Antes mesmo da preocupação sobre a eficácia intrínseca do EPI face aos riscos, importa que se questione se não existirão outros meios a que se possa recorrer para suprimir o risco na fonte, ou para o reduzir, numa lógica de prevenção dos riscos profissionais. Lembremos que o empregador deve aplicar os princípios gerais de prevenção: suprimir os riscos na fonte substituindo um químico perigoso por outro menos perigoso ou utilizar o produto sob uma forma que evite a sua propagação; avaliar os riscos que não podem ser evitados; planificar a prevenção e nela integrar, como um todo coerente, a técnica, a organização do trabalho, as condições de trabalho; e tomar medidas de proteção coletiva de forma prioritária face às medidas de proteção individual, sempre que os riscos não podem ser evitados. O EPI não é, senão, a última barreira face aos riscos residuais que não foram totalmente controlados.

É fundamental ficar-se atento às dificuldades encontradas pelos trabalhadores associadas à utilização dos EPI (queixas, dores de cabeça, golpes de calor, desconforto, síncopes, alergias, etc..) ou, por outro lado, questionar-se sobre as razões de não se usar os EPI. Esta postura é preferível àquela que consiste em dar sermões moralizadores aos trabalhadores que não usam os EPI, uma vez que os elementos recolhidos na análise da não utilização podem revelar indícios de que o EPI escolhido não é satisfatório.

A importância da ficha técnica

Os EPI disponibilizados aos trabalhadores devem estar em conformidade com as normas técnicas de conceção, ou seja, com as exigências essenciais de saúde e de segurança. Os EPI são fornecidos com uma ficha técnica e em certos casos com indicação da data de validade.

A ficha técnica do EPI indica a utilização para a qual foi concebido e qual o significado das marcas de certificação. Assim, no caso de fatos ou de luvas para proteção contra produtos químicos, a ficha técnica explicita o desempenho em termos de resistência à penetração e à permeação (passagem dos produtos à escala molecular). Mas mantém-se necessário assegurar que o material de que é feito o EPI foi bem testado com os produtos aos quais os trabalhadores vão realmente estar expostos, pois não existem luvas ou fatos genéricos capazes de proteger contra todos os produtos químicos.

A duração da utilização do EPI é também uma problemática essencial em termos da manutenção da eficácia de proteção ao longo do tempo. Isto é particularmente verdade para as máscaras de proteção respiratória, cuja eficácia ao longo do tempo depende da concentração dos poluentes, da taxa de humidade e dos esforços desenvolvidos.

Uma proteção relativa

Qualquer que seja o EPI preconizado, por mais “ergonómico” que seja, será sempre um incómodo para a atividade: redução do campo de visão no caso das máscaras respiratórias, perda de sensibilidade nos dedos com uso de luvas, dificuldade de movimentos com uso de fatos, etc. Por vezes, o desconforto é tanto maior quanto a proteção é eficaz. Quanto mais estanque for um fato, maior será o desconforto térmico e, logo, a penosidade. Para além disso, a estanquicidade dos aparelhos de proteção respiratória corre o risco de se alterar em caso de esforços intensos, que fazem aumentar fortemente a frequência cardíaca e o débito respiratório do trabalhador. Ora, estas máscaras foram desenvolvidas para uma atividade física “padronizada”, que pode estar bem distante da atividade realmente realizada, o que irá acarretar repercussões no conforto da utilização e na capacidade de estanquicidade.

Desta forma, a utilização de EPI pode, paradoxalmente, criar novas situações de perigo. A utilização de protetores auditivos pode privar um trabalhador de fontes de informação necessárias à realização do seu trabalho e à sua segurança. É necessário que os EPI estejam adaptados à morfologia dos utilizadores. Esta é a primeira condição para que eles sejam efetivamente utlizados, para que não dificultem a atividade (executar tarefas de corte com luvas demasiado grandes; usar calças anti-corte muito largas ou desajustadas que podem impedir os movimentos, etc.) e para que a proteção não seja anulada pelo facto de as zonas de proteção reforçadas de uma peça de vestuário não estarem realmente a cobrir a zona corporal a proteger.

A questão da arrumação dos EPI é igualmente importante. A falta de precaução pode contribuir para que se espalhem e se dispersem os produtos perigosos se, no mesmo armário de um vestiário, estiverem guardados o vestuário de trabalho, os EPI e as roupas do dia-a-dia. A contaminação destas últimas irá propagar-se até casa.

Os modos operatórios de se vestir e despir são também suscetíveis de contribuir para a migração da contaminação. Por exemplo, vestir um fato de proteção mantendo as botas previamente contaminadas irá causar o risco de contaminar o interior do fato.

O recurso aos EPI deverá, pois, ser uma solução de último recurso e não basta usá-los para se estar protegido. É preciso que eles estejam adaptados ao risco a proteger e à natureza da atividade, que sejam corretamente colocados, acondicionados, mantidos e substituídos atempadamente.Garrigou, A., & Le Frioux, P. (2015). Les équipements individuels : protecteurs, mais pas toujours. In Annie Thébaud-Mony, Philippe Davezies, Laurent Vogel & Serge Volkoff (sous la direction de), Les risques du travail – Pour ne pas perdre sa vie à la gagner (pp. 500-503). Paris : La Découverte.

  • 2. No âmbito deste dossier, a revista Laboreal valorizará a multidisciplinariedade – isto é, contribuições que se situem no campo da ergonomia ou da psicologia do trabalho, mas igualmente da sociologia do trabalho, das ciências da engenharia e de todas as abordagens que privilegiem as questões da saúde no trabalho.  

Os eixos abaixo definidos devem permitir aos autores apreender o interesse específico da Direção da revista. Eles não são nem exaustivos nem mutuamente exclusivos – mas definem o que pode ser a trama deste dossier, considerando que a principal preocupação é a de saber como se proteger, no quadro da atividade entendida como um todo e sabendo que ela entra frequentemente em conflito com o sistema de atividades orientado para a produção.

  • 2.1.   A conceção de homem e/ou da mulher tal como transparece nos estudos das condições do exercício da sua atividade, na análise dos riscos envolvidos e no que é empreendido por cada um/uma em termos de prevenção

O uso dos EPI é frequentemente recomendado por referência a um conjunto de normas, padronizadas, distantes das situações concretas de trabalho – e, portanto, sem ter em conta a história profissional daqueles e daquelas a quem se destinam.

Quem são estes trabalhadores/trabalhadoras? Haverá, no processo de prescrição, o reconhecimento da experiência adquirida no exercício da atividade, dos “saberes de prudência” construídos?

Em que condições, por quem e sob que constrangimentos é que os riscos em questão foram diagnosticados, avaliados e articulados com a necessidade de um recurso aos EPI?

Qual é a conceção de saúde subjacente ao uso dos EPI prescritos? Privilegiar-se-á uma conceção da saúde restrita à preocupação com a integridade física?

  • 2.2. A propósito da norma, ou do uso autojustificado dos EPI

A tendência para uma normalização do uso de EPI pode ser objeto de debate. Por trás das decisões que estabelecem esta normalização, quais são os pontos de vista e os níveis de análise privilegiados? Qual é, também, o estatuto dessa norma? Será ela considerada “neutra” sob o plano geográfico ou face à variabilidade de situações concretas de trabalho? Ou ainda: neutra na sua relação com a atividade de trabalho, mas exigente na produção de evidências que demonstrem o seu respeito?

  • 2.3. A propósito da “permeabilidade” do risco

Aqui, a reflexão diz respeito às fronteiras, visíveis ou menos evidentes, entre, nomeadamente: o risco mensurável e o risco dificilmente observável; a exposição no trabalho e fora do trabalho; os EPI como fator de proteção ou como fator de risco; o constrangimento associado à utilizado do EPI e o constrangimento do risco em si mesmo; o recurso ao equipamento de proteção individual no contexto de um coletivo de trabalho.

  • 2.4. Agir com o constrangimento dos EPI: um mal menor?

A utilização dos EPI poderá ser entendida como um mal menor? A segurança poderá ser concebida com um não-objeto de negociação, desprovido de margens de manobra? Quando e em que circunstâncias? A preservação da saúde, e da vida no e pelo trabalho, não requererá também a definição de alternativas: qual é, então, o leque de intervenções possíveis?

Responsáveis pelo dossier

  • Alain Garrigou (Département Hygiène, Sécurité & Environnement, IUT ; Laboratoire Santé Travail Environnement, Unité Inserm U897 ; Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement (Isped) Université de Bordeaux, France).
  • Laurence Théry (Centre d'Ergonomie et de Sécurité du Travail /CESTP, Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail /ARACT, Amiens, France).
  • Carolina Ullilen Marcilla (Universidad Nacional de Ingeniería, Lima, Pérou).
  • Francisco Duarte (Programa de Engenharia de Produção, COPPE/Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brasil).
  • Liliana Cunha e Marianne Lacomblez (Psychologie du travail, Faculdade de Psicologia e de Ciências da Educação, Universidade do Porto, Portugal).

Submissão de propostas

Data limite para envio das propostas de artigos: 4 de Janeiro de 2016

Os artigos serão publicados numa das duas línguas da revista (espanhol ou português). No entanto, os resumos das propostas bem como os textos dos artigos enviados para avaliação podem ser redigidos em francês ou em inglês. Os autores serão depois responsáveis pela tradução para espanhol ou português, tendo em consideração o resultado da avaliação e das sugestões transmitidas pela Direção da Laboreal.

Calendário

  • 4 de janeiro de 2016 : envio do resumo da proposta de contribuição, com cerca de 500 palavras, com título e 5 referências bibliográficas.

  • Até 29 de janeiro de 2016 : comunicação do resultado da avaliação do resumo.
  • 21 de março de 2016 : envio da proposta de artigo, que não deve ultrapassar 75.000 caracteres, incluindo espaços e referências.
  • Até 29 de abril de 2016: avaliação do artigo e comunicação do resultado.
  • Até 31 de maio de 2016 : data limite para envio da versão final do artigo.

As propostas de contribuições devem ser enviadas para o secretariado da revista, cujo endereço eletrónico é o seguinte: laboreal@fpce.up.pt. As propostas devem situar-se face à problemática e aos eixos de reflexão a seguir definidos.

Una revista bilingüe (español/portugués)

Una plataforma virtual sobre el trabajo real http://laboreal.up.pt

Preparación del dossier del número de julio de 2016

Argumentos

  • 1. El punto de partida del proyecto de este dossier es la reflexión presentada a continuación (pasaje de: Garrigou & Le Frioux, 2015).

Los equipos de protección individual (“EPI”) son dispositivos como cascos, máscaras de protección respiratoria o de soldadura, guantes, etc., destinados a proteger al usuario de uno o más riesgos que puedan amenazar su salud o seguridad.

No obstante, utilizar un EPI no significa necesariamente estar protegido. Escoger un buen EPI requiere, de antemano, un análisis de los riesgos y un buen conocimiento de las situaciones de trabajo, de modo que el EPI pueda realmente proteger al trabajador sin perturbar su actividad.

Aún antes de la preocupación sobre la eficacia intrínseca del EPI frente a los riesgos, resulta importante cuestionarse si no hay otros medios que puedan suprimir el riesgo en su origen, o que puedan reducirlo, siguiendo una lógica de prevención de riesgos profesionales. Cabe recordar que el empleador debe aplicar los principios generales de prevención: suprimir los riesgos en el origen, sustituyendo un químico peligroso por otro menos peligroso o utilizando el producto de tal forma que evite su propagación; evaluar los riesgos que no se pueden evitar; planificar la prevención e integrar en ella, como un todo coherente, la técnica, la organización del trabajo, las condiciones de trabajo; y tomar medidas de protección colectiva de forma prioritaria frente a las medidas de protección individual, siempre que no se puedan evitar los riesgos. Así, el EPI solo es la última barrera frente a los riesgos residuales que no se controlaron totalmente.

Es fundamental estar atento a las dificultades a las que los trabajadores se enfrentan en la utilización de los EPI (quejas, dolores de cabeza, golpes de calor, molestias, síncopes, alergias, etc.) o, por otra parte, intentar cuestionarse sobre las razones de la no utilización de los EPI. Esta postura es preferible a la que consiste en echar un sermón a los trabajadores que no utilizan los EPI, ya que los elementos recogidos en el análisis de la no utilización pueden revelar indicios de que el EPI seleccionado no es satisfactorio.

  • La importancia de la ficha técnica

Los EPI puestos a disposición de los trabajadores deben estar en conformidad con las normas técnicas de diseño, es decir, con los requisitos esenciales de salud y de seguridad. Los EPI se suministran con una ficha técnica y, en algunos casos, con la indicación de fecha de caducidad.

La ficha técnica del EPI indica la utilización para la que fue diseñado y el significado de las marcas de certificación. Así, en el caso de los trajes o guantes de protección frente a productos químicos, la ficha técnica explicita el desempeño en materia de resistencia a la penetración y a la permeación (paso de los productos a la escala molecular). Pero sigue siendo necesario asegurar que el material del que está hecho el EPI ha sido puesto a prueba adecuadamente con los productos a los que los trabajadores estarán realmente expuestos, ya que no existen guantes o trajes generales capaces de proteger contra todos los productos químicos.

La duración de utilización del EPI es igualmente una problemática esencial en materia de mantenimiento de la eficacia de protección a lo largo del tiempo. Es particularmente el caso de las máscaras de protección respiratoria, cuya eficacia a lo largo del tiempo depende de la concentración de los contaminantes, de la tasa de humedad y de los esfuerzos realizados.

  • Una protección relativa

Independientemente del EPI recomendado, por más que sea "ergonómico", siempre será incómodo para la actividad: reducción del campo de visión en el caso de las máscaras respiratorias, pérdida de sensibilidad en los dedos con la utilización de guantes, dificultad de movimientos con la utilización de trajes, etc. A veces, la molestia es tanto mayor cuanto más eficaz es la protección. Cuanto más estanco es un traje, mayor es la molestia térmica y, por lo tanto, la penosidad. Además, hay el riesgo de la estanquidad de los aparatos de protección respiratoria cambiar en situaciones de esfuerzo intenso, en las que la frecuencia cardíaca y el volumen respiratorio del trabajador aumentan fuertemente. Ahora bien, estas máscaras han sido desarrolladas para una actividad física “estandarizada” y esta puede ser muy distinta de la actividad realmente realizada. Esto entrañará consecuencias en la comodidad de utilización y en la capacidad de estanquidad.

De esta manera, la utilización de los EPI puede, paradójicamente, crear nuevas situaciones de peligro. La utilización de protectores auditivos puede privar al trabajador de fuentes de información necesarias para realizar su trabajo y para su seguridad. Es necesario que los EPI estén adaptados a la morfología de los trabajadores. Esta es la primera condición para que se utilicen realmente los EPI, para que no dificulten la actividad (realizar tareas de corte con guantes demasiado grandes, usar pantalones anti-corte muy anchos o no ajustados que pueden impedir los movimientos, etc.) y para que la protección no sea anulada por el hecho de que las zonas de protección reforzada de una prenda no cubren realmente la zona del cuerpo a proteger.

El tema del almacenamiento de los EPI es también importante. La falta de precaución puede contribuir a que los productos peligrosos se propaguen y dispersen, en el mismo armario de un vestuario, se guardan la ropa de trabajo, los EPI y las ropas del día a día. La contaminación de estas ropas se propagará hasta la casa.

Los procedimientos de vestir y desvestirse también pueden contribuir a la migración de la contaminación. Por ejemplo, vestir un traje de protección manteniendo unas botas previamente contaminadas podrá ocasionar un riesgo de contaminación al interior del traje.

El recurso a los EPI deberá, por lo tanto, ser una solución de ultimo recurso y para estar protegido no es suficiente utilizarlos. Es necesario que estén adaptados al riesgo a proteger y a las características de la actividad, que sean correctamente utilizados, acondicionados, mantenidos y sustituidos oportunamente.

Garrigou, A., & Le Frioux, P. (2015). Les équipements individuels : protecteurs, mais pas toujours. In Annie Thébaud-Mony, Philippe Davezies, Laurent Vogel & Serge Volkoff (sous la direction de), Les risques du travail – Pour ne pas perdre sa vie à la gagner (pp. 500-503). Paris: La Découverte.

  • 2. En el ámbito de este dossier, la revista Laboreal valorará la multidisciplinariedad, es decir, contribuciones que se sitúen en el campo de la ergonomía o de la psicología del trabajo, pero también en el de la sociología del trabajo, de las ciencias de la ingeniería y todos los enfoques que privilegien los temas de la salud en el trabajo. 

Los ejes de reflexión definidos a continuación pretenden permitir la comprensión por parte de los autores del interés específico de la Dirección de la revista. Estos ejes no son exhaustivos, ni tampoco mutuamente excluyentes – pero definen lo que pode ser la trama de este dossier. La principal preocupación es saber cómo protegerse, en el ámbito de la actividad entendida como un todo y teniendo en cuenta que a menudo ella entra en conflicto con el sistema de actividades orientado hacia la producción.

  • 2.1.   El concepto de hombre y/o mujer tal y como translucen los estudios de las condiciones del ejercicio de su actividad, el análisis de los riesgos existentes y lo que cada uno hace en materia de prevención

A menudo, la utilización de los EPI es recomendada tomando como referencia un conjunto de normas estandarizadas, distintas de las situaciones concretas de trabajo – y, por lo tanto, sin tener en cuenta la historia profesional de los trabajadores a los que se destinan.

¿Quiénes son estos trabajadores/trabajadoras? ¿En el proceso de prescripción, se reconocen la experiencia adquirida en el ejercicio de la actividad y los “saberes de prudencia” construidos?

¿En qué condiciones, por quién y bajo qué limitaciones los riesgos en cuestión han sido diagnosticados, evaluados y articulados con la necesidad de utilizar los EPI?

¿Cuál es el concepto de salud subyacente a la utilización de los EPI prescritos? ¿Se privilegia un concepto de salud limitado a la preocupación con la integridad física?

  • 2.2. A propósito de la norma, o de la utilización autojustificada de los EPI

La tendencia a una normalización de la utilización de los EPI puede ser objeto de debate. ¿Cuáles son los puntos de vista y los niveles de análisis privilegiados que subyacen a las decisiones que estipulan esta normalización? ¿Cuál es, también, el estatuto de esa norma? ¿Se considera “neutra” en el plano geográfico o frente a la variabilidad de situaciones concretas de trabajo? O: ¿“neutra” en su relación con la actividad de trabajo, pero exigente en la producción de evidencias que demuestren su respecto?

  • 2.3. A propósito de la “permeabilidad” del riesgo

En este punto, la reflexión se relaciona con las fronteras, visibles o menos evidentes, entre, en particular: el riesgo mensurable y el riesgo difícilmente observable; la exposición en el trabajo y fuera del trabajo; los EPI como factor de protección o factor de riesgo, el incómodo asociado a la utilización del EPI y el incómodo del riesgo en si mismo; la utilización del equipo de protección individual en el contexto de un colectivo de trabajo.

  • 2.4. Actuar con el incómodo de los EPI: ¿un mal menor?

¿Se puede entender la utilización de los EPI como un mal menor? ¿Se puede idear la seguridad como un no objeto de negociación, sin márgenes de maniobra? ¿Cuándo y bajo qué circunstancias? ¿La preservación de la salud y de la vida en y a través del trabajo, no requiere también la definición de alternativas? ¿Cuál es, entonces, el abanico de intervenciones posibles?

Responsables

  • Alain Garrigou (Département Hygiène, Sécurité & Environnement, IUT ; Laboratoire Santé Travail Environnement, Unité Inserm U897 ; Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement (Isped) Université de Bordeaux, France).
  • Laurence Théry (Centre d'Ergonomie et de Sécurité du Travail /CESTP, Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail /ARACT, Amiens, France).
  • Carolina Ullilen Marcilla (Universidad Nacional de Ingeniería, Lima, Pérou).
  • Francisco Duarte (Programa de Engenharia de Produção, COPPE/Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brasil).
  • Liliana Cunha y Marianne Lacomblez (Psychologie du travail, Faculdade de Psicologia e de Ciências da Educação, Universidade do Porto, Portugal).

Modalidades de sumisión 

Los artículos se publicarán en uno de los dos idiomas de la revista (español o portugués). Sin embargo, los resúmenes de las propuestas, así como los textos de los artículos enviados para evaluación, se pueden redactar en francés o inglés. Los autores serán los responsables de la traducción para la versión española o portuguesa, teniendo en cuenta el resultado de la evaluación y las sugerencias de la Dirección de Laboreal.

Calendario

  • Hasta 4 de enero de 2016: envío del resumen de la propuesta de contribución, con cerca de 500 palabras, con título y 5 referencias bibliográficas.

  • Hasta 29 de enero de 2016: comunicación del resultado de la evaluación del resumen.
  • Hasta 21 de marzo de 2016: envío de la propuesta de artículo, que tendrá como extensión máxima, 75 000 caracteres, incluyendo espacios y referencias.
  • Hasta el 29 de abril de 2016: evaluación del artículo y comunicación del resultado.
  • Hasta el 31 de mayo de 2016: fecha límite para el envío de la versión definitiva del artículo.

Las propuestas de contribución se deben enviar a la secretaría de la revista, al correo electrónico siguiente: laboreal@fpce.up.pt. Las propuestas se deben relacionar con la problemática y los ejes de reflexión definidos a continuación.

Lieux

  • Revista Laboreal, Faculdade de Psicologia e de Ciências da Educação da Universidade do Porto - Rua Alfredo Allen
    Porto, Portugal (4200-135)

Dates

  • lundi 04 janvier 2016

Mots-clés

  • équipement de protection individuell, protecteur, aggravant

Contacts

  • Marianne Lacomblez
    courriel : lacomb [at] fpce [dot] up [dot] pt
  • Liliana Cunha
    courriel : lcunha [at] fpce [dot] up [dot] pt
  • Alain Garrigou
    courriel : alain [dot] garrigou [at] u-bordeaux [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Marianne Lacomblez
    courriel : lacomb [at] fpce [dot] up [dot] pt

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les équipements de protection individuelle (EPI) : protecteurs, mais pas toujours », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 15 décembre 2015, https://doi.org/10.58079/u0r

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