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Montagnes et montagnards des Suds dans la mondialisation touristique : imaginaires et pratiques

Southern Mountains and Mountain Societies in Global Tourism: Images and Practices

Revue de Géographie Alpine

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Publicado el viernes 11 de marzo de 2016

Resumen

Cet appel à numéro thématique de la Revue de Géographie Alpine invite à interroger la place des montagnes et des sociétés montagnardes des Suds dans la mondialisation touristique, avec comme entrée principale, les imaginaires et représentations de ces montagnes, de leurs habitants, ainsi que les pratiques touristiques qui leur sont associées.

This is a call for papers for a thematic issue of the Journal of Alpine Research. The issue involves questions regarding southern mountains and mountain societies in global tourism. It focuses on the images and practices  of these mountains for inhabitants as well as the tourists.

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Contexte

Cet appel à numéro thématique de la Revue de Géographie Alpine invite à interroger la place des montagnes et des sociétés montagnardes des Suds dans la mondialisation touristique, avec comme entrée principale, les imaginaires et représentations de ces montagnes, de leurs habitants, ainsi que les pratiques touristiques qui leur sont associées.

Les Alpes et les Pyrénées ont été, à partir de la fin du 18e siècle, les lieux d’invention d’un nouveau rapport à la montagne qui a fondé une grande partie des pratiques touristiques contemporaines. Au cours des 19e et 20e siècles la colonisation européenne et le développement d’un marché touristique prompt à s’emparer des imaginaires et à construire de nouvelles destinations, ont progressivement inséré les grandes montagnes d’Amérique latine d’Afrique et d’Asie dans le tourisme international.  

Les pratiques touristiques qui se déploient dans la Cordillère des Andes, l’Atlas, les hautes terres d’Afrique ou l’Himalaya sont dans l’ensemble assez similaires à celles qui ont eu cours en Europe ou en Amérique du Nord depuis les débuts du tourisme (découvrir et contempler le paysage, respirer le « bon air », prendre les eaux, marcher, escalader ou skier), de même qu’on y retrouve certaines figures récurrentes de l’imaginaire de la montagne et du montagnard. Toutefois, ces grandes chaines de montagne sont porteuses d’un imaginaire spécifique, en lien avec le contexte géographique et culturel dans lequel elles se situent. Il est également relatif à l’histoire et aux modalités de leur mise en tourisme.

En effet, leur altitude et leurs dimensions, leur éloignement de la plupart des grands foyers émetteurs de touristes, leur accessibilité souvent difficile et enfin l’altérité que représente leur très grande diversité ethnique et culturelle, sont autant d’éléments qui les différencient par rapport aux massifs occidentaux. De plus, le contexte colonial dans lequel s’est effectué leur découverte et leur exploration par les Européens a alimenté d’autres représentations de ces montagnes et de leurs habitants : terra incognita,  limite de l’écoumène à conquérir, marge dissidente à soumettre, « montagnes refuges » ou « conservatoires ethniques ».

Dans un monde désormais largement exploré, et dans le contexte de la massification du tourisme, les grandes montagnes des Suds font encore figure aux yeux des touristes occidentaux d’hétérotopies, de territoires exclusifs dont l’accès doit se mériter. L’image des populations montagnardes, présentées comme les dépositaires de cultures ancestrales en voie de disparition, s’inscrit également dans un processus plus large d’exotisation, dont la filiation avec les représentations coloniales est plus ou moins assumée. C’est en particulier sur ces représentations que s’appuient les tour-opérateurs spécialisés dans le « tourisme d’aventure » ou dans le « tourisme ethnique ».

Dans la période contemporaine, d’autres imaginaires ont vu le jour à la suite de l’invention de la wilderness aux Etats-Unis. Présentées comme des « hotspots » de la biodiversité et des laboratoire du changement climatique, de nombreux massifs montagneux des Suds ont été inscrits dans des aires protégées où l’encouragement de l’écotourisme  cherche à répondre à une aspiration des touristes pour une nature sauvage, « authentique » et préservée. Le tourisme participe ainsi activement à la circulation et à la médiatisation à l’échelle locale de ces imaginaires de la Nature et des enjeux mondialisés qui s’y rapportent. L’ensemble de ces caractéristiques leur donne donc une place particulière dans le système touristique international.

La mondialisation du tourisme se manifeste enfin depuis les années 1980 par la croissance des flux touristiques des pays en développement ou émergents comme la Chine ou l’Inde. Les montagnes de ces pays, peuplées d’ethnies minoritaires, apparaissent comme des destinations particulièrement exotiques pour ces touristes domestiques issus des grands foyers urbains. Leurs imaginaireset leurs pratiques de la montagne semblent cependant relever de ressorts qui leur sont propres, se référer à d’autres généalogies et filiations (le pèlerinage, les voyages de lettrés), et valoriser d’autres motifs paysagers (la moyenne montagne avec ses forêts et ses cascades par exemple plutôt que la haute montagne enneigée pour les touristes chinois). Il faut donc envisager les différents contextes culturels de la construction des imaginaires des  grandes montagnes des Suds, tout en prenant en compte la circulation mondialisée des images, des valeurs et des pratiques, tout comme les différences sociales entre touristes.

Cela conduit à considérer également les représentations de la montagne propres aux sociétés montagnardes elles-mêmes dans leur relation au tourisme, et en particulier la façon dont ce dernier modifie en retour leurs représentations et pratiques de la montagne. Alors même que les montagnes européennes ont largement perdu leur signification religieuse, les hautes montagnes des Suds, dont certaines abritent de grands sites de pèlerinages, conservent une dimension sacrée pour les peuples qui y vivent comme pour certains touristes en quête de spiritualité. Les représentions locales de la montagne peuvent se retrouver en tension avec les représentations et pratiques des touristes présents sur les mêmes lieux. Mais les imaginaires des touristes comme ceux des habitants peuvent également s’alimenter réciproquement : l’imaginaire touristique incorpore certains motifs des croyances locales, tandis que les contacts avec les touristes peuvent modifier le rapport des populations locales à leur environnement. Il s’en suit de nouveaux usages de la montagne, selon le degré d’insertion des populations montagnardes dans le système touristique et de leur ouverture à la mondialisation.

Problématiques et thèmes potentiels d’articles

Les contributions attendues pourront s’organiser autour de trois grands axes  :

Le rôle des imaginaires dans la mise en tourisme des montagnes des Suds

  • Quels sont les imaginaires attachés aux montagnes des Suds ? Sur quels ressorts et quels argumentaires s’est construit l’image touristique de ces montagnes ?
  • Peut-on en retracer la généalogie ? En particulier, quel rôle ont joué les grandes explorations du 19e s et la colonisation dans ce processus ? Comment ces imaginaires sont-ils mobilisés aujourd’hui  dans les pratiques touristiques contemporaines?
  • Observe-t-on des imaginaires touristiques de la montagne différents selon les contextes culturels et les catégories de touristes ? Engendrent ils des différences dans les manières de pratiquer touristiquement les montagnes ?

Imaginaires touristiques et représentations locales 

  • Quelle place tiennent les populations montagnardes dans la construction des imaginaires touristiques des montagnes des Suds ?
  • Comment les imaginaires projetés  par les touristes sur ces montagnes et leurs habitants sont-ils reçus localement ? Comment interfèrent-ils avec les représentations locales?
  • Les usages de la montagne par leurs habitants s’en trouvent-ils modifiés ? De quelle manière et avec quels effets sur les territoires?
  • Quels imaginaires  et représentations des touristes et de leur pays d’origine, les montagnards développent-ils en retour ?

La place des populations montagnardes dans les systèmes touristiques localisés

  • Les populations montagnardes subissent-elles de façon passive les images qui sont projetées sur elles et la place qui leur est assignée dans les systèmes touristiques mis en place par des acteurs exogènes ?
  • Ou bien s’emparent-ils des imaginaires endogènes comme exogènes  pour les incarner et en jouer, afin de tirer profit du système touristique et  plus largement de s’insérer dans le système-monde?  
  • Cette mobilisation n’est-elle pas également un moyen d’affirmer, de défendre ou de renouveler leurs identités collectives et leur place au sein de leur propre société ?

Calendrier

Les propositions d’articles d’environ 600 mots sont à envoyer en français (si auteur francophone) OU en anglais (auteurs d’autres langues) pour

le 15 mai 2016 à

isabelle.sacareau@cnrs.fr (Université Bordeaux Montaigne, PASSAGES, CNRS UMR 5319), et à la coordination éditoriale :

  • Olivier Vallade, olivier.vallade@msh-alpes.fr
  • Dominique Baud (Université Grenoble Alpes, PACTE, CNRS UMR5194), dominique.baud@univ-grenoble-alpes.fr.

Les articles définitifs sont attendus pour le  15 octobre 2016.

Les articles définitifs doivent être soumis dans une des langues de la revue : langues alpines – français, italien, allemand –, espagnol ou anglais. L’auteur doit au préalable prévoir la traduction dans la seconde langue après expertise. L’une des deux versions doit être en anglais.

La publication est prévue pour la fin de l’année 2017.

Direction du numéro

Isabelle Sacareau (Université Bordeaux Montaigne, PASSAGES, CNRS UMR 5319) isabelle.sacareau@cnrs.fr

Comité de rédaction

La ligne éditoriale et les procédures d’évaluations ainsi que les indications aux auteurs sont à consulter sur le site de la revue : https://rga.revues.org

Comité restreint

  • Anne-Laure Amilhat-Szary, Professeure à l’Université Joseph Fourier / CNRS-PACTE / Institut Universitaire de France
  • Jörg Balsiger, Collaborateur scientifique et Chargé de cours, Département de géographie et environnement et Institut des sciences de l’environnement, Université de Genève, University of Geneva, Suisse, Genève
  • Jean-Baptiste Bing, Université de Genève, département de géographie et environnement
  • Sophie Bonin, Maître de conférences, École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, France
  • Philippe Bourdeau, Professeur à l’Université Joseph Fourier / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, à Grenoble, France
  • Anne Dalmasso, Maître de conférence d’histoire contemporaine, Université Pierre Mendès France et membre de l’équipe Sociétés, Entreprises et Territoires, UMR CNRS 5190 LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), Grenoble, France
  • Bernard Debarbieux, Professeur à l’Université de Genève, Suisse
  • Pierre Derioz, Maître de Conférences HDR en Géographie, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, UMR Espace-Dev 228 IRD (Maison de le télédétection), Montpellier, France
  • Marie-Christine Fourny, Professeure à l’Université Joseph-Fourier-Grenoble, France,
  • Stéphane Gal, Maître de conférences en histoire moderne, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Université Lumière Lyon 2.
  • Franck Giazzi, enseignant-chercheur au laboratoire PACTE territoires (UJF/CNRS) et à l’Institut de Géographie alpine, Grenoble, France
  • Emmanuelle George-Marcelpoil, Directrice de l’unité de recherche Développement des territoires Montagnards, Irstea Grenoble, Saint Martin d’Hères
  • Lauranne Jacob, Doctorante au Labex ITEM, laboratoire PACTE, Grenoble, France, et au département de Géographie de l’UNIGE, Genève, Suisse
  • Coralie Mounet, Chargée de Recherches, CNRS, Laboratoire Pacte UMR 5194, Grenoble.
  • Mari Oiry, Université de Chambéry
  • Anne Sgard, professeure à l’Université de Genève, Suisse 

Et :

  • Dominique Baud, Maître de conférence en géographie et géomatique, Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS / Institut de Géographie Alpine / Université Grenoble Alpes, Grenoble, France
  • Sylvie Duvillard, Maître de Conférence à l’Université Pierre Mendès-France, Grenoble II et chercheur au laboratoire pacte-Grenoble I

Tous deux co-directeurs des publications.

 Comité « élargi »

  • Winfried E. H. Blum, Professor Emeritus, Institute of Soil Research, University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU),Vienne, Autriche
  • Axel Borsdorf, Professeur à l’Université d’Innsbrück, Autriche
  • Federica Corrado, Politecnico di Torino, Italie
  • Cristina Del Biaggio, chercheuse invitée (post-doc) à l’Instituts of European Studies de l’Université d’Amsterdam, Pays-Bas
  • Monique Fort, Professeure Émérite (Géographie, Géomorphologie), UFR Géographie, Histoire et Sciences de la Société, UMR 8586 PRODIG, Université Paris Diderot, France
  • JC Gaillard, Associate Professor, The University of Auckland, Nouvelle-Zélande
  • Martin Price, Professor of Mountain Studies, Director of the Centre for Mountain Studies, Chairholder, UNESCO Chair in Sustainable Mountain Development, Perth College, University of the Highlands and Islands, Royaume-Uni.
  • Manfred Perlik, Professeur à l’Académie Européenne (EURAC) à Bolzano (Italie) ; au Centre for Development and Environment (CDE) de l’Université de Bern (Suisse) ; associé au Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS, Grenoble (France)
  • Thomas Scheurer, Directeur de l’ISCAR (International Scientific Committee on Alpine Research) et de l’ICAS (Commission interacadémique recherche alpine des Académies Suisses des Sciences), Suisse.
  • Gian Paolo Torricelli, Professeur (Géographie urbaine et  Développement territorial), Responsable de l’Observatoire du développement territorial du Canton du Tessin, Accademia di Architettura, Università della Svizzera italiana, Mendrisio, Suisse.

Context

This is a call for papers for a thematic issue of the Journal of Alpine Research. The issue involves questions regarding southern mountains and mountain societies in global tourism. It focuses on the images and practices  of these mountains for inhabitants as well as the tourists.

From the 18th century and on, the Alps and Pyrenees ranges have been the source of invention for a new connection to the mountains and the location where contemporary tourism practices are mostly based. In particular, in the  19th and 20th centuries, European colonization and the expansion of a tourism market swiftly led to ideas to build new destinations. This led to the integration of the  high mountains of Latin America, Africa and Asia in international tourism.

The tourism practices taking places in the Andes, the Atlas, the high lands of Africa and in the Himalayas are, by and large quite similar to those in Europe and North America. Examples of those practices include: discovering and contemplating the landscape, breathing the « fresh air », experiencing the waters, walking, climbing or skiing. Likewise, certain recurrent characters stem from the ideas of  mountain dwellers. And these high ranges carry a specific tourism practices connected to their geographical and cultural context. These practices also relate to the area’s history and its trajectory in tourism development.

Indeed, the altitude and sizes, the remoteness from most of the places tourists travel from, the often difficult accessibility, and last, the exotic nature of the vast ethnic and cultural diversity of these areas distinguish them from Western mountain ranges. Furthermore, the colonial context, in which Europeans discovered and explored these areas  have fed other representations of these mountains and their inhabitants. Therefore, the ideas of terra incognita, boundaries to conquest, dissident to tame, “mountain-shelter” or “ethnic conservatory,” persist.

In a world, now mostly explored in a context of mass tourism, Southern high ranges are still seen by western tourists as heterotopia, exclusive territories where the access is to be “earned”. The image of mountain populations, presented as custodians of endangered ancestral cultures fall within a broader line of descent of colonial representations that those areas are exotic. The adventure or ethnic based tour operators draw particularly on these representations.

In contemporary periods, other images arose following the discovery of the “wilderness” in the United States of America. Presented as “hot-spots” of biodiversity and a climate change lab, numerous Southern mountain ranges have been classified as conservation areas. There, support is given to ecotourism, which aims to answer tourists’ demands for wild, preserved and “authentic” nature. Hence, tourism promotes exposure to Nature at a local scale and the global scales that draw from those local areas. All of these criteria set Southern mountains in a peculiar position within the international tourism system.

Finally, the globalization of tourism has led, since the eighties to the growth of tourists flowing to developing or emerging countries like China or India. Inhabited by ethnic minorities, mountains of those countries appear to be particularly exotic destinations for domestic tourists traveling from urban areas. Their images and the practices of the people in the mountains relates to their own mental framework and refers to diverse genealogy and pilgrimages, and or lettered person travels. It also values other landscapes (middle mountains with the forests and waterfalls, for example, rather the high covered snow peaks for Chinese tourists). Therefore, different cultural contexts of the Southern high mountains and the global circulation of images, values and practices need to be taken into account in addition to social differences between tourists.

The beliefs of mountain societies  and their relationship to tourism must be considered. And, in particular, the way this relationship modifies their representations and practices must be considered. For example, European mountains have, for the most part, lost religious signification whereas Southern mountains, where some great pilgrimage sites are located, retain a sacred dimension. This dimension exists for the people who reside there as well as for tourists seeking spirituality. Ideals of locals living in mountain areas do not always match those of tourists whose practices can create tension and problems. However, tourists and locals' ideas can support each other: tourists  absorb locals’ beliefs and contact with tourists can modify the relationship between local populations and their environment. Consequently, new uses of mountains emerge according to the degree that mountain populations are included in tourism and the globalization of tourism.

Potential topics for papers

The contributions expected can be organized between three great areas:

Role of images in tourism in the Southern mountains

  • What are the images  attached to Southern mountains? On what grounds and arguments are tourists’ images of these mountain built?
  • Can we alter this image? Particularly, the images created by the great explorations of the 19th century and colonization? How are these images being expressed today in contemporary tourist practices?
  • Does the cultural background of tourists bring about diverse images of the mountains for tourists? Do they create differences in the tourist activities at the mountains?
  • Tourists’ images and local practices

  • Where do mountain populations stand in the building tourist’ images of Southern mountains?
  • Do local populations accept the images projected on them? How do these images  interfere with local practices?
  • Do these images modify the traditional use of the mountain? How so? What is the effect on the territory?
  • What  images and practices of tourists are drawn by local societies from their interaction with tourists?

Place of mountain society in localized tourist system

  • Do mountain populations passively accept the images projected on them or is the tourist system set up with actors?
  • Or, on the contrary, do mountain populations actively seek s to embody and take advantage of the system of tourism so that they can blend in with global tourism?
  • Is there  a way to ensure, defend, or renew the collective identities and their place among their own country?

Calendar

Proposal abstracts (around 600 words) are to be sent in French (if French-speaking author) OR in English (authors of other languages)

before May 15th 2016

to i

  • sabelle.sacareau@cnrs.fr (Université Bordeaux Montaigne, PASSAGES, CNRS UMR 5319),
  • Olivier Vallade, olivier.vallade@msh-alpes.fr
  • Dominique Baud (Université Grenoble Alpes, PACTE, CNRS UMR5194), dominique.baud@univ-grenoble-alpes.fr.

Final articles are due for October 15th 2016. Final articles can be submitted in English, French, Italian, German or Spanish. They have to be in two versions and one version has to be in English. The author(s) must arrange for translation into english, once the article has been accepted for publication.

Publication date is planned for late 2017.

Guest editor

Isabelle Sacareau (Université Bordeaux Montaigne, PASSAGES, CNRS UMR 5319) isabelle.sacareau@cnrs.fr

Editorial Commitee

Please read the editorial policy, review procedure and rules for publication on website: https://rga.revues.org

Select Commitee

  • Anne-Laure Amilhat-Szary, Professeure à l’Université Joseph Fourier / CNRS-PACTE / Institut Universitaire de France
  • Jörg Balsiger, Collaborateur scientifique et Chargé de cours, Département de géographie et environnement et Institut des sciences de l’environnement, Université de Genève, University of Geneva, Suisse, Genève
  • Jean-Baptiste Bing, Université de Genève, département de géographie et environnement
  • Sophie Bonin, Maître de conférences, École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, France
  • Philippe Bourdeau, Professeur à l’Université Joseph Fourier / Institut de Géographie Alpine / UMR PACTE, à Grenoble, France
  • Anne Dalmasso, Maître de conférence d’histoire contemporaine, Université Pierre Mendès France et membre de l’équipe Sociétés, Entreprises et Territoires, UMR CNRS 5190 LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), Grenoble, France
  • Bernard Debarbieux, Professeur à l’Université de Genève, Suisse
  • Pierre Derioz, Maître de Conférences HDR en Géographie, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, UMR Espace-Dev 228 IRD (Maison de le télédétection), Montpellier, France
  • Marie-Christine Fourny, Professeure à l’Université Joseph-Fourier-Grenoble, France,
  • Stéphane Gal, Maître de conférences en histoire moderne, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), Université Lumière Lyon 2.
  • Franck Giazzi, enseignant-chercheur au laboratoire PACTE territoires (UJF/CNRS) et à l’Institut de Géographie alpine, Grenoble, France
  • Emmanuelle George-Marcelpoil, Directrice de l’unité de recherche Développement des territoires Montagnards, Irstea Grenoble, Saint Martin d’Hères
  • Lauranne Jacob, Doctorante au Labex ITEM, laboratoire PACTE, Grenoble, France, et au département de Géographie de l’UNIGE, Genève, Suisse
  • Coralie Mounet, Chargée de Recherches, CNRS, Laboratoire Pacte UMR 5194, Grenoble.
  • Mari Oiry, Université de Chambéry
  • Anne Sgard, professeure à l’Université de Genève, Suisse ;

And

  • Dominique Baud, Maître de conférence en géographie et géomatique, Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS / Institut de Géographie Alpine / Université Grenoble Alpes, Grenoble, France
  • Sylvie Duvillard, Maître de Conférence à l’Université Pierre Mendès-France, Grenoble II et chercheur au laboratoire pacte-Grenoble I

The above two are co-directors of publications. 

 Enlarged comittee

  • Winfried E. H. Blum, Professor Emeritus, Institute of Soil Research, University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU),Vienne, Autriche
  • Axel Borsdorf, Professeur à l’Université d’Innsbrück, Autriche
  • Federica Corrado, Politecnico di Torino, Italie
  • Cristina Del Biaggio, chercheuse invitée (post-doc) à l’Instituts of European Studies de l’Université d’Amsterdam, Pays-Bas
  • Monique Fort, Professeure Émérite (Géographie, Géomorphologie), UFR Géographie, Histoire et Sciences de la Société, UMR 8586 PRODIG, Université Paris Diderot, France
  • JC Gaillard, Associate Professor, The University of Auckland, Nouvelle-Zélande
  • Martin Price, Professor of Mountain Studies, Director of the Centre for Mountain Studies, Chairholder, UNESCO Chair in Sustainable Mountain Development, Perth College, University of the Highlands and Islands, Royaume-Uni.
  • Manfred Perlik, Professeur à l’Académie Européenne (EURAC) à Bolzano (Italie) ; au Centre for Development and Environment (CDE) de l’Université de Bern (Suisse) ; associé au Laboratoire PACTE, UMR 5194 CNRS, Grenoble (France)
  • Thomas Scheurer, Directeur de l’ISCAR (International Scientific Committee on Alpine Research) et de l’ICAS (Commission interacadémique recherche alpine des Académies Suisses des Sciences), Suisse.
  • Gian Paolo Torricelli, Professeur (Géographie urbaine et  Développement territorial), Responsable de l’Observatoire du développement territorial du Canton du Tessin, Accademia di Architettura, Università della Svizzera italiana, Mendrisio, Suisse.

Fecha(s)

  • domingo 15 de mayo de 2016

Palabras claves

  • montagnes des Suds, imaginaire touristique, mondialisation touristique, systèmes touristiques localisés, Southern mountains, global tourisme, tourist's images, tourist's pratices, localize tourist system

Contactos

  • Olivier Vallade
    courriel : olivier [dot] vallade [at] msh-alpes [dot] fr
  • Isabelle Sacareau
    courriel : isabelle [dot] sacareau [at] cnrs [dot] fr
  • Dominique Baud
    courriel : dominique [dot] baud [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr

Fuente de la información

  • Christine Hoyon
    courriel : christine [dot] hoyon [at] orange [dot] fr

Licencia

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Para citar este anuncio

« Montagnes et montagnards des Suds dans la mondialisation touristique : imaginaires et pratiques », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el viernes 11 de marzo de 2016, https://doi.org/10.58079/uky

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