Announcement
Argumentaire
Le système socio-économique que nous connaissons depuis des décennies a, sans conteste, engendré des améliorations substantielles des conditions de vie des occidentaux. Des voix s'élèvent toutefois aujourd'hui pour rappeler que ce système génère aussi des tensions importantes, de nature sociale et environnementale, qui requièrent certains changements dans la manière dont nous envisageons le fonctionnement de l'activité économique.
Dans cette réflexion globale sur la performance du système, l’économie sociale et solidaire est une forme d’organisation des échanges fondée sur des « valeurs cardinales » (Draperi 2007) : la responsabilité, l’égalité, l’autonomie et la solidarité, auxquelles S. Swaton et C. Danand proposent d’ajouter celle de la limitation des impacts écologiques (2014). Elle inspire un nombre croissant d’initiatives qui s’en revendiquent.
La place de l’économie dans le développement durable doit être repensée. La transition socio-écologique doit notamment co-construire l'harmonie entre les objectifs économique, social et environnemental du développement durable. Il ne s'agit pas seulement d'ajouter les dimensions sociale et environnementale au développement économique, le seul existant actuellement, sans transformer profondément ce dernier. Il n'est pas non plus question de nier l'intérêt de l'économie, qui a introduit l'idée de la limitation de la consommation des ressources utiles à la réalisation d'un produit. Mais il est clair qu'il faut à présent réguler la surconsommation des ressources à laquelle a conduit la recherche sans limite du profit, ainsi qu'aux enjeux sociétaux qui mettent en péril actuellement "notre planète", c'est-à-dire en fait l'humanité. Il faut inventer d'autres critères qui garantissent l'équité dans la répartition de la richesse créée et qui respectent la biodiversité.
On évoque souvent l'économie circulaire, l'économie de la fonctionnalité et l’économie collaborative comme des nouvelles voies alternatives. L'économie circulaire propose des comportements incités et organisés par une gouvernance appropriée auxquels l'économie aurait dû normalement guider, alors que la recherche du profit a conduit à la surconsommation et au gaspillage des ressources. L'économie de la fonctionnalité prend acte d'une évolution de la possession de produits vers l'accès aux services. Elle est liée à la paupérisation et à la précarisation résultant de la baisse des salaires et du pouvoir d'achat qui ne permet plus à une large partie de la population d'accéder à des biens y compris de base. Il faut alors les partager, les posséder en commun. Cette gestion du commun est aussi rendue nécessaire par la prise de conscience de la finitude des ressources. Au-delà de ces trois voies alternatives, l'économie sociale et solidaire représente une voie transversale qui, tout en s’appuyant parfois sur ces tendances récentes, expérimente depuis des décennies des pratiques visant une répartition plus équitable de la richesse créée, une attention aux enjeux collectifs (en ce compris les enjeux environnementaux).
Depuis 2008, la Région Wallonne s’est dotée à travers un décret d’une définition de l’économie sociale. Cette définition met en évidence l’éthique d’action particulière qui caractérise les initiatives d’économie sociale et solidaire et la traduit dans quatre principes organisationnels : finalité de service aux membres ou à la collectivité ; autonomie de gestion ; processus de décision démocratique ; primauté des personnes et du travail dans la répartition des revenus. Par entreprises d’économie sociale et solidaire, nous comprenons les organisations qui vérifient la définition du décret RW et qui sont en concurrence potentielle sur des marchés avec des entreprises gérées en fonction d’objectifs capitalistes.
L’économie sociale et solidaire ne constitue pas à proprement parler un secteur à privilégier. Elle ne concerne donc pas uniquement des métiers « moins valorisants » ou des métiers liés à la réinsertion sociale. De plus, les projets d’économie sociale et solidaire émergents s’inscrivent souvent dans une logique d’innovation sociale, qui se traduit par le fait de proposer des produits/services non encore rendus par les acteurs publics/privés, de déployer une logique d’intervention innovante ou encore de mobiliser des ressources qui ne sont pas mobilisées par les entreprises classiques ou des opérateurs publics.
En 2015, le Gouvernement wallon a voulu se doter d’un fonds spécifique de financement de coopératives (Brasero, www.brasero.org) et dynamiser l’entrepreneuriat coopératif en Wallonie via les coopératives en vue de :
- mobiliser l’épargne « citoyenne » et d’impliquer des citoyens,
- développer des communautés d’intérêts entre producteurs et consommateurs, entre coopérateurs et travailleurs entre autres,
- générer un impact direct sur l’économie locale.
À Liège, l’économie sociale et solidaire est déjà bien implantée dans différents métiers (valorisation de déchets, construction, recyclage, services, etc. ) mais il existe également des projets dans d’autres secteurs : Coopérative « Vin de Liège » ; Comptoir des Ressources Créatives CRC ; Compagnons de la Terre... L’économie sociale et solidaire doit aussi être sollicitée pour participer à la réflexion sur la reconversion de zones industrielles propices à la valorisation et traitement de déchets, à la rénovation urbaine de quartier en déshérence, au développement de projets économiques directement liés à des activités culturelles ou de tourisme. Fort d’une expérience de plusieurs dizaines d’années, de sources de financement clairement dédicacés, de gestionnaires expérimentés, l’économie sociale et solidaire sera un levier essentiel pour un ensemble de projets de reconversion économique et pour la transition socio-écologique.
Le colloque sera lancé à Charleroi. La Ville de Charleroi a été un partenaire de la première heure de l'actuel réseau INTI "International Network of Territorial Intelligence". Avec le "projet concerté" du Département du Doubs (France) et la ville de Huelva (Espagne), il a fait partie des actions modèles du Troisième Programme de Lutte contre la Pauvreté qui ont créé le premier "Réseau Européen d'Insertion Économique et Sociale" (REIES) coordonné par le projet du Doubs, puis par la MIREC (Mission ...) dès 1991.
La méthode d'évaluation et d'observation territoriale Catalyse (inti.hypotheses.org), initiée par le Doubs a ensuite été développée dans le cadre du programme de santé communautaire de Seraing (avec l’ASBL Optima) et à Durbuy (avec Intégra+), puis à Chapelle-Lez-Herlaimont, dans le cadre du Réseau Européen d'Intelligence Territoriale, avec l'appui du SEGEFA de l'Université de Liège et le soutien du 6e Programme-cadre de Recherche et de Développement Technologique.
Le SEGEFA a organisé avec la SPI la 11e Conférence Annuelle d'Intelligence Territoriale sur le thème "L’économie durable au sein de la nouvelle culture de développement" en septembre 2011. C'est à l'occasion de cette manifestation scientifique qu'à été créé INTI, « International Network of Territorial Intelligence », dans de l’action de coordination scientifique internationale GDRI INTI.
Cette dynamique belge s’est inscrite dans la dissémination du réseau INTI (inti.hypotheses.org) d’abord en Europe (France, Espagne, Italie, Hongrie, Roumanie notamment), puis en Amérique Latine (Argentine, Uruguay, Colombie en particulier) et plus récemment en Afrique (Maroc, Burkina Faso, Algérie, Tunisie …).
Spécifications
Les communications sélectionnées par le comité scientifique international montreront une combinaison des 3 éléments suivants :
- Thème des entreprises de l’économie sociale et solidaire marchande intégrant une dimension territoriale ;
- Recherche action impliquant chercheurs et acteurs de terrain (une dérogation pourra être octroyée en cas de multidisciplinarité avérée) ;
- Référence à des partenariats entre acteurs dans la co-construction de projets.
Les communications seront présentées et débattues au sein d’ateliers qui seront thématisés. Quatres thèmes sont proposés :
A. Mesure et valorisation de l’impact dans le cadre de l’observation territoriale
L’observation territoriale permet de dépasser la simple production d’indicateurs pour permettre aux parties prenantes d’un territoire d’être réellement acteurs de la détermination de ses besoins, de la mise en place d’initiatives concertées concrètes et de leur évaluation. Dans ce cadre, la mesure de l’impact social et environnemental de l’économie sociale et solidaire et sa valorisation doivent être développées. Les propositions s’intéresseront à l’évaluation de l’impact général de l’économie sociale et solidaire et/ou à celui des entreprises d’économie sociale et solidaire. Elles s’inscriront dans le développement durable des territoires, et/ou dans le processus de transition socio-écologique, tout en mettant l’accent tant sur les difficultés engendrées au niveau de l’impact direct sur l’économie locale.
B. Principe et valeur de l’Économie sociale et solidaire en lien avec le développement durable des territoires
Le potentiel de l’économie sociale et solidaire est presque illimité, comme pour l’économie classique, puisque la différence ne réside qu’en son positionnement éthique, traduit essentiellement par un mode de décision démocratique et des modalités d’affectation des revenus qui s’écartent du modèle capitaliste. Mais qu’en est-il plus précisément des fondamentaux lorsque l’ESS doit contribuer au développement durable des territoires ? Les références et les définitions de l’ESS sont diverses. Cet appel reprend les principales définitions sur lesquelles se fondent la réflexion (GSEF de Montréal, en Europe, en France en Suisse, en Région Wallonne) mais il est essentiel de les spécifier avec l’objectif de réfléchir à une convergence des définitions qui crée un accord et qui devienne opératoire sur le terrain.
C. La contribution de l’aspect économique au sein du développement durable
Le thème axé sur les aspects économiques et de gestion sera particulièrement attentif aux nouveaux modèles économiques intégrant un partage équitable de la richesse produite tout en restant viable. Dans ce cadre, l’entreprenariat social et coopératif doit jouer un rôle premier et les réflexions devront amener à positionner les modèles comme des fondamentaux pour repenser le développement. Tout l’enjeu est de repenser la chaîne de valeurs, tant en termes de création que d’appropriation. Les coopératives citoyennes ont également un rôle à jouer en matière de développement durable des territoires. De manière plus générale, la participation citoyenne (dont les travailleurs) doit améliorer la résilience des territoires. Des cas spécifiques sont à étudier afin d’en retirer les éléments consubstantiels à la redéfinition du cadrage du développement économique et d’utiliser la force de l’économie de marché tout en la maîtrisant, c'est-à-dire en associant de manière plus forte la liberté d’initiative et les mécanismes de l’échange marchand aux enjeux de société (cohésion sociale, démocratie, soutenabilité).
D. Intelligence collective et gouvernance territoriale
L’objectif général de cette thématique sera de repenser le rôle de l’activité humaine dans la société, questionnant la responsabilité de chacun et de tous dans des modes de relations de coopération plutôt que de domination, et le travail comme activité concertée, et non plus comme torture (trepanum) sociale.
Les pratiques en information et en communication des acteurs de l’ESS seront analysées pour décrypter leurs contributions au développement durable de l’économie sociale et solidaire. Pour cela, l’intelligence collective qui est mobilisée au service de projets innovants est essentielle. Au delà d’un projet spécifique, la combinaison de la reliance des acteurs, des partenariats et de l’ancrage territorial devrait permettre d’atteindre les objectifs de durabilité des futurs développements.
Calendrier
- Mi-mai : envoi de l’appel à communication
-
15 juin : date limite de réception des propositions de communications
- 15 juillet : avis du comité scientifique sur l’acceptation des propositions de communications
- 30 septembre : réception des papiers complets (7 pages)
- 23-25 novembre : colloque
- 15 décembre : réception des papiers définitifs
- 1er avril 2017 : publication
Date et lieu
Colloque des 23, 24 et 25 novembre 2016
Charleroi et Liège, Belgique
Proposition de communications
Les propositions de communications se font sous la forme d’un résumé de 400 mots maximum en anglais ou en français, adressé à inti@territorial-intelligence.eu, en indiquant au début :
- Le titre,
- L’(ou les) auteur(es) et leurs coordonnées professionnelles,
- La forme proposée : exposé, poster ou démonstration,
- La thématique concernée : A, B, C ou D.
Les propositions de communications seront évaluées en double aveugle par le comité scientifique international. Elles pourront être soit refusées, soit acceptées sous forme de poster, d’exposé ou de démonstration. Les posters comme les articles remis seront expertisés avant autorisation à communication et à publication.
Tous les résumés des communications acceptées, et éventuellement le texte de la communication ainsi que les présentations, seront publiés dans un format numérique avant la conférence.
Pour ce faire, les auteurs devront fournir, outre le résumé transmis lors de la proposition de communication, selon le cas :
- Un texte de 7 pages maximum et les diapositives pour les exposés
- L’affiche et un texte d’accompagnement de 4 pages maximum pour les posters
- Une explication de la démonstration et un texte d’accompagnement de 4 pages maximum
Selon les ateliers, les exposés pourront faire l’objet d’une présentation orale par l’auteur ou d’une présentation synthétique par l’animateur de l’atelier. Les langues officielles de la conférence sont le français et l’anglais. Tous les documents seront rédigés en anglais ou en français. Les communications seront autorisées dans la langue de l’auteur dans la mesure où les présentations diapositives sont rédigées en français ou en anglais).
Les communications acceptées feront l’objet d’une publication écrite dans les actes du colloque (7 pages pour les exposés, 4 pages pour les posters ou les démonstrations, taille maximale des images 1800 x 1200 points, résolution 300 points par pouce, format JPEG (.jpg) et CMJN pour les illustrations en couleur) sur HAL-SHS. Elles devront respecter le format des articles de la collection INTI (ISSN 2493-4488, http://inti. hypotheses.org/549 Feuille de style des articles de la collection INTI de HAL-SHS).
Préprogramme (indicatif)
22/11 après-midi Charleroi
Réunion INTI
23/11 Charleroi :
En co-organisation avec le projet VISES-Interreg (ConcertEs-CRESS Lille)
- Matinée : Thématique A - Les enjeux de la mesure et la valorisation de l’impact sociétal.
- Après-midi : Thématiques A et B - Observation territoriale et économie sociale et solidaire
24/11 Charleroi
- Matinée : visite de terrain organisé par le CPAS de Charleroi
- Transfert vers Liège
24/11 Liège (HEC ULg) Après-midi :
- Atelier : Thématique C - Entrepreneuriat social et coopératif-Scop
- Atelier : Thématiques B et C - Gouvernance et participation au sein des entreprises
25/11 Liège (ULg) :
- Atelier : Thématique D - Intelligence collective et développement des territoires
- Atelier : Thématique D - Gouvernance territoriale et économie sociale et solidaire
Comité scientifique
- Jean-Jacques Girardot, Assistant Professor, Economist, Université de Franche-Comté MSHE, France, President of INTI Scientific Council.
- Guénaël Devillet, Géographer, Université de Liège SEGEFA, Belgium.
- Cyril Masselot, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne-Franche-Comté MSHE CIMEOS, France, INTI coordinator.
- Natale Ammaturo, Professor, Sociology, Université de Salerno DISUFF, Italy.
- Eric Bernard, Expert in Social Economy, Belgium.
- Aline Bingen, Professor, Economist, Centre Merites, Université Libre of Brussels, Belgium.
- Horacio Bozzano, Professor, Geographer, Universidad Nacional de La Plata TAG, Argentina.
- Dominique Paule Decoster, Professor, Sociologist, University of Mons, Belgium.
- Olivier Galibert, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne Franche-Comté CIMEOS, France
- Sybile Mertens, Professor, Economist, CES, Université de Liège, Belgium.
- Blanca Miedes Ugarte, Assistant Professor, Economist, Universidad de Huelva C3IT, Spain.
- Raul Montenegro, Professor, Alternative Nobel Price 2004, Universidad Nacional de Córdoba, Argentina.
- Nanta Novello Paglianti, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne-Franche-Comté MSHE CIMEOS, France.
- Marthe Nyssens, Professor, Sociologist, CIRTES, Université Catholique of Louvain, Belgium.
- Serge Ormaux, Assistant Professor, Professor, Geographer, Université de Franche-Comté ThéMA, France.
- Mohamed Oudada, Professor, Géographer, Université Ibn Zohr d’Agadir ESEAD, Maroc.
- Anaïs Perilleux, Doctor, Economist, Université Catholique de Louvain, Belgium.
- Barbara Sak, Associate professor, Economist, CIRIEC, Université de Liège, Belgium.
- Giovanna Truda, Assistant Professor, professor of sociology, Université de Salerno, Italy.
- Didier Vranken, Professor, Sociologist, MSH, Université de Liège, Belgium.
- Philippe Woloszyn, Researcher, Université de Rennes 2 ESO, France.
15th Annual International Conference of the International Network of Territorial Intelligence (INTI)
Argument
The socio-economic system that we have known for decades has unarguably fostered substantial improvements in the living conditions of the West. Nonetheless, voices are today pointing out that this system also generates significant social and environmental tensions, which call for certain changes in the way in which we conceive the conduct of economic activity.
In this overall reflection on this system’s performance, social and solidarity economy (SSE) is a form of organizing trade based on “cardinal values” (Draperi 2007): responsibility, equality, autonomy and solidarity, to which S. Swaton and C. Danand add limiting ecological impact (2014). It has inspired a growing number of initiatives that proclaim their lineage from it.
The place of economy in sustainable development must be reconsidered. Socio-ecological transition must jointly create harmony between the economic, social and environmental goals of sustainable development. This doesn’t mean merely adding social and environmental dimensions to economic development, which is the sole existing one, without thoroughly transforming the latter. Neither is it a denial of the interest of saving, which has introduced the idea of limiting the consumption of resources useful for making a product. But it is clear that we must regulate the overconsumption of resources, to which the boundless quest for profit has led, as well as address the societal challenges that are currently jeopardizing “our planet”, or, in other words, humanity. Other criteria that guarantee equity in the distribution of wealth and respect bio-diversity must be devised.
Circular economy, functional economy and collaborative economy are often mentioned as new alternatives. Circular economy proposes incentivized behaviours organized by appropriate governance towards which the economy should normally have led, while the quest for profit has led to overconsumption and wastage of resources. Functional economy takes note of evolution from the possession of a product to access to services. It is linked to impoverishment and precarious employment arising from dropping salaries and declining purchasing power, due to which a large part of the population is no longer able to have access to goods, including basic goods. They must then be shared, be possessed in common. The management of the commons is also rendered necessary by the awareness that our resources are finite. Beyond these three alternatives, social and solidarity economy represents a transversal path which, while sometimes relying on these recent trends, has been experimenting since decades with practices aimed at a more equitable distribution of created wealth, attention to collective challenges (which include environmental challenges).
In 2008, the Wallonia Region (WR) provided a definition of social economy through a decree. This definition highlights the special ethics behind the actions that characterise social and solidarity economy initiatives and which translate into four organisational principles: service aimed at members or the community; autonomous management; a democratic decision-making process; and the primacy of people and labour in the distribution of incomes.
The term “social and solidarity enterprises” refers to organisations that comply with the definition laid down in the WR decree and are potentially in market competition with enterprises guided by capitalist objectives.
The social and solidarity economy does not constitute per se a sector to be prioritised. Hence it does not concern only “low-value” occupations or those related to social reintegration. Moreover, emerging social and solidarity economy projects are often guided by the rationale of social innovation, which translates into offering products/services that are yet to be provided by public/private players, using innovative action, or mobilising resources that have not been used by conventional companies or public operators.
In 2015, the Walloon Government wished to create a fund specifically earmarked for financing cooperatives (Brasero, www.brasero.org) and infuse dynamism in cooperative entrepreneurship in Wallonia with a view to:
- Mobilizing citizen “savings” and involving citizens;
- Developing communities of interests between producers and consumers, and between co-operators and workers, among others;
- Generating direct impact on the local economy.
In Liège, the social and solidarity economy is already well established in various activities (such as waste recovery, construction, recycling, services, etc.), but there are also projects in other sectors”: “Wine of Liège” cooperative; Creative Resources Counter (CRC); Companions of the Earth, etc. The social and solidarity economy must also be approached to participate in deliberations on the reconversion of industrial zones suitable for recovery and processing of waste, urban renovation of abandoned quarters, development of economic projects directly related to cultural activities or tourism. Bolstered with the experience of several decades, clearly dedicated financing sources, experienced managers, social and solidarity economy will be an essential lever for a wide range of economic reconversion and socio-ecological transition projects.
The conference will be inaugurated in Charleroi. The City of Charleroi was an early partner of the "International Network of Territorial Intelligence" (INTI). It was part of the model actions of the Third Programme for Poverty Eradication, along with the collaborative initiative of the Doubs Department, France, and the city of Huelva, Spain, which created the first European Network of Social and Economic Integration (REIES), coordinated first by the Doubs project, then by the MIREC (Charleroi Regional Mission for Integration and Employment) in 1991.
The Catalyse territorial evaluation and observation method (inti.hypotheses.org), initiated by Doubs was developed thereafter as part of the community health programme of Seraing (with ASBL Optima), in Durbuy (with Intégra+), then in Chapelle-Lez-Herlaimont as part of the European Network of Territorial Intelligence (ENTI), with the support of SEGEFA - University of Liège and the 6th Framework Programme of Research and Technological Development.
SEGEFA, along with SPI, organised the 11th Annual Conference of Territorial Intelligence on the theme of “The Sustainable Economy under the New Development Culture” in September 2011. It was during this scientific event that INTI – International Network of Territorial Intelligence – was founded under the GDRI INTI international scientific coordination action.
This Belgian dynamics formed part of the dissemination of the INTI network (inti.hypotheses.org), first in Europe (namely France, Hungary, Italy, Romania, Spain), then in Latin America (particularly in Argentina, Colombia, Uruguay), and more recently in Africa (Algeria, Burkina Faso, Morocco, Tunisia, etc.)
Specifications of the Call for Papers
The papers selected by the international scientific committee must combine the three following aspects:
- theme of for-profit social economy and solidarity enterprises including a territorial aspect
- research action involving researchers and grassroots workers (exemption may be granted in case of genuine pluridisciplinary work);
- reference to partnerships between the stakeholders of the co-construction projects.
The papers will be presented and discussed during theme-wise workshops.
Four themes have been suggested:
A. Impact measurement and assessment in the framework of territorial observation
Territorial observation helps go beyond merely producing indicators, and enables stakeholders of a territory to be part of the decision-making process determining their needs, and of the implementation of concrete collaborative initiatives and evaluating them. In this context, the measurement of the social and environmental impact of social and solidarity economy and its assessment must be developed. The proposals must show interest in assessing the general impact of social and solidarity economy and/or that of social and solidarity economy enterprises. They must be included as part of the sustainable development of territories, and/or in the socio-ecological transition process, while emphasising on the difficulties generated in terms of their direct impact on the local economy.
B. Principle and value of the social and solidarity economy in connection with the sustainable development of territories
The potential of social and solidarity economy is practically boundless, as in the case of the standard/classic/conventional economy, for the difference lies solely in its ethical stand, which essentially translates into a democratic decision-making process and a non-capitalist model of allocating revenues. But what exactly are the fundamentals with regard to the contribution of the SSE to the sustainable development of territories? The references and definitions of SSE are varied. This call for papers takes the main definitions on which these deliberations are based (GSEF of Montreal, in Europe, in France, Switzerland, Wallonia Region) but it is important to specify these with the aim of reflecting on a convergence of definitions that can be agreed on and become operational on the ground.
C. The contribution of the economic aspect within sustainable development
The theme focusing on the economic aspects of management will pay particular attention to new economic models that incorporate equitable sharing of created wealth and remain viable. In this context, social and cooperative entrepreneurship must play a primary role and the deliberations must lead to positioning these models as fundamentals for rethinking development. The whole challenge lies in rethinking the value chain, both in terms of creation and appropriation. Citizen cooperatives also have a role to play in the sustainable development of territories. Generally, citizen participation (including that of workers) should improve the resilience of territories. Specific case studies must be made so as to draw elements from it that are consubstantial with the redefinition of the economic development framework and use the force of market economics and control it, i.e. by more strongly associating the freedom of initiative and trade mechanisms with the challenges of society (social cohesion, democracy, sustainability).
D. Collective intelligence and territorial governance
The general aim of this theme will be to rethink the role of human activity in society, questioning each and every individual’s responsibility in various modes of relations in cooperation rather than domination, and work as a concerted activity instead of social torture (trepanum).
The informative and publicity practices of SSE actors will be analysed to decipher their contributions to the sustainable development of the social and solidarity economy. For this purpose collective intelligence mobilized for innovative projects is vital. Apart from a specific project, the combination of the reliability of stakeholders, partnerships and territorial embeddedness should help attain the durability goals of future developments.
Calendar
- Mid-May: Launch of call for papers
-
15 June: Last date for receiving abstracts
- 15 July: Decision of the scientific committee on the abstracts
- 30 September: Submission of complete papers (7 pages)
- 23-25 November: Conference
- 15 December: Submission of revised papers
- 1st April 2017: Publication
Date and place
Seminar on 23, 24 and 25 November 2016
Charleroi and Liège, Belgium
Submission guidelines
The abstracts must be drafted in a maximum of 400 words in either English or French, and sent to inti@territorial-intelligence.eu, indicating in the beginning:
- The title
- The author(s) and their professional contact details;
- Paper format: presentation, poster or demonstration;
- Theme chosen: A, B, C or D.
The abstracts will be anonymously reviewed twice by an international scientific committee. They may be rejected, or accepted in the form of posters, papers, or demonstrations. The submitted posters and articles will be reviewed by experts before being approved for communication and publication.
All accepted abstracts, and eventually the text of the papers as well as presentations, will be published in digital format ahead of the conference.
For this purpose, apart from the abstract submitted for the proposed paper, the authors must provide, according to what is applicable in their case:
- A text of a maximum of 7 pages and slides for the paper
- The poster and an accompanying text of 4 pages maximum for the posters
- An explanation of the demonstration and an accompanying text of 4 pages maximum
Depending on the workshops, the author could orally present the paper, or the workshop coordinator could make a short presentation on it. The official languages of the conference are French and English. Papers may be allowed in the author’s language provided the accompanying slides are in French or English.
Accepted papers will be published in written form in the conference proceedings (7 pages for the papers, 4 pages for the posters or demonstrations; the maximum image size allowed is 1800 x 1200 pixels, 300 dpi resolution, in JPEG (.jpg) format, and CMYK for colour illustrations) on HAL-SHS. They must follow the format of the INTI collection articles (ISSN 2493-4488, http://inti. hypotheses.org/549 Style sheet of HAL-SHS INTI collection articles).
Pre-programme (tentative)
22/11 afternoon, Charleroi
INTI meeting
23/11 Charleroi:
Co-organised with the VISES-Interreg (ConcertEs-CRESS Lille) project
- Morning session: Theme A – The challenges of measuring and assessing societal impact.
- Afternoon session: Themes A and B – Territorial observation and social and solidarity economy
24/11 Charleroi
- Morning: Guided field trip by the Charleroi CPAS
- Transfer to Liège
24/11 Liège (HEC ULg) afternoon:
- Workshop: Theme C - Social and cooperative entrepreneurship-Scop
- Workshop: Theme B and C - Governance and participation in enterprises
25/11 Liège (ULg):
- Workshop: Theme D - Collective intelligence and the development of territories
- Workshop: Theme D - Territorial governance and social and solidarity economy
Scientific Committee
- Jean-Jacques Girardot, Assistant Professor, Economist, Université de Franche-Comté MSHE, France, President of INTI Scientific Council.
- Guénaël Devillet, Géographer, Université de Liège SEGEFA, Belgium.
- Cyril Masselot, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne-Franche-Comté MSHE CIMEOS, France, INTI coordinator.
- Natale Ammaturo, Professor, Sociology, Université de Salerno DISUFF, Italy.
- Eric Bernard, Expert in Social Economy, Belgium.
- Aline Bingen, Professor, Economist, Centre Merites, Université Libre of Brussels, Belgium.
- Horacio Bozzano, Professor, Geographer, Universidad Nacional de La Plata TAG, Argentina.
- Dominique Paule Decoster, Professor, Sociologist, University of Mons, Belgium.
- Olivier Galibert, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne Franche-Comté CIMEOS, France
- Sybile Mertens, Professor, Economist, CES, Université de Liège, Belgium.
- Blanca Miedes Ugarte, Assistant Professor, Economist, Universidad de Huelva C3IT, Spain.
- Raul Montenegro, Professor, Alternative Nobel Prize 2004, Universidad Nacional de Córdoba, Argentina.
- Nanta Novello Paglianti, Assistant Professor, Information and Communication Science, Université de Bourgogne-Franche-Comté MSHE CIMEOS, France.
- Marthe Nyssens, Professor, Sociologist, CIRTES, Université Catholique of Louvain, Belgium.
- Serge Ormaux, Assistant Professor, Professor, Geographer, Université de Franche-Comté ThéMA, France.
- Mohamed Oudada, Professor, Geographer, Université Ibn Zohr d’Agadir ESEAD, Morocco.
- Anaïs Perilleux, Doctor, Economist, Université Catholique de Louvain, Belgium.
- Barbara Sak, Associate Professor, Economist, CIRIEC, Université de Liège, Belgium.
- Giovanna Truda, Assistant Professor, professor of sociology, Université de Salerno, Italy.
- Didier Vranken, Professor, Sociologist, MSH, Université de Liège, Belgium.
- Philippe Woloszyn, Researcher, Université de Rennes 2 ESO, France.
XV Conferencia Anual Internacional de la Red Internacional de Inteligencia Territorial INTI, Simposio 23, 24 y 25 de noviembre, 2016, Charleroi y Lieja, Bélgica
Argumento
El sistema socio-económico que conocemos desde hace décadas, sin duda, ha dado lugar a mejoras sustanciales en las condiciones de vida de occidente. Sin embargo, hoy muchas voces recuerdan que este sistema también genera tensiones significativas, de naturaleza social y ambiental, que requiere algunos cambios en la forma en que consideramos el funcionamiento de la economía.
En esta reflexión global sobre la evolución del sistema, la economía social y solidaria es una forma de organización de los intercambios sobre la base de los "valores cardinales" (Draperi 2007): la responsabilidad, la igualdad, la autonomía y la solidaridad, a los cuales S. Swaton y C. Danand proponen añadir la del límite de los impactos ecológicos (2014). La economía social y solidaria inspira un número creciente de iniciativas que la reivindican.
El lugar de la economía en el desarrollo sostenible ha de ser reconsiderado. La transición socio-ecológica debe principalmente co-construir la armonía entre los objetivos económicos, sociales y la sostenibilidad del medio ambiente. No se trata solamente de añadir las dimensiones sociales y ambientales al desarrollo económico actual, sin transformarlo profundamente. No se puede negar la aportación de la economía, que introdujo la idea de limitar el uso de recursos útiles para la realización de un producto. Pero está claro que actualmente se debe regular el consumo excesivo de los recursos al que conduce la búsqueda ilimitada de beneficios, así como los desafíos societales que ponen en peligro "nuestro planeta", es decir, a la humanidad. Hay que inventar otros criterios que garanticen una distribución justa de la riqueza creada y que respeten la biodiversidad.
Nos referimos a menudo a la economía circular, la economía funcional y la economía colaborativa como nuevas rutas alternativas. La economía circular propone comportamientos alentados y organizados por una gobernanza adecuada de la economía, más allá del afán de lucro que ha dado lugar a un consumo excesivo y al despilfarro de recursos. La economía funcional plantea una evolución desde la propiedad de los productos al acceso a los servicios. Está relacionada con el empobrecimiento y la inseguridad resultante de la disminución de los salarios y el poder de compra que ya no permite que una gran parte de la población acceda a los bienes básicos. Hace falta por tanto compartirlos, poseerlos en común. Esta gestión conjunta es necesaria además por la toma de conciencia sobre la finitud de los recursos. Más allá de estas tres formas alternativas, la economía social y solidaria es una vía transversal que, aunque a veces se apoye en estas tendencias recientes, experimenta desde hace décadas prácticas conducentes a una distribución más equitativa de la riqueza creada, enfrentando los desafíos comunes (incluidos los medioambientales).
Desde 2008, la región valona dispone por decreto de una definición de la economía social. Esta definición pone de relieve la ética particular de acción que caracteriza a las iniciativas de economía social y solidaria y que traduce en cuatro principios organizativos: propósito de servicio a los miembros o de la comunidad; autonomía de gestión; la toma de decisiones democrática; primacía de las personas y el trabajo en la distribución del ingreso. Así, entendemos por empresas de economía social y solidaria las organizaciones que verifican la definición del decreto valón y que están en competencia potencial en los mercados con empresas gestionadas con objetivos capitalistas.
La economía social y solidaria no se refiere exclusivamente a las ocupaciones "menos significativas" o a negocios relacionados con la integración social. A menudo sus proyectos emergentes son parte de una lógica de innovación social, que se refleja en el hecho de ofrecer productos/servicios aún no prestados por los agentes públicos/privados, implementar lógicas intervención innovadoras o movilizar recursos que no son movilizados por las empresas clásicas o los operadores públicos.
En 2015, el Gobierno de Valonia ha tratado de establecer un fondo específico para financiar las cooperativas (Brasero, www.brasero.org) e impulsar el espíritu empresarial cooperativo en la región a través de :
- la movilización del ahorro "ciudadano", involucrando a la ciudadanía,
- el desarrollo de comunidades de interés entre los productores y consumidores, entre cooperantes y trabajadores, entre otros,
- la generación de un impacto directo en la economía local.
En Lieja la economía social y solidaria ya está bien establecida en diversos sectores (valorización de los residuos, construcción, reciclaje, servicios, etc.), pero también existen proyectos en otras áreas: Cooperativa "Vin de Liège";” “Comptoir des Ressources Créatives CRC”; “Compagnons de la Terre... “ La economía social y solidaria debe ser ser invitada a participar en la reflexión sobre la reconversión de zonas industriales propicias para la recuperación y tratamiento de residuos, la renovación urbana de barrios abandonados, el desarrollo de proyectos económicos directamente vinculados a actividades culturales o turísticas. Con una experiencia de varias décadas de fuentes de financiación claramente dedicada, con su experiencia de gestión, la economía social será una palanca clave para un conjunto de proyectos de reconversión económica y para la transición socio-ecológica.
El simposio se pondrá en marcha en Charleroi. La ciudad de Charleroi ha sido un socio desde el inicio de la red INTI (International Network of Territorial Intelligence). Con el "proyecto concertado" del Doubs (Francia) y la ciudad de Huelva (España), formó parte de las acciones modelo del III Programa europeo de lucha contra la pobreza, creando la primera "Red Europea de Inserción Económica y Social "(REIIES) coordinada por el proyecto del Doubs y la MIREC en 1991.
La metodología de evaluación y observación territorial Catalyse (inti.hypotheses.org), iniciada por el Doubs se desarrolló en el marco del programa de salud comunitaria de Seraing (con la ONG Optima) y en Durbuy (con Integra + ), a continuación, en Chapelle-Lez-Herlaimont, en el marco de la Red Europea de Inteligencia Territorial, con el apoyo de SEGEFA de la Universidad de Lieja y el apoyo del 6º Programa Marco de Investigación y Desarrollo Tecnológico (FP6).
El SEGEFA organizó junto con el SPI la 11ª Conferencia Anual de Inteligencia Territorial con el tema "La economía sostenible en el seno de la nueva cultura del desarrollo" en septiembre de 2011. En este evento científico se creó la INTI, en el marco de la acción de coordinación científica internacional GDRI NRTI.
Esta dinámica belga se inscribe en la diseminación de la red INTI (inti.hypotheses.org) por primera vez en Europa (Francia, España, Italia, Hungría, Rumania, en particular) y América Latina (Argentina, Uruguay, Colombia, en particular) y más recientemente en África (Marruecos, Burkina Faso, Argelia, Túnez ...).
Especificaciones de la convocatoria
Los trabajos seleccionados por el Comité Científico Internacional mostrarán una combinación de los tres elementos siguientes:
- Empresas de la economía social y solidaria en el mercado, incluyendo una dimensión territorial;
- Investigación-acción con participación de investigadores y profesionales del terreno (excepcionalmente se aceptarán comunicaciones con probado enfoque multidisciplinar);
- Referencia a partenariados para la co-construcción de proyectos.
Los trabajos serán presentados y discutidos en talleres temáticos, según los cuatro propuestos:
A. Medición y valoración del impacto en el marco de la observación territorial
La observación territorial supera la simple producción de indicadores para que los actores interesados de un territorio se involucren realmente en la determinación de sus necesidades, la implementación de iniciativas conjuntas concretas y su evaluación. En este contexto, la magnitud del impacto social y ambiental de la economía social y solidaria y su valoración deben ser desarrollados. Las propuestas se centrarán en la evaluación del impacto global de la economía social y solidaria y/o de las empresas de economía social y solidaria. El análisis se enmarcará en el desarrollo sostenible de los territorios, y o en los procesos de transición socio-ecológica, poniendo el acento en las dificultades creadas por el impacto directo en la economía local.
B. El principio y el valor de la economía social y solidaria en línea con el desarrollo sostenible de los territorios
El potencial de la economía social es casi ilimitado, como el de la economía clásica, ya que la diferencia solo radica en su postura ética, traducida esencialmente en un modo de decisión democrático y acuerdos de repartición de los ingresos que se diferencian del modelo capitalista. Pero ¿cuáles son exactamente los principios de la ESS que contribuyen desarrollo sostenible de los territorios? Las referencias y definiciones de la ESS son diversas. Esta convocatoria incluye las principales definiciones que subyacen a la reflexión (GSEF de Montreal, Europa, Francia, Suiza, Valonia) pero es esencial discutirlas con el objetivo de reflexionar sobre una convergencia de las definiciones que resulte operativa sobre el terreno.
C. La contribución de la economía en el desarrollo sostenible
El enfoque sobre los aspectos económicos y de gestión prestará especial atención a los nuevos modelos de negocio que incorporan un reparto justo de la riqueza producida sin dejar de ser viables. En este contexto, la iniciativa empresarial social y cooperativa debe desempeñar un papel principal y las reflexiones deberán identificar el potencial de estos los modelos para repensar el desarrollo. El reto es repensar la cadena de valor, tanto en términos de creación como de apropiación. Las cooperativas ciudadanas también tienen un papel que desempeñar en el desarrollo sostenible de los territorios. De manera más general, la participación ciudadana (incluidas las personas trabajadoras) debería mejorar la resiliencia de los territorios. Se estudiarán casos específicos con el fin de identificar los fundamentos consustanciales para redefinir el encuadre de desarrollo económico y el uso de la fuerza de la economía de mercado, orientando de la manera más eficaz la libertad de iniciativa y los mecanismos de intercambio de mercado a la resolución de los problemas sociales (cohesión social, la democracia, la sostenibilidad).
D. La inteligencia colectiva y la gobernanza territorial
El objetivo general de este tema será replantear el papel de la actividad humana en la sociedad, cuestionando la responsabilidad de todas las personas y de cada una en las relaciones de cooperación en lugar de la dominación, y el trabajo como actividad concertada y no más como la tortura (trepanum) social.
La prácticas en información y comunicación de los interlocutores de la ESS serán analizadas para descifrar sus contribuciones al desarrollo sostenible de la economía social. Para esto, la inteligencia colectiva que se moviliza al servicio de los proyectos innovadores es esencial. Más allá de un proyecto específico, la combinación de la alianza de los actores, de las asociaciones y el anclaje territorial debería permitir alcanzar los objetivos de sostenibilidad de los futuros desarrollos.
Calendario
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15 junio: fecha límite para la recepción de propuestas de comunicaciones
- 15 julio: aceptación del Comité Científico de las propuestas de artículos
- 30 de septiembre: recepción de trabajos completos (7 páginas)
- 23-25 de Noviembre: Conferencia
- 15 diciembre: recepción de los trabajos finales
- 1 de abril de 2017: publicación
Propuesta de comunicaciones
Las propuestas de comunicaciones se presentarán en la forma de un resumen de 400 palabras en Inglés o francés, dirigidas a inti@territorial-intelligence.eu, indicando al principio:
- Título,
- El (o la) autor (-es, -as) y sus datos profesionales,
- La forma propuesta: presentación, poster o de demostración,
- El tema en cuestión: A, B, C o D.
Las propuestas de ponencias serán evaluadas en doble ciego por el Comité Científico Internacional. Pueden ser rechazadas o aceptadas como un poster, una presentación o una demostración. Los pósteres como los artículos entregados serán evaluados previa autorización a comunicación y publicación.
Todos los resúmenes de las comunicaciones aceptadas, y en su caso el texto de la comunicación y las presentaciones serán publicadas en formato digital antes de la conferencia.
Para ello, los autores proporcionarán, además del resumen enviado durante la propuesta de comunicación, según proceda:
- Un texto de hasta 7 páginas y las diapositivas para presentaciones.
- El póster y un texto que lo acompaña de un máximo de 4 páginas.
- Una explicación de la demostración y el texto acompañante de un máximo de 4 páginas.
Según los talleres, las presentaciones serán una presentación oral por el autor o una síntesis presentada por el facilitador del taller. Los idiomas oficiales de la conferencia son el francés y el Inglés. Todos los documentos deben estar en Inglés o francés. Las comunicaciones serán permitidas en el idioma del autor en la medida en presentaciones de diapositivas están escritos en francés o en Inglés.
Las comunicaciones aceptadas serán objeto de una publicación escrita en las actas del coloquio (7 páginas para presentaciones, 4 páginas para carteles y demostraciones, tamaño máximo de imagen de 1800 x 1200 puntos, resolución de 300 dpi , formato JPG (.jpg) y CMJN para las ilustraciones en color) en HAL-SHS. Seguirán el formato de los artículos de colección INTI (ISSN 2493-4488, http: // Inti. hypotheses.org/549, hojas de estilo de la colección INTI HAL-SHS).
Pre-programa (indicativo)
22/11 por la tarde Charleroi
Reunión INTI
23/11 Charleroi:
Co-organizado con el proyecto VISES Interreg-(ConcertEs-CRESS Lille)
Mañana: Tema A - Los retos de la medición y valoración del impacto societal.
Tarde: Temática A y B - Observación territorial y economía social y solidaria
24/11 Charleroi
Mañana: visita de campo organizada por el CPAS Charleroi
Transfer a Lieja
24/11 Liège (HEC ULg)
Tarde :
Taller: Tema C - Emprendimiento Social y Co-Scop
Taller: B temática y C - Gobernanza y participación en las empresas
25/11 Liège (ULg):
Taller: Tema D - Inteligencia colectiva y el desarrollo de los territorios
Taller: Tema D - Gobernanza Territorial y Economía Social y Solidaria
Comité científico
- Jean-Jacques Girardot, profesor titular, Economista, Universidad del Franche-Comté MSHE, Francia, Presidente del Consejo Científico del INTI.
- Guénaël DEVILLET, Geógrafo de la Universidad de Lieja SEGEFA, Bélgica.
- Cyril Masselot, profesor titular, Información y Comunicación de la Ciencia, Universidad de Borgoña-Franco Condado MSHE CIMEOS, Francia, coordinador del INTI.
- Ammaturo Natale, el catedrático, Sociología, Universidad de Salerno DISUFF, Italia.
- Eric Bernard, Experto en Economía Social, Bélgica.
- Aline Bingen, catedrático, economista, Merites Centre, Universidad Libre de Bruselas, Bélgica.
- Horacio Bozzano, catedrático, geógrafo de la Universidad Nacional de La Plata TAG, Argentina.
- Dominique Paule Decoster, catedrático, sociólogo, Universidad de Mons, Bélgica.
- Olivier Galibert, profesor titular, Información y Comunicación de la Ciencia, Universidad de Borgoña Franco Condado CIMEOS, Francia
- Sybile Mertens, catedrático, The Economist, el CES, Universidad de Lieja, Bélgica.
- Blanca Miedes Ugarte, profesora titular, Economista, Universidad de Huelva C3IT, España.
- Raúl Montenegro, catedrático, Premio Nobel Alternativo 2004, Universidad Nacional de Córdoba, Argentina.
- Nanta Novello Paglianti, profesora titular, Información y Comunicación de la Ciencia, Universidad de Borgoña-Franco Condado MSHE CIMEOS, Francia.
- Martha Nyssens, catedrática, socióloga, CIRTES, Universidad Católica de Lovaina, Bélgica.
- Serge Ormaux, catedrático geógrafo, Universidad del Franco-Condado ThéMA, Francia.
- Mohamed Oudada, cate dráticogeógrafo de la Universidad Ibn Zuhr ESEAD Agadir, Marruecos.
- Anaïs PERILLEUX, doctora, Economista, Universidad Católica de Lovaina, Bélgica.
- Barbara Sak, profesora asociada, The Economist, CIRIEC, Universidad de Lieja, Bélgica.
- Giovanna Truda, profesora asociada de sociología de la Universidad de Salerno, Italia.
- Didier Vranken, catedrático, sociólogo, MSH, Universidad de Lieja, Bélgica.
- Philippe Woloszyn, Investigador, Universidad de Rennes 2 ESO, Francia.