Toute institution muséale s’inscrit dans un contexte – social, géographique, économique, politique, etc. –  et est amenée à affirmer son identité et sa place dans ce contexte en traçant les contours de son espace. Ce processus de négociation des frontières et des limites s’opère au travers de multiples médiations et compromis. L’analyse du musée ne peut donc s’affranchir d’une réflexion sur ce qui l’entoure et sur les relations que celui-ci entretient avec ce qui se situe en dehors de lui.

Date et lieu

Lundi 07 novembre 2016

Maison de la recherche de Paris 3

Argumentaire

Toute institution muséale s’inscrit dans un contexte – social, géographique, économique, politique, etc. –  et est amenée à affirmer son identité et sa place dans ce contexte en traçant les contours de son espace. Ce processus de négociation des frontières et des limites s’opère au travers de multiples médiations et compromis. L’analyse du musée ne peut donc s’affranchir d’une réflexion sur ce qui l’entoure et sur les relations que celui-ci entretient avec ce qui se situe en dehors de lui.

Après la réflexion menée sur l’épistémologie et sur la méthodologie, cette troisième journée d’étude des doctorants en muséologie de Paris 3 – Sorbonne Nouvelle propose de questionner l’espace qu’occupe son objet d’étude, le musée, et ses frontières physiques, mais aussi symboliques. Que contient le musée en son sein et ce contenu est-il forcément muséal, par opposition à ce qui se déploierait à l’extérieur de son giron ? Où se situent les frontières de « l’espace muséal », de quoi sont-elles faites et comment se négocient-elles ?

Interroger ces frontières, c’est aussi se pencher sur les access (physique, intellectuel, économique, etc.) et les divers canaux permettant ou non de franchir, contourner et transgresser ces limites plus ou moins imaginaires, plus ou moins réelles.

Les communications sont invitées à penser la porosité des frontières sur trois axes majeurs.

• Les frontières physiques renvoient à l’urbanisme, à l’architecture et aux aspects géographiques de la réflexion sur le musée : quel lien à la rue le musée entretient-il ? Quel est la place des espaces verts et des parcs – espaces « semi-muséaux » - sans lesquels les nouveaux projets architecturaux ne sont plus conçus ? ;
• Les frontières sociales renvoient aux représentations symboliques (espaces imaginaires, de mythes, de croyances, d’expériences) de l'espace muséal, supposant que ce dernier par sa nature même crée des barrières invisibles pour certaines catégories de la population (publics du champ social, publics en situation de handicap, etc....) ;
• Les frontières numériques renvoient aux dimensions virtuelles mises en œuvre par les musées et leur permettant d’étendre leur espace et leur impact. Les musées virtuels et les collections en ligne offrent des perspectives élargies pour définir « l’espace muséal ».

Modalités de soumission

Les propositions de communication de 500 signes espaces et titre compris sont à envoyer à rencontremuseo@gmail.com

pour le 15 septembre.

Nous invitons aussi les chercheurs qui désirent présenter un poster sur l’une de ces thématiques à envoyer leur proposition avec un titre et un résumé de 150 signes espaces compris. Les posters sélectionnés seront exposés et discutés lors de la journée d’étude.

Comité de sélection

• Audrey DOYEN – doctorante, Sorbonne Nouvelle -Paris 3 et l’Université de Neuchâtel ; Cerlis.
• Cindy LEBAT - doctorante, Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ; Cerlis.
• Lina UZLYTE- doctorante, Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ; Cerlis.