L’actualité a redonné une vigueur politique au poids de l’opinion publique dans les pays du sud de l’Europe. Le vote s’en est trouvé sacralisé comme manifestation spontanée d’une volonté de faire de la politique autrement parfois aux dépens du système représentatif. Pourtant, jusqu’aux événements de Catalogne, c’est plutôt d’une mise en question du système des partis qu’il s’agit, car les nouveaux mouvements en Espagne et en France insistent sur le caractère identitaire de leur projet mais présentent des candidats dans le cadre législatif traditionnel.

Présentation

L’actualité a redonné une vigueur politique au poids de l’opinion publique dans les pays du sud de l’Europe. Le vote s’en est trouvé sacralisé comme manifestation spontanée d’une volonté de faire de la politique autrement parfois aux dépens du système représentatif. 

Pourtant, jusqu’aux événements de Catalogne, c’est plutôt d’une mise en question du système des partis qu’il s’agit, car les nouveaux mouvements en Espagne et en France insistent sur le caractère identitaire de leur projet mais présentent des candidats dans le cadre législatif traditionnel. 

À un moment où l’on peut se demander où se situe le blocage politique, il a paru intéressant de revoir le vieux clivage entre pays réel et pays légal doté au fil de l’Histoire de connotations diverses afin de mieux comprendre les mutations des démocraties contemporaines

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