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Being Jewish and poor. Social roles and the ability to act in Christian and Islamic worlds

Être juif et pauvre. Rôles sociaux et capacités d’agir en mondes chrétiens et musulmans

The Middle Ages and modern period

Moyen Âge - époque moderne

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Published on Wednesday, December 06, 2017

Abstract

Dans l’historiographie, qu’elle soit ancienne ou plus récente, les juifs apparaissent souvent comme une catégorie d’acteurs assez figée et monolithique. Les historiens n’ont en effet jamais été très à l’aise lorsqu’il s’agit d’appréhender dans son ensemble et dans toute sa complexité une population numériquement assez réduite qui, au Moyen Âge et à l’époque moderne, cohabitait avec les sociétés chrétiennes ou musulmanes dans lesquelles elle se trouvait insérée. Les populations juives étaient plus ou moins bien perçues ou acceptées selon les lieux et les époques ; elles jouissaient de « privilèges », c’est-à-dire d’un statut et de droits s’inscrivant dans un cadre juridique précis, dont l’ampleur et la durée pouvaient considérablement varier, favoriser ou compromettre leur présence sur un territoire donné.

Announcement

CNRS/Centre Roland Mousnier-Université Paris Sorbonne

EHESS/Centre de Recherches Historiques/Etudes juives

Argumentaire 

Dans l’historiographie, qu’elle soit ancienne ou plus récente, les juifs apparaissent souvent comme une catégorie d’acteurs assez figée et monolithique. Les historiens n’ont en effet jamais été très à l’aise lorsqu’il s’agit d’appréhender dans son ensemble et dans toute sa complexité une population numériquement assez réduite qui, au Moyen Âge et à l’époque moderne, cohabitait avec les sociétés chrétiennes ou musulmanes dans lesquelles elle se trouvait insérée. Les populations juives étaient plus ou moins bien perçues ou acceptées selon les lieux et les époques ; elles jouissaient de « privilèges », c’est-à-dire d’un statut et de droits s’inscrivant dans un cadre juridique précis, dont l’ampleur et la durée pouvaient considérablement varier, favoriser ou compromettre leur présence sur un territoire donné. De fait, les juifs apparaissent souvent comme un groupe « minoritaire », une sorte de « bloc » confronté à un autre « bloc », c’est-à-dire les sociétés qui les accueillirent, elles-mêmes définies comme un groupe « majoritaire ». L’apparition du concept-clé de « minorité » pour désigner la ou les populations juives, dont la définition classique revient à Louis Wirth a, au fond, renforcé cette polarisation terminologique, qu’il conviendrait d’ailleurs de discuter plus en profondeur[1].

L’étude systématique de la stratification sociale et de la diversité interne des sociétés juives est assez récente, et témoigne de cette difficulté à s’engouffrer pleinement dans leur histoire économique et sociale en tenant compte de leurs différents degrés de complexité[2]. Pourtant, les sources ne manquent pas, qu’elles soient d’ailleurs produites par les sociétés majoritaires ou par les minorités juives. Si certaines sources anciennes ou plus récentes, souvent teintées d’antijudaïsme ou d’antisémitisme vindicatif ont insisté sur la supposée « richesse » des juifs, de nombreux autres documents et témoignages montrent au contraire combien la pauvreté aurait été une question et un problème récurrents dans les sociétés juives du passé, en particulier dans certains contextes à l’époque moderne[3]. L’attention réservée aux élites marchandes est en partie responsable d’avoir caché la condition de ces autres acteurs juifs, itinérants et non - la masse des petits colporteurs et des petits marchands, des artisans, des étrangers, des marginaux, vagabonds ou réfugiés - qui n’ont pas encore fait l’objet de recherches approfondies.

De manière plus générale, l’historiographie a défini trois types de pauvres : les pauvres « structurels », dont l’état de besoin est permanent (vieillards, infirmes) ; les pauvres « conjoncturels », dont la situation de fragilité est provoquée le plus souvent par une crise économique, une guerre, une épidémie ou une catastrophe naturelle ; et les pauvres « honteux », à savoir les déclassés, ceux qui sont contraints à quitter leur groupe social suite à une chute économique. Les historiens ont ainsi fait la distinction entre un état de pauvreté, à savoir une condition de dépendance ou d’exclusion permanente, et un processus d’appauvrissement, déclenché à la suite d’une faillite ou d’un surendettement[4]. Ils ont aussi abordé la pauvreté selon des catégories qui dépassent l’idée du seuil économique et qui reconnaissent toute l’importance du lien social dans la définition des statuts individuels. Pendant le Moyen Âge et l’époque moderne, le manque de liens stables et de réseaux de protection à l’échelle locale reflète une condition d’insuffisance de capital relationnel qui peut entraver la possibilité de jouir des droits de citoyenneté[5].

L’expérience juive incarne ces typologies de pauvretés de manière composite et variable selon les périodes et les contextes. Si les questions théologiques et théoriques de la richesse supposée et du statut juridique des juifs, ainsi que leurs représentations ont été très largement abordées par les chercheurs, en particulier pour le monde chrétien[6], une histoire sociale de la pauvreté juive reste encore très largement à écrire, en particulier dans une perspective comparative et de longue durée. Que signifiait être juif et pauvre dans les sociétés du passé ? Et comment mesurer l’évolution socio-économique et la complexification des populations juives au milieu des mondes chrétiens et musulmans ?

Ce colloque entend donc faire le point sur un certain nombre d’aspects bien balisés tout en se proposant de développer de nouvelles questions et perspectives de recherche. Il invite à une contextualisation des expériences sociales juives à partir du Moyen Âge et jusqu’à l’émancipation, les bornes chronologiques choisies étant également un appel à reconsidérer l’évolution des modes de gestion de la présence juive en Europe et dans l’Empire ottoman sous l’angle de l’histoire de la pauvreté. Quatre axes seront au cœur des travaux :

  1. Étudier la pauvreté : catégories, sources et méthodes
  2. Rôles sociaux et inégalités dans les sociétés juives
  3. Acteurs et réseaux : stratégies, tactiques, capacités d’agir
  4. Encadrements institutionnels de la pauvreté

1.      Etudier la pauvreté : catégories, sources et méthodes

Cet axe propose d’interroger la construction de la notion de pauvreté en association avec celle de juif, à partir de formulations théologiques et juridiques, d’écrits économiques, politiques et littéraires. La présentation de sources d’archives originales, ainsi que l’analyse des représentations sociales que ces sources reproduisent, seront au centre de cette réflexion. La pauvreté est le plus souvent conçue comme une construction sociale et une catégorie socio-politique dans un système de catégorisation binaire du pouvoir, de l’appartenance, de la réputation (puissant/faible, autochtone/allochtone, honorable/infâme, etc.). Au Moyen Âge et à l’époque moderne, le terme de « pauvre » renvoie à un état de faiblesse non exclusivement économique, mais aussi lié à une absence de ressources et de relations sociales. Il est également assimilé à une image de nocivité, danger et trouble à l’ordre public. L’objectif de cet axe sera donc d’interroger la pertinence pour les populations juives des catégories de pauvreté fondées sur l’étude des sociétés chrétiennes et musulmanes. Ou inversement, est-ce que les définitions de la pauvreté en mondes juifs mettent à l’épreuve ou bousculent ces catégories ?

2.     Rôles sociaux et inégalités dans les sociétés juives

Cet axe cherche à susciter le débat entre médiévistes et modernistes autour de la notion de stratification sociale en mondes juifs. Il s’agit d’aborder la réalité des pauvretés juives dans une perspective de longue durée et comparative entre sociétés chrétiennes et musulmanes. Qui sont les pauvres juifs, quand le deviennent-ils et comment sont-ils définis ? Les historiens ont étudié le cycle de vie des hommes et des femmes du passé et y ont distingué une diversité dans les séquences de la fragilité sociale. Ces séquences sont différentes selon les sexes, les trajectoires de vie, les communautés et les secteurs économiques[7]. Est-ce que ce paradigme demeure valable pour le cas juif, après considération des distinctions dans le cycle de vie et des limitations imposées aux juifs dans l’espace social et économique ? Nous chercherons également à interroger les fondements culturels et les rôles sociaux qui organisent le lien social à l’intérieur des communautés juives. La condition des femmes juives sera abordée notamment à travers l'examen des configurations de la famille juive et des rôles sociaux en mondes juifs. Outre le sexe et l’âge des individus, d’autres catégories pourront être prises en considération comme éléments constitutifs de la stratification sociale : par exemple, l’origine géographique, la profession, ou le niveau d’instruction. La tension entre inégalités et solidarités sera donc au centre de cette réflexion. Une place sera également accordée aux convertis et aux descendants de convertis qui continuent souvent à maintenir des liens, conflictuels ou non, avec leurs familles d’origine.

3.     Acteurs et réseaux : stratégies, tactiques, capacités d’agir

Ce troisième axe propose d’aborder la notion d’« agency » (en français, « capacité d’agir »[8]) et de placer la focale sur les moyens utilisés par des pauvres juifs pour faire face et lutter contre les mécanismes d’appauvrissement. Il s’agira d’interroger notamment les capacités des pauvres juifs à tirer des ressources à travers la mobilisation des liens sociaux, autant dans la sphère des besoins économiques que dans la sphère des relations sociales. Quel est le rôle joué par les réseaux de protection informels, tels que la parenté, le voisinage et l’association de métier, dans le combat des pauvres juifs contre la faim, l’exclusion et l’inactivité ? Cette perspective à partir des acteurs pauvres considère également les tactiques employées[9], les facultés d’adaptation, les arrangements des économies privées, ainsi que les formes de la polyactivité parmi les pauvres juifs. Nous chercherons donc à examiner la diversité des actions en mondes juifs. Survie économique et survie sociale sont-elles deux conditions interdépendantes ? Quelle place est occupée par la déviance, par l’abandon des pratiques religieuses ou l’entrée dans la criminalité ?

4.     Encadrements institutionnels de la pauvreté

Ce dernier axe se focalisera sur la diversité des modalités de mobilisation des réseaux de l’entraide disponibles à l’intérieur de la communauté religieuse ou à différentes échelles (locale, régionale, ou même supranationale). Nous chercherons à examiner d’abord les modalités de saisie des institutions censées gérer la pauvreté au sein de la communauté juive et plus largement dans la cité[10]. Comment les pauvres juifs utilisent les dispositifs de la charité qui leur sont accessibles ? Il s’agira également de considérer les difficultés rencontrées par certains individus dépourvus de capital relationnel pour mobiliser les institutions et les réseaux de solidarité. Qui peut prétendre à être assisté et qui ne le peut pas et qui sont les bienfaiteurs ? Comment s’opère la redistribution des richesses à l’intérieur du groupe juif ?

Comité scientifique

  • Michael Gasperoni, chargé de recherche au CNRS (Centre Roland Mousnier, UMR 8596), travaille sur l’histoire de la ségrégation sociale et de la famille en Italie à l’époque moderne.

Contact : michael.gasperoni27@gmail.com

  • Davide Mano, post-doctorant à l’EHESS de Paris (Centre de recherches historiques - Etudes juives). Ses recherches s’orientent vers l’histoire sociale des juifs, avec une attention particulière portée à la période révolutionnaire (XVIIIe-XIXe siècles) et sur l’Italie.

Contact : davidemano@gmail.com

Organisation 

Le colloque se déroulera les 5 et 6 novembre 2018 à l’EHESS (54 Boulevard Raspail, 75006 Paris) et comportera quatre sessions, chacune de 3 communications. Chaque session comportera un discutant pour commenter les communications et animer les débats.

Les langues officielles seront : le français et l’anglais. Les intervenants devront faire parvenir un résumé de leur communication et un powerpoint détaillé dans une autre langue(anglais ou français)que celle d’exposition de manière à favoriser les échanges entres les participants.

L’hébergement et les frais de déplacement seront pris en charge (en classe économique).

Modalités de participation

Merci d’envoyer vos propositions accompagnées d’un court CV aux adresses suivantes : davidemano@gmail.com ; michael.gasperoni27@gmail.com

Date limite de l’appel 1er février 2018

Bibliographie indicative

Allegra Luciano (dir.), Una lunga presenza. Studi sulla popolazione ebraica italiana, Torino, Zamorani, 2009.

Béroujon Anne, ‪Peuple et pauvres des villes dans la France moderne, Paris, Armand Colin, 2014.

Certeau (de) Michel, L’Invention du quotidien. Les arts de faire, Paris, Gallimard, 1990.

Cerutti Simona, Giustizia sommaria. Pratiche e ideali di giustizia in una società di ancien régime (Torino XVIII secolo), Milano, Feltrinelli, 2003.

Cerutti Simona, Étrangers. Étude d’une condition d’incertitude dans une société d’Ancien Régime, Paris, Bayard, 2012.

Cohen Mark R., Poverty and Charity in the Jewish Community of Medieval Egypt, Princeton, PUP, 2005

Draï Raphaël, « Les juifs face à la grande pauvreté », Revue Quart Monde [En ligne], n°208, 2008. URL : https://www.editionsquartmonde.org/rqm/document.php?id=2514

Fontaine Laurence, « Une histoire de la pauvreté et des stratégies de survie », Regards croisés sur l'économie, 2008/2 (n°4), p. 54-61.

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Jersch-Wenzel Stefi, Guesnet François, Pickhan Gertrud, Reinke Andreas et Schwara Desanka (dir.), Juden und Armut in Mittel- und Osteuropa, Simon Dubnow Institut, Köln u.a., Böhlau, 2000.

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Tanzini Lorenzo et Tognetti Sergio (dir.), La mobilità sociale nel Medioevo italiano, vol. 1: Competenze, conoscenze e saperi tra professioni e ruoli sociali (secc. XII-XV), Roma, Viella, 2016.

Todeschini Giacomo, La ricchezza degli ebrei. Merci e denaro nella riflessione ebraica e nella definizione cristiana dell'usura alla fine del Medioevo, Spoleto, Centro Italiano di studi sull’Alto Medioevo, 1989.

Todeschini Giacomo, Au pays des sans-nom. Gens de mauvaise vie, personnes suspectes ou ordinaires du Moyen Age à l'époque moderne, Paris, Verdier, 2015.

Wirth Louis, « The problem of minority groups », in Ralph Linton (dir.), The science of Man in the World Crisis, New York, Morningside Heights, Columbia University Press, 1946, p. 347-372.

Zytnicki Colette et Sibon Juliette, « Introduction au dossier : Charité et bienfaisance dans le monde juif en diaspora », Les Cahiers de Framespa, 15, 2014.

Notes et références

[1] Louis Wirth, « The problem of minority groups », in Ralph Linton (dir.), The science of Man in the World Crisis, New York, Morningside Heights, Columbia University Press, 1946, p. 347-372 ; Sylvie Anne Goldberg, « Entre Histoire et civilisation. Juifs et judaïsme au miroir des historiens », dans La civilisation du judaïsme. De l’exil à la diaspora, Paris, Editions de l’Éclat, 2012, p. 53-69.

[2] Luciano Allegra (dir.), Una lunga presenza. Studi sulla popolazione ebraica italiana, Torino, Zamorani, 2009.

[3] Mark R. Cohen, Poverty and Charity in the Jewish Community of Medieval Egypt, Princeton, PUP, 2005.

[4] Laurence Fontaine, L'économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l'Europe préindustrielle, Paris, Gallimard, 2008.

[5] Simona Cerutti, Giustizia sommaria. Pratiche e ideali di giustizia in una società di ancien régime (Torino XVIII secolo), Milano, Feltrinelli, 2003, p. 33-48 ; Id., Étrangers. Étude d’une condition d’incertitude dans une société d’Ancien Régime, Paris, Bayard, 2012.

[6] Giacomo Todeschini, La ricchezza degli ebrei. Merci e denaro nella riflessione ebraica e nella definizione cristiana dell'usura alla fine del Medioevo, Spoleto, Centro Italiano di studi sull’Alto Medioevo, 1989 ; Id., Au pays des sans-nom. Gens de mauvaise vie, personnes suspectes ou ordinaires du Moyen Age à l'époque moderne, Paris, Verdier, 2015.

[7] Laurence Fontaine, « Une histoire de la pauvreté et des stratégies de survie », Regards croisés sur l'économie [En ligne], 2008/2 (n°4), p. 54-61. URL : http://www.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2008-2-page-54.htm.

[8] Anne Montenach, « Introduction. Agency : un concept opératoire dans les études de genre ? », Rives méditerranéennes [En ligne], 41 | 2012, consulté le 28 septembre 2017. URL : http://rives.revues.org/410.

[9] Michel de Certeau, L’Invention du quotidien. Les arts de faire, Paris, Gallimard, 1990. Voir aussi Serge Mboukou, « Entre stratégie et tactique », Le Portique [En ligne], 35 | 2015, document 5, consulté le 28 septembre 2017. URL : http://leportique.revues.org/2820.

[10] Colette Zytnicki et Juliette Sibon, « Introduction au dossier : Charité et bienfaisance dans le monde juif en diaspora », Les Cahiers de Framespa [En ligne], 15 | 2014, consulté le 28 septembre 2017. URL : http://framespa.revues.org/2710.

Places

  • EHESS - 54 Boulevard Raspail
    Paris, France (75006)

Date(s)

  • Thursday, November 01, 2018

Keywords

  • pauvreté, stratification sociale, minorité

Contact(s)

  • Michaël Gasperoni
    courriel : michael [dot] gasperoni [at] cnrs [dot] fr
  • Davide Mano
    courriel : davide [dot] mano [at] ehess [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Michaël Gasperoni
    courriel : michael [dot] gasperoni [at] cnrs [dot] fr

License

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To cite this announcement

« Being Jewish and poor. Social roles and the ability to act in Christian and Islamic worlds », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, December 06, 2017, https://doi.org/10.58079/z0m

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