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Histoire d’émotions : saisir les perceptions, penser les subjectivités

History of Emotions: Grasping Perceptions, Thinking Subjectivities

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Publié le jeudi 14 décembre 2017

Résumé

Comment est-ce que la foi, l’idéologie, la « race », la classe et le genre influencent l’expression des émotions ? Les repères émotionnels varient-ils d’une société à l’autre (dans l’espace et le temps) ? Les émotions ont-elles un impact conscient ou inconscient sur l’action humaine en société ? Faut-il s’inquiéter de certaines formes de manipulation émotionnelle ? Comment percevoir les émotions à travers l’infinie multitude de nos sources (qu’elles soient écrites, orales, filmées, enregistrées, dessinées, etc.) ? Les chercheur.e.s, parfois témoins, doivent-ils taire leurs émotions pour en parler ? Quel est l’engagement affectif des chercheur.e.s envers leurs témoins ? Nos perceptions et nos subjectivités altèrent- elles nos travaux ?

Annonce

Argumentaire

Dans les dernières années, l’émergence de l’histoire des émotions a pu suscité un grand intérêt de la part des chercheur.e.s en sciences humaines. Puisant dans des notions liées aux domaines de la sociologie, de la psychologie, de l’anthropologie et des neurosciences, ce courant observe et qualifie les fluctuations émotionnelles et les espaces dans lesquelles celles-ci sont exprimées. Au fil du temps, les émotions s’inventent, se diversifient, se réinventent, s’expriment avec plus ou moins d’intensité, de liberté. Plusieurs les appréhendent comme tributaires d’une multitude de « régimes émotionnels »1. En outre, d’un point de vue méthodologique et épistémologique, l’historien.ne lui-même doit faire preuve d’humilité et admettre l’influence de ses propres émotions face à son objet d’étude. Pour ces diverses raisons, il apparait nécessaire aux chercheur.e.s de tous les champs disciplinaires (philosophie, science politique, arts visuels, arts plastiques, anthropologie, sociologie, etc.) d’affiner leur compréhension des émotions du passé et de critiquer les classifications émotionnelles contemporaines.

Le comité organisateur souhaite faire de l’analyse du phénomène émotionnel le centre d’un espace de discussion, de réflexion et de critique. Comment est-ce que la foi, l’idéologie, la « race », la classe et le genre influencent l’expression des émotions ? Les repères émotionnels varient-ils d’une société à l’autre (dans l’espace et le temps) ? Les émotions ont-elles un impact conscient ou inconscient sur l’action humaine en société ? Faut-il s’inquiéter de certaines formes de manipulation émotionnelle ? Comment percevoir les émotions à travers l’infinie multitude de nos sources (qu’elles soient écrites, orales, filmées, enregistrées, dessinées, etc.) ? Les chercheur.e.s, parfois témoins, doivent-ils taire leurs émotions pour en parler ? Quel est l’engagement affectif des chercheur.e.s envers leurs témoins ? Nos perceptions et nos subjectivités altèrent- elles nos travaux ?

Les propositions de communication pourraient s’inscrire dans les thèmes suivants :

  • Explorer les émotions et leurs perceptions à travers le temps et l’espace.
  • Observer la manifestation des émotions dans les sources et dans l’art.
  • Penser la/le chercheur.e et ses émotions : rétrospection et subjectivité. Le lien émotionnel entre la/le chercheur.e et ses sources.

Évidemment, les thèmes proposés ci-dessus ne sont pas exhaustifs ; ce colloque est ouvert à toutes propositions en lien avec l’étude des émotions.

Nous invitons les jeunes chercheur.e.s de cycles supérieurs et de toute discipline dont les travaux portent sur ces thématiques à contribuer au XXVe Colloque International Interdisciplinaire des Cycles Supérieurs de l’Université de Montréal. Participer à ce colloque est une occasion de présenter vos recherches, d’échanger avec d’autres collègues et professeur.e.s, et par la suite de publier vos résultats.

Modalités de soumission

Merci d’envoyer vos propositions de communication et de session en anglais ou en français (250 mots maximum)

avant le 22 janvier 2018 à minuit

à l’adresse qui suit : xxv.colloque.aeddhum@gmail.com avec une copie à jacques.dehouck@gmail.com. Prière d’indiquer votre nom et prénom et affiliation institutionnelle ainsi qu’une demande de subvention avec le coût du voyage estimé, si nécessaire.

Comité scientifique

  • Deborah Barton, professeure adjointe, département d’histoire, Université de Montréal
  • Thomas Wien, professeur agrégé, département d’histoire, Université de Montréal
  • Gabrielle Hamelin, candidate au doctorat, département d’histoire, Université de Montréal
  • Nadine Auclair, candidate à la maîtrise, département d’histoire, Université de Montréal
  • Jacques Dehouck, candidat à la maîtrise, département d’histoire, Université de Montréal
  • Sophie Mailly, candidate à la maîtrise, département d’histoire, Université de Montréal
  • Céline Stantina, candidate à la maîtrise, département d’histoire, Université de Montréal
  • Marc-Antoine Therrien, candidat à la maîtrise, département d’histoire, Université de Montréal

Lieux

  • Pavillon Lionel-Groulx - 3150 Rue Jean-Brillant
    Montréal, Canada (H3T 1N8)

Dates

  • lundi 22 janvier 2018

Mots-clés

  • émotion, perception, subjectivité

Contacts

  • Jacques Dehouck
    courriel : jacques [dot] dehouck [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Jacques Dehouck
    courriel : jacques [dot] dehouck [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Histoire d’émotions : saisir les perceptions, penser les subjectivités », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 14 décembre 2017, https://doi.org/10.58079/z39

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