Un grand nombre de protestants allemands appartenant aux « chrétiens allemands », a adhéré aux thèses nazies. La résistance de quelques-uns, œuvrant au sein de l’église confessant, en est d’autant plus remarquable et leurs noms nous sont souvent familiers, tels Bonhoeffer, Niemoeller, Barth et Tillich. Après la guerre, l’église protestante allemande reconnait qu’elle s’est, par action et omission, rendue « coupable » des atrocités propagées par les nazis.

Programme

Orléans – Cercil Musée Mémorial des enfants du Vel d’hiv

Mardi 6 février – 18h

Les églises protestantes en Allemagne nazie

Francis Lachaise, auteur de L’Église protestante allemande face au nazisme, réédition 2018, les Indes savantes

Un grand nombre de protestants allemands appartenant aux « chrétiens allemands, a adhéré aux thèses nazies. La résistance de quelques-uns, œuvrant au sein de l’église confessant, en est d’autant plus remarquable et leurs noms nous sont souvent familiers, tels Bonhoeffer, Niemoeller, Barth et Tillich. Après la guerre, l’église protestante allemande reconnait qu’elle s’est, par action et omission, rendue « coupable » des atrocités propagées par les nazis.

Organisée par le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv et l’association Les Amis de l’Orgue et du Temple d’Orléans dans le cadre d’un cycle de rencontres sur l’engagement des femmes et des protestants durant la Seconde Guerre mondiale et leur contribution au sauvetage des Juifs.

En partenariat avec l’association Mémoire protestante en Orléanais, l’Amitié Judéo-Chrétienne et l’association Germaine Tillion.

Mardi 13 février  - 18h

Protestants et Juifs en France des affinités électives au sauvetage durant la Shoah

Patrick Cabanel, directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études

Pour des raisons théologiques, culturelles, historiques et sociologiques, lesprotestants français (les huguenots) ont sans doute été, parmi les communautés chrétiennes en Europe, les plus proches des Juifs. La conférence abordera ces affinités, éclatantes, notamment pendant l’Affaire Dreyfus, et les utilisera comme clef principale pour comprendre l’ampleur de l’aide et du sauvetage offerts aux Juifs pendant la Shoah.

En partenariat avec l’association Mémoire protestante en Orléanais, l’Amitié Judéo-Chrétienne et l’association Germaine Tillion.

Mardi 20 février – 18h

Adélaïde Hautval, amie des Juifs

Georges Hauptmann, professeur honoraire de la Faculté de Médecine de Strasbourg, co-auteur de la biographie d’Adélaïde Hautval, avec Maryvonne Braunschweig.

Selon Adélaïde Hautval elle-même, c’est « par une succession de circonstances hasardeuses », qu’elle fut arrêtée, internée à Pithiviers, Beaune-La-Rolande, Romainville, avant d’être déportée à Auschwitz puis Ravensbrück. Elle fut aussi celle qui non à Mengele.

« Adélaïde Hautval est l’une des femmes les plus admirables que j’ai connue (…) une des  personnalités les plus remarquables que l’humanité ait connues. En raison de sa grande modestie peu de gens étaient informés de son action extraordinaires (…) envers tous les êtres humains, quels qu’ils soient (…) ceux qui souffraient et étaient persécutés. » déclare Moshé Bejski, juge à la cour suprême d’Israël au décès d’Adélaïde Hautval en 1988.