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Les migrants africains dans le monde : entre déboires, identité et altérité culturelle

African migrants in the world: between setbacks, identity and alternative culture

« Cahiers du CELHTO », n°4

“CELTHO papers”, No. 4

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Publié le lundi 05 mars 2018

Résumé

La revue inter-africaine Les Cahiers du CELHTO, publiée par le Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale (CELHTO), un bureau spécialisé de la commission de l’Union africaine (UA) basé à Niamey au Niger, lance à l’endroit de toute la communauté des ecnseignants-chercheurs et des chercheurs, un appel à contribution en vue de la publication de son quatrième numéro, appelé à paraître en décembre 2018. Cette revue se veut être un organe de publication, mieux, un instrument d’échanges inter et intra disciplinaire, un espace dont l’objectif principal est de susciter, dans les rangs de la communauté des enseignants-chercheurs et des chercheurs, notamment africains, des réflexions scientifiques de fond sur des sujets ayant trait à la culture, aux savoirs savants et profanes, et aux questions connexes, liées au développement.

Annonce

Argumentaire

Nul ne peut évoquer la question des migrants africains aujourd’hui sans penser principalement et, a priori, aux migrations dites illicites. D’origine subsaharienne notamment, ce type de migration qualifié de clandestine, occupe de nos jours une place importante dans les discours politiques et médiatiques. Parfois, pendant de longs mois, de jeunes africains, hommes et femmes avec enfants, risquent tout, y compris leur vie, pour entreprendre un périlleux périple qui leur fait traverser des dizaines de frontières et les dangereux courants de la Méditerranée, à la recherche d’une vie meilleure dans un pays du Nord. Certains y laissent leur vie ; d’autres sont renvoyés chez eux et d’autres encore qui atteignent leur destination, comprennent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais étant donné le manque d’emplois (parfois les crises sociopolitiques) et les sombres perspectives auxquels ils sont confrontés dans leur pays, des millions de jeunes africains préfèrent encore l’exode, souvent clandestin.

Le 14 novembre 2017, la diffusion des images furtives d'une vente aux enchères nocturne de jeunes africains dans la région de Tripoli sur l’une des plus grandes chaines télévisées américaines, CNN, a suscité une onde de chocs, en se propageant comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Face au tollé, des voix se sont fait entendre pour dénoncer un « crime d’une autre époque » rappelant les trois siècles noirs de la traite transatlantique. Ainsi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "horrifié", le président de l'Union africaine Alpha Condé "indigné", l'Union européenne "révoltée" et la France a réclamé une réunion "expresse" du conseil de sécurité de l'ONU sur la question. Le choc produit par le phénomène est si fort qu’il a fait objet de réflexion et de débat lors du 5e Sommet Union africaine-Union européenne, organisé à Abidjan les 29 et 30 novembre 2017. D’importantes décisions sont prises dans l’optique de régler cette crise.

La diffusion de ces images de ventes de migrants Noirs n’a, en fait, fait que relayer avec plus d’autorité la faible voix des organisations de défense des droits de l’Homme, de l’Organisation Internationale pour les Migrations(OIM), des médias, etc. dénonçant un phénomène en cours depuis plusieurs mois sur la base des témoignages des victimes et témoins.

Cette traite des Noirs s’inscrit dans les déboires que subissent les migrants africains sur le chemin de leur migration vers l’Europe, où ils espéraient mieux vivre. Ils sont victimes des réseaux de passeurs organisés avec des ramifications dans les pays de départs jusqu’à la Méditerranée avec pour point principal de transit, la ville d’Agadez au centre du Niger. Cet itinéraire, les réseaux de passeurs, les drames survenus dans le désert ne sont un secret pour personne. Ils sont souvent révélés ou rappelés comme lors d’un Colloque organisé par l’Université d’Agadez avec l’appui financier de l’État nigérien et de l’Union européenne, du 12 au 14 décembre 2016, sur Les dynamiques migratoires en Afrique de l’Ouest : histoire, flux et enjeux actuels. Mais les menaces terroristes en cours dans le Sahel et le Sahara et le défis de la réduction de la pauvreté sont, entre autres, les points de blocage pour le démantèlement de ces réseaux. Les déboires des migrants sur le parcours, sont presque mis sous éteignoirs médiatiques au profit de leurs drames qui surviennent dans la Méditerranée depuis plusieurs années. Ces migrants dont les politiques de préférence initiées par les gouvernants de leurs pays de départ les mettent en situation d’exclusion, sont victimisés.

Ceux qui, contre vents et marées, parviennent à prendre pied dans les pays d’accueil, sont généralement en situation dite illégale et font face à l’épineux problème d’insertion et de cohabitation froide avec les occupants des lieux. On se rappelle encore de la vague de fusillades des Noirs aux États-Unis ainsi que du déferlement des dizaines de milliers d’Israéliens qui, le 23 mai 2012, ont unanimement réclamé le départ des immigrés noirs de leur territoire.

À l’intérieur du continent africain, les migrants africains ne sont pas mieux traités. En dehors du cas libyen sus-évoqué, le cas le plus récurrent est celui de l’Afrique du Sud. Ce pays qui a ployé, pendant longtemps sous l’apartheid, a plongé, à peine l’apartheid aboli, sous une nouvelle forme de ségrégation. Non seulement les Blancs mais aussi et surtout des Noirs non sud-africains sont pris pour cible. Provenant du Mali, du Malawi, du Congo, du Mozambique, etc., vivant dans les townships, s’adonnant au petit commerce et acceptant de faire les travaux que les Sud-africains refusent de faire, ces Noirs non sud-africains sont ciblés par les xénophobes de ce pays. On se souvient encore des pertes en vies humaines occasionnées par la vague de xénophobie en Afrique du Sud ayant occasionné 62 morts en 2008. Parfois, ces actes sont entérinés par un discours officiel complice[1].

L’Algérie n’est pas en reste. Dans ce pays, les ressortissants des autres territoires africains sont considérés comme faussaires, escrocs, trafiquants de drogue, porteurs de maladies menaçant la santé publique, etc. À ce titre, ils sont souvent victimes de xénophobie de la part des natifs des lieux.

On voit ainsi que, malgré tout le discours sur les aspects positifs des migrations à travers le monde, où les migrants contribuent, dans bien des cas, au développement socioéconomique aussi bien de leur pays d’origine que de leur pays d’accueil, les migrants en général et les Noirs en particulier, continuent d’être objet de déboires divers. Or, nous vivons dans un monde globalisé et l’économie-monde que l’on appelle de tous les vœux est censée produire des citoyens globaux[2], avec une nouvelle sociologie des mobilités[3].

Au-delà des problèmes de survie et de respect des droits du migrant que posent ces genres de situations, les déboires liés aux migrations à l’échelle de la planète relancent le débat de l’altérité culturelle et de l’identité. Ce débat, relativement ancien, a été abordé, entre autres, par Iain Chambers, dans son ouvrage intitulé Migrancy, Culture, Identity, paru en 1994. Dans cet ouvrage dont le compte-rendu a été présenté par Claire Sallaberry[4], l’auteur montre que, dans un espace de plus en plus mobile du fait de la mondialisation, les frontières deviennent poreuses, amenant le migrant à faire face à une nouvelle forme de flexibilité, ce qui remet sans doute en question les composantes de son identité. Or, poursuit l’auteur, à cause d’une certaine peur grandissante de « l'autre », les cultures majoritaires (généralement natifs des lieux) finissent par percevoir le « migrant comme une menace politique, culturelle et ontologique ». On se retrouve ainsi, au plan culturel, devant non seulement une certaine incompréhension, mais aussi et surtout une négation abjecte de l'altérité due à l'amalgame opéré par la majorité envers les cultures minoritaires.

Le présent numéro de Les Cahiers du CELHTO se propose donc de se saisir de ce sujet d’actualité sur les migrations et de le traiter sous l’angle culturel et identitaire. En conséquence, la rédaction de la revue souhaite avoir des contributions originales et libres sur ces questions. Les chercheurs et enseignants-chercheurs, africains ou non, intéressés par cette thématique sont donc invités à soumettre des articles originaux de fond à la rédaction de ladite revue, suivant les axes non exhaustifs ci-après :

  • Migrations et identité : approches théoriques et conceptuelles ;
  • Migrations, mondialisation et africanités ;
  • Les constructions identitaires en situation de migration ;
  • Les imageries cultuelles sur le migrant africain ;
  • Identité culturelle du migrant africain à travers la littérature ;
  • Les biens culturels en situation de migration ;
  • Le patrimoine matériel et immatériel africain face à la question des migrations ;
  • Les cultures africaines à l’épreuve des migrations ;
  • etc.

Calendrier et modalités de soumission

  • Du 31 janvier au 30 avril 2018 : réception des contributions originales ;

  • Du 1er mai au 31 août 2018 : évaluation des articles ;
  • Du 1er au 30 septembre 2018 : correction par les auteurs des articles retenus ;
  • Octobre-novembre 2018 : travail de rédaction ;
  • Fin décembre 2018 au plus tard : parution de la revue.

NB : Pour ce numéro, seuls les 15 meilleurs manuscrits retenus par le Conseil scientifique de la revue seront publiés. Les auteurs sont invités à rédiger leur manuscrit selon les normes du CAMES (Norcames) pour laquelle a opté la revue Les Cahiers du CELHTO, contenues dans le présent ouvrage. Le non-respect scrupuleux de ces normes est éliminatoire.

Les manuscrits doivent être envoyés aux adresses suivantes : cahiers.celhto@gmail.comavec copie à publications@celhto.org

Les droits de publication

Une fois l’article accepté par le comité de rédaction, l’auteur entre en contact avec la rédaction de la revue pour l’acquittement des droits de publication.

Les Cahiers du CELHTO étant une revue de recherche et d’information éditée sans but lucratif, les auteurs ne percevront pas de versement de droits.

Épreuves et publications

Avant publication, l’auteur reçoit par courrier électronique un jeu d’épreuves à vérifier. Il doit les retourner corrigées sous huitaine à la rédaction. Seules les corrections typographiques sont admises sur les épreuves.

L’auteur reçoit, après parution, le tiré-à part de son article en version électronique au format PDF. Il pourra recevoir, sur demande, un exemplaire de la revue en payant les frais d’expédition.

Les articles sont la propriété de la revue et peuvent faire l’objet, avec l’accord de l’auteur, d’une mise en ligne.

Chaque membre du comité scientifique et de lecture recevra gracieusement un exemplaire de chaque numéro de la revue.

Équipe éditoriale de la revue

Directeur de publication

  • M. Somé Magloire, Professeur Titulaire d’Histoire, Université Ouaga 1 Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso)

Président du Comité scientifique

  • M. Mouckaga Hugues, Professeur Titulaire d’Histoire, Université Oumar Bongo de Libreville (Gabon)

Rédacteur en chef 

  • M. Tsigbé Koffi Nutefé, Maitre de Conférences, Histoire contemporaine, Université de Lomé (Togo)

Comité de rédaction

  • M. Gnaléga Benjamin, Chargé de programme , CELHTO, Niamey (Niger)
  • M. Akue Adotevi Mawusse Kpakpo Maitre de Conférences, Philosophie, Université de Lomé (Togo)

Normes éditoriales

Les articles à soumettre à la revue doivent être conformes aux normes ci-dessous décrites.

Présentation générale des manuscrits

Chaque projet d’article doit être envoyé sous la forme d’un document Word d’un maximum de 50 000 signes (espaces et notes comprises), police Garamond, taille 12 (pour le corps de texte, 10 pour les notes de bas de page et 11 pour les citations en retrait), interligne 1,5, avec la mise en forme la plus simple possible (pas de styles, de puces ou de retraits, mais des alinéas au début de chaque paragraphe).

L’ordre logique du texte doit respecter le canevas suivant :

  • un titre bref ;
  • une signature comportant le(s) nom(s) de(s) l’auteur(s) en majuscules et le ou les prénoms en minuscules avec une initiale majuscule, le nom et l’adresse complète de l’institution d’attache, le courriel et le téléphone de l’auteur présenté avec l’indicatif international ;
  • un résumé en français et en anglais de 10 lignes au maximum ;
  • un minimum de trois et un maximum de cinq mots clés ;
  • une introduction ;
  • un développement ;
  • une conclusion ;
  • une partie source et bibliographie.

Les articulations du développement du texte sont à titrer et/ou à sous-titrer  de la façon suivante :

1. pour le titre de la première section ;

1.1. pour le sous-titre de la première sous-section ;

1.2. etc.

2. pour le titre de la deuxième section ;

2.1. pour le sous-titre de la deuxième sous-section ;

2.2. etc.

Les sous-sous-titres sont à éviter autant que possible.

La conclusion doit être brève et insister sur les résultats et l’apport original de la recherche.

Les langues de publication de la revue sont le français et l’anglais. La publication d’un texte en une langue autre que le français et l’anglais est soumise à autorisation exceptionnelle de l’administration de la revue. Les termes étrangers au français et à l’anglais sont en italique et sans guillemets.

La revue s’interdit l’usage du soulignement qui est remplacé par la mise en italique.

La présentation des figures, cartes, graphiques, … doit respecter le miroir de la revue qui est de 16x24 cm. Ces documents doivent porter la mention de la source, de l’année et de l’échelle (pour les cartes).

Les siècles sont indiqués en chiffres romains, lettres capitales, suivies d’un « e » en exposant et d’un espace insécable.

Ex. : XXsiècle.

Les majuscules sont accentuées.

Pour les citations, utiliser les guillemets français suivis ou précédés d’un espace insécable « », et les guillemets anglais simples pour les citations à l’intérieur de citations ‘’.

Lorsqu’une citation dépasse quatre lignes, il faut la détacher du corps de texte. Dans ce cas, elle n’est ni précédée, ni suivie de guillemets. L’interligne est simple et la taille de la citation est de 11.

Les appels de notes sont des chiffres arabes en exposant, sans parenthèses, placés avant la ponctuation et à l’extérieur des guillemets pour les citations.

Pour la définition des sigles et acronymes, seule l’initiale du premier mot est en majuscules, en moins qu’il s’agisse d’un nom propre ou d’institutions.

EX1 : CELHTO : Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale.

EX2 : AUF : Agence universitaire de la Francophonie (Francophonie étant un nom propre d’institution, l’initiale est en majuscule).

Présentation des sources et bibliographie

La référence bibliographique adoptée est celle intégrée au texte. Elle se présente comme suit : (nom de l’auteur avec une initiale en majuscule, virgule, année de publication (deux points) : page à laquelle l’information a été prise).

Ex : (Gnalega, 2015 : 15).

Sous la rubrique sources et bibliographie, les sources consisteront à montrer, d’une façon détaillée, les sources orales et autres documents primaires ou de première main consultés et/ou cités. Elles sont à présenter comme suit :

Pour les sources orales : dans l’ordre alphabétique des noms des informateurs, dans un tableau comportant un numéro d’ordre, nom et prénom des informateurs, la date et le lieu de l’entretien, la qualité et la profession des informateurs, leur âge ou leur date de naissance.

Pour les archives, il convient de mentionner en toutes lettres, à la première occurrence, le lieu de conservation des documents suivi de l’abréviation entre parenthèses. C’est l’abréviation qui est utilisée dans les occurrences suivantes :

Ex. : Paris, Archives nationales (A.N.), 77, dossier 47 (artistes).

Archives des Musées Nationaux (A.M.N.), dossier de carrière, O275, fol. 1-149.

Bordeaux, Archives municipales (A.M. Bordeaux)

Ne pas oublier de préciser la cote et la pagination des documents cités (fol. pour les documents manuscrits).

Pour les autres cas, merci de respecter les modèles suivants :

  • Ouvrages 

Arasse D., 1999, L’Annonciation italienne. Une histoire de perspective, Paris, Hazan.

Seconde édition d’un ouvrage traduit :

Belting H., 1998 (Munich 1993), Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l’art, Paris, Le Cerf.

Si la seconde édition a eu lieu dans la même ville que la première édition, indiquer seulement la date de la première entre parenthèses.

Belting H., 1998 (1993), Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l’art, Paris, Le Cerf.

  • Ouvrages collectifs 

Assima-Kpatcha E. et Tsigbé K. N. (éd.), 2013, Le refus de l’ordre en Afrique et au Togo, Lomé, Les presses de l’Université de Lomé.

Si les directeurs de l’ouvrage sont plus de trois, faire suivre ces trois noms de « et al. ».

  • Catalogues d’exposition 

Martinez J.-L., A. Pasquier (éd.), 2007, Praxitèle (cat. exposition : Paris, 2007), Paris, Musée du Louvre/Somogy.

  • Actes de colloque

Capodieci L., Ford P. (éd.), 2011, Homère à la Renaissance : mythe et transfigurations (actes de colloque : Rome, 2008), Paris/Rome, Somogy/Académie de France.

  • Mémoires de recherche et thèses de doctorat

Salvi C., 2005, Recherches sur Jean-Baptiste Monnoyer, peintre de fleurs, mémoire de DEA sous la direction d’Antoine Schnapper, Université Paris-IV (Paris Sorbonne).

  • Articles de revue

Blau È., 2008, « L’urbanisme et l’architecture des villes d’Europe centrale pendant la première moitié du XXe siècle », Perspective, n° 3, p. 409-440. (Attention, ne pas mettre pp.)

  • Articles d’ouvrages collectifs, d’actes de colloque ou de catalogue d’exposition :

Camille M., 2000, « Before the Gaze. The Internal Senses and Late Medieval Practices of Seeing », dans R. Nelson (dir.), Visuality Before and Beyond the Renaissance. Seeing as Others Saw, Cambridge, Cambridge University Press, p. 197-223.  (Attention: le titre de l’article doit être suivi de « dans » pour les articles en français et « in » pour les articles en anglais).

Les normes anglaises sont respectées pour les ouvrages anglo-saxons : les noms, adjectifs et verbes prennent une majuscule, pas d’espace avant les signes de ponctuation.

Moxey K., 1994, The Practice of Theory: Poststructuralism, Cultural Politics, and Art History, Ithaca/Londres, Cornell University Press.

Les noms des traducteurs ne sont précisés que pour les sources anciennes :

Ovide A., 1992, Les métamorphoses, Lafaye G. (trad.), Paris, Gallimard.

Le non-respect des normes éditoriales peut entraîner le rejet d’un projet d’article.

Contact

Les Cahiers du CELTHO, Revue du Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale, Niamey, Niger, B. P. : 878 Niamey (Niger) - Téléphone : (00227) 20 73 54 14  -  Fax : (00227) 20 73 36 54 E-mail : publications@celhto.org – Site Web : www.celhto.org

Notes et références

[1]Le Monde Afrique, « Manifestation anti-immigrés et vague de xénophobie en Afrique du Sud
Disponible sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/24/manifestation-anti-immigres-et-vague-de-xenophobie-en-afrique-du-sud_5084908_3212.html#q5Mk0LkjWsYtkte3.99

[2] J. ROTBLAT, World Citizenship. Allegiance to Humanity, Londres, Macmillan, 1997.

[3] J. URRY, Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ? Paris, Armand Colin, 2005.

[4]Claire Sallaberry, « Migration, Culture et Identité », Les Cahiers du MIMMOC [En ligne], 5 | 2009, mis en ligne le 20 juin 2010, consulté le 10 janvier 2018. URL : http://journals.openedition.org/mimmoc/458

[5] Les normes de la Revue Histoire de l’art, INHA, Paris et celle de la Revue Educom de l’Université de Lomé ont servi de base à la rédaction du présent document.

[6]Le Monde Afrique, « Manifestation anti-immigrés et vague de xénophobie en Afrique du Sud
Disponible sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/24/manifestation-anti-immigres-et-vague-de-xenophobie-en-afrique-du-sud_5084908_3212.html#q5Mk0LkjWsYtkte3.99

[7] J. ROTBLAT, World Citizenship. Allegiance to Humanity, Londres, Macmillan, 1997.

[8] J. URRY, Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ? Paris, Armand Colin, 2005.

[9]Claire Sallaberry, « Migration, Culture et Identité », Les Cahiers du MIMMOC [En ligne], 5 | 2009, mis en ligne le 20 juin 2010, consulté le 10 janvier 2018. URL : http://journals.openedition.org/mimmoc/458

[10]The standards of the Review Histoire de l’art, INHA, Paris and those of the Review Education of the University of Lomé were used as a basis for the writing of this document.

Argument

No one can raise the subject of African migrants today without thinking first and foremost of ‘illegal’ migration. This type of illegal migration nowadays occupies an important space in political discussions and the media, particularly with regard to the migration of Sub-Saharan people. Over months, some young African men and women with children risk everything, including their lives to undertake a perilous journey taking them across several borders and through the dangerous currents of the Mediterranean, in search of a better life in a norther country. Some lose their lives to the journey; others are sent home and those who reach their destination come to understand that their survival might not be any easier. Despite this, the lack of employment opportunities (sometimes socio-political crises) and the sombre outlook they are faced with in their country, millions of young Africans still prefer to migrate, often illegally.

The 14th of November 2017, the release of covert images of a night auction of young Africans in Tripoli on one of the largest American television stations, CNN, solicited a wave of shocks, propagating like wildfire on social media. In the face of the outcry, the images were denounced as ‘crimes of another era’ reminiscent of the three black centuries of transatlantic slave trade. The Secretary General of the United Nations, Antonio Guterres said he was ‘horrified’, the President of the African Union Alpha Condé  was ‘indignant’, the European Union ‘repulsed’ while France called for an ‘urgent’ advisory meeting from the UN Security Council on the matter. The shock was so powerful it was the subject of reflection and debate during the 5th African Union-European Union Summit in Abidjan on November 29th and 30th 2017. Important decisions were made at this summit with view to solving the crisis.

The release of these images of the sale of Black migrants has effectively portrayed more emphatically the weak voice of human rights organisations, the International Organisation for Migration (IOM) and the media, etc. in denouncing a phenomenon that has been going on for months according to the testimony of witnesses and victims.

The Black slave trade is one of the challenges African migrants face on their journey towards migration in Europe where they hope to find a better life. They are victims of networks of organised smugglers with branches in their country of origin as far as the Mediterranean with the town of Agadez in the centre of Niger a principle point of passage. This route, the network of smugglers and the tragedies that have occurred in the dessert are no secret. The facts are often revealed or recalled in Symposia such as that organised by the University of Agadez with the financial support of the Nigerien state and the European Union from the 12th to the 14th of December 2016 on ‘The Migratory Dynamics in West Africa: History, Flux and Current Challenges’. But the ongoing terrorist threat in the Sahel and the Sahara and the challenge of reducing poverty are, among others, bottlenecks in dismantling these networks. The challenges faced by these migrants on their journey are almost hidden under media blankets with tragedies in the Mediterranean taking precedence over the past number of years. Migrants who are implicated in preference policies initiated by governments of their countries of origin are in a particularly precarious situation of exclusion and are victimised.

Those who, against all odds, manage to reach a host country, generally do so illegally and are faced with a thorny situation of integration and cold coexistence with locals. We recall the wave of Black shootings in the United States as well as the surge of tens of thousands of Israelis who on the 23rd of May 2012 unanimously demanded the departure of Black immigrants from their country.

Within the African continent, African migrants are not treated any better. Excluding the case of Libya, the most recurrent example is that of South Africa. This country, which for a long time suffered under apartheid, plunged, with apartheid barely abolished, into a new form of segregation. Not only Whites, but especially non-South African Blacks are considered targets. Coming from Mali, Malawi, Congo, Mozambique, etc., living in townships, engaging in petty trade and accepting to do work South Africans refuse to do, these non-South African Blacks are targeted by xenophobes in South Africa. We recall the loss of human lives caused by a wave of xenophobia in South Africa killing 62 people in 2008. Occasionally, these acts are endorsed by an official speech of complicity[6].

Algeria must also be mentioned. In Algeria, nationals of other African countries are considered forgers, crooks, drug traffickers, carriers of illnesses burdening public health, etc. As such, they are often victims of xenophobia by Algerian nationals.

We also see that despite discussions on positive aspects of migration throughout the world where migrants contribute, in many cases, to socio-economic development both in their country of origin and their host country, migrants in general and Black migrants in particular, continue to be the subject of marginalisation. However, we live in a globalised world and the so-called world economy is supposed to produce global citizens[7], with a new outlook on mobility[8].

In addition to problems of survival and the upholding of rights of migrants that these situations pose, the challenges linked to migration at global level reignite the debate of alternative culture and identity. This relatively old debate was discussed, among others, by Iain Chambers in his work entitled Migrancy, Culture, Identity, published in 1994. In this work, the report of which was presented by Claire Sallaberry[9], the author shows that in a space of increasing mobility owing to globalisation, borders become porous, bringing the migrant to face a new form of flexibility, which undoubtedly calls into question the make-up of their identity. Furthermore, according to the author, because of the growing fear of ‘the other’, the predominant culture (generally local culture) usually sees the migrant as a political, cultural and existential threat. As such, on a cultural level, we find ourselves up against not only a particular incomprehension, but also and particularly the abject denial of the other due to the mixing operated by the majority against minority cultures.

The current edition of the CELHTO Copy proposes to take this topical subject of migration and treat it from a culture and identity perspective. As a consequence, the editor of the review invites original and free contributions to these questions. The researchers and lecturer-researchers, African or otherwise, interested in this topic are therefore invited to submit original articles of substance to the editorial board of this journal, following the following non-exhaustive themes:

  • Migration and identity : approach theories and concepts ;

  • Migrations, globalisation and African-ness ;

  • The construction of identity in migration situations ;

  • Cultural imagery on the African migrant ;

  • Cultural identity of the African migrant as portrayed in the literature ;

  • Cultural property in migratory situations ;

  • The tangible and intangible African heritage in the context of migration ;

  • African cultures facing the challenge of migration ;

  • etc.

Calendar and submission guidelines

  • 31 January - 30 April 2018 : receipt of original contributions ;

  • 1May- 31 August 2018 : evaluation of articles ;
  • 1 – 30September 2018 : correction of retained articles by authors ;
  • October-November 2018 : editorial work ;
  • End December 2018 latest: publication of the journal.

NB: For this edition, only the 15 best manuscripts retained by the Journal’s Scientific Council will be published. Authors are invited to submit their manuscripts following the standards of CAMES (Norcames) for which the journal Les Cahiers du CELHTO has been chosen, contained in the current work. The non-observance of these standards will result in rejection. Manuscripts should be sent to the following addresses: cahiers.celhto@gmail.com copying publications@celhto.org

 

The Publication Rights

Once the article is accepted by the Editorial Board, the author contacts the editorial staff of the review for the acquittal of the publishing rights.

Les Cahiers du CELHTO, being a review of research andinformation and non-profit making, authors will not receive rights.

Tests and Publications

Before publication, the author receivesby e-mail a set of tests to check. He must return the corrected version within a week to the Editor. Only typographical corrections are admitted to the tests.

The author receives after publication, the shot-in-hand of his article electronically in PDF format. It may receive, upon request, a copy of the journal by paying the shipping costs.

The articles are the property of the journal and may be subject, with theauthor’s agreement, to a posting online.

Each member of the scientific and reading committee graciously receives a copy of each issue of the journal.

Editorial team

Publication Director

  • Mr. Somé Magloire, Professor of History, University Ouaga 1 Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso);

Chairman of the Scientific Board

  • Mr. Mouckaga Hugues, Professor of History, Omar Bongo University of Libreville (Gabon)

Editor-in-chief

  • Mr. Tsigbé Koffi Nutefé, Lecturer, Contemporary History, University of Lomé (Togo)
  • Editorial Board:
  • Mr. Gnaléga Benjamin, Programme Officer, CELHTO, Niamey (Niger)
  • Mr. Akue Adotevi MawusseKpakpo, Lecturer, Philosophy, University of Lomé (Togo)

Editorial standards[10]

The articles to be submitted to the journal must comply with the standards described below.

Overview of manuscripts

Each draft article should be sent as a Word document of a maximum of 50 000 characters (including spaces and notes), Garamond font, size 12 (for the text body, 10 for footnotes and  11 for quotes back ), 1.5 spacing, with the simplest possible format form (no styles, bullet points or  indentations, but paragraphs at the beginning of each paragraph).

The logical order of the text should adhere to the following framework:

  • a short title;
  • a signature with the  name (s),  author (s) and or lowercase names with a capital letter, the name and full address of the home institution, the mail and telephone of the author presented with the indicative, international;
  • a summary in French and English of maximum 10 lines;
  • a minimum of three and / or a maximum of five keywords;
  • an introduction;
  • a body;
  • a conclusion;
  • a Sources and References section.

The structuring of the body of the text is to be run as headlines and/or captioned as follows:

1. for the title of the first section;
1.1. for the subtitle of the first subsection;
1.2. etc.
2. for the title of the second section;
2.1. for the subtitle of the second subsection;
2.2. etc.

The sub-subtitles are to be avoided whenever possible.

The conclusion should be brief and focus on the results and original contribution to research.

The publication languages of the journal being French and English, the publication of a text into another language is subject to special authorization from the administration of the journal. Foreign words in French and English are in italics and without quotation marks.

The review bans the use of underscores which is replaced by the italic formatting.

The presentation of figures, maps, graphics ... must respect the mirror of the journal which is 16x24 cm. These documents must provide the source, the year and the scale (for cards).

The centuries are shown in Roman numerals, capital letters, followed by "e" superscript and a non-breaking space. Eg.The twentieth century. (XXe siècle, in French)

The capital letters are highlighted.

For quotes, use French quotation marks followed or preceded by a non-breaking space « », and simple English quotation marks ‘’, for quotes within quotes.
When a quotation exceeds four lines, it must be detached from the body of the text. In this case, it is neither preceded nor followed by quotes. Single spacing is used and the size of the quote is 11.

The footnotes are superscript Arabic numbers without brackets, placed before punctuation and outside of quotation marks for quotes.

For definitions of acronyms, only the initial of the first word is capitalized, unless it is a proper name or institutions.

Ex 1: CELHTO: CELHTO : Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale (Centre for Linguistic and HistoricalStudies by Oral Tradition).
Ex 2: AUF: Agence universitaire de la Francophonie (Francophonie is a propername of an institution, the initial iscapitalized).

Presentation of Sources and References.

The adopted bibliographic reference is that integrated in the text. It is as follows: (Author's name with initial capitalization, comma, year of publication comma, page on which the information was taken).

Ex: (B. Gnaléga, 2015, p.15)

Under the section Sources and Bibliography, sources will consist in showing, in a detailed manner, the oral sources and other primary and firsthand documents consulted and/or cities. They must be presented as follows:

For oral sources: in alphabetical order of names of informants in a table with a serial number, full names of informants, date and place of interview, quality and occupation of informants, their age or date of birth.

For the archives, it should be mentioned in words, in the first case, the documents preservation place, followed by the abbreviation in brackets. Is an abbreviation that is used in the following instances:

Ex: Paris, Archives Nationales (A. N.), 77, dossier 47 (artistes).

Ex : Archives des MuséesNationaux (A.M.N.), dossier de carrière, O275, fol. 1-149.

Bordeaux, Archives municipales (A.M. Bordeaux)

Do not forget to specify the serial numberand pagination of cited documents (fol. for handwritten documents).

In other cases, we would appreciate to meet the following models:

  • Works

ARASSE Daniel., 1999, L’Annonciation italienne. Une histoire de perspective, Paris, Hazan.

Second edition of a translated book:

BELTING Hans, 1998 (Munich 1993), Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l’art, Paris, Le Cerf.

If the second edition was held in the same city as the first edition, only indicate the date of the first one in parentheses.

BELTING Hans, 1998 (1993), Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l’art, Paris, Le Cerf.

  • Collective Works

ASSIMA-KPATCHA Essohanam et TSIGBE Koffi Nutefé, (éd.), 2013, Le refus de l’ordre colonial en Afrique et au Togo, Lomé, Les Presses de l’Université de Lomé.

If the directors of the book are more than three, use et al.after the three names.

  • Exhibition Catalogues

MARTINEZ Jean Luc et PASQUIER Alain (éd.), 2007, Praxitèle (cat. exposition : Paris, 2007), Paris, Musée du Louvre/Somogy.

  • Conference Papers

CAPODIECI Luisa, FORD Philip, (éd.), 2011, Homère à la Renaissance : mythe et transfigurations (actes de colloque : Rome, 2008), Paris/Rome, Somogy/Académie de France.

  • Research Papers and Dissertations

SALVI Claudia, 2005, Recherches sur Jean-Baptiste Monnoyer, peintre de fleurs, mémoire de DEA sous la direction d’Antoine Schnapper, Université Paris-IV (Paris Sorbonne).

Review Articles.

BLAU Eve, 2008, « L’urbanisme et l’architecture des villes d’Europe centrale pendant la première moitié du XXe siècle », Perspective, n° 3, p. 409-440. (Note, not to write pp.)

  • Articles from collective works, seminar papers or exhibition catalogue:

CAMILLE Michael, 2000, « Before the Gaze. The Internal Senses and Late Medieval Practices of Seeing », in R. Nelson (dir.), Visuality Before and Beyond the Renaissance. Seeing as Others Saw, Cambridge, Cambridge University Press, p. 197-223. 

English standards are used for the Anglo-Saxon literature: nouns, adjectives and verbs are capitalized, no space before punctuation.

MOXEY Keith, 1994, The Practice of Theory: Poststructuralism, Cultural Politics, and Art History, Ithaca/Londres, Cornell University Press.

Translators‘ names are not specified for ancient sources:

OVIDE Avide., 1992, Les métamorphoses, Lafaye G. (trad.), Paris, Gallimard.

The non-compliance with editorial standards may result in the rejection of a draft article.

Contact

Les Cahiers du CELHTO, Revue du Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale, Niamey, Niger, BP: 878 Niamey (Niger) - Téléphone: (00227) 20 73 54 14 - Fax: (00227) 20 73 36 54 E-mail: publications@celhto.org- Site Web: www.celhto.org

Lieux

  • Niamey, Niger (878)

Dates

  • lundi 30 avril 2018

Mots-clés

  • migration, déboire, identité

URLS de référence

Source de l'information

  • Komi Yves TUBLU
    courriel : tublu [at] africa-union [dot] org

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Les migrants africains dans le monde : entre déboires, identité et altérité culturelle », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 05 mars 2018, https://doi.org/10.58079/zq1

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