Le 25 mars 1918, Debussy disparaissait alors que les « Pariser Kanonen » commençaient à bombarder la capitale française. Malgré cette actualité, le décès du compositeur ne passe pas inaperçu : « La postérité ne peut pas l’oublier », conclut Louis Schneider dans sa notice nécrologique qu’il signe pour Le Gaulois. En dépit de quelques réticences juste après la fin de la Grande Guerre, les travaux de Louis Laloy, Émile Vuillermoz, Léon Vallas et Henry Prunières font, en effet, de Debussy l’un des plus éminents compositeurs français, un « trésor du patrimoine national » (Barbara Kelly), dès le tournant des années 1920.

Colloque international, Cité musicale - Metz - Université de Lorraine, UFR Arts Lettres Langues - département de msuicologie

25-26 septembre 2018

Argumentaire

Le 25 mars 1918, Debussy disparaissait alors que les « Pariser Kanonen » commençaient à bombarder la capitale française. Malgré cette actualité, le décès du compositeur ne passe pas inaperçu : « La postérité ne peut pas l’oublier », conclut Louis Schneider dans sa notice nécrologique qu’il signe pour Le Gaulois. En dépit de quelques réticences juste après la fin de la Grande Guerre, les travaux de Louis Laloy, Émile Vuillermoz, Léon Vallas et Henry Prunières font, en effet, de Debussy l’un des plus éminents compositeurs français, un « trésor du patrimoine national » (Barbara Kelly), dès le tournant des années 1920.

Organisé à l’occasion du centenaire de sa mort, le colloque Claude Debussy (1862-1918), d’hier à aujourd’hui souhaite revenir sur la place du compositeur dans la vie musicale et artistique de son temps, mais aussi dans celle qui s’est écoulée depuis sa mort jusqu’à maintenant à travers des axes parfois encore peu explorés. Quel rôle Debussy occupe-t-il de son vivant et de nos jours dans la vie musicale en France ou à l’étranger ? Comment organise-t-il sa propre succession ? Comment évolue la réception de ses œuvres ? Au début du XXI^e siècle, quel est l’héritage de ce compositeur qui affirmait écrire « des choses qui ne [seraient] comprises que par les petits-enfants du xx^e siècle » ?

Les communications, qui n’excéderont pas vingt-cinq minutes, aborderont des thèmes comme la diffusion de la musique de Debussy, sa réception ou son influence auprès des compositeurs, des artistes et du public en France et à l’étranger. Seront aussi privilégiées les études de ses œuvres, encore peu explorées ou analysées sous un angle neuf.

Modalités de soumission

Le résumé de chaque proposition, qui ne doit pas exécéder 600 mots, sera complété d’une courte notice biographique de l’auteur-e où seront mentionnées l’affiliation académique et une adresse email ; l’ensemble sera soumis par courriel, en une seule pièce jointe au format Word, conjointement à Jean-Christophe Branger (jean-christophe.branger@univ-lorraine.fr), Juliana Pimentel (juliana.pimentel@univ-lorraine.fr) et Nicolas Moron (nicolas.moron@univ-lorraine.fr)

avant le 30 mars 2018 ;

une réponse sera adressée le mois suivant, après consultation du comité scientifique.

N.B. : le colloque se déroulera à la Cité musicale – Metz ; les organisateurs prendront en charge uniquement les frais d’hébergement et les déjeuners

Conférenciers invités

• Denis Herlin (CNRS),
• Caroline Rae (Cardiff University)

Comité scientifique

• Jean-Christophe Branger, université de Lorraine
• Sylvie Douche, Sorbonne Université
• Denis Herlin, CNRS UMR IreMus
• Barbara Kelly, Royal Northern College of Music
• François de Médicis, université de Montréal
• Nicolas Moron, université de Lorraine
• Juliana Pimentel, université de Lorraine
• Caroline Rae, Cardiff University