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Les étudiant.e.s au travail

Students at work - the tools of the sociology of work at the service of apprenticeship analysis

Les outils de la sociologie du travail au service de l’analyse des apprentissages

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Publicado el miércoles 28 de marzo de 2018

Resumen

Les travaux portant sur les étudiant.e.s constituent un domaine de recherche sociologique important en France depuis les années 1960. Mais si le « métier d’étudiant » (Coulon, 1997) a été le plus souvent envisagé de manière extensive, ce qu’étudier veut dire, du point de vue de la transmission et de la réception des savoirs, a fait l’objet de moins d’attention. Pourtant, les questions liées à la réalité du travail d’apprentissage des étudiant.e.s se posent avec acuité : quelles sont les modalités d’accès aux savoirs savants et les pratiques attendues par les institutions de formation d'enseignement supérieur vis-à-vis des étudiant.e.s ? Quelles sont les pratiques concrètes de travail étudiant, leurs différentes manières d’apprendre, d’étudier et de se confronter aux évaluations des connaissances dont ils font l’objet ?

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Argumentaire

Les travaux portant sur les étudiant.e.s constituent un domaine de recherche sociologique important en France depuis les années 1960. Les recherches de Pierre Bourdieu et de Jean-Claude Passeron sur la condition étudiante (1964), qui restent aujourd'hui centrales, ont inauguré toute une série de travaux sur ces questions (Molinari, 1992 ; Baudelot, 1981 ; Galland, 1996 ; Erlich, 1998 ; Felouzis, 2001 ; Coulon, 1997 ; Gruel, Galland & Houzel, 2009). Le point commun de ces publications, et d’autres qui ont suivi, a souvent été d'envisager l'objet « étudiant » en considérant un ensemble de dimensions de la vie étudiante : les trajectoires de formation, les ressources scolaires, sociales et économiques des étudiant.e.s, leurs pratiques associatives, culturelles ou de loisirs, leur engagement politique (Muxel, 2001 ; Michon, 2008 ; Casta & Porte, 2015) ou encore leur travail salarié (Pinto, 2014). Un observatoire national de la Vie Etudiante a par ailleurs été fondé en 1989, et l’enquête nationale sur les Conditions de vie des étudiants produit régulièrement, depuis 1994, des résultats sur cette population, ses études, sa vie matérielle, sa santé et son rapport au corps ainsi que ses pratiques culturelles.

Si le « métier d’étudiant » (Coulon, 1997) a été le plus souvent envisagé de manière extensive, voire par ses marges (Gaillard & Rexand-Galais, 2017), ce qu’étudier veut dire, du point de vue de la transmission et de la réception des savoirs, a fait l’objet de moins d’interrogations. Aux États-Unis, on peut signaler les travaux fondateurs de Merton, Reader et Kendall (Merton, Reader & Kendall, 1957) sur les étudiant.e.s de physique, et parallèlement, ceux de l’équipe d’Hugues (Becker, Hughes, Geer & Strauss, 1961) sur les étudiant.e.s de médecine et leur rapport aux apprentissages. En France, les travaux de Michel Verret (1975) sur le temps étudiant, ont été poursuivis par ceux de Bernard Lahire, Mathias Millet et Everest Pardell, consacrés aux manières d’étudier (1997 ; 2003) ou encore ceux de Valérie Erlich et Jacques Lucciardi (2004), portant sur le rapport à l’écrit d'étudiant.e.s de 1ère année d'Université. Ces différents travaux montrent tout l’intérêt qu’il y a à prendre pour objet le travail réel, qui est effectué par les étudiant.e.s au sein des institutions d’enseignement supérieur. Ce sont en effet les activités d’appropriation des savoirs, les pratiques d’apprentissage, les techniques du corps et de l’esprit engagées dans le cadre même des enseignements, les modalités de restitution des connaissances, qui constituent la dimension centrale de l'activité étudiante (Alava & Romainville, 2001 ; Jellab, 2013) et qui sont souvent laissés dans l’ombre.

La moins grande attention accordée à ces questions par les travaux de recherche sociologiques tient en premier lieu sans doute à la difficulté d’accéder aux savoirs en train de se transmettre : qu’il s’agisse de la possibilité de pénétrer au sein des salles de classe des institutions d’enseignement supérieur pour assister aux cours ou qu'il s'agisse des techniques d'enquête et perspectives théoriques à mettre en œuvre pour saisir le travail effectué par les individus dans leurs opérations d’apprentissage ou encore de restitution d’apprentissages, opérations souvent invisibles ou indicibles (l’écoute d’un.e enseignant.e, la lecture d’un texte, l’observation d’une démarche scientifique, la pratique de mémorisation, etc.) (Bonnéry, 2007 ; Matheron, 2009). Ce plus faible intérêt porté à la question de la transmission des savoirs et des modalités concrètes d’apprentissage étudiant par les sociologues tient également au fait que ces dernier.e.s ont pu laisser aux sciences de l’éducation la prérogative sur cet objet (Michaut, 2001 ; Annoot & Fave-Bonnet, 2004). Pourtant, la question des pratiques pédagogiques est devenue un enjeu public dépassant le cadre des seules institutions de formation, donnant lieu à des « excès de discours et des discours excessifs » (Toubon & Tanter, 1991). Elle tend à ce titre à prendre une place de plus en plus importante ces dernières années dans l’enseignement supérieur et notamment au sein des universités, par la mise en place de services dédiés à la pédagogie (Services universitaires de pédagogie, Centres de développement pédagogique, etc.) et le développement du financement de l’enseignement par projets (prix de l’innovation pédagogique, fonds d’initiative pédagogique, etc.).

Aussi, les questions liées à la réalité du travail d’apprentissage des étudiant.e.s se posent avec d’autant plus d’acuité : quelles sont les modalités d’accès aux savoirs savants et les pratiques attendues par les institutions de formation d’une part et d’autre part quelles sont les pratiques concrètes de travail étudiant, leurs différentes manières d’apprendre, d’étudier et de se confronter aux évaluations des connaissances dont ils font l’objet ?

Ces deux journées d’études font le pari qu’une analogie avec les perspectives adoptées en sociologie du travail et la mobilisation de ses concepts (Avril et al., 2010 ; Arborio et al., 2008) peuvent constituer des manières heuristiques de renouveler les approches sur les apprentissages étudiants. On se demandera notamment : quel travail effectif les étudiant.e.s réalisent-elles et réalisent-ils pour apprendre (Monfort, 2003 ; Frickey & Primon, 2003 ; David, 2017) ? Quelles tâches précises ont-elles et ont-ils à réaliser (Rayou, 2009) ? À quelles difficultés (matérielles, symboliques, cognitives) sont-elles et sont-ils confronté.e.s (Coulon, 1997 ; Rayou, 2004) ? Quelles routines mettent-elles et mettent-ils en œuvre pour répondre aux exigences de l’institution (Becker, Hughes, Geer & Strauss, 1961) ? Peut-on mettre en évidence des différences entre le travail étudiant réel et le travail étudiant prescrit (Renard, 2011) ? Quels sont les savoirs véhiculés au sein de ces institutions et comment ces savoirs sont-ils appropriés et négociés par les différent.e.s actrices et acteurs qui interviennent dans la situation d’apprentissage (Forquin, 1997 & 2008) ? Peut-on mettre en évidence des pratiques de freinage, de perruque de la part des étudiant.e.s, ou plus largement des formes de résistance face aux savoirs enseignés et aux attendus de l’institution en la matière (Willis, 1977) ? Comment les savoirs enseignés peuvent-ils faire l’objet de détournements de la part des étudiant.e.s ?

Par ailleurs, une attention aux lieux, aux espaces et aux « postes de travail » paraît nécessaire : quels supports privilégiés les étudiant.e.s mobilisent-elles et mobilisent-ils? De quel matériel font-elles et font-ils usage dans leurs modalités d’appropriation des savoirs ? Comment appréhendent-elles et appréhendent-ils les différentes ressources et configurations pédagogiques auxquelles elles et ils ont affaire (cours en présentiel vs cours à distance, supports papiers vs supports numériques, etc.) ? Quels effets ces dispositifs entraînent-ils sur la restitution ou l'appropriation des connaissances étudiantes ?

Ces différents ordres de questionnements et ces portraits de l’étudiant.e en travailleur.euse doivent être mis en lien avec les propriétés sociales des individus et le positionnement des institutions concernées au sein de l’enseignement supérieur. Les façons de travailler et les problèmes rencontrés sont-ils les mêmes dans les différents segments de l'enseignement supérieur, espace très hiérarchisé (Allouch, 2017 ; Blanchard, 2015 ; Bodin, 2009 ; Bouron, 2015 ; Convert, 2010 ; Lafarge., Marchetti, 2011 ; Orange, 2013)? Sont-ils les mêmes selon les disciplines étudiées (Boyer, Cordidian, 2002 ;Millet, 2003) ? Quel est le rôle du milieu social d’origine sur le rapport aux savoirs et la façon dont les étudiant.e.s apprennent (Charlot, 1999) ? Comment le poids de l'origine sociale s'articule-t-il avec d'autres facteurs, qu'il s'agisse de la carrière scolaire, ou de la dimension genrée? Comment ces différentes propriétés attachées à leur parcours peuvent-elles être plus ou moins reconverties en ressources dans leur manière d'étudier, autrement dit dans leur travail au sein des institutions de formation (Siblot, 2006) ? En quoi les différents types d'institutions, et/ou de segments de l'enseignement supérieur dans lesquelles les étudiant.e.s évoluent, ont-ils des effets sur les modalités de circulation et d'inculcation des savoirs et des savoir-faire à maîtriser et à restituer - notamment au sein d’institutions plus ou moins « enveloppantes » (Abraham, 2007 ; Darmon, 2013) ? Plus particulièrement, quels rôles dans l’apprentissage des savoirs jouent les instances socialisatrices, formelles ou informelles, étudiantes (associations, clubs, groupes de pairs, bibliothèques, tutrices et tuteurs, etc…) ? Dans les institutions de formation plus appliquées ou professionnalisantes (IFSI, IRTS, STS, écoles d'ingénieur et de commerce ou encore de journalisme, d’arts, etc.) se joue-t-il des expériences particulièrement différentes dans l’apprentissage et la restitution des savoirs ?

Ces questions, qui peuvent mobiliser conjointement la sociologie de l’éducation, la sociologie des trajectoires biographiques, des curricula, comme d’autres disciplines (l’histoire et la didactique) incitent à s'intéresser, sous l'angle de la sociologie du travail, à la fois aux processus par lesquels les institutions fabriquent des individus et à questionner les façons dont les individus s’approprient les savoirs en leur sein. Ces journées d’études font donc appel à des recherches qui prennent pour objet des formations du supérieur – les propositions de communication s’intéressant à des filières ou des institutions généralement peu étudiées seront particulièrement appréciées, notamment les écoles supérieures spécialisées (art et culture, ingénieurs, soins infirmiers, etc.), les ESPE, les IUT, voire les institutions d’enseignement privé dont la part grandit dans l’enseignement supérieur.

Nous invitons donc les contributrices et contributeurs à penser ou repenser leurs matériaux en mobilisant des outils et concepts issus de la sociologie du travail (elles ou ils peuvent à cet égard expliciter les usages qui en sont faits, les apports de cette perspective). Les contributions devront reposer sur un travail d’enquête, sans qu’une entrée méthodologique soit privilégiée par rapport à une autre.

Calendrier & informations pratiques

  • Journéée d'étude : Nantes, Centre Nantais de Sociologie (CENS), UMR 6025 le 29 et 30 novembre 2018
  • Les propositions de communications devront être envoyées au plus tard le 15 juin 2018 à l’adresse mail suivante : etudiantsautravailnantes@gmail.com
  • Les propositions de communication devront être comprises entre 5.000 et 8.000 signes.
  • Les auteurs recevront une réponse avant le 15 juillet 2018.
  • Les textes des communications retenues sont attendus pour le 31 octobre 2018.
  • Les deux journées d’études se dérouleront à l’Université de Nantes.

Comité d’organisation

Ludivine Balland, Mary David, Gérald Houdeville, Fanny Jedlicki, Sophie Orange, Tristan Poullaouec.

Comité scientifique

Annabelle Allouch, Marianne Blanchard, Romuald Bodin, Samuel Bouron, Marie Cartier, Fanny Darbus, Géraud Lafarge, Thibaut Menoux, Mathias Millet, Fabienne Pavis, Charles Suaud, Marie Toullec-Théry.

Références bibliographiques

Abraham Y.-M., “Du souci scolaire au sérieux managérial, ou comment devenir un «HEC»”,  Revue française de sociologie, Vol. 48, n° 1, 2007, p. 37-66.

Alava S., Romainville M., « Les pratiques d’étude, entre socialisation et cognition », Revue française de pédagogie, n° 136, p. 159-180, 2001.

Allouch Annabelle, La Société du concours. L’empire des classements scolaires, Seuil, 2017

Annoot E., Fave-Bonnet M.-F., Pratiques pédagogiques dans l’enseignement supérieur : enseigner, apprendre, évaluer, Paris, L’Harmattan, 2004.

Arborio A.-M., Cohen Y., Fournier P., Hatzfeld N., Lomba C., Muller S. (dir.), Observer le travail. Histoire, ethnographie, approches combinées, Paris, La Découverte, 2008.

Avril C., Serre D., Cartier M., Enquêter sur le travail. Concepts, méthodes, récits, Paris, La Découverte, 2010.

Baudelot, C., Establet, Benoliel, R., & Cukrowicz, H., Les Étudiants, l’emploi, la crise. Paris: F. Maspero, 1981.

Becker H.S., Hughes E.C., Geer B., Strauss A.L., Boys in white. Student culture in medical school, Chicago, The University of Chicago Press, 1961.

Blanchard M., « Les écoles supérieures de commerce en France. Sociohistoire d’une entreprise éducative », Classiques Garnier, 2015.

Bodin R., « Les signes de l’élection – Repérer et vérifier la conformation des dispositions professionnelles des élèves éducateurs spécialisés », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 178, juin 2009.

Bonnéry S., Comprendre l'échec scolaire. Elèves en difficultés et dispositifs pédagogiques, Paris, La Dispute, 2007.

Bourdieu P., Passeron J.C., Les héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, Minuit, 1964.

Bouron S., “Les écoles de journalisme face à l’expansion du marché. Stratégies d’internationalisation et transformations des curricula”, Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, 2015, n°14, p. 245-266.

Boyer R, Coridian C, « Transmission des savoirs disciplinaires dans l’enseignement universitaire. Une comparaison histoire/sociologie », Sociétés contemporaines, 2002/4.

Casta A., Porte E., L'autonomie en mouvements ; revendications syndicales et mobilisations étudiantes, Paris, Syllepse, 2015.

Chapoulie, J.-M. « Comment écrire l'histoire de la sociologie : l'exemple d'un classique ignoré, Le paysan polonais en Europe et en Amérique », Revue d'Histoire des Sciences Humaines, Vol. 5, n° 2, 2001, p. 143-169.

Charlot, B., Le rapport au savoir en milieu populaire: Une recherche dans les lycées professionnels de banlieue, Paris, Anthropos, 1999.

Convert B., « Espace de l’enseignement supérieur et stratégies étudiantes », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 183, 3, p. 14‑31, 2010.

Coulon A., Le métier d’étudiant. L’entrée dans la vie universitaire, Paris, PUF, 1997.

David M., Les savoirs comme construction collective. Enquête au lycée général et en première année à l'université, Thèse de doctorat, Université de Nantes, 2017.

Darmon M., Classes préparatoires. La fabrique d’une jeunesse dominante, Paris, La Découverte, 2013.

Erlich V., Les nouveaux étudiants. Un groupe social en mutation, Paris, Armand Colin, 1998.

Erlich, V., & Lucciardi, J. (2004). Le rapport à l’écrit des étudiants de première année d’université. Analyse de notes de cours magistral et de copies d’examen. Spirale. Revue de recherches en éducation, 33(1), 113-126.

Felouzis G., La condition étudiante, Paris, PUF, 2001.

Forquin J. C., Les sociologues de l'éducation américains et britanniques: présentation et choix de textes, Paris, De Boeck Supérieur, 1997.

Forquin J. C., Sociologie du curriculum, Rennes, PUR, 2008.

Frickey A., Primon J.-L., "Manières d’étudier en première année d’université et passage dans l’année supérieure", in Felouzis G., Les mutations actuelles de l’université, Paris, PUF, 2003, p. 229-249.

Galland O. (dir.), Le monde des étudiants. Paris, Presses Universitaires de France, 1996.

Gaillard, R., Rexand-Galais F., La condition étudiante à l'épreuve du territoire ?, Rennes, PUR, 2017.

Gruel L., Galland O., Houzel G., Les étudiants en France. Histoire et sociologie d’une nouvelle jeunesse, Rennes, PUR, 2009.

Jellab A., “Cohérences et tensions dans la socialisation universitaire des étudiants: les enseignements d'une recherche qualitative”, L'Homme et la société, n° 1, 2013, p. 227-250.

Kakpo S., Les devoirs à la maison. Mobilisation et désorientation des familles populaires, Paris, PUF, 2012.

Lafarge G., Marchetti D.i, « Les portes fermées du journalisme. L'espace social des étudiants des formations « reconnues » », Actes de la recherche en sciences sociales 2011/4 (n° 189), p. 72-99.

Lahire B, Millet M., Pardell E., Les manières d’étudier, Paris, La documentation française, 1997.

Lüdtke A., “Ouvriers, Eigensinn et politique dans l'Allemagne du XXème siècle”, Actes de la recherche en sciences sociales, Vol. 113, n° 1, 1996, p. 91-101.

Matheron Y., Mémoire et Étude des Mathématiques. Une approche didactique à caractère anthropologique, Rennes, PUR, 2009.

Merton R., Reader G., Kendall P., The student-physician: Introductory studies in the sociology of medical education, Cambridge, Harvard University Press, 1957.

Michaut C., L’influence du contexte universitaire sur la réussite des étudiants, Thèse de doctorat, Université de Bourgogne, 2001.

Michon S., « Les effets des contextes d’études sur la politisation », Revue française de pédagogie, n°163, 2008, p. 63-75.

Millet M., Les étudiants et le travail universitaire: étude sociologique, Lyon, PUL, 2003.

Molinari, J.-P., Les étudiants, Paris, Les éditions ouvrières, 1992.

Monfort V., Les étudiants de première année à l'université et le travail scolaire : l'exemple de deux filières: Sciences et AES, Thèse de doctorat, Paris, EHESS, 2003.

Muxel A., L’expérience politique des jeunes, Paris, Presses de Sciences po, 2001.

Orange S., L’autre enseignement supérieur: les BTS et la gestion des aspirations scolaires, Paris, France, Presses universitaires de France, 2013.

Pinto V., À l’école du salariat. Les étudiants et leurs petits boulots, Paris, PUF, 2014.

Toubon J. C., Tanter A., “Les grands ensembles et l'évolution de l'intervention publique”,  Hommes et Migrations, n° 1147, 1991, p. 6-18.

Rayou, P., Des étudiants en quête de certitudes. In Annoot, E. & Fave-Bonnet, M.-F., Pratiques pédagogiques dans l’enseignement supérieur : Enseigner, apprendre, évaluer. Paris : L’Harmattan, 2004.

Rayou P., Faire ses devoirs. Enjeux cognitifs et sociaux d'une pratique ordinaire, Rennes, PUR, 2009.

Renard F., Les lycéens et la lecture. Entre habitudes et sollicitations, Paris PUR, 2011.

Siblot Y, « Je suis la secrétaire de la famille ! » La prise en charge féminine des tâches administratives entre subordination et ressource », Genèses, 2006/3.

Verret M., Le temps des études, Paris, Honoré Champion, 1975.

Willis P. E., Learning to labor: How working class kids get working class jobs, New York, Columbia University Press, 1977.

Categorías

Lugares

  • Université de Nantes
    Nantes, Francia (44)

Fecha(s)

  • viernes 15 de junio de 2018

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Palabras claves

  • Etudiant.e.s, travail étudiant, enseignement supérieur, sociologie du travail.

Contactos

  • Fanny Jedlicki
    courriel : etudiantsautravailnantes [at] gmail [dot] com

Fuente de la información

  • Fanny Jedlicki
    courriel : etudiantsautravailnantes [at] gmail [dot] com

Licencia

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« Les étudiant.e.s au travail », Jornada de estudio, Calenda, Publicado el miércoles 28 de marzo de 2018, https://doi.org/10.58079/zwn

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